jeudi, 22 octobre 2020

La une du 23 octobre 2020

Publié dans La Une

Vatovavy regroupant les Districts de Mananjary, de Nosy Varika, d’Ifanadiana et d’Ikongo sera la 23e Région de développement de Madagascar. Le projet de loi portant création de cette nouvelle collectivité territoriale décentralisée en gestation atterrira incessamment à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le 11 octobre dernier, le Président Andry Rajoelina a donné sa parole dans ce sens à Mananjary. La démarche engagée est à plus d’un titre conforme à la loi.
La Constitution, en son article 143, dispose que « les collectivités territoriales décentralisées de la République sont les Communes, les Régions et les Provinces. La création et la délimitation des collectivités territoriales décentralisées doivent répondre à des critères d’homogénéité géographique, économique, sociale et culturelle. Elles sont décidées par la loi ».
Pour la scission de l’actuelle Vatovavy-Fitovinany en deux Régions, la messe a été dite. Le reste s’ensuivra même si le projet est susceptible de débats s’agissant des critères énoncés par la loi fondamentale et des réalités vivantes sur le terrain. En effet, le rattachement de l’Ikongo à la Vatovavy génère beaucoup de réserves de la part des natifs du District qui est plutôt géographiquement proche de Vatovavy.
Farouchement
S’il en est ainsi du Grand Sud-est de l’île, le Grand Sud aussi a son mot à dire. A leur tour, le député élu à Ampanihy Andrefana, Idealson, et consorts ont exigé le détachement de cette circonscription, de celle de Benenitra et de sa voisine de Betioky de l’Atsimo Andrefana pour former une nouvelle Région. Le vaste territoire de l’actuel Atsimo Andrefana est constitué de neuf Districts.
Quant aux trois Districts qui forment la partie australe d’Atsimo Andrefana, ils reposent sur le plateau Mahafaly. C’est une zone riche en ressources minérales et en biodiversité en particulier. Le parlementaire qui défend farouchement l’idée aurait visiblement l’intention d’en devenir le chef ou le président.
Mais, s’il y a une Région qui devait être la 23e Région de développement avant la Vatovavy, ce serait le Mangoro. Rattaché à l’Alaotra-Mangoro, il regroupe les Districts de Moramanga et d’Anosibe Anala. Le souhait de voir ces deux circonscriptions érigées en une Région à part entière a fait son chemin depuis les années 1990.
Incidence
Le Mangoro constitue une zone intermédiaire entre le pays merina et le pays betsimisaraka. Il s’agit d’une Région riche en ressources naturelles et minérales. Le plus gros investissement minier du pays, en l’occurrence Ambatovy, y est basé pour ne citer que lui. Le territoire traversé par la rivière de Mangoro remplit à coup sûr les critères d’homogénéité géographique, économique, sociale et culturelle stipulés par la Constitution.
Le Gouvernement a choisi d’implanter sur ce territoire la future zone industrielle de l’île. Là, c’est une preuve de plus de son potentiel économique. Contrairement aux autres, les deux députés élus à Moramanga et leur pair d’Anosibe Anala se gardent de parler de l’éventuel retrait du Mangoro de l’ensemble Alaotra-Mangoro pour être une Région à part.
Il convient tout de même de se mettre en tête que la création d’une nouvelle circonscription a toujours une incidence certaine sur le budget de l’Etat. Même la création d’un nouveau Fokontany ou d’une nouvelle Commune a un coût pour l’Etat. Voilà pourquoi tout éclatement des Fokontany reste suspendu jusqu’à nouvel ordre. Quant à la création de nouvelles Régions, l’Etat doit obligatoirement en payer le frais qui sera très élevé.
M.R.

Publié dans Politique
jeudi, 22 octobre 2020

Dangereux relâchement général

Le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle devait déclarer, en substance, à son départ du CCO-Ivato « je pars soulagée mais je crains des effets pervers de ce relâchement général ». Modeste comme elle l’est, le porte-parole du CCO – Ivato voulait entendre par-là, d’une part, une satisfaction personnelle d’avoir été utile pour la Nation dans cette lutte sans merci contre la pandémie de la Covid-19  mais, de l’autre côté, elle s’inquiète de ce relâchement général et redoute le « retour en zone » de l’ennemi.
Aussitôt que le Chef de l’Etat Rajoelina annonçait la suspension du confinement et que toutes les activités peuvent désormais reprendre, la population en général ne juge plus nécessaire de veiller au respect des consignes, port de masque et gestes barrières. Au marché comme au bureau, on fait comme si de rien n’était. On n’en parle plus dans les bars, les boîtes de nuit, les karaokés et les dancings, etc.
Les responsables étatiques sont conviés à trouver une nouvelle approche afin de cerner le nouveau contexte lié au post-confinement. Par tous les moyens, il faut qu’on parvienne à limiter les dégâts. Partout en Europe, l’impact dévastateur de la deuxième vague sème la panique. En France, la Covid-19 attaque de nouveau de façon terrifiante. Un pays en situation de difficulté comme Madagasikara ne pourra pas se permettre de subir une seconde fois la vague de cette redoutable pandémie. La responsabilité étroite des tenants du pouvoir (Département de la santé, Forces de l’ordre, ministère de l’Education nationale) entre toujours en lice et reste engagée dans ce deuxième round, le combat post-pandémie. Il va falloir considérer en permanence comme si l’ennemi soit toujours dans les parages et protéger contre toute éventualité la population. Il appartient aux dirigeants de maintenir toujours plus haut la barre de la conscientisation, de la prudence et de la vigilance de la population. C’est l’avenir de tout le pays qui en dépend. Concrètement, le combat contre la menace de la deuxième vague va de pair, en simultané, avec la bataille pour la relance du pays notamment l’économie nationale.
D’un dévouement exemplaire, notre « héros national », le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, durant son parcours sans faute de huit mois, jour après jour, nous montre en grandeur nature la conscience professionnelle et le patriotisme caractérisé d’un(e) citoyen(ne). Ayant atteint le sommet du parcours académique dans le domaine de la médecine, le Professeur titulaire Vololontiana Marie Danielle garde les pieds sur terre. Elle incarne le « success story » d’une femme déterminée à assumer ses responsabilités. Fidèle au poste, à même les fériés, dimanche ou autres, la doyenne de la Faculté de médecine et Chef de service interne à l’Hôpital universitaire Joseph Raseta n’abandonne jamais jusqu’à sacrifier des évènements familiaux chers à une mère de famille. Mauvaises langues, sarcasmes de mauvais goût n’ont eu aucunement raison d’elle. Le pays manque cruellement de personnalité de la trempe de Vololontiana Hanta Marie Danielle douée, modeste et intègre. Une espèce rare ! Un grand hommage et merci à Mme le porte-parole de CCO-Ivato, le Professeur Vololontiana  Hanta Marie Danielle.
Face à ce dangereux relâchement général, tout le monde, sans exception, décideurs politiques et simples citoyens, portent chacun sur ses épaules la lourde tâche d’éviter le retour en force de l’épidémie.
Ndrianaivo

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Chose promise, chose due ! Le Président Andry Rajoelina honore ses engagements envers la population du District d’Ambatondrazaka. Le Chef de l’Etat sera en visite dans cette localité ce jour. Il inaugurera notamment l’axe routier menant vers la RN44 qui relie l’aéroport Feramanga et l’EPP manara – penitra. Auparavant en terre battue, cette route est désormais entièrement réhabilitée et bitumée. La zone a aussi été pourvue d’éclairage. Il s’agit d’une des promesses présidentielles à la population de l’Antsihanaka au cours d’un premier déplacement au mois d’octobre 2019.
 A cette réalisation s’ajoute la mise en place de l’EPP « manara – penitra » qui sera disponible pour les enfants d’Asabotsy Ambatondrazaka. Avec une capacité d’accueil de 600 élèves, cet établissement scolaire sera doté d’une classe préscolaire jusqu’en T5. A l’instar des autres écoles publiques de ce genre, cette EPP sera aussi équipée d’un centre informatique et d’une cantine scolaire, ainsi que de meubles flambants neufs. L’installation d’une cantine scolaire vise à encourager les élèves à être assidus et se concentrer sur leurs études. Au cours de la cérémonie d’inauguration ce jour, ces derniers bénéficieront de kits scolaires.
Grande avancée de plusieurs travaux
Le Président pourra aussi constater de visu l’avancée des différents chantiers dans le District d’Ambatondrazaka comme la très attendue réhabilitation de la RN44 ou encore la construction du stade « manara – penitra » Rasolonjatovo. L’avancée des travaux est estimée à 80%. Cela inclut le tapis synthétique, la tribune de 105 mètres. Quant au pont « Kafé » les ouvrages avancent à 60%, et ce avec les travaux de bitumage de la route qui relie Ambatondrazaka – Ambandrika, le bitumage d’une portion de 25km à Vohidiala Manakambahiny, la construction d’un pont à Manaingazipo.
Malgré la fin de l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, les foyers qui ont subi de plein fouet les conséquences de cette période difficile ne seront pas en reste. Comme à chacun des déplacements lors de ses précédentes tournées, l’homme fort du pays procèdera à la distribution de « Vatsy Tsinjo » et « Tosika Fameno » à près de 7 000 ménages.
La Rédaction

Publié dans Politique

Près de 100 000 travailleurs mis en chômage technique pendant le confinement. Le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS) Mamy Rakotondraibe a dénoncé hier l’absence de culture de déclaration des employeurs durant le salon des Responsabilités sociétales des entreprises (RSE) et de l’Initiative pour le développement durable (IDD). « 13 000 travailleurs seulement sont déclarés en chômage auprès de la CNAPS. L’effectif est même inférieur à celui de l’année dernière. Cela témoigne qu’on n’a pas encore la culture de la déclaration », annonce le DG durant son intervention. Selon toujours ses dires, ceux qui perdent leur emploi mettent en moyenne six à sept mois pour être embauchés à nouveau. Notons que le Gouvernement a mis en place le prêt exceptionnel « Tsinjo Fameno » pour financer les travailleurs formels pendant la période de soudure.
Par ailleurs, la thématique du débat est axée sur les perspectives et idées émergentes en question de ressources humaines après la crise. Le DG a alors abordé la nécessité de la création du système d’allocation sur le chômage.  Toutes les parties prenantes que ce soit les partenaires techniques et financiers, les membres du Gouvernement, les responsables de la CNAPS ainsi que les représentants des travailleurs étudient déjà les modalités de paiement de l’assurance chômage. « La mise en place de cette allocation n’est pas un débat nouveau au niveau de la caisse. On en a toujours parlé pendant des années mais la conscience collective ne semblait pas être pressée vu que le système représente un coût supplémentaire tant pour les salariés que pour les employeurs. Tout d’un coup, l’assurance chômage devient une urgence pendant la crise de coronavirus car la perte du pouvoir d’achat freine l’économie. Nous étudions actuellement les modalités de paiement pour le premier trimestre de l’année. Etant donné que les gens mettent jusqu’à six mois pour trouver un travail, on essaie de fixer le montant à verser durant le premier mois si c’est à 100% du salaire pendant les trois premiers mois et 50% du salaire pour les trois mois restants. Nous n’avons pas également déterminé le pourcentage de la participation à tirer du salaire de l’employé », poursuit le DG.
Solange Heriniaina

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Au cours des dix dernières années, l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) a promu les attraits touristiques de la Région à travers les randonnées. Cette promotion a porté ses fruits. Toutefois, avec la crise sanitaire, ces activités ont été quelque peu délaissées. Dans le cadre de la relance du tourisme à Madagascar et de la promotion du tourisme national, l’ORTANA avec le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie organisent l’Ultra Trek des Collines Sacrées, du 20 au 22 novembre prochain. «Cet événement a pour objectif de faire rayonner Madagascar en tant que destination de randonnée, autant au niveau régional qu’international, mais surtout auprès de la population locale. Nous n’allons pas attendre les touristes étrangers pour redresser notre économie. Nous pouvons ensemble apporter chacun notre contribution» a soutenu Harimisa Razafinavalona, directeur exécutif de l’ORTANA, hier, à Anosy, dans les locaux du MTTM en marge du lancement officiel de l’Ultra Trek des Collines Sacrées.
En effet, cette course contribuera à la promotion des différents parcours, un collier de perles reliant les 12 sommets d’Analamanga, qui viennent d’être balisés suivant les normes internationales, soient près de 350 kilomètres. «Avec ces balisages, les randonneurs, même sans guide, pourront parcourir les Collines Sacrées. Ils ne risquent pas de se perdre. En fait, c’est vraiment l’idée d’encourager les citoyens à se promener dans ces Régions et générer ainsi des impacts sur l’économie locale, au lieu de se limiter à By-Pass », rajoute ce responsable. En passant par Ambatomanga par exemple, les randonneurs peuvent apporter leur contribution au développement de l’économie locale en achetant du fromage. «Ce sont des petits détails mais ils ont toute leur importance, surtout dans la relance de l’économie du pays», stipule-t-il.
Ce Trek se composera alors de cinq courses. Pour les intéressés, les inscriptions ont déjà débuté, jusqu’au 01 novembre prochain.  
Rova Randria

Publié dans Economie

Une consultation gratuite mais avec de la qualité. A travers une opération menée par l'équipe de la direction des affaires sociales à la Présidence, environ 6 600 citoyens ont bénéficié d’une prise en charge gratuite, réalisée par 5 cliniques mobiles. Dénommée « Caravane de sensibilisation et offre de service de santé », trois Communes, dont la Commune de Betafo dans la Région du Vakinankaratra, Alakamisy Ambohimahy dans la Région Haute Matsiatra et Vohipeno dans le Vatovavy Fitovinany ont été concernées par cette première phase.
Les soins oculaires et auditifs, de soins bucco-dentaires, des tests de dépistage des fistules vésico-vaginales, de drépanocytose, de diabète, de l’IST/VIH, du cancer du col de l’utérus y sont dispensés. A cela s’ajoutent d’autres consultations axées sur le planning familial, les conseils concernant la malnutrition, la dentisterie et l’échographie. Les patients étaient de tous âges et de différents milieux.
Cette caravane médicale entre dans le cadre du « Velirano » du Président de la République Andry Rajoelina sur l’accès à la santé pour tous sans discrimination et une riposte à la pandémie de Covid-19. 15 000 autres devront pouvoir être sensibilisés à la prévention et à la prise en charge des violences basées sur le genre.
 En rappel, 40 % de la population malagasy habitent à plus de 5 km d’un Centre de santé de base, et 20 % de ces zones sont enclavées alors que la population ne dispose pas de moyens de transport adéquats. Egalement, par manque de moyens financiers et de transport, l’accès aux informations sur la santé et les offres de soins sont devenus très difficiles, d’où une augmentation de la vulnérabilité.
Anatra R.

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Visage déformé par le choc, jambe disloquée et qui ne tient plus que par un lambeau de chair pour les uns, enfin colonne vertébrale en pleine déconfiture chez un autre, etc.  Tel était l’état des quatre tâcherons victimes d’un effondrement ; et qui se trouvent dans un état critique. Ce sont des tâcherons chargés de démolition mais aussi de travaux de remblayage.  Vers 8h30 du matin hier,  un  bâtiment en cours de démolition et  servant de  local  de  commerce a été  le  théâtre d’un  drame  à  l’issue sanglante dans le quartier d’Antohomadinika Sud. Tout un pan de mur en béton, dont celui d’un balcon, s’effondrait subitement à un moment où les ouvriers l’attendaient le moins.
Ils étaient 7 ou 8 ouvriers à travailler à l’intérieur de cette maison en pleine décrépitude et à étage donc assez vétuste, sise sur le bord de cette rue commerçante, et particulièrement grouillante de passants. L’accident s’est produit de façon si inattendue que les malheureux n’avaient eu aucun moyen de s’échapper à temps, manquant ainsi d’être totalement ensevelis par des tonnes de structures en  béton, de gravats et de débris divers. Les plus touchés sont ceux qui s’échinaient à remblayer des mottes de terre au rez-de-chaussée. « Il a fallu tout un temps pour que les sapeurs-pompiers, venus assez rapidement sur les lieux, ne puissent les dégager entièrement du terrible piège », relate un témoin. Au bout d’un travail acharné, les secours parvenaient finalement à extirper quatre victimes en état comateux des décombres. Du coup, elles ont été transportées d’urgence à l’HJRA où elles devraient être encore sous soins intensifs, du moins vers la fin de l’après-midi hier, selon une source hospitalière.
Ce drame a ému les témoins, assez nombreux à pouvoir assister directement à cette scène horrible. « Nous nous tenons près de l’immeuble lorsque l’effondrement s’est produit avec un bruit épouvantable. Tout s’est produit très vite que nous ne réalisons pas vraiment ce qui était arrivé que quelques secondes après », relate une vendeuse à la sauvette.
L’accident s’est produit pendant l’absence du propriétaire des lieux. Il paraît que les travaux de démolition n’auraient pas encore obtenu une autorisation des autorités compétentes pour le faire. Sur place, et aidés par la Police, des responsables au sein du quartier ont instauré un périmètre de sécurité, empêchant ainsi les curieux de s’approcher de la construction qui menaçait encore de s’écrouler à tout moment. Cette situation n’a pas été du tout apprécié par les marchands de rue, qui se plaignent de ne pas pouvoir continuer leurs activités commerciales juste au pied de l’édifice de tous les dangers.
Franck Roland

Publié dans Société

  La FMF dévoile son nouveau logo. La fédération malagasy de football a annoncé, hier, à l’hôtel Havana Resort Ambohidahy le lauréat du prix de concours logo. En même temps, l’évènement était l’occasion d’officialiser son nouveau logo devant les médias.
Sur 590 prétendants qui ont participé, 27 présélectionnés ont été choisis et trois sont sortis du lot. Il s’agit de Zofitia Andrianjafimanana. Il a empoché un million d’ariary grâce à son logo. Le nouveau logo comprend les trois couleurs de base : blanc, rouge, vert. Il présente aussi des branches de Ravinala et bien évidemment, on retrouve le traditionnel zébu.

Rakotoarivony Tokiniaina le deuxième gagnant a reçu le prix de cinq cent mille ariary, tandis que Sedera Kanto Andriatahiana a fini troisième et empoche deux cent mille ariary.
« La fédération mise sur la réforme et la modernisation, le changement de logo fait partie de ce renouveau. Une résolution des participants lors de l’assise nationale organisée les 28-29 janvier derniers. Nous tenons à remercier le Président de la République, Andry Rajoelina et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto pour leur indéfectible soutien à nos Barea», explique Jocelyn Razafimamonjy, président de la commission communication au sein de cette instance nationale de football.
Ce logo a déjà suscité la critique des supporteurs. En effet, certains sont contre le changement de logo car ils pensent que Madagascar est connu par l’ancien logo. D’autres n’admettent pas le drapeau qui représente d’après eux celui de la Bulgarie.
Pour revenir aux Barea, la FMF a réitéré la tenue du match retour contre la Côte d’Ivoire au stadium Barikadimy Toamasina. Ce dernier a déjà bénéficié d’une homologation provisoire. En attendant la décision de l’instance continentale sur l’état d’urgence sanitaire, le stade ne peut être utilisé qu’à 30% s’il n’y a aucun éventuel changement. Pour le moment, beaucoup de pays restent fermés. Madagascar en fait partie. Effectivement, une option reste ouverte, les matchs aller et retour pourront se tenir dans un terrain neutre ou dans un autre pays. « Tout dépend de la décision de l’Etat sur l’ouverture des vols internationaux et celle de la CAF qui en décidera après », annonce le premier vice-président de la FMF.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport

Parmi les impacts de la crise sanitaire. La baisse du taux de nouveaux utilisateurs de planification familiale (PF) en fait partie pour Antananarivo, selon les informations émanant du réseau « Santé et droits sexuels et reproductifs » (SDSR) Madagascar. Ce taux a chuté jusqu’à moins 46% en avril et moins 44% en juillet auprès de 18 Centres de santé de base (CSB), selon l’analyse comparant les données de 2020 par rapport à celles de 2019. D’un autre côté, bon nombre de formations sanitaires dans toute l’île, notamment les CSB dans les zones éloignées, ont fait face à une rupture de stock en produits contraceptifs. Les préservatifs, les pilules et les doses d’injection ont été les plus manquants dans les stocks, à en croire un chef CSB situé dans une Commune rurale d’Ankazobe, voulant garder son anonymat. « Nous avons dû faire patienter nos utilisateurs jusqu’au nouvel approvisionnement. D’ailleurs, certains d’entre eux ont manqué au rendez-vous, notamment durant le confinement total, à cause de l’absence des transports en commun », informe ce médecin. Les utilisateurs issus des milieux défavorisés en sont les principales victimes, faute de moyens pour s’acquérir des produits dans les cliniques privées.
Difficultés dans l’approvisionnement
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), l’un des grands pourvoyeurs des méthodes PF à Madagascar allouant un financement conséquent, reconnait ce fait. « La chaîne d’approvisionnement de produits contraceptifs, depuis le sommet jusqu’au terrain, a connu des difficultés durant la crise sanitaire. Cette situation est notamment due aux problèmes de confinement, dont l’interruption de la circulation. Les résultats d’une étude y afférente, démontrant cette perturbation de l’approvisionnement et entraînant la rupture de stock des produits contraceptifs, sortiront bientôt », confirme Ngoy Kishimba, conseiller en population et développement au sein de l’UNFPA. A cela s’ajoute l’indisponibilité des prestataires mobilisés pour faciliter l’accès aux services de PF. « Ces prestataires ont été redéployés dans les autres services de prise en charge des patients de la Covid-19 », rapporte le conseiller auprès de cet organisme onusien. Comme solutions, ladite étude propose d’une part le renforcement du cadre d’investissements, en élargissant le partenariat, et d’autre part la consolidation des interventions stratégiques afin d’atteindre l’objectif « 0 besoin non satisfait en PF d’ici 2030 ».
Recueillis par Patricia Ramavonirina



Publié dans Société
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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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