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La surconsommation assurée. Les factures des derniers mois ont permis aux clients de la société nationale d’eau et d’électricité de comprendre le fait que quelques kWh consommés en plus feraient exploser leur facture énergétique. Les branchements en cascade contribuent considérablement à cette augmentation de la consommation, sachant que deux ou trois foyers sont tous branchés à un seul et unique compteur. « En effet, les branchements en cascade, regroupant plusieurs foyers qui s'alimentent à partir d'un seul branchement source, sont prohibés dans la mesure où ils représentent des risques techniques élevés. Et surtout, ce genre de branchement est au grand désavantage des consommateurs. Ainsi, les foyers qui font cette pratique risquent de voir leurs factures augmenter de manière très significative car ils seront constamment intégrés dans les tranches de surconsommation, et cela compte tenu du regroupement de plusieurs foyers dans un seul compteur », explique un technicien au niveau de la JIRAMA. Ces branchements peuvent alors devenir un vrai gouffre financier pour les abonnés de la compagnie car leur facture pourrait facilement doubler voire tripler.
En tout cas, la JIRAMA a déjà mis en place des solutions adaptées pour les sortir de cette situation. « Les abonnés en situation de branchement en cascade sont aujourd'hui encouragés à régulariser leur situation via une demande de branchement classique ou via le "branchement mora" pour les foyers vulnérables qui sont éligibles », encourage un responsable au niveau de l’entreprise.
Malgré cela, les consommateurs sont réticents à souscrire à un nouveau compteur à cause de la lenteur administrative au niveau de la JIRAMA. Toutefois, des améliorations ont été opérées au niveau de ce service, ce qui a permis de réaliser 3 200 nouveaux branchements, et ce depuis le mois de janvier. « Un décalage dans le planning a été constaté à cause des effets occasionnés par la pandémie. Les fournisseurs traditionnels de la JIRAMA n'ont pas pu honorer leurs engagements à temps. La chaîne logistique a été fortement perturbée par le ralentissement mondial. Et aujourd’hui, nous rattrapons ce retard afin de poursuivre les efforts d'amélioration au niveau des offres et des  services. Pour le volet électricité, les efforts de réalisation des branchements en souffrance sont particulièrement renforcés pour répondre aux besoins de nos clients », rajoute le responsable. 
En parallèle, la JIRAMA réalise actuellement de larges sensibilisations auprès des abonnés pour un meilleur suivi de leurs consommations, tout cela à travers de nouveaux outils innovants ainsi que l’application de bons gestes au quotidien pour une meilleure maîtrise de la consommation d'électricité.
Rova Randria





Aucun débordement dans les gares routières. La première journée de la reprise du transport national et régional s’est passée sans incident majeur, malgré l’empressement des passagers. Pour la gare Maki d’Andohatapenaka, dans la demi- journée d’hier, environ 367 taxis-brousse ont pris le départ avec 6 080 passagers à leur bord. Ils sont répartis dans les zones régionales ou celles nationales telles que la RN2, RN4, RN 44, RN 6 et RN 7. La majorité de ces véhicules ont pris la RN 2 dont 144 véhicules assurant la zone régionale et 61 autres pour la zone nationale. Par ailleurs, 15 autres taxis-brousse ont pris la RN4.
A Antananarivo, les véhicules sont suffisants pour couvrir la demande, contrairement à d’autres Régions qui sont confrontées à quelques difficultés. « La quasi-totalité des taxis-brousse sont restés dans la Capitale durant la période du confinement. Sur ce, seulement ceux qui ont été bloqués dans les autres Régions assurent le transport des passagers vers Antananarivo. Beaucoup de voyageurs issus d’autres Régions devront donc attendre l’arrivée des véhicules en provenance de la Capitale pour pouvoir partir. Malgré cette situation, aucun débordement n’a été constaté », soutient le directeur général de l’ATT, le Général Reribake Jeannot, hier durant sa descente à la Gare Maki. 
Depuis le début de cette semaine, tout le personnel de la Gare Maki d’Andohatapenaka, de l’Agence de transports terrestres (ATT) ainsi que la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) se sont préparés à la reprise des activités de transport. Ils se sont focalisés sur la désinfection des lieux, des matériels et des véhicules, le renforcement des capacités du personnel et des transporteurs. Dans ce cadre, 125 guichetiers et 159 chauffeurs ont reçu une formation sur le respect des barrières sanitaires, le remplissage du manifold, ainsi que d’autres dispositifs importants. 208 véhicules ont effectué une visite technique durant l’opération « guichet unique ».

Contrôle au départ et à l’arrivée

Les mesures sanitaires ont été renforcées afin d’éviter tout débordement ainsi que la propagation de la pandémie dans les véhicules de transport en commun. Le contrôle a été strict, et ce dès l’entrée de la gare jusqu’à la sortie des visiteurs. Les véhicules ont également été soumis à un contrôle depuis leur départ de la gare jusqu’à leur arrivée à destination. « Nous avons reçu l’ordre de ne tolérer aucun individu qui ne respectent pas les dispositifs mis en place dans la gare routière. Aucune personne ne peut franchir le hall de la gare sans masque et sans avoir passé au lavage des mains », selon Narisoa, agent de sécurité. Quant aux transporteurs, le manifold des passagers doit être en règle avant de quitter la gare, outre les paperasses du véhicule.  Les chauffeurs doivent également passer à un contrôle sanitaire.
Anatra R.


Le procès de l’affaire de meurtre de Danil Radjan qui s’est déroulé, jeudi dernier, au tribunal d’Anosy n’a pas laissé l’opinion publique indifférente. Quant au verdict, la décision d’acquittement au bénéfice du doute des quatre accusés dont le Français Lionel Lelièvre a surpris plus d’un. A en voir le rejet en bloc des accusations de meurtre avec préméditation et association de malfaiteurs, les accusés semblent donc faire croire à qui veut l’entendre qu’ils ont été victimes d’une extorsion d’aveux de la part de la Police qui les a enquêtés après leurs identifications et leurs arrestations. La  brutalité policière supposée lors de l’enquête, et qui leur aurait fait arracher ces aveux contre leur gré sinon la vérité présumée, d’après les dires des accusés devant la Justice, traduit ce désaveu de cette même enquête, de leur part. Puisque tous ont trouvé des alibis pour se blanchir devant le juge, on est donc amené à se poser la question sur les véritables auteurs du crime. 
Interrogée à propos des désaveux de l’enquête par les accusés et qui a visiblement permis à la Justice malagasy de les relaxer au bénéfice du doute, la Police répond avec prudence. « Il n’appartient pas à la Police, ni de critiquer ni commenter la décision de la Justice car le dernier mot lui appartient. La mission de la Police consiste à rechercher uniquement les auteurs supposés du forfait, mais aussi de rassembler les preuves. Ce qui démontre la différence fondamentale du rôle de la Police par rapport à celui de la Justice qui tranche la décision finale sur le sort des accusés », précise une source auprès de cette Force.  Y aura – t – il alors une nouvelle enquête pour déterminer les véritables auteurs ? Aucune information n’a permis de répondre à cette question pour l’instant.
Pourvoi en cassation
De son côté, le conseil de la famille des victimes, c’est-à-dire les proches du défunt Ameraly Alibai Danil Radjan, envisage un pourvoi en cassation par rapport à la décision du juge, jeudi  dernier. D’après Maître Miadana, l’avocate au barreau pour la défense des intérêts des victimes, cette affaire ne devra pas s’arrêter de sitôt. Concernant particulièrement le cas de Lionel Lelièvre, la saisine du juge d’instruction de Paris du Tribunal de Paris est en cours, et la partie plaignante serait dans l’attente de l’exécution d’un mandat d’arrêt.
« Que Lionel ne s’estime pas être tiré à si bon compte après que la Justice malagasy l’a acquitté, jeudi dernier. La Justice française l’attend encore et il devra être jugé en France dans le cadre de cette affaire », déclare l’avocate. Aux dernières nouvelles, des bribes d’information glanées auprès d’une source ont avancé que les quatre accusés, bien qu’ils soient relâchés, auraient dû encore retourner en prison, procédure oblige mais dont on ignore les tenants et aboutissants.
Franck R.

Un sujet polémique voire d’alerte, notamment sur les réseaux sociaux. De nombreuses publications dénoncent ces derniers jours les vols de cheveux longs dans les rues d’Antananarivo. Des cas surviennent ainsi dans les quartiers populaires et les endroits les plus fréquentés dont Mahamasina, Anosy, 67 Ha, Ambodin’Isotry, Analakely, Soarano, Behoririka, etc. Dans la plupart des cas, les salons de coiffure sont pointés du doigt, comme à l’origine de ce genre de vol. « Avec la crise actuelle, les voleurs n’hésitent plus à couper les cheveux longs dans les rues. C’est de l’argent facile puisque bon nombre de salons de coiffure les achètent en proposant des prix alléchants », se désole Fy R., mère de famille résidant aux 67 Ha qui est témoin d’un cas similaire devant sa maison. « Des mesures devraient être prises pour les salons de coiffure qui en achètent afin de mieux maîtriser ce vol au détriment des femmes », ajoute Sera R. Les cheveux longs naturels s’utilisent pour les extensions et tissages ainsi que pour les perruques. Si des salons en achètent, même ceux déjà coupés ailleurs, d’autres en exigent autrement. « Nous achetons des cheveux longs à condition que la coupe se fasse au sein de notre salon. Le prix dépend de la longueur et le volume des cheveux, variant entre 80 000 et 200 000 ariary », informe Malala Razafimananjara, gérante d’une coiffure à Ambodin’Isotry. Ce salon enregistre chaque semaine une dizaine de femmes qui y vendent leurs cheveux longs. La plupart d’entre elles le font pour de l’argent ou encore pour des raisons de santé.
Des victimes en témoignent
« Je faisais mes courses à Analakely le 27 mai dernier, quand une femme de taille moyenne m’a prise par mes deux oreilles. Surprise, je me suis immédiatement retournée et je l’ai vue avec un ciseau à la main. Mon premier réflexe c’était de la gifler, quoi qu’elle ne m’ait pas épargnée. En fait, j’avais des brûlures sur mes oreilles à cause d’un genre de colle que ses mains ont laissé. J’étais également très étourdie », témoigne Hary T., une jeune femme ayant de longs cheveux. « En voyant mon état, un homme de passage m’a accompagnée jusqu’à l’arrêt bus, dans lequel j’ai pu reprendre mon esprit », ajoute la victime. Pour sa part, une autre jeune fille a récemment pu s’échapper aux voleurs de cheveux longs du côté des 67 Ha. « Je marchais à pied pour rentrer chez moi quand une femme m’a abordée dans la rue, me demandant si mes cheveux sont à vendre. Après mon premier refus, elle a insisté en proposant un prix de près d’un million d’ariary. J’ai continué ma route sans y faire attention. Mais en me retournant, j’ai remarqué qu’elle m’a suivi avec 4 hommes. Il a fallu que j’entre dans un magasin de friperie pour me cacher afin de leur échapper. En racontant ce qui s’est passé à la vendeuse, elle m’a confirmé qu’une jeune fille a également été victime la veille », relate Fy A. Ces deux jeunes femmes ont pu s’échapper aux voleurs de cheveux, mais préviennent les autres de redoubler de vigilance. Certains conseillent même les filles avec des cheveux longs de porter un bonnet ou une casquette, d’être toujours accompagnées dans les rues de la Capitale ou encore d’emmener un sifflet avec elles au cas où…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Cinq matchs-tests au programme des Makis. Nos athlètes sont plus motivées que jamais pour décrocher cette ultime place pour Tokyo en participant au Tournoi de qualification olympique (TQO) à Monaco. Ce dernier se déroulera les 19 et 20 juin 2021. Depuis le dernier TQO, le championnat d’Afrique auquel Madagascar a terminé 3e, nos athlètes se sont préparées dans les meilleures conditions. Premièrement, certaines sont parties en stage afin de revoir et corriger les erreurs du premier TQO.

 

L'affaire concernant le meurtre survenu le 19 septembre 2020 à la City Ivandry du Franco-indien Ameraly Danil Radjan, alias Danil, a été jugée par la Cour criminelle ordinaire du Tribunal d'Anosy, hier. A la barre : les quatre accusés formés du prénommé Mahefa et consorts. Mais il y avait surtout le Français Lionel Lelièvre, le patron âgé de 50 ans d'une entreprise privée de sécurité.

Organisée par les Zones administratives et pédagogiques (ZAP). La première session du CEPE blanc s’est tenue le 24 mai dernier pour la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville. Une occasion d’évaluer les candidats qui vont passer leur premier examen officiel, le 6 juillet prochain. « Les évaluations de ce premier examen blanc du CEPE se poursuivent actuellement afin d’identifier les lacunes avant de les combler.

Code de la controverse

Publié le jeudi, 03 juin 2021

L'adoption du nouveau « Code de nationalité » à l'Assemblée nationale est remise aux calendes grecques. Le débat d'usage n'a même pas eu lieu.  Au fait, le code crée trop de vagues et sème la discorde parmi les élus du peuple et par extension auprès de l'opinion publique. Et on l'accuse de tous les mots et de tous les maux jusqu'à pourfendre l'auteur du projet.

 

« Un vrai combat entre les pays ». C’est la description qu’a attribuée Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances (MEF) sur la recherche de financement extérieur durant cette deuxième vague de coronavirus. Il l’a répété à maintes reprises durant ses interventions, que ce soit pendant les conférences ou devant les Parlements.

Les arrestations continuent toujours. En début de semaine, l’équipe de la Direction régionale de l’environnement et du développement durable (DREDD) de Menabe a effectué une surveillance de routine dans les zones protégées de la Région. Au cours d’une descente dans le Fokontany d’Ansakoameloka Morondava, elle a donc pu intercepter deux charrettes transportant neuf travers de « harofy », une espèce de bois léger local.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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