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Une action en signe de redevabilité. Chaque année, la Polyclinique d’Ilafy organise une circoncision de masse pour la population d’Ankadikely. A travers cet acte de bienfaisance qui est réalisé depuis presque 10 ans maintenant, cet établissement hospitalier a choisi de contribuer au développement de la Commune où il est implanté. C’est également un  moyen pour la Polyclinique de montrer sa solidarité envers cette Commune.
La circoncision tient une part importante dans la culture malagasy. Il est donc important pour les petits garçons de passer cette étape. Pourtant, une opération de circoncision n’est pas toujours à la portée des plus démunis, en particulier une circoncision sécurisée, nécessitant ainsi une assistance médicale et un environnement stérile. Il est à rappeler que lors de cette opération, la chirurgie, le matériel utilisé et les médicaments ont été pris en charge par la Polyclinique d’Ilafy. De plus, les enfants circoncis ont été gâtés à travers des cadeaux composés de jouets et de friandises. Au-delà de son aspect symbolique, il est important de souligner que la circoncision aide à mieux protéger l’homme. En effet, une fois à l’âge adulte, l’homme circoncis sera protégé de certaines maladies sexuellement transmissibles.
70 enfants ont été circoncis lors de cette opération qui s’est déroulée samedi dernier. L’action menée par la Polyclinique d’Ilafy et la Commune rurale d’Ankadikely n’a pas été vaine. A en croire les parents interviewés sur place, c’est une véritable aubaine pour les habitants de cette Commune, car ils peuvent profiter gratuitement d’une intervention chirurgicale aux normes et donc sans risque.
Recueillis par Anatra R.


Une grande victoire pour la culture malagasy. Be Vital Jerry Valencia, le danseur malagasy qui a représenté Madagascar, termine à la troisième place du prix « Kirina 2022 » en ayant obtenu 471 points dans la catégorie « danses contemporaines et urbaines ». Cette note a été attribuée grâce à la combinaison des votes du jury et du public. Grâce à son exploit, notre gagnant a reçu 35 000 francs FCA venant des organisateurs. « Merci  pour vos votes qui m’ont propulsé à la troisième place du prix "Kirina". Vous avez largement contribué à ce résultat. Comptez sur moi pour faire mieux la prochaine fois », déclare Jerry Vital.
Durant cette rude compétition, la première place a été remportée par Moussi Simon Brice du Cameroun (557 points) avec 1.000 $ à la clé. Il a été suivi d’Attuoman Florent de la Côte d’Ivoire (488 points) qui a reçu la somme de 65.000 francs CFA. Rappelons que ce concours s’est fait via le formulaire du prix "Kirina", accessible en ligne sur www.Kirina.artirium.net. Il a été axé sur de deux disciplines artistiques : Humour, conte et danse afro-contemporaine et urbaine d’inspiration africaine. Le thème choisi pour cette édition était  « L’Afrique perçue autrement ». De ce fait, les candidats ont eu la tâche de  présenter une autre image de l’Afrique à travers leurs créations. La participation est individuelle. Les éléments à produire sont des vidéos, des photos, des textes de présentation et la participation est gratuite. A souligner que le prix « Kirina » est un concours cyclique de créations et de performances artistiques en ligne. L’objectif étant de favoriser le développement de la carrière des artistes et performeurs professionnels, ainsi que des amateurs émergents, originaires et résidents dans des pays d’Afrique francophone. Chaque candidat doit être âgé de moins de 35 ans.
Sujet
Notre lauréat du prix « Kirina » a vu le jour à Antananarivo en 1995. Jerry Vital Be a commencé la danse en 2013 au sein d'une grande école de danse dans la Grande île où il s’est consacré à plusieurs disciplines. Après son formation, le danseur a ensuite été professeur en hip-hop et Afro dance dans cette même école à partir de 2017 jusqu’au 2019. En 2016, Jerry rejoint une grande compagnie artistique du nom de « Ry Mialy compagnie » où il performé en tant que danseur et acteur dans plusieurs comédies musicales. Désormais, Jerry Vital Be vole de ses propres ailes et est devenu un danseur en free-lance, en écumant les formations et différents concours afin de parfaire son art et se faire connaître davantage.
Concernant la vidéo de danse pour sa participation au concours, à travers sa chorégraphie, le danseur voulais, d’une part, mélanger quelques danses traditionnelles malagasy et les revisiter en y incorporant ses influences personnelles telles que la danse contemporaine, la danse classique, le hip-hop et tant d’autres. Avec sa créativité, il a remodelé les danses traditionnelles en y ajoutant la fluidité et la musicalité de ces danses qui l’influencent afin que les bases traditionnelles soient davantage accentuées. Sa finalité était d’étudier la tradition afin d’en extraire la nouveauté.
Sitraka Rakotobe




La forêt de Vohibola, vestige de forêt tropicale sur le littoral est de Madagascar abritant des espèces introuvables nulle part ailleurs au monde, ne sera plus que de nom d’ici seulement quelques années. Les groupes qui s’évertuent à la détruire semblent avoir la certitude d’impunité. Ils continuent de plus belle leur œuvre au détriment de la diversité biologique que recèle la forêt classée de Vohibola. Mais il y a à Madagascar cette perception culturelle de l’abondance fondée sur la croyance en une offre illimitée des ressources naturelles.
L’association « Razan’ny Vohibola », qui la protège depuis 2017 selon le principe du transfert de gestion avec l’Etat, subit des pressions énormes. Les menaces de mort, de destruction de biens privés, les exactions, les jeux de combine entre responsables locaux et politiciens, les fausses accusations, etc. empêchent cette entité de mener sa mission de préserver la primaire dans la Commune rurale d’Ambinaninony, Brickaville, et située à 60 km au sud de Toamasina sur le canal des Pangalanes.
Atmosphère de peur permanente
Mercredi dernier, un jeune dénommé Lesabotsy est passé devant le Tribunal de première instance de Brickaville. Le prévenu, qui a bénéficié d’une mise en liberté provisoire, a tué des lémuriens à l’intérieur de la forêt où il a illégalement abattu des arbres en novembre. Fort du soutien des élus – dont des hautes personnalités du régime en place – et responsables locaux, celui-ci et ses acolytes se sont permis de proférer des menaces à l’endroit des membres de l’association.
Sa présidente Angélique Stéphane et son mari sont particulièrement visés. Pour leur propre sécurité, le couple a dû laisser à l’abandon de temps à autre ses propriétés privées à proximité de Vohibola au profit d’un exil forcé à Toamasina. Les autres membres de l’association sur place, eux, se doivent de fermer aussi leurs bouches. Ils vivent une atmosphère de peur permanente.
En effet, les braconniers et les trafiquants seraient en passe d’exécuter ceux qui interdisent l’entrée dans la forêt pour y chasser des animaux sauvages, de couper des arbres, de fabriquer du charbon… Le meurtre du vieux défenseur de l’environnement Henri Rakotoarisoa à Mangarivotra, Moramanga, est trop récent pour se rendre compte de ce dont sont capables les destructeurs de la nature.
Dénonciation calomnieuse
Pris en flagrant délit, Lesabotsy était arrêté puis relâché. Pour la deuxième fois, il était arrêté en avril et relâché à nouveau. Par la suite, l’affaire le concernant est confiée au Tribunal de Brickaville qui a reporté par deux fois l’audience. Le verdict sera prononcé le 23 août prochain à la suite du rendez-vous de mercredi. Au sortir de la Cour, le prévenu a ricané en lançant un regard moqueur en direction des représentants de l’association « Razan’ny Vohibola ».
Entre-temps, Fidélis Ranomenjanahary et Jérémie Rakotoarizafy, agents patrouilleurs de la forêt, plus un certain Robert, un handicapé résidant à Andranokoditra, sont détenus à la maison centrale de Toamasina depuis le 15 juillet. Leur accusation porte sur leur présumée implication dans l’assassinat d’un jeune homme suite à une dénonciation calomnieuse liée à une histoire de sorcellerie. Les proches de la victime sont par la suite venus venger en détruisant une case sous les yeux des villageois d’Andranokoditra.
Par méchanceté
Il s’agit en réalité d’un règlement de compte entre villageois et auquel les patrouilleurs qui étaient dans la forêt au moment de ces faits n’ont pas été associés en aucune manière. « Nos hommes sont en prison emprisonnés à tort et par méchanceté pour un crime qu’ils n’ont pas commis avec leurs droits bafoués », regrette Angélique Stéphane.
L’emprisonnement est encore pour elle une autre diablerie montée dans le but de faire taire les défenseurs de Vohibola. La présidente de l’association paie de sa poche pour les avocats des patrouilleurs. En avril 2019, deux notables membres actifs, âgés alors respectivement de 84 ans et 63 ans, ont aussi connu à peu près le même sort.
Dans une énième pétition qui circule sur les réseaux sociaux, l’association appelle à la cessation de tout sentiment d’impunité. « Ne leur donnons pas cette certitude d’impunité », clame-t-elle haut et fort. L’association se tient debout seule face à une horde de prédateurs voraces. Diverses organisations lui donnent un coup de pouce dans ce combat périlleux pour sauver des biens appartenant à toute l’humanité à Madagascar qui abrite 5 % de la biodiversité mondiale.
M.R.

Un fait troublant 

Publié le dimanche, 31 juillet 2022

Un phénomène inquiétant sème le trouble. Une vague de suicides et de meurtres plane dans les casernes ou dans les camps des hommes en treillis, en général. Le fait est tellement alarmant qu’il défraie les chroniques. Un gendarme s’est tué par balles de son arme dans une caserne de la Gendarmerie à Befandriana Avaratra, Région de Sofia, le dimanche 24 juillet dernier.
Pas plus tard que le jeudi, le 21 juillet, de l’autre semaine passée, un gendarme (GP2) chef d’une unité d’élites de commando à Ivato abat sa propre famille, son épouse et ses deux garçons, et se tue lui-même. Six mois auparavant, un autre militaire de la Gendarmerie tua à bout portant son épouse en train d’allaiter à Ranohira. Le sang a coulé jusqu’à éclabousser l’innocent nourrisson. Les cas du même genre se font signaler en d’autres endroits chez d’autres corps de la FDS.
Une psychologue de la place, Rajaonarivony Holitiana, interviewée sur le micro d’une consœur, tente de livrer certains éclairages. Selon cette experte en la matière, le suicide ou la tentative de suicide ou encore le crime de sang contre ses propres siens mérite une attention particulière ou réflexion approfondie. Jamais, il ne fallait point prendre à la légère le phénomène. Il exprime un certain malaise sinon un mal-être dans le for intérieur du sujet ou de l’individu concerné qu’il faudrait y mettre de la lumière. Nécessité oblige également de la prise en compte de l’analyse de l’entourage immédiat (la famille ou le cadre professionnel) de l’individu concerné. D’après la psychologue, le suicide ou la tentative suicidaire traduit aussi et surtout un sentiment de besoin de l’aide.
Le fait troublant prend de l’ampleur, encore plus alarmant, dans les rangs des Forces de maintien de l’ordre. Une institution censée défendre les concitoyens et leurs biens ! Donc, un cadre normalement à l’abri des soucis psychologiques voire matériels ! Or, tout acte suicidaire exprime une situation de faiblesse psychologique ou morale, un ressenti entrant normalement en contradiction avec la sacro-sainte devise « Tandroka aro ny vozona » de nos soldats.
Il fut un temps où les services français des Postes et Télécommunications et de la SNCF furent secoués par une série de suicides ou de tentatives de suicide au sein de leurs agents. La direction respective dut affronter le mal et tente d’éclaircir la situation. Evidemment, le fait troublant met les hauts responsables dans un état inconfortable, devant leurs responsabilités. Il y a anguille sous roche ! Il fallait l’intervention des spécialistes de la trempe des psychologues aguerris pour enfin débloquer  l’emprise du phénomène. De long et laborieux travail fut nécessaire.
Les hauts commandements de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police se doivent conséquemment de mettre en œuvre une stratégie percutante dans le but de cerner le problème. Mettons les points sur les « i », une solution à la « tip-top » ne réussira pas à endiguer sinon à maitriser ce cas troublant.
Le ministre de la Défense nationale, le GCA Rakotonirina Richard préconise, entre autres, la priorisation de la formation structurante allant dans le sens du renforcement des capacités morales et intellectuelles des soldats. De même, il faudra essayer de comprendre le fond du problème de nos soldats et y apporter le remède adéquat.
Ndrianaivo


Le Roi Mohammed VI a souligné, dans son discours à la Nation à l’occasion du 23ème anniversaire de son intronisation, les efforts déployés, aussi bien en amont qu’en aval, pour surmonter la conjoncture difficile actuelle tout en relevant les dysfonctionnements qui entravent la marche du pays vers le progrès.
Il évoque des « défaillances » dans la mise en œuvre de certaines réformes majeures. Pour commencer, « l’application incorrecte du Code de la Famille ». Le Souverain pointe « divers facteurs sociologiques », notamment cette « propension tenace d’une catégorie de fonctionnaires et d’hommes de justice à considérer que le Code est réservé aux femmes ». « Le Code de la Famille n’est spécifique ni aux hommes, ni aux femmes: il est dédié à la famille entière. Fondé sur la notion d’équilibre, il donne aux hommes et aux femmes les droits qui leur échoient respectivement et il tient compte de l’intérêt des enfants », a précisé le Souverain.
Les institutions constitutionnelles concernées par les droits de la famille et de la femme sont appelées en premier lieu, à « dépasser les défaillances et les aspects négatifs révélés par l’expérience menée sur le terrain et, le cas échéant, refondre certaines dispositions qui ont été détournées de leur destination première ». « Dans le Maroc d’aujourd’hui, il n’est plus possible que la Femme soit privée de ses droits légitimes » martèle le Roi Mohammed VI
Le Roi salue la résilience des Marocains  face à une conjoncture difficile
« Le contexte général de ces dernières années a été marqué par les effets de la crise de la Covid qui se sont fait sentir dans tous les secteurs économiques et sociaux », a fait constater le Roi, tout en saluant la résilience dont font preuve les Marocains, citoyens et autorités confondues. « Par la grâce de Dieu, et à la faveur d’efforts conjoints des citoyens et des autorités, nous avons surmonté cette conjoncture difficile par une gestion singulière », s’est félicité le Souverain.
Le Roi a passé en revue les mesures audacieuses prises en faveur des citoyens. « L’Etat a supporté le coût exorbitant de la lutte contre la pandémie en accordant des aides matérielles directes aux familles nécessiteuses et en apportant du soutien aux secteurs touchés. Il a également assuré un approvisionnement régulier et suffisant en denrées de première nécessité dans toutes les régions du pays. Nonobstant le coût onéreux du vaccin, le Maroc a été, de l’avis de tous, l’un des premiers pays à prendre la judicieuse initiative de se le procurer et de le mettre gratuitement à la disposition des citoyens et des étrangers résidant au Maroc ».
À cela, il faut ajouter les efforts de l’État pour atténuer l’impact de la sécheresse sur les agriculteurs et sur la population rurale. « Nous avons également orienté le gouvernement pour qu’il alloue des crédits importants à la subvention de certains produits de base et pour qu’il assure l’approvisionnement des marchés en ces produits », a encore souligné le Souverain.
Malgré la crise, poursuite de la création de filets sociaux 
Dans le même contexte de crise, « Nous avons entrepris la mise en œuvre du grand projet de généralisation de la protection sociale et de mise à niveau du système de santé. Nous avons également lancé plusieurs projets qui visent à atteindre la souveraineté sanitaire et à assurer la sécurité et la sûreté des citoyens », a assuré le Souverain.
 « À la fin de l’année en cours, le chantier de la couverture sanitaire obligatoire sera parachevé... Par ailleurs, à la fin de 2023, et avec l’aide de Dieu, Nous sommes résolu à mettre en œuvre le projet de généralisation graduelle des allocations familiales, conformément au planning arrêté », a encore assuré le Souverain.
« Ce projet solidaire d’intérêt national bénéficiera à environ sept millions d’enfants, en particulier à ceux qui appartiennent à des familles pauvres ou en situation de précarité et à trois millions de ménages n’ayant pas d’enfants en âge de scolarité », a ajouté le souverain.



Tsilavina Fanomezantsoa alias Drogba offre la qualification pour le deuxième tour de qualification du Championnat d'Afrique des Nations d'Algérie en 2023. Les Barea de Madagascar ont dompté les Pirates des Seychelles sur le score sans appel de 3 buts à zéro hier, lors du match retour au Kianja Barea. A l'aller, les hommes de Romuald Félix Rakotondrabe ont déjà pris le large avec un but à zéro. "Les joueurs ont bien appliqué les consignes. L'essentiel c’est qu'on n’a encaissé aucun but. Beaucoup d'occasions ont été ratées mais les joueurs les ont vite corrigées durant la seconde période en marquant deux buts. Le prochain match ne s'avère pas facile vu la prestation des Botswanais lors du COSAFA. « C'est la préparation qui compte et je souhaite que le regroupement commence au plus vite", avance coach Rôro à l'issue de cette victoire face aux Seychellois. Nina, Dax et ses camarades affronteront au second tour le Botswana en septembre. Ce dernier a éliminé l’Estwani après le culte de point. Les deux équipes se sont neutralisées sur le score nul d'un but partout à l'aller au Botswana, mais ce dernier a pris l'avantage sur le but marqué car au retour, à l'extérieur, les deux formations se sont encore neutralisées sur 2 buts partout. La prochaine étape semble déjà prometteuse pour les Malagasy au vu de la physionomie du match d'hier. Les Barea ont nettement dominé les Pirates. Dès le début du match, ils ont renversé la vapeur. En effet, à la 6e minute du coup d'envoi, Tsilavina a ouvert le score sur une passe en retrait de Carlos sur le flanc droit. Là, les deux équipes se sont quittées sur le score de un but à zéro malgré de nombreuses attaques. Le coach Rôro a su rectifier les erreurs et la pression a continué avant que le milieu de Fosa Junior, Rinjala ouvre le score avant sa sortie sur blessure qui a valu le carton rouge au défenseur seychellois. A dix minutes de la fin, Drogba a signé le but de la victoire et envoie les siens à la prochaine étape.
Elias Fanomezantsoa


L’émergence de nouvelles dynamiques économiques axées sur la durabilité sera la ligne conductrice de la septième édition du salon de la responsabilité sociétale des entreprises qui se tiendra au mois d’octobre prochain au Novotel Alarobia. Ainsi, c’est à travers ces principes que les organisateurs du salon ont annoncé, en fin de semaine, les points focus pour la prochaine édition. La RSE a fait son chemin depuis la première édition du salon de la RSE et des IDD. Différents acteurs s’activent pour la promotion de la démarche RSE et de durabilité, et nous constatons une dynamique commune qui permettrait de capitaliser les engagements et les
bonnes pratiques recensées sur le territoire. Cette 7ème édition s’inscrit dans une démarche de capitalisation des acquis et de mise en synergie des différents projets et initiatives visant la promotion de la démarche RSE. Dans ce contexte, pendant deux jours, les participants composés des acteurs du secteur privé, de la société civile, des entités gouvernementales et des partenaires techniques et financiers auront l’opportunité d’échanger et d’émettre des recommandations concrètes autour de 4 thématiques clés. Notamment, comment développer un marketing pays axé sur la durabilité ou encore quelle manière la démarche RSE peut-être et doit-elle faire émerger de nouvelles dynamiques économiques en faveur du développement durable. Ou encore de quelle manière le secteur privé et l’ensemble de ces parties prenantes peuvent-ils développer une vision collective pour le développement durable et définir un plan d’action concret sans oublier les stratégies de promotion des nouveaux modèles économiques qui favorisent une croissance durable et partagée.
Préoccupation écologique
« En tant que plateforme dédiée aux échanges et partages d’expériences en matière de RSE et de durabilité, à l’issue de cette édition, nous visons à produire des résultats concrets permettant à l’ensemble des acteurs d’avancer dans la même direction » expliquent les initiateurs de l’évènement. Pour rappel, la RSE est l’intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. Etre socialement responsable signifie non seulement satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi aller au-delà et investir dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes. Mais dans la pratique, surtout à Madagascar, lorsqu’on évoque le terme RSE ou responsabilité sociétale des entreprises, on a souvent tendance à imaginer une société qui participe au reboisement de son lieu d’exploitation ou une société qui distribue de la nourriture, des fournitures scolaires et des médicaments à la population qui habite les alentours de son siège social ou enfin, une société qui distribue des couvertures  aux plus démunis du quartier où se trouve ses bureaux. Tout cela n’est pas faux car on ne peut pas nier qu’une entreprise, pour assurer le bon développement de ses activités, de ses chiffres d’affaires et surtout de son image, a besoin de s’afficher, dans le sens positif du terme.

La une du 30 juillet 2022

Publié le vendredi, 29 juillet 2022

Visée inavouée !

Publié le vendredi, 29 juillet 2022


A quinze mois du grand rendez-vous électoral de 2023, la configuration de la classe politique de la Grande île se dessine et laisse apparaître deux grandes tendances, les « proches du pouvoir » et le « camp d’en face » qui, par des exercices acrobatiques, opposants, centristes ou neutres, du pareil au même, amusent la galerie ! Ils appartiennent tous dans le camp d’en face. Tout est question de dosage de termes utilisés ! Ils ont en commun un objectif inavoué.
Le camp de la majorité au pouvoir se compose des entités qui ont soutenu le candidat portant le dossard n° 13 Rajoelina Andry Nirina en 2018. Entre autres, le TGV qui avec l’IRD constituant le MAPAR,  la pièce maîtresse et même la locomotive de l’ARMADA dont Isika Hiaraka, MMM, AVANA, Liaraiky et AVI. Le Malagasy Miara-Miainga de Hajo Andrianainarivelo, en claquant la porte du Gouvernement, quitte le navire et rejoint le camp d’en face tout en se gardant de ne pas jouer la carte  de l’Opposition ouverte. Une gymnastique de grand écart que Hajo tente d’effectuer à travers un langage hybride. De toute évidence, la majorité soutenant Rajoelina  Andry prend toutes les précautions pour resserrer les rangs et fonce contre vents et marées vers la concrétisation de l’IEM et du Velirano. Certainement, comme dans toute plateforme de majorité au pouvoir, il existe toujours des zizanies internes, seulement l’essentiel consiste à garde le cap. Les deux chefs de l’Exécutif, le tandem PRM et PM, patrons du régime Orange donnent en cours de route le « la », en tapant sur la table s’il le faut. Il existe certaines brebis galeuses menaçant la crédibilité de l’équipe, il a fallu prendre les mesures adéquates sans complaisance pour les corriger ou même dans le cas extrême les écarter. Des promesses ont été tenues et continuent de l’être. Des engagements honorés à travers le pays. Des Centres de soins de base ou Hôpitaux universitaires, respectant les normes, construits. Des établissements scolaires « manara-penitra » inaugurés. Des infrastructures routières réhabilitées. Des logements sociaux en cours de construction. Des villes nouvelles en chantier. Bref, des actes concrets. La relation avec les bailleurs traditionnels sont au beau fixe pour ne citer que celle avec les Institutions de Bretton Woods. En gros, le pays avance !
Le camp d’en face, le groupe des partis non affiliés à la plateforme de la majorité évoluant dans l’Opposition déclarée d’une part ou au sein d’une tendance générale qui préfère garder « l’anonymat » politiquement parlant de l’autre. De toute manière, si on n’est pas « dedans », on est « dehors » ! Si vous n’êtes pas « avec », vous êtes « ailleurs ou … ». Le reste n’est que du bla-bla ! Ce groupe dit du camp d’en face réclame à cor et à cri la tenue d’une conférence ou d’une concertation ou d’un forum à l’échelle nationale. Il veut rééditer les assises nationales de 1972 ou de 1990 ayant abouti à la mise en place d’un régime transitoire dirigé par un Gouvernement d’union nationale. Justement, la visée inavouée n’est autre que le retour au pouvoir des ex de ceci ou de cela. Ne pouvant pas l’assurer par la voie démocratique normale, ils tentent le tout pour le tout par un détour nébuleux.




 Rétrospective de l’année 2021, bilan du premier semestre 2022, Covid-19, sècheresse et famine dans le Sud, Objectifs de développement durable (ODD). Le coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Madagascar, Issa Sanogo, a répondu à nos questions au cours d’un entretien hier dans les locaux des Nations Unies, à Andraharo. Dans le volet politique, le numéro un du SNU a également mis l’accent sur la question de stabilité qui, selon lui, est importante dans le processus de développement. Interview.

La Vérité(+) : Comment résumeriez – vous les activités du Système des Nations Unies à Madagascar durant le premier semestre de cette année 2022 ?
Issa Sanogo (=) : L’année 2022, en ce qui concerne le premier semestre, s’annonce très chargé. 2021 a été l’année du pic de l’intervention humanitaire. 2022, malheureusement, a été une année de continuation de l’intervention humanitaire en ce sens qu’on n’avait pas anticipé sur la fréquence des cyclones qui sont venus s’ajouter à une crise humanitaire dans le Sud. Ce qui fait qu’on a une double crise : la sècheresse (…) et les cyclones. Donc, notre réponse au niveau des interventions humanitaires n’a fait que croître.
En mai 2022, la réponse humanitaire a atteint 1,1 million de personnes pour le Sud seulement, sur 1,3 million de personnes prévues recevoir de l’assistance. A ceux-là sont venus s’ajouter les habitants du Sud – Est qui ont été frappés par les cyclones. Donc, la réponse humanitaire a été encore plus élevée au cours du premier semestre de l’année 2022. A cela s’ajoute le fait que nous avons continué nos interventions d’appui institutionnel qui couvrent, par exemple, la gouvernance, la cohésion sociale à travers les programmes de consolidation de la paix, les programmes pour les forces de défense et de sécurité que nous menons en plus des interventions humanitaires.
Par rapport à la situation catastrophique qu’on prévoyait en 2021, on a pu éviter la famine car la réponse humanitaire est montée en puissance. Mais cela est également dû aux cyclones qui ont apporté un peu de pluies ayant permis d’améliorer, un tant soit peu, la récolte. Il faudrait néanmoins qu’on fasse attention puisqu’une frange importante des populations au niveau du Sud-Est et du Sud est restée en situation de crise. Nous entrons bientôt dans la période de soudure. Il est donc important qu’on puisse continuer les réponses humanitaires pour préserver les acquis et nous assurer qu’on fasse une transition en augmentant les réponses de résilience, de relèvement, etc.
(+) : Quel est votre analyse par rapport aux objectifs fixés par les agences de Nations Unies et aux résultats obtenus en 2021 ?
(=) : La semaine dernière nous avons présenté le bilan annuel du Système des Nations Unies pour l’année 2021, que je pourrais résumer autour de deux axes principaux. Le premier est la réponse que nous avons prévu au niveau du plan-cadre d’assistance pour développement qu’on connait sous le sigle de UNDAF (United Nations Development Assistance Framework). Sur ce plan, beaucoup a été fait et au total les agences sont intervenues autour de 80 millions de dollars. Concernant le second axe, la réponse des Nations Unies pour pouvoir mieux apprécier l’importance de cette activité. En effet, 2021 a été confronté à un certain nombre de choses : la crise de la Covid-19 qui était à son paroxysme et également la sècheresse dans le Sud qui avait atteint un niveau alarmant.
De ce fait, le Système des Nations Unies a dû redéployer ses interventions humanitaires. Avec le Gouvernement, nous avons lancé deux appels éclairs (« Flash appeals »). Le premier en début 2021 qui s’élevait à 75 millions de dollars, financé à plus de 50% et le second à 155 millions de dollars, financé à 90%. Par conséquent, le volet humanitaire est venu s’ajouter au volet développement pour compléter la gamme des interventions du SNU. Cette gamme des interventions a couvert essentiellement tout ce qui concerne l’assistance en matière alimentaire, nutrition, santé, éducation, protection sociale y compris les violences basées sur le genre, l’eau, l’assainissement, l’agriculture, etc.
(+) : Les agences des Nations Unies sont particulièrement actives et présentes dans la lutte contre la famine dans le Sud de Madagascar, malgré tout, la situation des familles demeure précaire. Y – a  – t – il des failles ? Quelles sont les moyens d’optimiser vos actions ?
(=) : Je ne dirais pas qu’il y a des failles, je dirais plutôt qu’il y a un besoin de renforcer la complémentarité. On n’est pas complètement sorti de la situation humanitaire. Aujourd’hui, quand on prend les populations du Sud qui ne sont plus en situation de famine, il y a quand même encore un peu plus d’un million de personnes qui se trouvent dans une situation précaire. A cela vient s’ajouter les personnes qui ont été affectées par les cyclones. Certaines ont fait l’objet d’appui en matière d’abris parce qu’elles ont été déplacées, et elles continuent de bénéficier de toutes les activités du SNU en matière humanitaire.
Donc, on doit être capable de continuer l’assistance humanitaire mais pour consolider la situation, on doit être également capable de commencer vers la montée en puissance des réponses de résilience, de relèvement. C’est ce que nous faisons à travers un effort de combinaison des interventions humanitaires avec ces genres de réponses. Par exemple, dans l’agriculture les actions consistent à fournir des semences plus adaptées au contexte climatique. Ou encore dans la pisciculture, trouver des moyens de vie qui soient des alternatives qui permettent aux gens d’êtres résilients aux catastrophes. C’est ce que nous faisons actuellement, et nous l’appelons effort de « Nexus » qui lie l’humanitaire, la résilience et le développement.
(+): Au cours d’une table ronde pour l’Emergence du Sud initiée par l’Etat en juin 2021, le Président de la République, Andry Rajoelina, avait soulevé le problème de coordination entre les autorités locales et les organisations qui travaillent sur le terrain en matière de mise en œuvre et de suivi des projets. Votre avis sur la question ?
(=) : La question de la coordination, je suis tout à fait d’accord, c’est un défi majeur. Qu’il s’agisse de la coordination des agences des Nations Unies ou de coordination avec les partenaires étatiques ou non étatique, la coordination a toujours été un défi.
Je voudrais, par contre, soulever les efforts qui sont faits. Je pourrais citer, par exemple, les efforts de l’Etat pour décentraliser le BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes) au niveau régional. C’est un effort que nous appuyons parce que nous sommes convaincus que cette décentralisation va aider à mieux coordonner au niveau local. Pour la réponse en milieu humanitaire également, nous, en tant que système des Nations Unies, au pic de la crise, avions activé les « Clusters » qui sont des cadres de coordination sectorielle, notamment le cluster pour la sécurité alimentaire, la nutrition, l’eau et l’assainissement, la santé. (…) Nous nous assurons que le Gouvernement qui assure le « lead » sur ces questions de coordination puisse jouer tout son rôle et que cette coordination continue à s’améliorer.
(+) : Quels pourraient être les impacts de la série de crises actuelles : la pandémie de Covid-19 et la crise en Ukraine, par rapport à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies à l’horizon 2030, notamment pour Madagascar ?
(=) : C’est vrai que malheureusement, avec la crise de la Covid et la crise en Ukraine, qui sont autant de crises globales qui affectent tous les pays en plus des crises locales comme la sécheresse dans le Sud et les cyclones, ça fait beaucoup. Et cela met vraiment au défi l’atteinte des ODD pour tous les pays incluant Madagascar.
Face à une telle situation, l’année dernière, le secrétaire Général des Nations Unies a lancé le sommet sur les systèmes alimentaires. C’est un mouvement global qui permet aux pays de réfléchir sur les alternatives à mettre en place pour essayer de garder un certain nombre d’ODD sur les rails. Cette année, il y a eu le sommet sur la transformation de l’éducation qui est également un mouvement global pour mettre l’éducation dans les priorités politiques globales de telle sorte que les défis auxquels l’éducation, c’est-à-dire l’ODD4, est confrontée peuvent être intégrés comme priorités. C’est une façon d’appeler les pays à investir davantage dans les secteurs sociaux : l’éducation, la santé, la protection sociale afin de garder les ODD sur les rails.
(+) : Qu’en est – il des perspectives de collaboration avec l’Etat malagasy ?
(=) : Dans le cadre de notre collaboration avec l’Etat, nous avons, depuis la moitié de l’année 2021, mis en place le cadre de coopération pour le développement durable. Cela nous permet de structurer nos relations en termes d’alignement par rapport aux priorités nationales et s’articule autour de 4 points essentiels : le premier est en rapport avec la gouvernance, l’espace civique et démocratique, la sécurité; la seconde concerne les secteurs sociaux (éducation, santé, protection sociale) ; le troisième porte sur les appuis en matière de productivité de l’économie, la compétitivité, l’emploi décent, le renforcement de la participation des femmes et enfin, le 4ème point est lié à la gestion durable de l’environnement puisque Madagascar est très vulnérable à tout ce qui est choc naturel donc ce volet est stratégique.
(+) : La stabilité étant un critère important dans les interventions des Nations Unies. Comment percevez – vous le climat politique dans le pays en ce moment et qu’en est – il de votre position par rapport aux prochaines élections ?
(=) : Les domaines qui constituent vraiment les valeurs des Nations Unies sont, d’une part, la paix et la sécurité, le développement, et tout ce qui est droits humains. Donc dans cette perspective, il est clair que la question de stabilité devient importante si nous voulons œuvrer pour le développement. Si l’on se réfère à une analyse récente faite par la Banque mondiale, il a été établi que les pertes de points de croissance du Produit intérieur Brut (PIB) pendant les périodes d’instabilité sont plus élevées que les gains de points de croissance pendant les périodes de stabilité. Cela veut dire que Madagascar aura perdu et les indicateurs de développement sont allés dans le sens inverse. La stabilité est l’affaire de tout le monde et toutes les parties prenantes doivent s’assurer qu’il y ait une stabilité ainsi qu’une cohésion sociale pour ce pays.
Pour ce qui est des élections, cela relève d’une question de souveraineté. Le Système des Nations Unies appuie les efforts qui permettent d’arriver à des élections apaisées et à une cohésion sociale.
(+) : Votre message pour le mot de la fin ?
(=) : Au niveau du SNU, nous sommes conscients du fait que la situation humanitaire, que ce soit au Sud ou au Sud – Est s’améliore, mais nous ne pouvons pas dormir sur nos lauriers. Donc,  nous allons continuer à déployer des efforts pour continuer à appuyer la situation humanitaire, même en étant conscients que nous devons multiplier nos efforts pour embrayer sur les activités de résilience et de développement. D’autre part, tout ce que nous faisons dans le domaine de la gouvernance et la cohésion sociale sont autant d’activités que nous allons poursuivre pour que nos interventions puissent apporter le bien-être qui, pour nous, est un élément clé. Il s’agit de ne laisser personne de côté quand il s’agit de développement !
Propos recueillis par Sandra Rabearisoa




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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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