La cérémonie du 16 décembre dans le mythique stade dénommé Barea, à Mahamasina, grandiose en son genre, dans le cadre sublime de l’audience solennelle de la Haute Cour constitutionnelle, la HCC, d’une part, et la prestation de serment du Président de la République réélu, de l’autre, le tout dans le contexte général de l’investiture, s’est déroulée selon la règle de l’art. En authentique cérémonie républicaine, rien n’a été laissé au hasard et aucune fausse note admise ni tolérée et surtout s’inscrivant dans l’esprit de la continuité !
Le géant stade respectant les normes olympiques de Mahamasina, plein à craquer comme un œuf, accueillant une foule en liesse, en délire, devenant ainsi le temple de la démocratie et de la souveraineté nationale, a été le témoin de l’onction populaire dont Rajoelina Andry Nirina jouit, celui qui va re-présider les destinées de la Nation pour les cinq ans à venir en sa qualité de Président de la République de Madagasikara.
Le stade Barea, théâtre de grandes manifestations artistiques, brillait de mille feux. Des artistes de renom ont bien voulu animer la scène au grand plaisir du peuple, du petit peuple qui dansait et chantait à cœur joie au rythme et tempo de la  musique tropicale.
Les hôtes de marque essentiellement des Chefs d’Etat, des envoyés spéciaux et de hauts dignitaires venant des pays amis, des organismes internationaux témoignant de la reconnaissance internationale de la victoire du candidat numéro 3 ont tenu à honorer de leur présence la cérémonie d’investiture du Président malagasy Rajoelina Andry Nirina à Mahamasina ce 16 décembre 2023.
Condamnée à se murer dans un silence éloquent, l’Opposition quant à elle, rumine encore et pour toujours sur les pourquoi et comment de sa débâcle. Les Ravalomanana, Rajaonarimampianina, Siteny Randrianasoloniaiko, Ratsiraka Roland et consorts s’apprêtent à entreprendre la traversée du désert qui serait, sauf retournement de veste, la plus longue et la plus humiliante. En effet, le Président nouvellement investi ou plus exactement réinvesti, au cours de son discours d’investiture tend la main à tous ceux et toutes celles qui veulent participer, ensemble avec lui, à l’œuvre de redressement de la Grande île. De toute façon, avec ou sans les éventuelles contributions de certains qui se font prier, le Président Rajoelina avec le soutien indéfectible du peuple, ambitionne d’être l’artisan du sauvetage sinon du redressement du pays.
Dans son allocution, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina retraçait les grandes lignes de la conduite des actions et des œuvres de développement du pays dans les cinq prochaines années. En réalité, de grandes lignes qui entrent, de plain- pied, dans le processus de la continuité. Durant le premier mandat, le Gouvernement sous la houlette du Chef de l’Etat et du Premier ministre jetait les bases du lancement de gros chantiers qui respectent chacun les critères universels de normalité exigés en termes de construction ou de réhabilitation. Tous les grands secteurs d’infrastructures scolaires, sanitaires, sportives et routières ont été touchés. Mais il reste évidemment beaucoup à faire, à réaliser et à concrétiser. Raison pour laquelle Rajoelina tenait à rempiler parce qu’il faut bien terminer ce que l’on a commencé. Une logique légitimement adoubée !
Donc, ce second mandat s’inscrit tout naturellement dans la continuité. Le pays en a besoin vitalement.
Ndrianaivo

Fraîchement réélu à la présidence de la République de Madagascar, Andry Rajoelina a officiellement repris ses fonctions lors d'une cérémonie solennelle au stade Barea de Mahamasina samedi. Sous les regards attentifs de milliers de citoyens, de dignitaires étrangers et de diplomates, le Président a tracé les contours de son nouveau quinquennat dans un discours de vingt minutes, dévoilant un ambitieux programme de développement en trois piliers.
"Durant les cinq années précédentes, nous avons fait des efforts pour mettre en place des infrastructures proches et utiles à la population", a rappelé Rajoelina. Pour les cinq prochaines années, le programme du candidat numéro trois à l’élection présidentielle repose sur trois piliers majeurs : le capital humain, la promotion de la production, de la transformation et de l'industrialisation, ainsi que l'amélioration de la gouvernance.
L'amélioration du bien-être de la population est au cœur de cette vision, avec un accent particulier sur la formation professionnelle, l'éducation, la santé, et l'accès universel à l'électricité et à l'eau potable. Rajoelina s'est engagé à prendre soin des personnes vulnérables, des personnes âgées, des femmes et des enfants, annonçant la mise en place d'un plan national de planification familiale gratuit pour améliorer le niveau de vie des ménages malgaches et un programme national de formation professionnelle et de création d’emploi. L’objectif est de produire et transformer localement ce dont les Malgaches ont besoin.
Encourager l'entrepreneuriat local et étranger est également au cœur de sa stratégie, tout comme l'amélioration des procédures administratives pour notamment lutter contre la corruption.  En outre, tout en soulignant l'importance cruciale du développement économique, le Président rappelle que cela est étroitement lié à la production d'électricité. Il a annoncé des projets visant à renforcer la production d'énergie renouvelable, notamment par l'installation de centrales hydroélectriques.
Les grands projets d'infrastructures, tels que le pipeline approvisionnant en eau la partie sud de Madagascar et l'autoroute reliant Antananarivo à Toamasina, restent des priorités. Rajoelina assure que ces travaux changeront la vie de la population malgache et promet de poursuivre la réparation des routes nationales, régionales et locales à travers tout le pays.
Se présentant comme le Président de tous les Malgaches, Rajoelina insiste sur son ouverture à tous ceux qui souhaitent contribuer au bien-être de la population, sans distinction d'origine ou de religion. Alors que Madagascar se tourne vers l'avenir, le défi sera de transformer ces promesses en actions tangibles pour un pays en quête de prospérité et de stabilité.
Lalaina A.

« Dans ce monde, il y a un temps pour tout et un moment pour chaque …, un temps pour démolir et un temps pour construire…, un temps pour la guerre et un temps pour la paix ». Ce passage biblique tiré du livre des Ecclésiastes 3 :1, 3,8 a été choisi par l’association An’i Kristy et le parti Fihavanantsika pour débuter leur communiqué de presse publié samedi. Une missive dans laquelle ils réagissent aux commentaires autour de la présence de leur président Lalaina Ratsirahonana à la cérémonie d’investiture officielle du Président de la République Andry Rajoelina. Une présence qui a intrigué bon nombre d’observateurs de la vie publique malgache, étant donné la position politique de l’homme. Rappelons en effet que Lalaina Ratsirahonana, le fils de l’ancien chef d’Etat Norbert Lala Ratsirahonana, a été candidat à l’élection présidentielle et dans le collectif de candidats d’Opposition qui a boycotté la tenue de l’élection présidentielle. Dans leur communiqué, le parti rappelle qu’il a effectivement accompagné les autres candidats qui ont réclamé une élection transparente et acceptée par tous. Cependant, il dit reconnaître que Madagascar a aujourd’hui « un nouveau Président de la République ». Par ailleurs, le parti indique que « L’acceptation de notre invitation à cette investiture est pour nous une étape vers la réconciliation nationale ». La réconciliation est d’ailleurs, selon le communiqué, l’une des raisons d’être du parti, conformément au verset biblique tiré de l’épître des Romains, 12 :18 « S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. ». Le parti, l’association et son président disent ainsi espérer un réel développement de Madagascar passant par une écoute mutuelle et une entraide dans la solidarité et le fihavanana, ainsi qu’une volonté de mettre en œuvre l’Etat de droit et la droiture.
La Rédaction

Imbattable durant toute la saison, l’équipe de SCB Besarety Dames remporte son énième titre au championnat national de rugby première division, hier, face au FTAT Antohomadinika à la dernière minute au stade Makis Andohatapenaka.
Une victoire à l’arraché car il a fallu deux minutes pour la formation de Besarety pour garder son bien. Menée par le FTAT (11-10) à huit minutes de la fin, le SBC a vu ses rêves de mettre la main sur le trophée national partir en fumée. En effet, Claudia et ses camarades ont repris le dessus après un coup de pied de pénalité transformé à la 75e mn donnant l’avantage à la formation d’Antohomadinika.
 Jinah Tiana Razanamahefa a fait parler de son statut de joueuse internationale à la dernière minute sur une échappée sur le flanc droit donnant la victoire à son équipe après un essai transformé. Score final (17-11) au tableau. Faut- il rappeler que Jinah est la première malagasy à avoir réussi un essai dans une coupe du monde lors de la rencontre Madagascar Afrique du Sud au mondial à 7 de Durban l’année dernière.
« Nous avons prévu cette attaque. Si vous avez remarqué, j’ai repris mon souffle sur le terrain tout en cessant de courir. Il a fallu juste me couvrir de la joueuse trois-quarts aile qui a reçu comme instruction de m’arrêter à chaque fois. Mais  ma coéquipière a réussi à l’éloigner de moi. Il a fallu juste sortir le ballon le plus vite possible et c’était chose faite. C’est de cette façon que j’ai réussi cet essai donnant la victoire à mon équipe », s’exclame-t-elle.
Cette année, l’effectif de Besarety était largement réduit. Une joueuse est partie en France pour rejoindre son nouveau club. Et une autre vient de décéder il y a quelque semaine, d’autres ont arrêté le rugby à cause de leurs études. « Nous avons travaillé dur pour préparer ce match. Notre adversaire était majoritairement composé de joueuses expérimentées membres de l’équipe nationale. Elles sont très fortes techniquement par rapport à nous mais nous avons joué le jeu à notre manière et voilà le résultat », avoue le coach de Besarety en fin de match.
Pour les autres matchs, dans la finale de la deuxième division, l’UASC Cheminot Dames s’est inclinée 14-16 devant l’équipe de l’université ASUT. Par contre chez les U18 Garçons, les Besetroka sont sacrés champions de Madagascar en battant l’USA Ankadifotsy 09-07 au score final.
Pour la coupe de Madagascar, pas de surprise. En finale, Cosfa a battu l’USCAR par 32-15 tandis que dans la petite finale, TAM Anosibe a reçu une fessée déculottée (73-10) face à la formation de Manjakaray. Pour la super coupe, les militaires de Cosfa et le FTM Manjakaray s’affronteront en début de saison.
Elias Fanomezantsoa