La plateforme des organisations de la société civile sur les industries extractives a boycotté la consultation sur le processus d'élaboration du nouveau code minier. Ce forum a eu lieu à l’occasion du Salon des mines qui s’est déroulé il y a quelques jours au Mining Business Center à Maibahoaka. Des représentants de l’administration, de la société civile, des opérateurs ont assisté à ce forum. Après leur déclaration, ces représentants des membres de la société civile sont sortis de la salle. Une sortie dénoncée par bon nombre d’observateurs avertis de la vie publique dans la Grande-île qui y voient une volonté manifeste de ceux-ci de freiner le processus tendant vers l’adoption du projet de refonte du code minier.

La plateforme pointe notamment du doigt une démarche unilatérale de l’Etat malagasy dans l’élaboration du texte. Il faut pourtant savoir que le forum minier d’Ivato est une suite aux nombreuses consultations déjà menées et débutées au mois de janvier, selon les précisions du ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra. Trouvant à chaque fois des prétextes fallacieux pour éviter le dialogue, les membres de la société civile auraient toutefois, à maintes reprises, snobé ces consultations, selon une source.  La manifestation qui a eu lieu à Ivato doit en outre être interprétée comme le signe que l’Etat prend ses responsabilités pour consulter, a précisé le ministre des Mines.

Par ailleurs, le membre du Gouvernement signifie que la version finale de l’avant-projet de loi sera issue des dialogues entre toutes les parties prenantes. Une manière à lui de répondre à la plateforme de la société civile qui, allant plus vite que la musique, laisse entendre le parachutage d’un texte par le Gouvernement et un simulacre de consultation autour de ce code minier. L’Etat a proposé cet avant-projet de loi, mais ne ferme pas les discussions pour autant, car les parties prenantes sont invitées à émettre leurs avis sur les dispositions à supprimer ou les compléments à apporter, a expliqué le ministre, dénonçant la sortie prématurée des membres de la société civile.

A entendre ce dernier, la présentation de l’avant-projet de loi est une étape du processus et non la fin. Un processus qui ne doit toutefois pas être trop long, précise le ministre, arguant la nécessité d’avancer dans le processus pour le développement du secteur en particulier et de la Grande-île en général. Les impacts du secteur minier pour les Malagasy et le pays tout entier sont en effet pour l’heure non palpables, avait souligné le Premier ministre Christian Ntsay lors de l’ouverture de ce forum défendant la nécessité d’adopter le projet de refonte du code minier, indexant en particulier les grands opérateurs miniers. Des propos repris par le ministre. Ainsi pour les observateurs, en refusant le dialogue, les membres de l’organisation de la société civile œuvrant dans le domaine des industries extractives semblent jouer le jeu de ces gros opérateurs miniers qui trouvent leurs comptes dans les lacunes du code minier actuel…
La Rédaction

Publié dans Politique
jeudi, 26 décembre 2019

Halte à la provocation !

Le combat à distance, ravivé par l’esprit revanchard de Ravalomanana Marc à l’encontre de Rajoelina Andry Nirina, n’est pas prêt de s’estomper. Une saga vieille de 10 ans et plus qui n’en finit pas  d’exacerber le citoyen lambda et de polluer la sérénité du pays.

La défaite à plate couture de Ravalo par son poulain interposé Hery Rafalimanana lors des communales de 2007 à Antananarivo au profit du tout jeune Rajoelina reste toujours vive dans ses mémoires et empoisonne ses intentions. Un cauchemar toujours vivant à travers les nuits blanches qui sévissent jusqu’à ce jour.

Ravalomanana ne se remet pas toujours de la chute inévitable de 2009. Dur et amer à avaler quand on n’a aucune issue que d’abandonner son siège doré de Chef d’Etat et s’enfuir ailleurs. En cause,  des contestations populaires menées et dirigées par le même … tombeur de 2009. Exilé, de son propre gré,  au pays de Nelson Mandela, il peaufinait durant quatre ans son diabolique plan pour prendre sa revanche.

Jamais deux sans trois, dit-on ! L’opportunité a été offerte à Ravalo d’en finir avec la saga de combat contre Rajoelina. L’élection présidentielle de 2018, l’occasion par excellence, servie sur le plateau d’argent, de tordre le cou du jeune et « insolent » Andry qui, en fait, refuse de se plier au « caprice » d’un vieux loufoque. Et de trois, Rajoelina Andry bat, en deuxième tour,  Ravalomanana Marc. Une victoire sans appel. La coupe est pleine ! Malheureusement pour Ravalo, il faut le boire jusqu’à la lie.

Dernière et ultime tentative, les communales du 27 novembre. Par tous les moyens, il faut sauver  l’honneur. Et on est là ! (eo indrindra isika zao !) Le candidat choisi ou plutôt imposé par Ramose ne pèse pas lourd face à celui présenté par l’IRK. Tous les observateurs, à l’unanimité, concèdent à conclure que la bataille opposant Rina Andriamasinoro à Naina Andriantsitohaina est inégale. Un combat de boxe entre poids  plume  et poids lourd. Les résultats officiels provisoires proclamés par la CENI le confirment. Et Ravalomanana Marc peste. La crise du délirium Tremens l’envahit. Sous la pression maladive de ce politicien en déclin, le RMDM et d’autres acolytes montent au créneau. Toujours prêts à se plier en quatre au caprice de leur président, les Ramaroson Arlette et compagnie se lancent dans une «aventure » vers l’impasse.

Tout compte fait, l’objectif réel mais inavoué de Ravalo consiste à atteindre le jeune Président et ce dans l’optique de le … provoquer. Imperturbable, encore plus, impavide aux agissements, aux tapages et aux bruits incongrus de ces « têtes brulées », Rajoelina Andry ne manifeste aucune réaction.  Tout simplement parce qu’il sait pertinemment que Ravalo, l’éternel trouble-fête, tente de le piéger. Seulement, en homme averti qui vaut deux, Rajoelina outrepasse ces enfantillages.
Le vaste défi et l’enjeu aux multiples facettes que l’IEM doit affronter ne lui permettent pas d’errer ou de s’égarer dans les dédales de l’ineptie des détracteurs à la solde d’un guru de l’autre siècle. Les urgences des cas enregistrés un peu partout à travers la Grande Ile exigent de l’initiateur de la Révolution Orange des actions concrètes et sans délai.
Halte à la provocation ! Le pays ne mérite plus de subir les affres de faux-opposants.
 Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Sans détours, le président du Haut Conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit, Navony Lenoble, donne une interview sur le bilan des activités de cet organe. Malgré le manque de moyens financiers, des efforts ont été déployés pour atteindre les objectifs fixés par la Constitution. Le président de cet organe incite tout un chacun à respecter les piliers du développement durable que sont la démocratie, l’Etat de droit, la bonne gouvernance et les droits de l’homme. Interview.

 

Publié dans Politique

La journée d’hier a été marquée par des cas de noyade dramatique dans deux  localités aussi éloignées de l’une et l’autre. Le premier cas, sans doute l’un des plus émouvants, se déroulait dans la Région du Vakinankaratra vers 9h du matin. En effet, les corps d’une mère de famille et de son petit garçon qu’elle portait sur son dos, ont été retrouvés en train de flotter sur les  eaux du lac Tritriva.

 D’après une information de la Gendarmerie locale, la dame se serait tout simplement suicidée et n’a pas hésité à entraîner son enfant avec elle dans sa mort. La victime aurait souffert d’une instabilité psychique, une situation l’ayant poussé à cet ultime geste désespéré.
Le fait que la femme a transporté, outre son gosse, un lourd fardeau, a accéléré sa noyade. Selon toujours la Gendarmerie, les dépouilles des victimes auraient été déjà récupérées par leur famille.

Le deuxième cas concernait un inconnu d’une quarantaine d’années. Son cadavre avait été retrouvé dans la rivière Ikopa, juste dans le périmètre du stade Makis à Andohatapenaka. Les Forces de l’ordre ont informé les sapeurs-pompiers, lesquels ont ramené  la dépouille complètement méconnaissable de la victime sur la terre ferme. Le quadragénaire fut complètement nu, laissant croire ainsi à un homicide. Il est complètement défiguré et son bras et sa jambe gauches ne sont plus retenus que par des lambeaux de chair. Le cadavre fut transporté à la morgue où aucun proche du malheureux, ne s’y était toujours pas rendu sur place. L’on estime que son décès devait remonter quelques jours auparavant.
Franck R.

Publié dans Société
jeudi, 26 décembre 2019

LA UNE DU 27 DECEMBRE 2019

Publié dans La Une

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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