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Le ministère de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB) figure parmi les départements ministériels ayant réalisé des performances plus que louables durant cette année 2023 finissante. L’exploitation et l’exportation de trépangs ont connu une nette augmentation de 1 000 % depuis janvier. En termes de redevances, 558 250 000 ariary ont été perçus contre seulement 56 700 000 ariary en 2022, soit une hausse de presque 10 fois plus élevée.
Cette performance est le résultat de la réforme entamée en 2023 pour cette pêcherie. En début de campagne de 2023, le comité d’attribution de quota au ministère a décidé de fixer le Total d’exportation maximal autorisé (TEMA) à 385 tonnes par an. Selon la décision numéro 553-2022/MPEB/Mi du 14 décembre 2022, le MPEB a attribué le quota pour onze sociétés agréées.
Suivant la lettre référencée 182-22/MEDD/SG/DGGE du 1er décembre 2022 fixant le quota pour les deux espèces d’holothurie dans la liste annexe de CITES dont 30 tonnes pour Holothuria fuscogylva et 10 tonnes pour Holothuria nobilis. Evidemment, le souci de bien gérer le stock afin de rendre durable son exploitation a motivé la limitation conformément aux règlementations en vigueur par-delà la lutte contre les irrégularités.
En termes de volumes d’exportation, 46,54 % des quotas attribués aux sociétés agréées ont été exportés de janvier à novembre, soit 186,89 tonnes sur les 385 tonnes fixées. Ce résultat montre que 51,46 % des redevances prévisionnelles ne sont pas perçues pour les espèces hors CITES et 3 % du quota pour les espèces CITES a été exporté soit 1,17 tonne sur 40 tonnes.
Deux paramètres majeurs expliquent ce bilan. D’une part, quatre sociétés détentrices de quota n'ont pas exercé pour annulation de quota ou absence d’agrément sanitaire. D’autre part, la performance est assez faible pour certaines sociétés.
En termes de redevances, en appliquant l’arrêté interministériel numéro 21946/2021 du 11 août 2021 fixant les redevances sur la délivrance des permis de collecte des produits d’origine marine, et selon les quotas autorisés pour 2023, les redevances annuelles totales prévisionnelles sont de 1 116 500 000 ariary.
A la fin de la campagne, les redevances perçues sont de 558 250 000 ariary, représentant environ 50 % de la prévision. En effet, des sociétés n’ont pas pu exporter en raison de la raréfaction des produits ou suite à la restriction d’accès aux marchés vers la Chine qui a imposé sa propre règle.
Continuant sur la même lancée, l’équipe du jeune ministre Mahatante Tsimanaoraty Paubert s’en tient à quelques recommandations. Il est primordial de maintenir un niveau de pression supportable sur les ressources. Celles-ci montrent des signes de surexploitation : diminution de la taille commerciale et captures et maturité prématurées. Le but aussi est d’assurer un revenu stable à l’Etat à travers la redevance.
Pour 2024, les quotas seront réduits au prorata du TEMA défini. A cet effet, le ministère utilisera les quantités réellement exportées par chaque société pour servir de base dans la définition des quotas qui leur seront attribués. Il attribuera uniquement des quotas aux établissements agréés pour l’exportation des trépangs.
Ces mesures permettent de diminuer la quantité totale autorisée à l’exportation à 300 tonnes, de prévoir une redevance de 870 000 000 ariary et d’inciter les sociétés à maximiser leur capacité d’exportation.
M.R.


Un tremplin économique pour la Grande île dans le domaine maritime. Depuis sa création en 1962, l'Ecole nationale d'études maritimes (ENEM) de Mahajanga a joué un rôle dans la formation de 49 400 marins malagasy. Aujourd'hui, la population maritime du pays compte 8 000 professionnels, dont 5 000 travaillent à l'étranger. Cette formation, reconnue comme un véritable levier dans le métier du monde maritime, se révèle important pour les jeunes de la Grande île. L'objectif est d’augmenter le nombre de marins formés à l'ENEM. Dans un contexte où le commerce maritime joue un rôle clé dans l'économie nationale, cette école s’impose comme un acteur central pour alimenter le moteur économique. La formation dispensée à ses étudiants offre une expertise recherchée et reconnue dans ce secteur, contribuant ainsi à la richesse du pays. Selon Louis Michel Rasamimanana, expert en transport maritime, le développement du secteur est impératif pour l'île en tant que nation insulaire. En comparaison avec le transport terrestre, le transport maritime offre des avantages indéniables. Il souligne la nécessité pour Madagascar d'exploiter pleinement sa position îlienne. Actuellement sans flotte nationale, la Grande île dépend entièrement des navires étrangers pour le transport de marchandises et de personnes. Il met en avant l'importance des douanes comme dernier rempart pour l'économie locale. Avant de se tourner vers le transport maritime international, il recommande une attention particulière au transport côtier, également appelé "cabotage". Avec environ 17 ports disséminés sur le territoire malgache, Rasamimanana insiste sur la priorité à accorder aux ports internes, tant maritime que fluvial. Selon lui, le développement du cabotage favoriserait le travail des boutres, assurant un approvisionnement régulier des ports en produits locaux.
Déséquilibre de la balance commerciale
Selon Louis Michel Rasamimanana, "Madagascar fait face à un défi économique de taille avec le déséquilibre marqué entre ses importations et exportations", mettant en lumière une préoccupation quant à la viabilité à long terme du commerce international pour cette île. Malgré la réception régulière de conteneurs remplis, une disparité significative se présente au moment du départ, où ils sont souvent renvoyés vides. Cette réalité soulève des interrogations essentielles sur la durabilité et la santé économique de Madagascar dans le contexte mondial. Selon des sources officieuses : la balance commerciale déséquilibrée représente un obstacle majeur pour le développement de la Grande île. En recevant des conteneurs pleins d'autres nations, l'île semble être confrontée à un défi persistant quant à sa capacité à exporter des produits de manière rentable. Cette disparité soulève des inquiétudes quant à la dépendance accrue du pays vis-à-vis des importations, compromettant ainsi son positionnement sur l'échiquier économique mondial. Les conséquences de cette situation sont multiples. Tout d'abord, elle expose Madagascar à des risques économiques, notamment une vulnérabilité aux fluctuations des marchés internationaux et aux chocs économiques mondiaux. De plus, la dépendance excessive aux importations peut avoir des répercussions sur la balance des paiements et la stabilité financière du pays, mettant en péril sa croissance économique à long terme. Le développement du transport maritime à Madagascar apparaît comme une priorité économique. La formation accrue de marins locaux, la revitalisation du transport côtier, et la réflexion sur l'équilibre commercial international sont autant de chantiers à entreprendre pour tirer pleinement profit des richesses maritimes de la Grande île.
Carinah Mamilalaina



« Fake news » ou une désinformation pour persécuter l'Eglise catholique. Beaucoup se posent la question sur cette nouvelle fraîchement publiée par Vatican News. En effet, l'Eglise catholique a annoncé via un document officiel, signé par le nouveau préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF), une déclaration intitulée « Fiducia supplicans », approuvée par le Pape François. Celle-ci stipule la bénédiction des couples homosexuels et des personnes divorcées, hors liturgie. Cependant, cela n'a rien à avoir avec la bénédiction au sacrement du mariage. Or, cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l'Eglise concernant le mariage, n'autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion.
Dans la communauté ou les églises, cette déclaration engendre une division entre les fidèles catholiques. Beaucoup sont contre tandis que d'autres ne veulent pas s'immiscer dans la décision du Saint-Père. « Nous avons toujours confiance en lui. Il a été dit que c'est pour le bien-être de ces personnes. C'est peut-être la voix que Dieu a choisi pour les ramener à Lui ou encore les guider vers le droit chemin », dixit Suzane, membre d'une association issue de l'EKAR d’Anosivavaka. Elle de poursuivre : « Je prie à Dieu, non pas à une personne, une doctrine ou une image. Alors, ce n'est pas un problème pour moi. Je ne veux pas quitter mon Eglise et renier l'enseignement que j'ai reçu là-bas depuis ma naissance ».
Mais ce n'est pas le cas pour un autre membre de cette association. « Cette nouvelle m'a bouleversé. Est-ce le début de la fin comme à l'époque de Sodome et Gomorrhe ? J'étais tellement fier de la sainteté de l’Eglise catholique. Mais avec tout ce qui se passe ces derniers temps dans les églises, cela détruit ma dévotion et ma foi. Pour moi, si l’on donne la bénédiction, cela veut dire consentir ».
De l'autre côté, des prêtres qui voulaient garder l’anonymat ont tranché sur ce sujet. « Avant d'être un prêtre, je suis Malagasy. Nos valeurs ne nous permettent pas d’accepter l'alliance de deux personnes du même sexe. Ce n'est pas facile d’appliquer cette pratique dans le pays, puisque cela contredit l’identité malagasy. C'est une lettre officielle. Mais on a toujours le choix, ce qui nous différencie des autres. Chaque prêtre pourra donner on non sa bénédiction aux couples homosexuels. Cela dépend de sa conviction. Pour le moment, je n'ose pas encore bénir ces couples, même si je suis du même avis que le Saint-Père concernant le choix et la tolérance, ainsi que le non-discrimination à l'égard de ces personnes », martèle le prêtre.
Un autre prêtre a avancé : « C'est un sujet très sensible car il concerne directement la société. Toutefois, même si c’est une lettre officielle du Pape, rien n’est encore officiel. En effet, tout passe par un bon nombre de procédures avant d’être approuvé et appliqué universellement, c’est-à-dire dans toutes les églises catholiques du monde entier. L’Eglise catholique dispose de plusieurs commissions traitant divers sujets de la vie, que ce soit le domaine social, celui de la science ou encore de l’éducation, etc. Et ce sont ces commissions qui divulguent les doctrines de la foi qui seront appliquées par toutes les églises. Aussi, il faut noter que cette lettre n’est pas figée à la communauté LGBT mais concerne aussi les personnes qui ont déjà divorcé. Et comme ces gens ne peuvent pas se remarier, ils auront désormais une bénédiction et pourront ainsi bénéficier des autres sacrements de l’Eglise comme la communion ou encore la confession. Ici donc, il n’y a pas question de décision figée mais tout dépendra du contexte dans lequel se trouve chaque Eglise, sachant que les églises en Afrique ne vivent pas dans les mêmes contextes qu’en Europe ou aux Etats-Unis. Nous ne devons pas nous hâter de juger cette déclaration mais prendre le temps de réfléchir et d’analyser, tout en appliquant ce que la foi nous enseigne ».
Le Vatican a décidé d’autoriser la bénédiction des couples du même sexe, mais a dans le même temps réaffirmé son opposition au mariage homosexuel. Le père Séraphin Rafanomezantsoa, secrétaire de coordination au sein de la Confédération des évêques, a confirmé la déclaration et a réitéré que cette idée existe depuis longtemps, mais ce n'est actuellement qu'elle a été officialisée. L'Eglise catholique poursuit l'évangélisation en rapport avec la réalité dans le monde.
Recueillis par Anatra R.

Drame à Isotry - 
Mort tragique de deux ouvriers

Publié le mardi, 19 décembre 2023


Le sang a giclé vers le début de la matinée à Isotry, lundi matin dernier. Imaginez que des deux jeunes vigoureux, il ne leur restait plus qu'un amas de chair sanguinolent, du moins les crânes respectifs des victimes, et ce, en une seconde seulement. Donc, loin d'être un banal accident de travail, puisqu'il s'en était agi, on peut dire que celui survenu à l'endroit susmentionné, et qui a coûté la vie à ces deux jeunes tâcherons de 24 et 27 ans, fut un véritable drame dans la mesure où les malheureux furent emportés par une mort violente laquelle les concernés semblaient être loin de réaliser qu'ils allaient être les victimes, en l'espace de quelques secondes seulement.
En effet, ils ont pris part à l'opération de déchargement d'un camion de sa cargaison de vitres prévues à la construction d'une maison. En effet, ces vitres, d'assez grande dimension, étaient prévues pour les fenêtres de ladite construction. Les victimes venaient à peine de transporter ensemble et à force de leurs bras, ou plutôt sur leur tête une imposante pièce vitrière. A un moment donné, l'un d'eux aurait trébuché. Cela a malheureusement pour effet de provoquer en même temps la chute des victimes. Et c'était dans ces circonstances que les deux ouvriers, du fait de la masse de l'objet qu'ils ont transporté, s'étaient fait littéralement écraser, notamment au niveau de leurs crânes. La mort fut sans appel. Leurs collègues furent à la fois consternés et horrifiés. Peu après, le médecin légiste et la Police ont fait un constat tandis que les agents du Bureau municipal d'hygiène ou BMH étaient venus récupérer les dépouilles des victimes pour les emmener à la morgue de l'HJRA Ampefiloha. En attendant, la Police a ouvert une enquête mais aussi une audition des témoins, sans oublier les responsables au sein de l'entreprise qui emploie les victimes.


Franck R.


La UNE du 19/12/23

Publié le lundi, 18 décembre 2023

Chose promise, chose due. La Commune d’Ankadivoribe change de visage. Une infrastructure sportive de normes a été inaugurée par le député IRD élu dans le District d’Atsimondrano, Andry Ratsivahiny et Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat, en fin de semaine dernière. Lors de la remise des trophées aux deux équipes vainqueurs du champion’s League Atsimondrano, zone A et zone B, le secrétaire d’Etat et le parlementaire ont « remis » à la Commune d’Ankadivoribe, située dans la Circonscription d’Atsimondrano, une infrastructure flambant neuve baptisée « Pôle Urbain ». Il s’agit d’un terrain mixte de basketball, volleyball et de handball, et d’une scène pouvant accueillir un spectacle de « Hira Gasy » et une salle de fête.

Un situation qui prête à la fois au rire mais également riche en leçon à Itaosy, précisément au terrain de basket de la cité locale, hier matin. Trois jeunes hommes y ont été surpris puis arrêtés par la Gendarmerie pour consommation de chanvre dans un lieu public. En effet, les concernés étaient loin de se douter un seul instant que les sportifs, justement en train de jouer au basket, sont des éléments de la brigade de gendarmerie Itaosy. « Nous, nous faisons du sport pour garder la forme, ces jeunes, eux, cherchent une inspiration en fumant un joint », a d'ailleurs ironisé une source au niveau de la Gendarmerie à propos de l'affaire. En effet, les suspects ont emballé publiquement et le plus tranquillement du monde leurs joints lorsqu'ils se sont fait arrêter ainsi. Ces jeunes sont en garde à vue dans les locaux de la brigade locale, qui les a soumis à une enquête.

Pari tenu pour le ministère de la Justice. En effet, la réduction des personnes mises en détention provisoire à la maison de force d’Antanimora a été l’un des objectifs de ce département, et ce afin de préserver le droit de l’Homme et d’amélioration les conditions de vie des prisonniers. Ainsi, en cette fin d’année 2023, 1.139 détenus sont dénombrés sur place dont 60 % d’entre eux ont déjà été jugés. Cette politique de désengorgement des prisons a été amorcée depuis juin 2023. La mise en place d’un « Task force » en améliorant le traitement des dossiers et en triant la gravité des délits au cas par cas a changé radicalement la donne à Antanimora. Ce n’est plus la prison réputée pour sa surpopulation d’avant.

Mieux vaut prévenir que guérir. Le grand festin est inséparable avec la célébration de Noël et de la nuit de la Saint-Sylvestre. Parallèlement à cela, le nombre de personnes atteintes d’une intoxication alimentaire augmente durant la période des fêtes. Les aliments insuffisamment cuits, une mauvaise conservation, la propreté en sont la première cause. Viennent ensuite les aliments de mauvaise qualité ou périmés qui envahissent les marchés, et ce malgré une interdiction de vente et l'inspection réalisée par les agents du ministère du Commerce et de la Consommation. En effet, chacun veut faire la fête avec le peu de moyens dont il dispose, tandis que les commerçants malhonnêtes profitent de cette situation pour escroquer les consommateurs.

Dévouement séculaire

Publié le lundi, 18 décembre 2023

120 ans d’âge, il fallait le faire et le vivre ! Un siècle et quart d’action d’éducation plutôt de rééducation sinon de réinsertion dans un milieu difficile ou à problème, il fallait le faire avec bien entendu une forte dose de dévouement.

Le Centre de rééducation des mineurs en conflit avec la loi dits « zaza maditra » sis Mandrosoa Anosiala, communément appelé « Anjanamasina », dans le District d’Ambohidratrimo, fête ses 120 d’existence. Rappel historique. Créé au début siècle dernier, vers 1903, à l’aube de la colonisation à Madagasikara, le Centre de rééducation des mineurs se destinait, à l’époque, à redresser les enfants délinquants des colons. Déjà au début de la colonisation, les parents colons durent affronter de multiples problèmes, entre autres,  l’éducation de leurs propres enfants. Certains d’entre eux s’écartent du droit chemin. Ainsi, les colons devaient faire face aux problèmes liés à la question de « pacification » des indigènes qui entre autres étaient réticents à leur présence pour occuper leurs sols et ont dû affronter en parallèle le comportement difficile de leurs enfants qui s’adaptèrent mal au nouveau cadre de vie.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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