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Des milliards d’ariary de perte. Les utilisateurs de la plateforme d’investissement en ligne « Macropauline » se plaignent d’une éventuelle arnaque à leur égard. Ceux de Mahajanga se sont récemment manifestés pour dénoncer la disparition de la plateforme. Celle-ci requiert un paquet d’investissement et des tâches à faire journalièrement pour jouir des bénéfices au quotidien, par mois et par an. « Nous avons investi des sommes conséquentes.

La fabrication du charbon de bois est parmi les causes premières de la destruction des forêts à Madagascar. Au minimum, il faut 7 kg de bois séchés à l’air libre pour produire 1 kg de charbon de bois. Avec une machine adaptée, la solution viendrait donc de l’utilisation de balles de riz compressées comme alternative.

Sauf retournement radical de situation dans le contexte économique, la prévision d’atteindre un volume de recettes à hauteur de 3400 milliards d’ariary devrait se concrétiser avant la fin de l’année, selon Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général de la douane. Une déclaration que le numéro un de la douane malagasy a effectuée hier à Ambodivona en marge de la cérémonie d’ouverture de la 36e réunion du comité de pilotage du bureau régional de renforcement des capacités de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), dans la partie Est et Sud de l’Afrique (ESA).

Nouveauté. L'Ambassade de la République d'Indonésie à Madagascar a remis un dictionnaire Indonésie-Malagasy/Malagasy-Indonésie baptisé « Kamus »  au ministère de la Communication et de la Culture, mardi dernier, à la Bibliothèque nationale d'Anosy. Une action rentrant dans la célébration du 47ème anniversaire de coopération entre les deux pays. La cérémonie a également pour objectif de renforcer, développer la relation entre les deux parties mais également de partager les valeurs des deux langues afin de favoriser les échanges culturelles.

La une du 23 novembre 2022

Publié le mardi, 22 novembre 2022

Ambitieux et combatif !

Publié le mardi, 22 novembre 2022

« L’argent, c’est le nerf de la guerre », affirme-t-on. Une guerre sans moyens matériels (finances surtout) suffisants est vouée à l’échec, à une défaite certaine.
Le grand argentier Rindra Hasimbelo Rabarinirinarisoa présente la loi de Finances initiale 2023 (LFI 2023) aux représentants du peuple de la Chambre basse et ceux de la Chambre haute. La ministre des Finances et du Budget (MFB) tente de défendre devant les députés et ensuite face aux sénateurs les tenants et aboutissants du projet de la LFI 2023. Un budget qui se veut être ambitieux et combatif afin d’atteindre l’émergence de Madagasikara.
L’art. 75 de la Constitution stipule que les deux Chambres parlementaires se réunissent en deux sessions ordinaires, la première, le premier mardi du mois de mai, la seconde, le troisième mardi du mois d’octobre dont l’ordre principal consiste à l’adoption de la Loi de Finances. Le projet de la LFI 2023 se trouve déjà entre les mains des députés depuis l’autre semaine. D’ailleurs, il est accessible à travers le site Internet du ministère. La LFI 2023 établit au moins VI grands axes selon les priorités définies par le Gouvernement.
Vive ambition de relance économique pour l’émergence de Madagasikara. La LFI 2023 dans l’objectif majeur voulu par le régime Orange de relancer l’économie nationale prévoit sur le plan fiscal d’exonérer et d’exempter. Des mesures incitatives en direction des investissements privés. Des recommandations inscrites lors du « Forum national des investissements » en octobre.
Les mesures courageuses cadrent aussi à booster les projets des tenants du pouvoir à renforcer l’autosuffisance, entre autres, alimentaire, des produits de première nécessité et industrielle. Une ambition et un combat que le Président Rajoelina tient à cœur.
La LFI 2023 prévoit également le renforcement de la politique économique axée sur la transition énergétique. Ibidem, ambition et combat voire défi à long terme auquel le jeune visionnaire locataire d’Iavoloha compte réellement relever.
Parallèlement aux mesures incitatives, exonérations et exemptions, le Gouvernement prévoit aussi à revoir à la hausse les taxes aux produits pétroliers de l’ordre de 20 % vers le second semestre de 2023. Mais elle sera effective au cas où la situation le permet. En tout cas, le régime veut améliorer ses revenus. A travers ce projet de budget, l’Exécutif entend fixer un objectif de croissance à 4,9 %. C’est une ambition et un combat, bref un défi de taille que les dirigeants aux cravates Orange se lancent pour atteindre au final l’émergence de la Grande île dans le cadre du Plan émergence Madagasikara.
Mais l’axe fondamental vers lequel la LFI 2023 tend essentiellement repose sur le volet social et sécuritaire. Un thème très cher au numéro Un du pays auquel le Velirano vise à accompagner jusqu’à terme. En effet, la LFI 2023 prévoit de revoir à la hausse la masse salariale des agents de l’Etat au moins à 12 %. Elle prétend aussi augmenter l’effectif des fonctionnaires à recruter. L’éducation, la santé et la sécurité publique en particulier et les FDS en général rafleront la mise. Sur les 9 498 nouveaux postes budgétaires, 3 943 seront attribués à l’éducation, 500 à la santé, 712 à l’enseignement technique, 1 270 à la justice et 1 150 à la sécurité publique, etc.
Quelle ambition ! Et de quel combat le régime Orange se livre-t-il !
Ndrianaivo

Groupe Wawa - Le pire évité de justesse

Publié le mardi, 22 novembre 2022



Finalement, le cauchemar était fini, et on parlait plutôt d'un incident, du moins pour les membres du groupe Wawa, ce dernier n'ayant pas fait partie du voyage. Il était 10h du matin hier, et en prenant la mer à bord d'une vedette baptisée "Tsapaka", cette dernière, avec ses vingt passagers, a été prise dans une bourrasque accompagnée de forte houle. Effectivement, le temps s'était gâté rapidement. Le pare-brise de l'embarcation a volé en éclats. Cela s'était produit au large de Rantabe et dans une zone maritime comprise entre Maroantsetra et Mananara Nord. Paniqués au plus haut point, six d'entre eux, tous musiciens du groupe Wawa, n'ont pas hésité à se jeter dans la mer. Ils portent tous leur gilet de sauvetage. Il s'agit à la fois d'Amady le manager, de Boto le chauffeur, des danseurs Juvence et Papou, de Cisco le chanteur, enfin d'Amido le claviériste. Dès lors, on a cru les avoir perdus. En même temps que cela, ceux qui n'ont pas sauté dans l'eau, s'efforçaient de tenter de regagner les rives du Nosy Mangabe. "J'implore que, vous tous, proches et amis, priez beaucoup parce que six membres du groupe, sont portés disparus", avait alors déclaré dans des larmes un Wawa, qui a échappé à la mésaventure de ses collègues, quelques moments après l’inquiétante nouvelle. Il a pu regagner seul, donc en premier, la destination en moto en vue de ce concert prévu à Tanambaobe à Mananara Nord.
Alors qu'on craignait le pire sur le sort des six musiciens que les secouristes de l'Agence portuaire maritime et fluviale de Mananara Nord, ont recherché durant des heures, un fait inattendu s'était produit vers 3h de l'après-midi. L'Anziatic Spirit, un paquebot de touristes, et qui a croisé au large, a permis de sauver les six naufragés. Après la phase de sauvetage, la MS Yoanne, cet autre bateau qui a également navigué dans le secteur, a pris le relais pour assurer le transport des victimes vers Maroantsetra. De fait, les sources d'information locale ont écarté toute idée de surcharge comme explication à l'accident. A preuve, la vedette qui peut transporter jusqu'à 63 personnes, n'en a admis que 21, toutes ayant d'ailleurs une autorisation de l’APMF.
Franck R./T.H.


Une plus grande indépendance. Des syndicats au sein de la compagnie nationale de distribution d’eau et d’électricité (JIRAMA) ont interpellé les autorités compétentes notamment le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures sur l’impérieuse nécessité de cesser toute immixtion dans la gouvernance de la société d’Etat. Ils exigent l’arrêt de l’immixtion du ministère ou des autorités du ministère de l’Energie et des Hydrocarbures dans la gestion de la JIRAMA. Cette ingérence aurait pris de l’ampleur ces derniers temps, à entendre les leaders syndicaux au sein de cette société. Une allusion certaine à la démarche du ministre de l’Energie et des Hydrocarbures de publier sur les réseaux sociaux l’identité et les photos des cadres de la JIRAMA qui passent une évaluation devant le ministre et le conseil d’administration. Une démarche qui avait été fortement dénoncée par l’intersyndicale.  « Nous lançons un appel à ne pas sacrifier les collaborateurs et les infrastructures au sein de la JIRAMA », affirment les syndicalistes devant des gens des médias. Une demande en ce sens a ainsi été formulée à la direction générale de la compagnie nationale, selon ces derniers.  Les syndicalistes dénoncent par ailleurs également la fuite en avant du ministre par rapport aux difficultés actuelles au sein de la JIRAMA.  « Nous contestons les allégations selon lesquelles les employés au sein de la JIRAMA sont les responsables de la situation actuelle », fustigent les membres des syndicats. Ils estiment en outre que les prévisions du ministère ne sont pas fondées.  « Il est possible d’atteindre les objectifs de l’engagement du Chef de l’Etat, l’énergie et l’eau pour tous, en 2025 et pas seulement en 2028 », disent-ils. Ceux-ci  laissent entendre qu’un changement à la tête du ministère pourrait être la meilleure solution si celui en place dit ne pas arriver à atteindre cet objectif. Une rencontre avec la direction au sein de la société d’Etat s’est tenue hier avant la déclaration faite à la presse. Les membres de l’intersyndicale brandissent en tout cas la menace d’une manifestation si la situation ne connaît pas des changements.
La redaction



Les conditions enfin réunies pour le lancement de la campagne. Après des semaines d’attente et un ultime report du lancement officiel de la campagne, le top départ a finalement été donné hier soir. Ce fut un véritable soulagement pour tous les acteurs de cette filière, qui est soumise à des contraintes de temps incontournables. Passé un certain délai, les fruits risquent de ne pas arriver à temps dans les étals des marchés européens, plus précisément pour la période des fêtes de fin d’année.
Et pourtant, il a fallu attendre, encore et encore, parce que les conditions n’étaient pas réunies. Il faut comprendre que le litchi perd tout son goût et ses arômes lorsqu’il est collecté à un moment où la pluviométrie et la température ne sont pas optimales.
L’économie de la Région d’Atsinanana en pleine effervescence
Depuis plusieurs jours, on pouvait constater une certaine effervescence dans les rues de Toamasina. Des camions garés le long de Salazamay, fin prêts pour transporter les premières collectes, mais aussi et surtout un très grand nombre de gens faisant la queue devant les entreprises qui recrutent des saisonniers.
Il ne faut pas oublier que la filière litchi fait vivre environ 300 000 foyers à Madagascar : collecteurs, transporteurs, logisticiens, artisans, acheteurs, etc. Même les entreprises de transformation de fruits y trouvent leur compte : certaines entreprises rachètent les fruits dont le calibre n’est pas conforme à celui destiné à l’exportation, pour les transformer en jus.
L’objectif est de redorer le blason du litchi malagasy
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation a suivi de près le déroulement de cette campagne 2022-2023, notamment dans le cadre du lancement de cette dernière. Son déplacement dans le chef-lieu de Province de Toamasina lui a permis de rencontrer les agriculteurs, des collecteurs, et de discuter avec les collectivités locales, notamment le gouverneur de la Région d’Atsinanana, Richard Théodore Rafidison.
Il a entre autres rappelé que le mot d’ordre de cette campagne 2022-2023 était de redorer l’image du litchi de Madagascar. Bien que la Grande île soit l’exportateur numéro 1 mondial depuis des années, il est indispensable de maintenir voire d’améliorer la qualité du produit, afin que les volumes de commande soient toujours plus conséquents.
C’est d’ailleurs la raison d’être du Groupement des exportateurs de litchi ou GEL, qui est représenté par tous les acteurs de la filière dans son assemblée générale. Le succès de ce début de campagne tombe à point nommé pour couper court aux rumeurs et aux polémiques lancées sur les réseaux, en vue de saboter la filière.


« Après tant de lutte et tant de courage, après tant d’angoisse et tant de souffrance, je suis à présent sortie vainqueur… ». Telle est la première phrase du poème que des admirateurs de l’écrivaine « Bébé Florine », de son vrai nom Bao Florine Gentillesse, ont publiée et partagée sur Facebook, il y presque trois mois. « Bébé Florine », cette fonctionnaire retraitée qui, selon ses dires, n’a pas reçu ses indemnités de retraite.
Bao Florine Gentillesse est une talentueuse écrivaine qui vit dans la pauvreté. Elle était presque au bout du désespoir jusqu’à ce qu’elle croise le chemin d’un admirateur qui a publié ses œuvres. Aujourd’hui, elle sort vainqueur de cette lutte et réalise son plus grand rêve : celui de faire découvrir ses écrits au grand public. Aussi, la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Andriatongarivo a décidé d’éditer les écrits de cette grande dame. La cérémonie de présentation de son œuvre baptisée « Ny diampenin’i Bao Gentillesse » se tiendra ce vendredi à 11h au centre culturel Ivokolo sis à Analakely. Pour ceux qui désirent acquérir le livre, les responsables conseillent à chacun de faire les réservations en appelant le numéro 032 12 912 10. La remise du livre ainsi que le paiement auront également lieu au centre Ivokolo ce vendredi.
Bao Gentillesse
La particularité de Bébé Florine réside dans la beauté de son langage. Elle possède la voix ainsi que le talent dans sa façon de raconter la joie, la détresse des gens, la sienne aussi, avec une belle manière qui adoucit l’atmosphère triste qui fluide entre les lignes de ses textes. Son style d’écriture est griffé d’une délicatesse inouïe. Elle aborde sans crainte des réflexions sur l’amour interdit, la difficulté de la vie quotidienne, les autres tares humaines et surtout l’espoir que chacun devrait avoir. Cette écrivaine possède cette âme agréable qui capte tous ceux qui lisent ses œuvres.
Bébé Florine compte à son actif quelques centaine d’œuvres, composées de romans, poèmes, romans inachevés, recueils de nouvelles, de poésies, de notes et de lettres. Des œuvres qui, pour la première fois, seront éditées et publiées dans la Capitale voire dans toute la Grande île. Cette réédition sera ainsi une occasion de faire renaître les ouvrages d’antan écrits par cette éminente auteure. Souhaitons également que cet ouvrage intitulé « Ny diampenin’i Bao Gentillesse » va inciter les jeunes à aimer la lecture. Par ailleurs, on espère que d’autres œuvres de cette talentueuse auteure seront éditées dans les jours à venir.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

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