Après 7 mois de suspension de vol extérieur, la réouverture de l'île de Nosy Be aux voyageurs internationaux a ravivé les acteurs touristiques. Cependant, la Covid-19 persiste et signe toujours faisant encore des victimes à Madagascar. Pour empêcher que la situation sanitaire ne dégénère notamment avec le rebond de l'épidémie dans plusieurs pays européens, l’Etat doit être vigilant vis-à-vis des entrées venant dudit continent entre autres. La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que l'Afrique ne peut pas se permettre une deuxième vague de Covid-19 qui serait particulièrement dévastatrice pour l'économie.
C’est dans ce contexte que l’Aviation civile de Madagascar (ACM), dans une note adressée aux compagnies aériennes, a publié hier une liste de dix pays pour lesquels l’embarquement des passagers vers la Grande-île est interdit. Une décision qui fait suite aux annonces du Président de la République en fin de semaine dernière, concernant les restrictions aux frontières imposées aux passagers en provenance des pays subissant une seconde vague de l’épidémie de la Covid-19. Sont ainsi concernés par cette mesure de l’ACM, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume- Uni, la Russie et l’Ukraine.
Ces pays figurent notamment dans une liste établie par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) recensant les pays où l’on assiste à un grand rebond épidémique du coronavirus. Une liste rouge où figure notamment la France, l’Espagne, la Pologne ou encore le Royaume-Uni. Les informations partagées par les médias internationaux indiquent par exemple qu’un couvre-feu s’applique en Belgique, en France et en Slovénie, le reconfinement a été d’ordre en Irlande et au Pays de Galles. De nouvelles restrictions s’annoncent en Italie. Suivant les critères établis par l’Organisation mondiale de la santé, ces Etats sont donc à un stade où le virus circule sur l’ensemble de leur territoire et que leurs activités collectives sont fortement impactées voire restreintes. 
Statistiquement parlant, Madagascar demeure actuellement une destination touristique sécurisée. Dans l’objectif de rompre les chaines de contamination, le Gouvernement se devait soit d’établir des mesures de sécurité sanitaire de haut niveau soit d’interdire aux passagers en provenance de ces pays à risques de franchir les frontières de la Grande-île. « Le virus sera hors de contrôle si les pays africains continuent à s'ouvrir sans que des systèmes d'intervention et de protection adéquats soient mis en place », a alerté le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, Matshidiso Moeti. Certes, des opérateurs malagasy ont déjà participé aux formations et ont même signé une charte les engageant à respecter les protocoles, toutefois le danger peut surgir à tout moment. Même avec l’application des gestes barrières spécifiques au tourisme dans les chambres et espaces communs, le déplacement des touristes venant de ces pays peut être risqué. En Algérie par exemple, une tendance à la baisse des nouveaux cas de contamination est aussi observée. Par contre, la décision de l'ouverture des frontières est reportée jusqu'à la fin de la pandémie
Il est à noter que le virus Covid-19 a touché hier 41 555 291 cas confirmés et a fait au total 1 144 049 morts dans le monde entier.  A Madagascar, le bilan datant de samedi dernier n’a plus indiqué que 357 patients en cours de traitement. 
K.R.

Publié dans Société
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Editorial

  • Revigoration à pic !
    La ressource marine malagasy reprend vie, se revigore. Une revigoration qui tombe à pic, à point nommé et au moment opportun. Du 26 au 29 mars dernier s’était tenu à Antsiranana un atelier dans l’optique de gérer de façon maximale les ressources marines de la Grande île. Diligentée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à travers son projet « Regenerative Seascapes » (RESEA) financé par Affaires Mondiales Canada, cette initiative a bénéficié de l’appui des départements ministériels malagasy de l’Environnement, de la Pêche ainsi que de la collaboration de « Conservation International ». Une initiative qui tombe à pic voire à point nommé !

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