Rattaché au ministère de l’Eau depuis 2008, le Service autonome de maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA) sera incessamment de nouveau sous la tutelle de la Commune urbaine d’Antananarivo.

L’annonce a été faite par le Président de la République Andry Rajoelina, samedi dernier, lors de la remise  de dons à ce service qui assure la gestion des ordures dans la Capitale Antananarivo. Le régime Ravalomanana avait adopté le décret ministériel 2008/599 en septembre 2008 et plaçant le SAMVA  sous tutelle technique du ministère de l’Eau.

La décision prise sous l’appellation de « restructuration » de cette structure en charge des ramassages d’ordures pour des motifs de « parallélisme des formes », fut pourtant interprétée comme un « coup bas » parmi tant d’autres à l’encontre du jeune maire de l’époque, Andry Rajoelina.

Une décision qui s’est retournée ces quatre dernières années contre Lalao Ravalomanana, la maire sortante de la Capitale, et épouse de l’ex-Chef d’Etat Marc Ravalomanana, laquelle a fini par déclarer son impuissance dans l’assainissement de la Capitale face aux montagnes d’ordures qui envahissent les rues.

Dons pour le SAMVA
35 camions, 175 bacs à ordures ainsi que divers équipements, ont par ailleurs été remis au SAMVA par l’Etat central samedi dernier, afin de contribuer au retrait des déchets et ordures à travers les six Arrondissements d’Antananarivo.

« Nous allons relever le défi d’une ville saine pour la population, vitrine du développement », a déclaré le Président Andry Rajoelina lors de la remise officielle de ces équipements. Le Président de la République d’ajouter que l’Etat prendra ses responsabilités dans l’assainissement de la Capitale et qu’il appartenait aussi à chaque citoyen de veiller à la propreté de la ville. Par ailleurs, à partir du mois de janvier 2020, plusieurs projets d’infrastructures tels que les douches, bassins et toilettes publiques aux normes seront aussi mis en place dans tous les Arrondissements d’Antananarivo.

La remise de ces dons permettra aux Tananariviens de souffler. Depuis quelques semaines, l’enlèvement des ordures dans la Capitale est rendu impossible par manque de matériel, selon le directeur général du SAMVA. En effet, l’insuffisance de bacs à ordures est criarde. En outre, pour collecter les ordures, ce service ne disposait que de 13 véhicules dont quelques-uns étaient loués.
Le Chef de l’Etat a aussi remis samedi les véhicules 4x4 destinés à la Préfecture et aux Districts d’Antananarivo.
La Rédaction

Publié dans Politique

Concrétisation de la transition énergétique par la Société d’eau et d’électricité de Madagascar. La Commune d’Andohan’Ilakaka innove avec l’installation de la première centrale d’auto-consommation photovoltaïque hybride. Cette ville de la Région d’Ihorombe, avec le plus grand gisement de saphirs à ciel ouvert du monde, s’éclaire désormais au solaire. La centrale photovoltaïque, située à 1 km au nord de la ville, se compose de 1 415 panneaux solaires, d’une puissance totale de 460 kWc. A cela s’ajoutent les 1 500 kWh de stockage pour batteries lithium-ion, installés dans deux conteneurs pré-équipés et aménagés. L’infrastructure énergétique solaire remplacera ainsi l’installation thermique actuelle qui produit une énergie fortement carbonée et plus coûteuse.

Actuellement, la centrale permet l’approvisionnement en énergie pour 660 ménages. Toutefois, les besoins énergétiques des 1 200 abonnés seront couverts en 2020 avec la production de l’installation solaire. « Il s’agit d’une véritable transformation technologique et économique permettant de lutter contre la pollution mais aussi contre l’augmentation du prix du gasoil et donc de l’énergie dans la Grande île », avance un responsable auprès de Cap Sud Madagascar. De plus, cette installation solaire permettra d’éviter l’émission de 500 000 kg de CO2/an, avec une production annuelle de 835 000 kWh d’origine photovoltaïque. Cap Sud souhaite contribuer à démocratiser l’énergie solaire photovoltaïque, une ressource inépuisable, propre et peu coûteuse afin d’en faire une énergie accessible pour tous les habitants de Madagascar.
Installation de Cap Sud Madagascar

La centrale solaire dans la ville d’Ilakaka a été financée et installée par la société Cap Sud Madagascar, filiale de Cap Sud. Fondé en 2006 par Stéphane Gilli, ce dernier étant un constructeur majeur de centrales photovoltaïques en France, comme à l’international. L’agence Cap Sud Madagascar à été créé en 2017 afin d’accompagner la transformation énergétique du pays et d’apporter l’expertise d’un groupe leader dans le solaire depuis plus de 13 ans. Parmi ses offres proposées, le contrat « Energy Management » est une solution clé en main pour l’étranger où tout est inclus comme l’étude, l’installation, le financement, la maintenance ainsi que toutes les démarches financières et juridiques. Sans avoir à investir, il permet de proposer une énergie de qualité tout au long de l’année et de réduire la facture d’électricité, ainsi que son impact sur l’environnement. 

L’agence participe également à des œuvres sociales, à travers « Manentena Foundation » qui œuvre dans les pays en développement comme Madagascar. L’objectif étant de fournir de l’eau et de l’électricité aux plus démunis. La Fondation est notamment financée par un mécanisme de reversion de 2€ pour chaque kWc installé par le Groupe Cap Sud, et cela partout dans le monde. A Madagascar, la Fondation a récemment construit dans le village de Morarano le « Batsol » un dispensaire 100 % autonome en énergie, permettant d’électrifier le village et l’école, et de créer ainsi un lieu de vie sain et sécurisant pour tous.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Publié dans Société
dimanche, 15 décembre 2019

Lenteur excessive !

C’est trop ! Le pays met un peu moins de deux mois pour venir à bout des résultats officiels des élections communales et municipales. On lambine trop. Les électeurs ont été appelés aux urnes le 27 novembre 2019 pour voter les maires et conseillers municipaux. Il fallait attendre douze jours après qu’elle (la CENI) commence, par le biais des ad hoc pour enfin publier les résultats officiels provisoires. C’est ainsi que les maires et les conseillers provisoirement élus des quatre Régions de l’ancienne province d’Antananarivo ont été connus le 9 décembre. Mais ces élus « à moitié » doivent encore patienter plus d’un mois pour  être fixés officiellement et définitivement de leurs sorts. C’est quand même trop ! Qu’est-ce qu’on « fabrique » quelque part pour qu’on traîne ainsi ? Certes, on est dans le pays du « mora mora » et que tout se fait à la vitesse de l’escargot sinon de la charrette à bœufs. Et dire que nous ne pouvons plus nous débarrasser de ce carcan de lenteur excessive qui nous colle à la peau ?

Sous d’autres cieux, on connait les résultats définitifs des élections quel que soit le genre en fin de journée de la date du scrutin. Tout au plus tard, le lendemain matin. Evidemment, grâce à la maitrise des technologies de pointe de la communication, valable dans les pays avancés. En Angleterre, Boris Johnson a pu savourer déjà la victoire de son parti au Parlement le lendemain matin même.  Certains pays africains font des progrès énormes. En Algérie, tout récemment, il a fallu 48 heures seulement aux responsables pour faire état publiquement des résultats de l’élection présidentielle. Bien sûr, on n’est pas au Royaume-Uni ou en Algérie ! Quand même, nous mettons trop de temps pour traiter nos élections.

Madagasikara serait-il le pays des « voleurs de voix » invétérés (mpangala-bato ikoizana) pour qu’on prenne ainsi toutes les précautions inimaginables ? Serions-nous totalement inconscients des risques ou des dangers qui nous guettent en gardant secrets trop longtemps dans les « casiers » les résultats des votes ? De toutes les façons, c’est un secret de Polichinelle ! A Tanà ou dans certaines grandes villes comme Antsirabe, à titre d’exemple, on connait déjà les résultats le lendemain matin du scrutin.

Quoiqu’on dise, les hauts responsables du pays manquent cruellement de la volonté politique de faire avancer les choses.  Apparemment, il semble que le Chef de l’Etat Rajoelina, le Premier ministre et quelques membres du Gouvernement soient les seuls à avoir conscience de l’urgence de la situation qui prévaut au pays. Le reste, on se plait à agir, parfois inconsciemment, sans trop se presser. Certes, on sait bien l’une des fables de La Fontaine « rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Mais quand même c’est trop, c’est trop !

A Antananarivo, le démarrage de tous les travaux d’assainissement, un cas très urgent, attend le nouveau maire. L’équipe sortante somnole. Se sentant désavouée, elle ne prend plus comme à l’accoutumée aucune initiative. Les festivités de fin d’année approchent à grands pas. Mais la ville croupit dans la saleté et végète dans le bordel voire dans l’anarchie. Heureusement qu’il y a des initiatives privées. Des actes ponctuels forts utiles. Mais cela ne peut plus durer ainsi.
Ndrianaivo

 

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Le parti HVM, à travers le Sénat, a joué sa dernière carte durant le vote de la loi de Finances 2020 vendredi dernier. Cette Chambre a adopté cette loi moyennant des amendements majeurs. Mais les sénateurs HVM manipulés par Rivo Rakotovao ont mis des bâtons dans les roues du régime actuel, tentant vainement de prendre en otage la vie politique et l’avenir du pays et de la population.

Le parti HVM joue son va-tout en l’absence de son fondateur l’ancien Président Hery Rajaonarimampianina, qui s’est exilé volontairement à l’étranger après son mandat par défaut dont les résultats et les retombées sont insignifiants. En l’absence de celui-ci, c’est son homme de main ou son sous fifre, c’est selon, qui met des bâtons dans les roues du régime actuel depuis son perchoir du Palais d’Anosikely. Après les péripéties auprès de la Haute Cour constitutionnelle, à travers les demandes incessantes d’avis, et qui n’aboutissent jamais, voilà que Rivo Rakotovao joue sa dernière carte en tentant de bloquer l’adoption de la loi de Finances 2020. Mais il sait pertinemment qu’il ne peut bloquer éternellement cette adoption car non seulement il serait responsable de la prise d’otage de la vie politique pour l’exercice 2020 mais que cette loi de Finances peut toujours être adoptée par voie d’ordonnance prise par le Président de la République en Conseil des ministres.

Des amendements sans  aucune raison

Le Sénat a finalement adopté la loi de Finances 2020. Une adoption sous condition qui ne présage rien de bon pour le pays et la population. Des amendements qui répondent aux seuls intérêts du HVM et des quelques sénateurs dans les rangs, tenus de force par on ne sait quel dossier. Le premier amendement est la suppression du fonds souverain de la Présidence d’un montant de 200 milliards d’ariary. Or, la destination de ces fonds est claire et précise : la réalisation des promesses présidentielles faites par le Président Andry Rajoelina, dont la construction de logements sociaux. Car le Président tient toujours ses promesses.

Le second  est le refus de diminuer le budget alloué à la Chambre haute. N’est-il pas logique de diminuer le budget alloué à cette Chambre si les futurs membres, qui seront élus dans un futur proche, ont été restreints à 18 seulement ? Et la dernière, la suppression du fonds destiné à l’organisation de la future élection sénatoriale. Or, le prochain arrêt en matière d’élection, après les élections communales et municipales, est l’élection des futurs sénateurs qui effaceront une bonne fois pour toute l’empreinte de ces inconscients sénateurs HVM. Pourquoi supprimer alors l’argent alloué à cette élection ? Ont-ils le pouvoir de rester sénateurs à vie ? Un signe indélébile que ces politiciens n’ont agi que pour leurs propres intérêts et non pour l’intérêt supérieur de la Nation.

Mauvaise foi flagrante

L’adoption de ces amendements n’ayant pas suffi, Rivo Rakotovao et sa clique sont même descendus plus bas que terre à  travers leurs gaffes envers le régime actuel. Le projet de loi de Finances 2020 amendé étant adopté, ils ont fait alors preuve d’une mauvaise foi flagrante envers la vie politique du pays. Ils n’ont envoyé auprès du bureau de l’Assemblée nationale le projet de loi amendé que vers 23 heures 50, vendredi dernier. Il ne restait ainsi que 10 minutes pour les députés pour discuter et voter le projet de loi amendé. Un exercice difficile, voire impossible, pour les députés composant l’hémicycle de Tsimbazaza. Le Sénat essaie ainsi de rejeter la faute à l’Assemblée nationale sur cette affaire. Mais nul n’ignore que l’origine du mal est ce parti qui n’œuvre pas pour les intérêts de la majorité, mais qui protège prioritairement ses intérêts personnels.

Le HVM a volontairement joué contre la montre dans le but d’empêcher l’adoption de ce projet de loi de Finances. D’ailleurs, c’est un secret de polichinelle d’après les propos du président de la Chambre haute comme quoi il empêcherait par tous les moyens cette adoption, retardant par voie de conséquence le décaissement des fonds des caisses publiques. Mais en agissant ainsi, il prend en otage la population et le pays qui ont rendez-vous avec le Projet Emergence du Président Andry Rajoelina, et ce dans tous les secteurs d’activités comme les infrastructures, les villes nouvelles, les routes et ponts, la sécurité, le transport, les nouvelles technologies, etc. Le HVM se tire une balle dans la jambe en agissant de la sorte car la population et l’opinion publique n’oublieront jamais ces actes lors de cette seconde session ordinaire du Parlement. En tout cas, ces gaffes seront les dernières que le HVM aura faites. La future élection sénatoriale mettra un cran d’arrêt de façon irrévocable à toutes possibilités de blocage de la vie politique par ce parti en perdition par la voie de canal étatique.
Boaza


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dimanche, 15 décembre 2019

La une du 16 décembre 2019

Publié dans La Une

Les hommes de Ruphin Menahely terminent à la pire des places à la « COSAFA Castle Cup » U20 qui s’est tenue au Lesotho. Après avoir perdu in extremis leur match de demi-finales face à l’Afrique du Sud, les Malagasy ont cédé devant l’Angola. Cette dernière a aisément écrasé Madagascar sur le score de 5 buts à 1 lors de la petite finale. Après cette défaite amère lors des demi-finales, les Barea U20 ne se sont donc plus remis de leurs déboires. Après avoir mené 2-0 à la pause, ils étaient égalisés 2-2 à l’issue du temps additionnel (90ème +2). Pour une équipe dont la plupart des joueurs n’ont pas d’expérience dans des matchs cruciaux notamment à l’international, ces derniers n’ont pourtant pas démérité de leur participation. De plus, il faut se rendre compte qu’un grand pays du football africain, l’Afrique du Sud, les ont battus.

Par contre, poussé par son orgueil contre la Zambie et donc privé de finale, l’Angola s’est bien rattrapé en s’adjugeant la médaille de bronze samedi au Nkoloma Stadium. Les Angolais, plus frais et mieux armés, se sont aisement imposés face à une équipe malagasy clairement fatiguée.
Cependant, après sa prestation, l’équipe de la Grande île n’est pas rentrée au pays les mains vides. Les « Baby Barea » vont se consoler avec le prix du fair-play, attribué par le Conseil des associations de footballeurs en Afrique australe (COSAFA).

La Zambie a ainsi remporté la « COSAFA Men’s U20 », la 12ème dans cette catégorie d’âge, en s’imposant devant l’Afrique du Sud (3-0). C’était samedi au Nkoloma Stadium, rempli comme un œuf pour l’occasion. L’Angola complète le podium après avoir nettement battu Madagascar plus tôt (5-1). Néanmoins, l’équipe malagasy était parvenue donc à sauver l’honneur grâce l’attaquant de la CNaPS, Arnaud Randrianantenaina (58ème) sur pénalty. Il boucle la compétition avec quatre buts inscrits à son actif.
E.F.

Publié dans Sport

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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