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La manœuvre du collectif des candidats et ses alliés (syndicats, société civile) visant à remettre en cause le processus électoral continue. Actuellement, ils multiplient les démarches dans l’unique but de saper la tenue de la Présidentielle le 16 novembre et mettre en place une transition pour une durée indéterminée. Samedi dernier, les leaders de la manifestation ont annoncé une intensification de leur mouvement. Réunions par-ci, rencontres par-là. En mal de partisans, ils appellent les fonctionnaires et autres syndicats à venir grossier leur rang, depuis le début de la semaine. Une stratégie qui semble vaine pour le moment.

La une du 31 octobre 2023

Publié le lundi, 30 octobre 2023

Point de situation

Publié le lundi, 30 octobre 2023

Où en sommes-nous ? Le mois d’octobre tire à sa fin. A quinze jours, enfin presque, de la date du premier tour de l’élection présidentielle, où en sommes-nous du processus conduisant vers celle-ci ? Pourrait-on espérer assister ce jour un déroulement sans problèmes, dans la sérénité, du scrutin ? Et que les résultats soient acceptés de tous ! Une condition sine qua non de l’avancement du pays pour un avenir viable. Un point de situation s’impose !
Un vote libre, inclusif et transparent respectant les normes fondamentales de la démocratie est le garant de la paix civile et de la stabilité du pays. On ne peut pas escompter un réel démarrage de la relance des activités de base de l’économie sans assurer l’ancrage d’une assise solide de la paix et de la stabilité. Une situation chaotique récurrente fragilise voire anéantit les efforts de développement. Les acteurs économiques nationaux et internationaux redoutent, à tout moment, le trouble. Aucun investisseur, en interne qu’externe, puisse avoir confiance à jeter son dévolu dans un pays laminé par un contexte socio-politique bouillonnant.  Là où il y a paix et stabilité, il y a progrès. L’un ne va sans l’autre ! Ils vont de pair pour aboutir à la prospérité. Là où il y a séisme, il y a effondrement !
A mi-chemin sinon plus de la campagne électorale, le pays fait du surplace. D’une part, de la bataille pour convaincre le peuple souverain à aller voter le programme présenté effectué par le camp qui respecte le timing du processus établi. Et d’autre part, un groupe de candidats qui fonce droit dans le sens inverse, à contre-courant, en torpillant le processus électoral. Ce « collectif des 10 candidats » projette avec une certaine détermination à investir cette semaine la mythique Place du Treize mai. N’empêche, les observateurs avertis affirment que cette déclaration d’aller cette semaine sur la place du 13 mai n’est plus ni moins qu’un moyen de  « motiver » les partisans dont la majorité pourtant n’envisagent de suivre cette directive. Il est facile, peut-être, d’intégrer la Place du Treize Mai seulement il sera très difficile de rattraper les dégâts qui en résultent. Combien de fois avions-nous investi cet « endroit » de la controverse ? Et combien d’années devrions-nous disposer pour corriger l’erreur ?
 Allons-nous précipiter cette Nation avec les 25 millions de Malagasy qui y vivent au fond de l’abîme. Déjà, le peuple végète dans la tourmente de la misère et se débat pour se débarrasser des griffes de l’insécurité que voilà des politiciens font les leurs pour enfoncer le clou sinon pour noircir davantage le tableau. Un sérieux examen de conscience s’oblige … obligatoirement accompagné d’un sens aigu de responsabilité. 13 personnes ont déjà pris leur responsabilité pour sauver le pays en déposant leur candidature pour les prochaines élections présidentielles en remplissant toutes les conditions exigées par la constitution. Le vin est tiré, il faut la boire le 16 novembre prochain….
Ndrianaivo


Après la partie Sud, Andry Rajoelina, accompagné de son épouse et son équipe de campagne, a mis le cap sur la partie Sud – Est de Madagascar. Le candidat numéro 3 a débuté la matinée à Vangaindrano, dans la Région Atsimo-Atsinanana. Durant sa rencontre avec la population locale, il n’a pas manqué de rappeler les périodes difficiles auxquelles la localité a dû faire face notamment le passage des cyclones Emnati et Batsirai. Les sinistrés n’ont pas été oubliés par l’Etat. A preuve, plus de 10 000 ménages ont bénéficié d’appui comme les « Vatsy Tsinjo » et les « Vatsin’ankohonana ».
En outre, de nombreux enfants sujets à des maux de ventre ou atteints de paludisme ont aussi bénéficié de soins ainsi que des médicaments gratuits.  Il a notamment évoqué la réhabilitation de l’axe routier reliant Taolagnaro et Vangaindrano. A cela s’ajoute la poursuite de la construction d’infrastructures comme les stades, les hôpitaux « manara – penitra », les CEG et EPP. Le candidat Rajoelina a promis d’en faire encore davantage au profit des plus vulnérables pour son prochain mandat. « Je serai encore plus proche de vous. Madagascar a besoin d’un Président qui soit poche du peuple et qui est doté de visions pour le pays », a – t – il scandé. Afin de résoudre les problèmes d’électricité, la localité de Vangaindrano bénéficiera incessamment d’un grand parc solaire. Une déclaration reçue avec une grande allégresse par la population.
Des projets à profusion
Le candidat portant le dossard n°3 a, par la suite, pris la direction de Farafangana, toujours dans la Région Atsimo-Atsinanana. Malgré une forte chaleur, les habitants sont venus en masse au terrain de foot où s’est tenu le meeting avec le leader des « Oranges ». Certains ont parcouru plusieurs kilomètres, rien que pour venir à ce meeting où une foule totalement acquis à la cause du candidat était présente. Les Raiamandreny, Sojabe, Loholona et Ampanjaka ont également répondu présent pour réitérer leur soutien à Andry Rajoelina. Pour cause, il a tenu sa promesse lors de la campagne électorale en 2018 en vue de la réhabilitation de l’axe Vohipeno – Farafangana. Aujourd’hui, fin du calvaire pour les usagers de cette route qui a été bel et bien réfectionnée par la société Colas. Le développement ne s’arrêtera pas en si bon chemin puisque le candidat entend encore faire plus pour la population dans cette partie Sud – Est de la Grande île.
Dans l’après – midi, Andry Rajoelina a été accueilli par une foule en liesse à Manakara, capitale de la Région Fitovinany. A cet endroit, le candidat a scellé un pacte avec la population qui s’est engagée à lui donner un maximum de voix lors du premier tour de la Présidentielle le 16 novembre prochain.
La Rédaction



Le constituant Nandrasana Georges Merlin Rasolo aurait enfreint les règles. Ce membre de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) pour le compte de l’Assemblée nationale aurait violé la loi en vigueur. Hier, une publication de la capitale a rapporté son point de vue sur son « refus » de valider la décision numéro 19-HCC/D3 du 27 octobre 2023 relative à une requête de mise en œuvre de l’article 46 de la Constitution.
Les dispositions de l’alinéa 2 dudit article prévoient le transfert des attributions présidentielles au président du Sénat dans le cas où le président en exercice se porte candidat. De fait, la Cour d’Ambohidahy a donné son feu vert au fait que le Gouvernement a assuré collégialement l’intérimaire de la présidence à la suite de la renonciation de l’ancien patron de la Chambre haute, Herimanana Razafimahefa. Mais un fait nouveau est venu changer la donne après. Au vu et au su de tous, l’intérimaire a été remis au nouveau président du Sénat en la personne de Richard Ravalomanana, avec la bénédiction de la HCC.
Le haut conseiller Nandrasana Georges Merlin Rasolo, un magistrat de premier grade issu de l’ordre administratif, a qualifié d’anticonstitutionnelle la décision, dont référence citée plus haut, pour justifier sa désapprobation en précisant que sa position était purement technique et n’avait rien de politique. Le magistrat a alors eu ses propres raisons d’avoir agi de la sorte.
Il est quand même mis devant sa responsabilité malgré son argumentaire. En effet, les dispositions de l’article 5 du règlement intérieur de la HCC sont exprimées en ces termes : « Pendant la durée de leur mandat, les membres [de la HCC] ne peuvent prendre aucune position publique sur les matières relevant de la compétence de la Haute Cour ni être consultés sur les mêmes matières ».
Le décret 2005-710 du 25 octobre 2005 portant code de déontologie des magistrats condamne également le geste du haut conseiller « dissident ». En voici la lecture de l’article 19 : « Le magistrat doit respecter la décision prise par la majorité dans les formations collégiales ou à échevinage et est tenu au secret professionnel. Il doit éviter tout commentaire sur la décision prise. Le magistrat ne doit pas dénigrer une décision judiciaire rendue par ses pairs ».
L’article suivant aussi stipule en ces termes : « Le magistrat ne doit utiliser ni dévoiler des informations confidentielles recueillies dans le cadre de sa fonction à d’autres fins qu’à celles liées à l’exécution de ses tâches professionnelles ». Alea jacta est. Le Rubicon est franchi. En prenant des risques, il pourrait en subir les conséquences.
La Rédaction


Presque deux mois après le plus grand rendez-vous sportif de l’océan Indien, à savoir les Jeux des îles, des échos se font entendre. Alors que l’Etat malagasy a déjà annoncé un budget de 33 milliards pour toute l’organisation, la grogne continue chez les prestataires impayés. Pas plus tard qu’en début de  cette semaine, l’équipe médicale ayant assuré les soins et la santé de toute la délégation malagasy avant et durant les Jeux des îles a fait entendre ses revendications. En effet, deux mois après, ce personnel de la santé n’a toujours pas reçu ses subventions comme promis. Parmi cette équipe médicale, il y a des médecins, des infirmiers, et des kinésithérapeutes.
« Nous avons toujours réclamé pacifiquement notre subvention mais nous n’avons pas reçu de réponse satisfaisante de la part des responsables. Nous avons commencé notre prestation deux mois avant les Jeux, durant le regroupement des athlètes malagasy. Nous avons assuré tous nos frais de déplacement, de communication par nos propres moyens. Jusqu’à ce jour, nous n’avons encore rien perçu en retour en guise de reconnaissance », dénonce Kasy Jean Robert, kinésithérapeute des Barea.
Ces prestataires soupçonnent des détournements de leurs subventions. « Nous avons contacté des responsables tels que, Rosa Rakotozafy, qui a assuré le poste de président exécutif du Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI) durant les jeux mais elle restait injoignable. Interrogé  sur le sujet, le ministre de la Jeunesse et des Sports et non moins président du COJI explique qu’ils seront réglés cette semaine. « Ils vont être payés cette semaine, tout simplement mais il y a encore des détails d’organisation mais ils sont pressés plus que tout le monde », réplique le président du COJI André Haja Resampa.
Selon toujours nos sources, il paraît que bon nombre des prestataires de service n’ont pas encore été payés jusqu’à ce jour, outre l’équipe médicale citée plus haut.
Elias Fanomezantsoa
 

Une grande première pour la vice-lauréate de la 7ème édition du Prix Paritana. Les expositions artistiques se bousculent à la Fondation H, sise à Ambatomena,  mais chacune d’elle se présente toujours d’une façon particulière. Tandis que l’exposition « Bientôt je vous tisse » en hommage à Madame Zo bat son plein, un autre événement se concocte déjà pour occuper les murs de la Fondation H.
Après quelques semaines de préparation, l'artiste et vice-lauréate du Prix Paritana 2023, Arilala Ophélia Ralamboson, présentera enfin sa première exposition. Il s’agit de son œuvre  « Balade mentale ». C’est ainsi sa première exposition personnelle depuis l’annonce des résultats du Prix Paritana. L’artiste invite le public à pénétrer dans le cerveau humain et à en explorer les tréfonds. Présentée sous la forme d’un labyrinthe évoquant le cheminement de l’esprit, l’installation proposée par Arilala Ophélia Ralamboson se compose d’un ensemble de pièces textiles de 60 mètres de longueur, d’un masque modelé à partir de pièces métalliques et d’un miroir. Pour la réalisation ardue de ses œuvres, elle explore plusieurs techniques artistiques tels que le dessin, la peinture, le bloc painting, la couture et la modélisation métallique.
Arilala Ophélia Ralamboson s’intéresse à l’image, notamment à travers la photographie et l’expérimentation d’autres formes plastiques. Loin des conventions picturales figuratives, ses gestes sont aléatoires et parfois répétitifs. Ayant effectué des études académiques en psychologie, elle s’intéresse notamment à l’art brut et celui de la thérapie. Sa pratique artistique relève de l’expérimental. Quant à l’exposition « Balade mentale », elle se poursuivra jusqu’au 25 novembre  prochain dans les locaux de la Fondation H. La manifestation se déroule du lundi au vendredi de 10h à 17h. A titre de rappel, la bibliothèque de ladite Fondation est également ouverte depuis samedi dernier. Celle-ci est dédiée à l’art contemporain. En outre, d’autres manifestations attendent également les visiteurs à chaque samedi. Il est bon de souligner que l’accès à la Fondation H et tous les programmes qui y sont proposés est entièrement gratuit et ouvert à tous.
Si.R

Antalaha, Sambava et Vohémar, ces trois Districts de la Région de SAVA, ont été les récents bénéficiaires du projet « One District, One Factory » (ODOF) conçu par le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC). L'initiative vise à développer l'industrialisation en fournissant des équipements de transformation industrielle pour les produits locaux. Cette avancée promet d'augmenter la production, réduire les pertes et améliorer la qualité des produits, ouvrant ainsi la voie à une compétitivité accrue sur les marchés locaux et internationaux.
Une délégation dirigée par le ministre Edgard Razafindravahy s'est rendue dans ces Districts les 23 et 24 octobre derniers pour livrer les équipements, marquant ainsi un pas de plus vers le développement industriel de la Région. Pour les agriculteurs locaux, membres de coopératives, ces équipements sont synonymes d'amélioration de leur niveau de vie. Le District d'Antalaha a reçu une machine de séchage de fruits, un ajout essentiel pour la Région. Toto Jean Robert, également connu sous le nom de Jaotombo, est un leader dans la création de plus de 50 coopératives dans ce District, rassemblant des producteurs de bananes, d'ananas, de noni, et bien plus. Il a exprimé sa gratitude envers le Gouvernement pour ce don précieux qui répond aux besoins des habitants. Sambava, célèbre pour ses noix de coco, a été le premier District à bénéficier de l'unité de fabrication de savon. La production de savon à base de noix de coco est une excellente nouvelle pour la population locale, offrant des opportunités d'emploi, tout en contribuant à la satisfaction des besoins de la ville et de ses environs.
Chaîne de valeur
La machine installée à Sambava peut produire jusqu'à 4 tonnes de savon par jour, nécessitant environ 900 kg de matières grasses et 400 kg de soude pour fabriquer une tonne de savon. Le District de Vohémar, quant à lui, a reçu une unité de transformation de bananes en chips. Cette machine a une capacité de traitement pouvant atteindre 100 kg de bananes par heure, ce qui équivaut à une tonne de bananes par jour si elle fonctionne pendant 10 heures. Les producteurs de bananes sont ravis de cette opportunité, en envisageant de diversifier leur production et de mettre en valeur d'autres produits locaux en plus de la vanille.
Le ministre Edgard Razafindravahy a souligné l'importance de la chaîne de valeur qui bénéficiera de ces avancées industrielles. Il a également mis en avant le projet « Taninketsa indostrialy » comme un catalyseur du développement économique et industriel de la Région. Le projet ODOF s'inscrit dans une démarche visant à renforcer les capacités productives des Régions et Districts de Madagascar, contribuant ainsi à une amélioration significative des conditions de vie des communautés locales. De ce fait, ledit projet marque une étape importante dans l'industrialisation de Madagascar, en apportant des équipements de transformation industrielle dans les Régions et Districts, créant ainsi des opportunités d'emploi et augmentant la compétitivité des produits locaux sur le marché national et international. Cette initiative devrait avoir un impact positif sur la qualité de vie des agriculteurs et des habitants de la Région de SAVA, tout en stimulant le développement économique et industriel.
Hary Rakoto

Une ambiance morose à Anosy et Anosibe. En cette veille de la Toussaint et de la fête des morts, peu de gens ont visité les pavillons des fleurs dans la Capitale. D'après les fleuristes, le marché est encore calme, et ce contrairement aux années précédentes où ils ne prennent plus de commande deux jours avant le 1er novembre. « Nous ne savons pas si la conjoncture actuelle est liée à cela. Les gens se concentrent encore sur la campagne électorale et d’autres manifestations. On estime que les clients viendront pour acheter des fleurs au jour-J de la fête », soutient Haja, fleuriste à Anosy. Cependant, le goût des clients a changé. Beaucoup préfèrent les fleurs rares comme les orchidées, l’anthurium, les tulipes, les fleurs artificielles à effet naturel, ainsi que les fleurs séchées conçues pour les bouquets. Mais comme à l’accoutumée, ils ne pourront pas délaisser les fleurs de cimetière comme la marguerite, le provencia et le dipladenia.
Parallèlement à cela, le prix des fleurs a subi une hausse de 10 à 45 % par rapport à l'année dernière. Cette situation est due à plusieurs facteurs. Pour les fleurs naturelles, la grêle a ravagé une grande partie de la plantation. « Les fleurs ne devraient pas être cueillies que quelques jours avant la livraison ou la vente, sinon elles se fanent rapidement. Et malheureusement, vu que l’on entame la saison d’été, les orages de grêle ont abimé des fleurs », se plaint ce fleuriste. L'incendie qui a ravagé plusieurs magasins de vente en gros de fleurs artificielles, sis à Behoririka, n'a fait qu'empirer les choses. En effet, bon nombre de commerçants travaillent avec ces grossistes dans l'approvisionnement de fleurs en vue de la fabrication des couronnes.
Contrairement aux années précédentes, l'organisation de la Toussaint, la fête des morts et celle d'Halloween est un peu morose cette année.
Anatra R.


Aussi invraisemblable qu'il puisse paraître, des voleurs ont réussi à dérober le coffre se trouvant dans le bureau d'un responsable d'un hôtel situé dans la zone du parc touristique à Andasibe, Moramanga.
Les faits sont survenus dans la nuit du 26 octobre dernier pendant laquelle des malfaiteurs ont réussi à s'infiltrer en catimini dans le bureau en question et faire main basse sur ce coffre contenant au moins 45, 9 millions d'ariary, deux cartes bancaires de Société Générale et Boa. C'est l'hôtel Mantadia qui fut le théâtre de ce vol.
Sitôt informée, la Gendarmerie s'est mobilisée pour traquer les malfaiteurs. Et ce fut chose faite car vers 23h, le 27 octobre même, l'un des suspects fut appréhendé. Les choses s'enchaînaient si rapidement que les investigations des gendarmes ont débouché sur une deuxième arrestation. D'après les Forces de l'ordre, l'un serait celui qui a donné la clé de ce bureau tandis qu'un autre a volé le coffre, puis s'est enfui avec, sans plus de précision.
Toujours est-il que le succès des recherches des enquêteurs de la Gendarmerie a aussi permis de récupérer une partie de la somme volée, soit 29,29 millions ariary, mais aussi des devises étrangères dont 820 euros et 1360 dollars.
Par ailleurs, les effets vestimentaires que les suspects ont acheté avec l'argent volé, ont été également récupérés. Idem pour le coffre quoique l'objet fut légèrement endommagé à la suite du forcing des voleurs afin de le fractionner.
Mais ces bandits s'avèrent comme de grands imprudents. Et c'est leur imprudence qui leur a donc coûté cher car cela a facilité le travail de la Gendarmerie pour remonter leur piste. Effectivement, c'était après ces achats que l'un des présumés voleurs s'est fait prendre. Soumis à une série de questions au niveau de la Gendarmerie, le suspect a fini par dénoncer son camarade. Le week-end dernier, ce dernier fut arrêté à son tour. Tous les deux seront bientôt présentés devant le Parquet. En outre, une partie de la somme non encore dépensée par les suspects a été déjà remise au propriétaire. L'enquête suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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