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Le Gouvernement américain a annoncé un investissement de 41 millions de dollars dans la conservation et la gouvernance environnementale à Madagascar. Cet engagement, porté par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), se concrétise à travers trois nouveaux projets déployés sur cinq ans. Lors de l'événement de lancement hier, l'ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar et dans l'Union des Comores, Claire Pierangelo, a souligné l'importance de cet investissement : « Le Gouvernement américain double son investissement dans l'environnement de Madagascar avec ces trois nouveaux projets et renforce son engagement inébranlable en faveur de la conservation et de la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles inestimables de cette île. Nous reconnaissons l'importance critique de ces écosystèmes marins et terrestres pour la santé de la population et de l'économie ». 

Un fait sanglant digne de la rubrique fait divers. C'est ce qu'on peut dire de ce qui était arrivé à un jeune couple d'amoureux dans le quartier de Mananara à Anjozorobe, le soir du 15 mai dernier. Une violente dispute faisait déchirer le couple, et les jeunes lycéens en étaient venus en main ! L'issue de ce bras de fer était particulièrement effroyable : le sang a giclé, souillant le carrelage de l'appartement, les protagonistes s'étant battus avec des couteaux. Ils ont été grièvement blessés lorsque les gendarmes, le commandant de brigade en personne à leur tête, étaient arrivés sur les lieux. Il a fallu évacuer les victimes au CHRD d'Anjozorobe.

Les habitants d'Andohasaha-Ambohitraivo, un village situé dans la Région de Vakinankaratra, ont récemment reçu des infrastructures sanitaires qui vont améliorer leur qualité de vie et leur santé. Un bassin clôturé à 6 bacs a été construit pour permettre aux habitants de faire leur lessive en toute sérénité. Une douche publique à deux compartiments a également été mise en place pour faciliter leur accès à l'hygiène corporelle.

Dernier cyclone pour la saison 2023-2024. La zone de perturbation qui se forme dans l'océan Indien pourrait atteindre le stade de tempête tropicale dans les prochaines 24 heures. Si tel est le cas, elle sera baptisée Ialy. D’ailleurs, la condition météorologique et l’environnement sont favorables à son développement. La température maritime au nord de Tanjona Bobaomby varie de 29 à 32°C.

Fidèle engagement

Publié le jeudi, 16 mai 2024

La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

La Première dame et non moins présidente de l’association Fitia, Mialy Rajoelina a officiellement lancé l’opération « soins de proximité », hier devant l’hôtel de ville de Fianarantsoa. Cette campagne consiste à dispenser des soins gratuits à la population et s’ajoute à la caravane médicale lancée depuis 2019.

Le Président de la République Andry Rajoelina a réaffirmé son engagement à accélérer les projets de développement à Madagascar. "A partir de maintenant, nous allons enclencher la vitesse supérieure", a-t-il déclaré. Et ce, lors de son discours à Beravina, Fianarantsoa hier lors de la remise officielle de l'hôtel des finances local. Il souligne que son deuxième mandat, débuté il y a cinq mois, nécessite une action rapide et déterminée de la part de son Gouvernement. 

Il a ainsi exhorté ses ministres à ne pas traîner des pieds, soulignant la nécessité de progrès rapides pour le développement de Fianarantsoa et de Madagascar en général. Le message du Président est clair : l'heure est à l'action et à la mise en œuvre rapide des projets pour transformer le pays. La tournée du Président dans le Sud de Madagascar illustre son engagement à rapprocher les infrastructures et les services essentiels des populations locales, tout en stimulant le développement économique et social de cette Région.

ACTU-BREVES

Publié le jeudi, 16 mai 2024

Madagascar au YouthConnekt Africa Summit. Madagascar a confirmé sa participation au YouthConnekt Africa Summit qui se tiendra au Rwanda du 1er au 4 novembre 2024, comme annoncé par le Conseil des ministres le 14 mai. Cette décision  a été également accompagnée du souhait d’abriter ce sommet l’année prochaine. YouthConnekt Africa est un programme qui vise à autonomiser les jeunes en facilitant leur connexion pour favoriser une transformation socio-économique et une meilleure intégration de l'Afrique. Cet événement met en lumière les efforts des jeunes pour le développement de leur pays et de leur continent, en mettant en avant leur leadership et leur créativité. Il est à noter que Madagascar a déjà pris part à ce sommet par le passé. En 2023, une délégation d'une dizaine de jeunes malgaches se sont rendus à Nairobi pour rejoindre d'autres jeunes africains et mettre en avant leurs compétences en matière de leadership et d'innovation. Cette délégation était accompagnée de représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que du PNUD à Madagascar. La participation de Madagascar à cet événement international démontre l'engagement du pays envers l'autonomisation des jeunes et son désir de contribuer activement à l'évolution socio-économique de l'Afrique. Ce sommet offre une plateforme unique pour les jeunes malgaches de partager leurs expériences, d'apprendre des autres et de contribuer à façonner un avenir meilleur pour leur nation et leur continent.

Une aire protégée à ajouter sur la liste verte de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Qui des 6 aires protégées de Madagascar sera admise dans la liste verte de l’UICN ? C’est en tout cas le débat et le plaidoyer  au cœur des discussions au cours de la réunion des gestionnaires d'aires marines protégées au sein du  réseau d'aires marines protégées de l'océan Indien occidental. Ce sommet se déroule actuellement à Madagascar avec la participation de 7 nations dont la Tanzanie, les Comores, les Seychelles, le Kenya, l'Afrique du Sud et le Mozambique. Pour Madagascar en particulier, les six aires qui figurent parmi les prétendants à figurer dans cette liste verte de l'UICN sont celles d’Ambodivahibe, d’Ankarea, d’Ankivonjy, de Lokobe, de Nosy Tanihely et de  Nosy Hara. La présence d'une aire protégée dans la liste verte de l'UICN montre au monde que l'aire protégée est bien gérée et que ses ressources naturelles et ses espèces sont correctement protégées. L'obtention de ce statut incite donc les gestionnaires d'aires protégées à améliorer la gestion des ressources naturelles qu'ils gèrent. Cela apportera de bons résultats dans la protection des ressources naturelles, mais également améliore la visibilité sur le secteur touristique. En effet, l'Union a pour mission d'influer sur les sociétés du monde entier, de les encourager et de les aider pour qu'elles conservent l'intégrité et la diversité de la nature et veillent à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable. 

Tous égaux lors des législatives, la liste électorale à récupérer via une clé USB. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) va mettre à disposition de chaque candidat en course pour l’Hémicycle de Tsimbazaza les données numériques de la liste électorale. En effet, arrêtée le 15 mai dernier, la version électronique sera ainsi disponible au niveau des Districts. Les intéressés doivent simplement se munir d’une clé USB d’une capacité de 32Go afin de récupérer les données. Ils peuvent ainsi relever les incohérences et les signaler à la CENI s’il y en a. Cette démarche de la CENI fait partie de la transparence de ses actions, mais aussi de l’égalité de chacun pour cette élection de proximité qui approche à grands pas.

 

Réflexion sur le système alimentaire de Madagascar lors des journées sociales de  l’Apostolat social et écologique (APSE). Chaque année, l’Apostolat social et écologique (APSE) organise les « Journées sociales », un événement de réflexion et de partage. Cette année, l'événement débute sous le thème « Quel système alimentaire viable et durable pour Madagascar ? ». Pendant trois jours, le centre Arrupe Madagascar coordonnera ces journées, en accord avec sa devise « Foi engagée pour la justice ». Madagascar est confronté à une insécurité alimentaire chronique, avec 75% de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté national, selon la Banque mondiale en 2022. La malnutrition, marquée par des carences et des déséquilibres nutritionnels, affecte principalement les jeunes et les femmes. Ce défi est d'autant plus complexe en raison des aléas climatiques, des difficultés d'accès à l'eau et à l'assainissement. Les participants à ces journées comprennent divers acteurs du système alimentaire tels que l'Office national de la nutrition (ONN), les agriculteurs, les collecteurs, le Fonds d'intervention et de développement (FID), le Gouvernement, et d'autres. L'objectif principal est d'explorer les différentes perspectives des parties prenantes pour promouvoir la pertinence, l'importance et la valorisation des systèmes alimentaires, comme l'indique le directeur du CA MDG, Razafinandraina Cyprien. L'accent sera mis sur la lutte contre l'insécurité alimentaire à Madagascar.

La une du 16 mai 2024

Publié le mercredi, 15 mai 2024

Nettoyage général

Publié le mercredi, 15 mai 2024


Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron  Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA  s’embourbe dans  la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales,  machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.
Trente-six  responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes  apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur les réseaux sociaux. Les primes mentionnées sur cette fameuse « liste » s’élevaient entre 5  à 120 millions d’Ar en fonction du rang des bénéficiaires soit entre 1. 100 euros et 40. 000 euros. Le coût total des primes distribuées s’élèvent à plus d’un milliards d’Ar. On déplorait un préjudice d’environ de deux milliards d’Ar de l’Etat. A l’époque, l’affaire défrayait les chroniques. Tout le monde s’attendait à des mesures judiciaires de représailles sitôt qu’elle débarquait sur la place publique. A noter que cette distribution douteuse n’avait pas été soumise à l’approbation du Conseil d’Administration comme veut la règle. Le 28 novembre 2022, l’affaire avait déjà été portée  devant le PAC faisant signe du début des approfondies. A cet effet, trois administrateurs dont, entre autres, l’ex-directeur des ressources humaines de la Compagnie et l’ex-directeur financier ont été placés en détention provisoire. Cependant, Vonjy Andriamanga, l’ancien directeur général, Onja Rasamimanana, l’ancien directeur de cabinet et  Rivo Radanielina, l’autre ancien directeur général (pi), les supposés être des cerveaux de l’affaire, échappaient aux mailes  de la Justice. Ils manquaient à l’appel en dépit des mandats d’arrêt émis à leur encontre.
La volonté de l’actuelle équipe dirigeante à « nettoyer » la JIRAMA des personnes pouvant nuire à l’image de la Compagnie et aussi de sauvegarder les intérêts de la JIRAMA  est louable à plus d’un titre et à encourager. Seulement, on se désole de la lenteur de la mise en œuvre des mesures coercitives à l’encontre des délinquants. Entre les faits démasqués et le déclenchement du processus judiciaire il y a tout de même trop de laps de temps. Les « criminels »  ont eu largement le temps de s’évanouir dans la nature. Complicité en lieu ? Ou  laxisme invétéré ! Le verdict n’a pas pris du temps pour être annoncé. En effet, Vonjy Andriamanga et Rivo Radanielina, les deux anciens directeurs généraux, écopaient 10 ans de travaux forcés chacun et 2 milliards 500 millions d’amandes. Peines par contumace !  On veut bien y admettre mais c’est quand trop tard ! Dix ans ou vingt ou trente ans de travaux forcés, à quoi rime tout cela ? Ils se trouvent ailleurs ou plutôt, on les avait laissés partir !
Toutefois, on salue la volonté de la nouvelle équipe dirigeante de la JIRAMA sous l’impulsion du nouveau DG, Ron WEISS, de vouloir nettoyer la JIRAMA.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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