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L’affaire qui retient l’attention de toute l’opinion publique va connaitre une nouvelle évolution. Paul Maillot Rafanoharana et sa femme Voahangy C., comparaitront pour la deuxième fois devant le Tribunal ce jour dans la matinée. L’information a été confirmée par l’agence de presse nationale. La « Dépêche informative Taratra », précise également que les charges qui pèsent sur le présumé principal cerveau seraient : association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’Etat, détention d’armes sans autorisation, complot d'assassinat. Sa femme qui a été admise à l’hôpital après son audition devant le Parquet général a été transférée au centre de détention de Manjakandriana. L’avocat du couple, annonce vouloir déposer une demande de liberté provisoire prochainement.
Pour rappel, à l’issue de leur première comparution devant le juge d’instruction du Tribunal d’Anosy mercredi, Paul Rafanoharana et Philippe François, les deux présumés cerveaux du projet d’attentat contre le Chef de l’Etat, ainsi qu’un ancien employé de la Banque centrale de Madagascar, ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Parmi les autres concernés dans cette affaire, deux généraux de la Gendarmerie nationale, un général retraité et candidat à la présidentielle de 2006, ainsi qu’un artiste de renom et ancien CST, ont bénéficié d’une liberté provisoire. Un autre officier général auprès du Secrétariat d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, entendu par le Parquet, en tant que témoin a, par la suite, regagné son domicile, précise la Dépêche informative Taratra.
Selon toujours l’agence de presse nationale, deux officiers généraux au sein de l’Armée malagasy sont sous contrôle judiciaire. Un ancien Premier ministre du régime de l’Amiral Didier Ratsiraka et un commandant du groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale ont été placés en détention préventive à Imerintsiatosika. Deux femmes, considérées comme complices, ont également été placées sous mandat de dépôt, l’une à Manjakandriana, tandis que l’autre pour des raisons de santé, avait été envoyée pour soins dans un hôpital de la Capitale, comme cité plus haut dans l’article. Rappelons que depuis la révélation de cette affaire par le Procureur général de la Cour d’Appel d’Antananarivo (PGCA), Berthine Razafiarivony, le 21 juillet dernier, 21 suspects dont 11 gendarmes ont été auditionnés. En tout cas, les yeux des observateurs seront braqués vers Anosy ce jour, où le Tribunal sera une nouvelle fois quadrillé par les Forces de l’ordre.
La rédaction


A quelques jours de la prochaine Assemblée générale mixte des actionnaires d’Air Madagascar, les avis et les solutions pour remettre à flots la compagnie aérienne nationale malagasy fusent de partout. Certaines personnes au sein de la compagnie, de peur de perdre leurs avantages personnels, font même des pieds et des mains pour qu’un nouveau fonds soit mis à la disposition d’Air Madagascar afin d’assurer son sauvetage. Pourtant, l’argent ne sera pas la solution miracle qui permettra à la compagnie de sortir la tête hors de l’eau. En effet, au cours des vingt dernières années, l’Etat, les actionnaires ainsi que les partenaires de la compagnie n’ont cessé d’injecter des fonds dans sa trésorerie. Mais jusque-là, ces fonds n’ont pas permis d’améliorer grand-chose. Ils n’ont pas été utilisés à bon escient. Il ne faut donc pas s’étonner que la compagnie soit dans cette situation aujourd’hui. Pourtant, on demande encore aujourd’hui à certaines sociétés étatiques de continuer à contribuer pour sauver la compagnie nationale. « A quoi cela servirait de mettre de l’eau dans un vase plein de trous ? Que d’efforts inutiles ! C’est la même chose pour Air Madagascar : les partenaires continuent d’investir de l’argent mais en vain, sans résultats palpables. Suivant cette image, il faudrait donc boucher tous les trous avant d’y mettre de l’argent et de présenter un nouveau business plan digne de ce nom, en y associant tous les contributeurs », soutiennent les experts en la matière. 
Les difficultés d’Air Madagascar se sont accumulées non pas en cinq ou six ans mais bien au-delà. Et cette crise sanitaire à l’échelle mondiale n’a fait qu’enfoncer de plus en plus la compagnie. « Les soucis ont commencé avec l’acquisition du Boieng 747 dénommé " Tolom-piavotana ". A l’époque, ce type d’avion n'était que dans sa phase d'essai. C'est seulement après que tout le monde s'est rendu compte que sa consommation en carburant était son principal handicap par rapport à ses équivalents. Sauf que des personnes mal intentionnées ou plutôt qui avaient des intérêts particuliers dans l'achat de ce type d'avion ont induit en erreur les dirigeants de la 2ème République. Et ces mêmes personnes tentent encore de proposer des solutions inadéquates, toujours afin de préserver leur intérêt personnel », détaille un responsable.
Dans ce sens, il ne s’agit pas seulement de trouver les financements nécessaires pour redresser Air Madagascar mais surtout d’élaborer la stratégie la plus adéquate. Cependant, cette stratégie se fait encore attendre jusqu’à maintenant. La question de la continuation de l’exploitation figure parmi les ordres du jour de l’AG des actionnaires pour la troisième fois, voire la quatrième. Mais aucune décision définitive n’a été annoncée depuis. En espérant que cette fois-ci, ce sera la bonne, surtout que les jours d’Air Madagascar sont comptés. Mais avant de trancher sur le sujet, les acteurs doivent réfléchir à tête reposée sur des points bien précis.
La Rédaction



Juillet dernier a été particulièrement meurtrier pour les usagers des taxis-brousse empruntant les routes nationales. Depuis le 12 juillet dernier, l’on dénombre au moins 15 morts et une vingtaine de blessés.  C’est l’axe sud de la RN7 qui a fait le plus de victimes. D’après le chef de l’Agence des transports terrestres(ATT), en l’occurrence le général Jeannot Reribake, plusieurs facteurs sont susceptibles d’expliquer cette effusion de sang : l’erreur humaine qui se traduit par la fatigue du chauffeur, situation à laquelle s’ajoute l’alcool, enfin le téléphone au volant. Parfois, le permis du chauffeur adjoint est problématique, donc ne le permettant pas de prendre le volant.  Mais également mécanique : surcharge qui entraîne des usures prématurées et autres problèmes techniques sur le véhicule. Les faits.
A commencer par le plus récent, et qui est encore survenu vers le début de ce mois sur la RN7. Les onze passagers d’un minibus Mercedes-Benz Sprinter furent grièvement blessés lorsque ce dernier s’était télescopé avec un camion roulant en contre-sens près de Vohiposa à Ambohimahasoa. Les dégâts matériels étaient très importants, notamment sur le Sprinter. Son conducteur a évoqué un problème d’essuie-glace alors qu’il crachinait au moment des faits, comme à l’origine du drame.
Vers mi-juillet dernier et toujours sur la RN7, trois occupants d’un autre taxi-brousse, le receveur et deux passagers ont trouvé la mort lorsque le véhicule a brutalement buté contre un talus bordant la chaussée avant de se renverser dans une canalisation à Amparaky, Ihazolava sur la RN7. En attendant la version de la Gendarmerie sur cet accident, le véhicule aurait connu un problème de direction, du moins selon une déclaration du chauffeur.
Un bébé perd la vie
Une dizaine de jours plus tôt, les six passagers dont une fillette d’un an ont perdu la vie lorsque le taxi-brousse Sprinter, qui les avait transportés, a fait une sortie de route près d’Andranovelona, sur la RN4. Comme lors du cas précédent, le chauffeur du minibus s’est défendu comme quoi il a perdu le contrôle de son véhicule à la suite de ses tentatives pour esquiver un poids lourd roulant en sens inverse. Ses tentatives, selon ses dires, ont non seulement échoué, mais elles ont fini également par un accrochage avec un vélo. Le cycliste figure d’ailleurs dans la liste des personnes tuées dans cet accident.
Mais ce n’est pas tout. Le minibus a fait plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser finalement sur le côté gauche de la chaussée, expliquant ainsi le nombre élevé des personnes à bord ayant perdu la vie. Actuellement encore, les blessés sont sous soins dans des centres de soins d’Ankazobe, d’Andranovelona et de Bejofo- Mahitsy.
Une série de cauchemars
L’accident survenu le 11 juillet dernier dans la localité d’Ambohimitarona sise au PK 86+300 dans l’Itasy, qui longe la RN1, et qui a touché un minibus VW Crafter, a ouvert cette série de cauchemars sur nos routes nationales. Le bilan fut assez lourd : quatre passagers du véhicule ont trouvé la mort. Si deux d’entre eux ont été tués sur le coup, deux autres le furent quelques moments après leur évacuation d’urgence à l’hôpital de Miarinarivo. Les victimes ont entre 45 et 52 ans. Par ailleurs, six autres personnes, qui étaient également dans le véhicule, sont grièvement blessées. Le conducteur figure dans cette dernière liste de victimes. Le Crafter, qui a roulé en provenance de Tsiroanomandidy et faisant route sur Arivonimamo, y a fait une sortie de route avant de terminer sa course folle plusieurs mètres en contrebas de la route.
Comme pour confirmation des propos du dirigeant de l’ATT sur la fatigue, principale cause, le chauffeur de ce minibus, aurait affirmé avoir été momentanément accablé par la somnolence, un état qui l’a fait perdre le contrôle du véhicule. Au moment où il lui a échappé, le véhicule était lancé à une vitesse assez élevée. De plus, cette situation s’est produite à l’intérieur d’un virage. C’est du moins ce qu’a révélé la Gendarmerie pour tenter de donner une explication à ce drame. Ce minibus a transporté des membres d’une famille qui rentraient de la cérémonie de consécration de l’évêque de Tsiroanomandidy, vers la première semaine de juillet dernier.
Fatigue au volant
Le lendemain même de cela, un autre accident de minibus de transport a fait deux morts et 4 blessés graves dans une sortie de route, cette fois près de Ranomafana sur la RN25, dans le Sud. Là aussi, la fatigue du conducteur qui était au volant au départ de Mahajanga, donc sur tout le trajet qui s’avérait anormalement long, a été évoquée comme ayant été à l’origine de l’accident.
Et tout semblait s’enchaîner tout d’un coup à un rythme diabolique. Deux jours à peine après cela, c’est-à-dire le 13 juillet dernier, les 13 passagers d’un taxi-brousse ayant fait une sortie de route toujours sur cette RN25, précisément à Ifanadiana, ont été blessés. Trois mineures de moins de 14 ans figurent parmi les blessés.
La liste des accidents survenus sur l’axe sud risque de n’être pas exhaustive alors que les mesures préventives semblent faire cruellement défaut. Et pourquoi donc l’ATT n’applique-t-elle pas la même règle que sur les taxis-brousse desservant la RN4, pour l’axe nord. « Même si la RN4 est la plus empruntée, période des vacances oblige, elle n’est pourtant pas le théâtre d’accidents fréquents. En cause, les inspections des véhicules dès leur départ à la gare routière des Makis sont plus strictes. Aucun chauffeur n’a le droit de reprendre le volant après huit heures de conduite, et il est exclu momentanément en cas de prise d’alcool », explique fièrement le Gal Jeannot Reribaky.
Franck R.

Tragique! Tel pourrait – on qualifier l’accident de la circulation survenu vers 7h du matin près du centre commercial Akoor, sur la route digue, hier. Il a coûté la vie à une fillette de 3 ans et à un garçon de 13 ans. Des témoins assurent que les malheureux  conduisaient une carriole. Par ailleurs, un cycliste fut grièvement blessé et il a fallu l’évacuer d’urgence dans un centre de soins de la ville.

Le projet avance lentement. Les 107 lignes exerçant dans la zone urbaine auront leur propre « bus class » avant la fin d’année, selon l’explication émanant de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU). Après un essai concluant, cette association des transporteurs desservant la ville d’Antananarivo prévoient de présenter une trentaine de véhicules au comité de validation de la CUA pour intégrer le projet bus class.

Le nombre d’enfants qui présentent une hernie et nécessitant une intervention chirurgicale ne cesse d’augmenter. Or, en difficulté financière, leur famille se trouve dans l’embarras total. Rien que le 1er août dernier, dans le cadre d’une journée de soins de santé de proximité et gratuite dans la Commune de Bongatsara, six garçons âgés de 3 à 5 ans qui s’y sont présentés pour être circoncis souffrent tous d’une hernie.   

De l'inconscience !

Publié le mercredi, 04 août 2021

Neuf sur dix des jeunes femmes rapatriées des pays du Proche et du Moyen-Orient ont manifesté leur intention de revenir là où elles travaillaient. Mais quelle ingratitude ? Sinon, quelle inconscience ?

 

Positionnement en tant que plateforme d’échange entre les producteurs, les fournisseurs de services publics et privés. C’est de cette manière que la vingt-deuxième édition de la Foire internationale de l’économie rurale de Madagascar (FIER-Mada) a été perçue par la plupart des participants et des premiers visiteurs de l’évènement ayant débuté hier et qui se tient au stade Maki Andohatapenaka jusqu’à samedi.

Alors que les travaux de construction de la nouvelle rocade d’ « Iarivo », reliant Andranobevava à By-Pass sont achevés depuis plusieurs mois déjà, l’indemnisation des personnes affectées par le projet (PAP’s) suit encore son cours jusqu’à aujourd’hui. « La construction de cette nouvelle infrastructure routière a touché 738 parcelles de terrains en tout.

Très tôt dans la matinée d'hier, le tribunal d'Anosy et ses environs ont été quadrillés par des éléments des Forces de l'ordre.  15 parmi les 21 suspects dans l'affaire « Apollo 21 », portant sur la tentative de coup d'Etat et d'élimination physique du Président Andry Rajoelina, ont comparu devant le juge d'instruction du tribunal d'Anosy Antananarivo, suite au déferrement des dossiers mardi soir. Rappelons que ces suspects sont notamment composés de deux ressortissants français, 5 Généraux, des éléments de la Gendarmerie.

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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