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La une du 15 septembre 2021

Publié le mardi, 14 septembre 2021


L'affaire de l'exportation illicite d'or de 73,5kg découverte en Afrique du Sud sur des passagers venant de Madagascar connaît une évolution de l’autre côté du Canal du Mozambique. Les trois personnes accusées et interpellées par les autorités sud-africaines dans cette affaire auraient fait appel de la décision de les maintenir en détention préventive. D’après les informations qui circulent, le procès en appel de leur demande de liberté provisoire se serait déroulé en fin de semaine dernière en Afrique du Sud.
Un procès à l’issue duquel leur demande aurait de nouveau été refusé par les autorités judiciaires du pays de Nelson Mandela. Les ressortissants malagasy resteront donc en prison en attendant de nouvelles évolutions dans cette affaire.  Des évolutions attendues impatiemment par une partie de l’opinion. Notamment en ce qui concerne l’extradition de ces trois présumés trafiquants ainsi que la restitution de la cargaison du métal précieux sur le sol malagasy. Des demandes en ce sens ont, pour rappel, été formulées par l’Etat malagasy au voisin sud-africain.
Des demandes qui, en principe, devraient maintenant être facilitées grâce à l’adoption par les deux Chambres du Parlement malagasy du projet de loi autorisant l’adhésion de Madagascar au protocole sur l’extradition de la Communauté de développement de l’Afrique australe et à ses deux amendements en date de 2017 et 2019, et celui autorisant l’adhésion de Madagascar au protocole sur l’entraide judiciaire en matière pénale de la SADC et à ses deux amendements en date de 2017 et 2019.
La ratification de ces deux protocoles devrait faciliter la collaboration de Madagascar avec les autres pays membres de la SADC dont l’Afrique du Sud, notamment dans le cadre de cette affaire des 73,5 kg d’or. Le rapatriement du métal précieux ainsi que l’extradition des suspects interpellés dans le pays de Nelson Mandela sont jugés utiles par les autorités judiciaires locales pour permettre aux enquêteurs de poursuivre l’enquête. Pour rappel, au niveau malagasy, l’instruction de cette affaire se poursuit au niveau du Pôle anti-corruption. Plusieurs responsables sont actuellement en détention en attendant.
La rédaction


A la fois dramatique et émouvant ! Vers le milieu de l’après-midi hier, une berline conduite par une dame a torpillé par derrière la guérite située au carrefour des voies à Ampasampito, près de la Météo, et où se tenait un agent de la circulation. Un accident qui a coûté la vie au policier répondant au nom de Zo Elysé Andrianarisoa, quelques moments après le drame. Le coup de bélier du véhicule, un break vert bouteille, et dont la conductrice n’a réussi à l’immobiliser qu’après plusieurs mètres de distance, fut particulièrement brutal de telle sorte que le box fut non seulement défoncé, mais a été projeté à quelques mètres de son emplacement, au même titre que le scooter garé à côté. “Jusqu’à présent, on ignore le motif qui a fait perdre le contrôle chez la conductrice. Nul n’arrive à comprendre pourquoi elle a foncé tout droit sur la guérite alors que la chaussée n’était pas encombrée”, constate un taximan, témoin à la terrible scène.
Selon des témoins, la victime fut d’abord piégée par les décombres de son abri de fortune. A cet instant, elle a déjà momentanément perdu connaissance. Il a même fallu pour les sauveteurs de désincarcérer la victime de ces amas de tôle totalement déformée. Avec ses graves blessures où son pronostic vital a été engagé, l’agent de la circulation fut évacué d’urgence à l’hôpital militaire de Soavinandriana (HOMI). Pendant quelques moments d’ultimes tentatives pour le ranimer, les médecins ont dû s’avouer vaincus. Le policier a finalement succombé des suites de ses blessures.
Cet accident a mobilisé de hauts responsables de la Police. Vers la fin de l’après-midi hier, ils s’étaient déplacés à l’HOMI pour témoigner leur solidarité envers l’agent de la circulation accidenté et ses proches. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la Brigade des accidents ou BAC à Tsaralalàna. Pour le moment, on ignore encore le sort qui attend la conductrice mise en cause. Aux dernières nouvelles, elle devait encore se trouver dans les locaux de la Police à Tsaralalàna où elle est soumise à une enquête de routine. Seuls donc les éléments de celle-ci permettront de déterminer si l’accident relèverait d’une erreur humaine, ou plutôt d’origine technique.
Franck R.

Maintien de l’emploi. Un peu moins d’un millier de salariés de l’enseigne de grande distribution Shoprite peuvent, à présent, exprimer un ouf de soulagement. Le groupe Habibo annonce officiellement la reprise des activités du géant sud-africain à travers la collaboration de Habibo avec l’enseigne de Magasins U qui est une coopérative de distribution d’origine française. Cependant, ce ne sont pas seulement les employés de Shoprite qui peuvent être rassurés. Les premiers bénéficiaires, qui sont les consommateurs habitués ou non aux services de Shoprite depuis plus d’une vingtaine d’années pourront encore, ainsi profiter de ce savoir-faire qui sera même amélioré à travers la collaboration du groupe Habibo et de l’enseigne de Magasins U. Les futurs « anciens » magasins Shoprite à travers tout le territoire national resteront ainsi ouverts avec les mêmes offres en plus des nouveaux produits apportés par ce nouveau partenariat. Forts de leurs expériences, les deux nouveaux collaborateurs vont ainsi parfaire les offres de ces quelques dizaines de grandes surfaces. A rappeler que le groupe Habibo est le leader dans la production de lait UHT, de jus de fruits et de pâtes alimentaires à Madagascar. En plus de leurs activités industrielles, le groupe est aussi un important importateur et le distributeur exclusif d’un large portefeuille de marques internationales de produits alimentaires, de boissons et de produits d’hygiène.
Réseau élargi
Habibo commercialise plus d’une cinquantaine de marques de première qualité qui sont soit produites dans leur usine localement, soit importées depuis une trentaine de pays. Fort d’une équipe de plus de 700 personnes, le réseau du groupe couvre les 22 Régions du pays pour assurer le meilleur service aux consommateurs. Par ailleurs, pour compléter un système de distribution locale affirmée, Habibo Group exporte plusieurs produits « Made in Madagascar » dans l’océan Indien et vers d’autres continents. D’un autre côté, la Coopérative U qui est le quatrième acteur majeur de la grande distribution en France, regroupe les enseignes Hyper U, Super U, U Express et Utile. Peu de groupes de distribution sont capables de gérer avec un même professionnalisme un hypermarché de 10 000 m² et un magasin de proximité de 400 m². Du cœur de ville au bourg rural, de la supérette à l’hyper, la Coopérative U déploie une stratégie multi-formats qui lui permet de répondre à tous les besoins et d’être présent sur tous les terrains. Bien plus qu’un distributeur, sa spécificité est d’avoir à la tête de chaque magasin un commerçant indépendant associé qui s’appuie sur la force d’une coopérative. Autant dire que la pérennité des emplois et des services de Shoprite Madagascar est assurée avec l’expérience de ces deux protagonistes.
Hary Rakoto


Opportunités à profusion. Les 24 et 25 août derniers a eu lieu à Paris (France) la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF). Une délégation d’opérateurs malagasy dirigée par le Président de la République, Andry Rajoelina, a représenté le pays pour l’occasion. La fameuse Chocolaterie Robert et Vaniala, une entreprise à l’origine du célèbre baume « Fosa », ont figuré parmi les participants. Les représentants de ces entreprises ont ainsi bien voulu confier en quelques lignes à la Rédaction de La Vérité leurs attentes, leurs ressentis vis-à-vis de ces rencontres mais surtout les résultats concrets obtenus pour l’occasion.

Rapprochement économique. C’est de cette manière que les politologues et économistes décrivent la stratégie de charme adopté par les autorités malagasy en emmenant une forte délégation de chefs d’entreprise à la dernière Rencontre des Entrepreneurs Francophones. Il faut dire qu’après une ou deux années de relation diplomatique plus ou moins houleuse, sans compter la crise sanitaire mondiale, l’Hexagone et la Grande île se devrait de raffermir cette relation historique. Effectivement, à travers ce voyage officiel d’une délégation composée d’une quarantaine de chefs d’entreprise et quatre ministres, les autorités visent loin en présentant Madagascar comme une terre idéale d’investissement. Elles entendent ainsi mettre en exergue les opportunités économiques que Madagascar est en mesure de proposer aux investisseurs, en mettant l’accent sur l’attractivité et les produits d’exception.
Pour renforcer la relation diplomatique franco-malagasy, il serait par conséquent approprié de parler de partenariat public-privé. Il s’agit d’accentuer l’importance de ce dernier sur l’équité et l’esprit de partage entre les entreprises de part et d’autre dans la mesure où la Francophonie, au-delà de la simple relation linguistique, est également un formidable levier qui permet à tous ces membres de coopérer en termes de développement. En effet, il ne s’agit pas uniquement d’une relation bilatérale entre la France et Madagascar. Grâce à cette communauté francophone, le secteur privé malagasy a pu aussi ouvrir d’autres horizons en rencontrant le patronat marocain. Une initiative qui signifie, bien évidemment, une énième opportunité de marché à l’extérieur pour les opérateurs malagasy.

« Les produits "Vita Malagasy" bientôt labélisés CE (Union européenne)», Jean Claude Ratsimivony, président-directeur général de Vaniala

« A l’occasion de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones, nous avons pu assister à diverses rencontres et conférences. Le plus gros avantage est que les consommateurs mais aussi les opérateurs, venus des quatre coins du monde entier, ont pu approfondir leurs connaissances sur les produits "Vita Malagasy". A l’origine, les gens ne connaissent Vaniala qu’à travers le Baume " Fosa ". Ils étaient étonnés de l’existence d’une large gamme de produits dont nous disposons, fabriqués essentiellement à partir des ressources naturelles du pays. Quant aux rencontres "Business to Business", elles nous ont permis de trouver des nouveaux partenaires, en partant de la logistique à la distribution et la commercialisation de nos produits, pas seulement en France mais aussi dans toute l’Europe. De plus, nous avons pu discuter de près avec un laboratoire qui sera en mesure de certifier les produits "Vita Malagasy" au label CE de l’Union européenne. Cela va radicalement modifier le statut de nos produits, notamment sur le marché européen mais aussi sur le marché international. Les débouchés ne se limitent certainement pas à l’Europe. Plusieurs autres pays s’intéressent également à nos produits et il faut savoir exploiter cette opportunité. Par la suite, nous allons les améliorer suivant les recommandations reçues et nous allons revenir pour concrétiser nos collaborations avec ces nouveaux partenaires. Pour ma part, les rencontres de ce genre devraient être multipliées pour augmenter les opportunités à notre portée ».

Chocolaterie Robert
« Promouvoir l’excellence du concept "Vita Malagasy" »
Nous étions présents principalement pour trouver d'autres opportunités de marché au-delà de ce que nous avons déjà, même si nous sommes déjà implantés en France. Par ailleurs, les rencontres nous ont permis de nous rendre compte que le concept d'excellence de nos produits doit être impérativement maintenu à ce même niveau si nous voulons conquérir d'autres marchés. Nous ne devons pas uniquement se reposer sur nos lauriers. Nos prix et la reconnaissance déjà acquis au niveau international favorisent déjà les possibilités d'opportunité. Et grâce à la tenue de la REF, nos chances ont été multipliées. Cependant, il est impératif de toujours maintenir cette culture d'excellence que peu d'opérateurs locaux recherchent alors qu’ils sont en quête de marchés internationaux dont le suivi des normes est éxigé d’un cran par rapport aux attentes des consommateurs locaux.

Dossier réalisé par Rova Randria et Hary Rakoto

Au pas de course !

Publié le mardi, 14 septembre 2021

L’image forte qui vient du Nord, transmise à la Nation, montre un Président de la République au pas de course. En visite de travail dans la partie septentrionale du pays le week-end passé, le Chef de l’Etat accompagné de son épouse Mialy Rajoelina conduit une délégation pour constater de visu les réalités sur terrain. Une tournée qui entre, dans un premier temps, dans la ligne droite de ce qu’il annonçait comme cadre de travail à Iavoloha le 15 août lors de la présentation officielle des nouveaux membres du Gouvernement Ntsay. En effet, Rajoelina Andry Nirina a bien voulu signifier les « nouveaux élus » que la raison d’être de leur mission respective consiste à descendre sur terrain et s’enquérir des réalités sur place pour y étudier les issues des problèmes au lieu de « s’engraisser » entre les quatre murs de leur bureau. Un recadrage nécessaire dans la mesure où les ministres ont la tendance de se contenter à des travaux sur table loin des « zava-misy » pour se faire du poids sur leur fauteuil doré.
A Antsiranana et environs, le Président Rajoelina, aux côtés de son épouse, tenait à voir sur place les problèmes qui engluent la Société d’études, de construction et réparation navales (SECREN) créée en 1975, ce fleuron de l’économie nationale et le symbole de la fierté de la Grande île.  Il discutait avec les employés de l’ex-DCAN, Direction des constructions et armes navales (1945) à l’issue de laquelle le Chef de l’Etat s’est engagé à régler progressivement les arriérés de salaire du personnel. Il lançait, par ailleurs, le coup d’envoi des travaux de réparation de la RN 6 reliant Antsiranana à Ambanja, long de 233,8 km. Et il inaugurait le tronçon bitumé de la route menant à Ramena (18 km) au pas de course sur au moins 3 km suivi par une foule de gens enthousiasmés et entièrement acquis à la cause. En fin de parcours dans le grand Nord, le couple présidentiel donnait le coup de pioche inaugural pour la construction du « Centre Akany Fitiavana » .  Un déplacement chargé et complet dont l’objectif affiché est de donner un coup de fouet à l’essor de cette Région riche potentiellement parlant mais qui attend depuis des années son décollage !
Le second volet de l’image, qui n’est pas des moindres et symbolisant le message central du déplacement dans le Nord, repose sur l’idée de l’urgence des actes à entreprendre. A travers cette image de course aux pas mesurés, le Chef de l’Etat voulait véhiculer le concept que « tout est urgent ». Il ne suffit pas de marcher mais il faut courir sans se précipiter. Il y a quelque part une course contre la montre. Il faut aller vite ! Le temps presse ! Ainsi, pour certains le « jogging » de Ramena fut une démonstration de force. En partie vrai mais pour d’autres il s’agit essentiellement d’un message clair selon quoi les dirigeants de ce pays ne doivent pas perdre leur précieux temps à répondre verbalement les critiques des détracteurs, il leur faut au contraire s’atteler au travail et travailler vite.
Allons-y au pas de course ! Les tergiversations des années écoulées nous ont causé des torts. Il faut rattraper le retard.
Ndrianaivo


A deux doigts de déclarer forfait. Le CFFA, vainqueur de la Telma Coupe de Madagascar, a failli rester à quai et rejoindre la Zambie dans le cadre du match retour du tour préliminaire de la Coupe de la Confédération. A cette rencontre prévue se tenir ce dimanche, les dirigeants du CFFA ont dû frapper à toutes les portes afin de boucler le budget nécessaire pour les 30 membres de la délégation. Une démarche devenue incontournable suite à la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de faire disputer le match- aller qui s’est soldé sur un score de parité (0-0) à huis clos. Cette imprévue a privé l’équipe malagasy de recettes habituelles qui pourraient alléger les dépenses pour le match retour. Sollicité par le club CFFA pour combler « le vide », le Président de la République, Andry Rajoelina, est venu à la rescousse de la formation malagasy qui est l’unique représentante des clubs de la Grande île aux compétitions africaines. D’après un dirigeant du CFFA, le Président de la République a décidé de prendre en charge les frais de déplacement de la délégation sportive d’Antananarivo à Lusaka via Addis-Abeba. « C’est plus qu’un bol d’oxygène pour nous d’avoir ce soutien du Président de la République à qui nous adressons les sincères remerciements du club. On fera tout pour avoir de bons résultats ce dimanche et de qualifier l’équipe malagasy à la prochaine étape », promet ce dirigeant du CFFA.
Le CFFA, rappelons-le, est une équipe de la Commune d’Andoharanofotsy. Vainqueur de la coupe de Madagascar, cette formation participe, pour la première fois de son histoire, à une compétition continentale. La délégation sportive malagasy quitte le pays ce jour à destination de Lusaka où elle est attendue demain après un arrêt d’une nuit dans la Capitale éthiopienne.
Rata


Madagascar sur une pente glissante. Cet énième incendie au sein du parc national d’Ankarafantsika amène à se poser une question cruciale : peut-on encore le qualifier de zone protégée ? Cette réserve naturelle fait face à de nombreux crimes environnementaux. Et cela ne date pas d’hier. En plus des feux de brousse, cette réserve naturelle subit de plein fouet les impacts de la culture sur brûlis mais aussi de l’exploitation illégale de maïs. Sauf que les autorités n’ont jusque-là pris de décisions concrètes pour mettre fin à ces pressions. Pourtant, ces trois dernières années, le gestionnaire du parc national, à savoir le Madagascar National Parks (MNP), mais aussi les communautés locales ont déjà lancé des appels de détresse, face aux difficultés qu’ils rencontrent. « Des migrants, venant du Sud, arrivent en masse au parc national d’Ankarafantsika pour cultiver du maïs. Ils coupent les arbres pour en faire du charbon.  Ils brûlent la terre pour y semer ensuite les semences de maïs. Une fois que la terre devient infertile, ils passent à d’autres zones pour répéter le même schéma de destruction. Ces actions à répétition finissent par menacer les noyaux durs de la réserve » ont-ils confié à la presse, l’année 2019, durant une descente sur les lieux pour constater de visu les actes barbares faits à l’environnement.
A cette époque, le ministère de l’Environnement avait déclaré que : « Cette situation ne relève pas seulement du domaine de l’environnement. Plusieurs domaines sont touchés par cette migration climatique. Un comité interministériel sera ainsi mis en place pour étudier de près la question et solutionner au plus vite ce problème menaçant nos ressources naturelles». Deux ans plus tard, ce comité interministériel n’est pas toujours en place. Pourtant, Ankarafantsika continue de perdre des hectares et des hectares de forêts, d’année en année. D’autre part, les enquêtes menées par les autorités en trois ans n’ont toujours pas permis de désigner l’entreprise à l’origine de la dégradation des réserves naturelles dans le pays. Ankarafantsika n’est qu’un exemple parmi tant d’autres comme Menabe-Antimena et ses zones protégées mais aussi menacées non connues de tous. De même que les forêts, les espèces qu’elles abritent sont également menacées. Certains animaux, notamment les lémuriens, subissent le braconnage et la chasse illégale, pourtant 90% d’entre eux sont déjà menacés d’extinction à cause du réchauffement climatique. Le Président de la République ambitionne de reverdir Madagascar. Malheureusement, au rythme où la situation environnementale du pays évolue, le pays risque de se noircir, et non de se reverdir.  Et la Grande île perdra alors tous ses attraits qui le permettaient de se distinguer des autres pays du monde. 
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable actuel essaie déjà de mettre en place les stratégies adéquates pour renverser la situation, avec la Météo des feux, la campagne de reboisement et la stratégie de lutte contre les feux, mais il manque sérieusement de moyens. Il n’y arrivera alors pas tout seul. Des mesures draconiennes doivent être mises en place pas seulement dans le domaine environnemental pour espérer une protection efficiente de l’environnement du pays. Et ces mesures doivent être définies et appliquées dès aujourd’hui, car demain sera déjà trop tard.
La Rédaction

Le ministre de la Jeunesse et des Sports Hawel Mamod’Ali vient de s’offrir un retour aux sources dans sa ville natale. Pour sa première visite officielle dans les régions après sa nomination, le nouveau patron de la place Goulette à Ambohijatovo était en visite dans la Région Menabe. Plus précisément, il était de passage dans la ville de Morondava en fin de semaine dernière.  

 

Stupeur chez les proches d’une jeune formatrice au sein d’une Organisation non gouvernementale, âgée d’une vingtaine d’années et domiciliée à Anosizato-Est. Vers les premières heures de la matinée, samedi dernier, son corps sans vie avait été retrouvé sur le lit d’une chambre de sa maison située dans ce quartier. Des blessures probablement occasionnées à l’aide d’objets tranchants, et qui ont été observées à la fois sur son visage et certaines parties de son corps, laissent supposer qu’elle aurait été assassinée.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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