Le député Fetra Rakotondrasoa a fait remarquer que le HVM a été giflé par la HCC suite à la publication de la décision n° 16-HCC/D3 du 1er octobre 2020. Cela ne veut pas pour autant dire que la Cour d’Ambohidahy est partiale envers le régime actuel.

Une gifle à l’endroit du parti HVM. C’est en ces termes que le député Fetra Rakotondrasoa commente la décision de la HCC n°16-HCC/D3 du 1er octobre 2020 portant sur une requête en dénonciation des irrégularités des procédures d’un texte à valeur législative dans le cadre d’une procédure prévue par l’article 118 de la Constitution faite par 19 sénateurs. Par cette décision, la HCC a rejeté la requête de ces sénateurs car non fondée.
Le parti HVM est allé lui-même cherché cette gifle auprès de la HCC pour justifier son refus d’affronter les élections sénatoriales du 11 décembre prochain. D’après le député Fetra Rakotondrasoa, les sénateurs ont connu à l’avance que la demande allait être rejetée. La preuve, ils ont déclaré auparavant qu’ils ne participeront pas aux élections sénatoriales. Autrement dit, le dépôt de requête auprès de la Cour d’Ambohidahy n’était donc qu’un « cinéma politique », d’après le député élu à Miarinarivo.
La présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa, quant à elle, commente la décision de la HCC comme une décision normale, prise en toute indépendance. Magistrat de carrière, elle rappelle que les juges ont pris cette décision en fonction de la loi en vigueur, des arguments du requérant ainsi que conformément à la Constitution. Il s’agit d’une décision motivée prise en toute impartialité. Ce n’est donc pas une raison pour qualifier la Cour d’Ambohidahy de partiale.
D’après Norbert Lala Ratsirahonana, le retrait du parti HVM des élections sénatoriales n’entache en rien le caractère démocratique du scrutin. Si un ou plusieurs partis politiques ne participent pas à une élection, le scrutin aura toujours lieu et il sera toujours démocratique. Il s’agit d’une jurisprudence internationale que l’on rencontre également sur le continent africain, a fait savoir cet ancien président de la HCC à la presse.
Le parti HVM part de gesticulation en gesticulation qui lui sert de motif pour ne pas participer aux élections sénatoriales. Pour preuve, ce parti a la peur au ventre à l’approche d’une élection qui pourrait signer son arrêt de mort, politiquement s’entend. Or, participer aux élections est la principale raison d’être d’un parti politique. Et en tant qu’opposition au régime actuel, il s’agit d’autant plus d’une raison majeure d’y participer et de se positionner en tant qu’alternative politique aux électeurs.

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"Haody Rasoabakobako". C'était l'émission culte de la Radio nationale Malagasy ( RNM) des années 70 et 80. Les sexagenaires et plus se souviennent certainement de la voix douce et captive de l'animatrice. Une voix qui faisait coller les auditeurs auprès de leur radio ou transistor tant dans le milieu urbain que dans les bourgades qui ont pu capter la RNM. A part la voix, les sujets traités, culturels, éducatifs et condition féminine étaient enrichissants pour les auditeurs. Cette voix, c'était celle de Jeanne Rasoarimalala qui a complètement perdu cette identité sur son état civil, devenue au fil des mois et des années Rasoabakobako. Une voix que personne n'entendra plus jamais car Jeanne Rasoarimalala alias Rasoabakobako s'est éteinte dans la journée d'hier en France à l'âge de 98 ans. "Voky andro", Rasoabakobako l'est sûrement après avoir passé un quart de siècle au service de la Radio nationale et en donnant entière satisfaction aux auditeurs. Elle est entrée à la RNM en 1958 après avoir fait ses études en France notamment à l'office de coopération radiophonique d'où elle est sortie diplômée ou certifiée animatrice de programme. Elle fut d'ailleurs la première présentatrice à la Radio nationale.
Jeanne Rasoarimalala ne s'est pas contentée de l'animation, elle était aussi productrice d'émission comme les pièces de théâtre radiophonique.
Admise à la retraite dans les années 80, elle est partie s'installer en France en 1984. Ses passages à Madagascar pour se ressourcer et visiter sa famille sont toujours profités par les animatrices des radios pour lui demander conseil.
Il y a deux ans, Jeanne Rasoarimalala avait perdu son gendre, un grand nom également de l'audio- visuel malagasy à la même époque que sa belle-mère, Jean Rasamoely...
A sa famille, la rédaction du journal "La Vérité" lui présente ses sincères condoléances.
La Rédaction

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vendredi, 02 octobre 2020

La une du 3 octobre 2020

Publié dans La Une

Accessible dans plus de 200 pays. Au cours de ces dix dernières années, le système « Mobile Money » de MVola ne cesse d’étendre ses services afin de répondre favorablement aux besoins des usagers. Cette année n’est pas une exception, et ce, malgré la crise sanitaire. MVola vient en effet de lancer la toute première carte Visa Internationale, rattachée à un compte de « Mobile Money », à Madagascar mais aussi dans tout l’océan Indien. Ce lancement est le fruit d'une collaboration de l’opérateur avec la plateforme de paiement de référence Visa. « Notre collaboration avec MVola nous permettra surtout de tirer parti de la combinaison de nos actifs dans l’élargissement de nos offres afin de toucher le plus grand nombre de consommateurs et de commerçants, en particulier au moment où l'accent est de plus en plus centré sur les paiements sans espèces et à distance. Nous pensons que nos efforts combinés pour faciliter l’accès aux services et produits financiers transparents et interopérables conduiront à terme à l'inclusion financière tant souhaitée à Madagascar », s’est réjouit Fabrice Konan, directeur pays de Visa pour la Grande île. « Aujourd’hui comme demain, MVola accompagne ses clients dans le développement de leurs activités en simplifiant tous leurs transferts d’argent, nationaux et internationaux. Avec cette innovation, nous confirmons notre position de leader précurseur du marché du "Mobile Money" à Madagascar et dans l’océan Indien. Les Malagasy ont choisi MVola, et maintenant le monde entier accepte MVola », affirme Matthieu Macé, administrateur directeur général de MVola. Avec ce tout nouveau service, l’usage d’un compte MVola ne se limite plus désormais aux frontières de la Grande île, mais bien au-delà.
Services multipliés
Cette carte offre effectivement de nombreux avantages à tous les titulaires d’un compte MVola. Outre les services déjà disponibles, les clients MVola pourront également effectuer des retraits auprès des 635 distributeurs automatiques de billets (DAB) à Madagascar et dans le monde entier, des paiements via les terminaux de paiements électroniques (TPE) mais aussi des achats en ligne, et ce, sans aucun besoin d’un compte bancaire rattaché. Au cours de ces dernières années, les consommateurs malagasy ont témoigné un intérêt grandissant pour les paiements en ligne, avec les divers abonnements comme Netflix, Amazone Prime ou encore Fortnite. Comme tous les services MVola, toutes les transactions sont sécurisées.
Pour bénéficier de ces services, le client n’aura qu’à acheter la carte Visa MVola à 20 000 ariary auprès des Telma Shop. Semblable aux cartes bancaires, elle est conçue pour tous les utilisateurs majeurs et titulaire d’un compte MVola. Toutefois, elle est sans engagement et sans frais mensuel. En tout cas, ce nouveau service est un pas de géant dans la bancarisation de la population malagasy, sachant que près de cinq millions de citoyens sont aujourd’hui abonnés à MVola.
Rova Randria

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Le sang a giclé, à la suite d’une collision spectaculaire, tôt hier matin sur la RN2, au niveau d’Ambatolaona. Bien que l’on ne signale aucun décès, le bilan fut pourtant lourd avec au moins dix blessés dont la plupart souffrant de multiples fractures, ou autres hématomes. Personne ne croira qu’il y a des survivants à en voir l’état des véhicules. En fait, l’un de ces derniers est un minibus Mercedes Sprinter d’une coopérative de transport. C’est lui qui a percuté de plein fouet une voiture garée sagement sur le côté de la chaussée. Le conducteur a dormi à l’intérieur, contexte du couvre-feu oblige. Depuis la veille, il a dû faire cette halte à Ambatolaona. Celui-ci figure sur la liste des blessés, assez graves. 
La majorité de ces derniers avait été évacuée soit au centre de santé à Manjakandriana, soit dans la Capitale, pour les cas les plus graves, selon la Gendarmerie d’Ambatolaona. Quant aux dégâts matériels, ils sont également lourds, comme il est évoqué plus haut
Le Sprinter assure la liaison entre Fénérive-Est et la Capitale qu’il devait rejoindre dans la matinée, hier. Son conducteur est pointé du doigt d’avoir adopté un style de conduite plein de négligence, situation aggravée par un excès de vitesse. « Avec la vitesse à laquelle le Sprinter était lancé, le chauffeur, à un moment donné, a perdu le contrôle. Après que le minibus a d’abord percuté un talus, il s’est déporté brutalement sur l’autre côté, pulvérisant ainsi au passage l’autre véhicule en stationnement », confie une source auprès de la Gendarmerie.
Bien que le conducteur du Sprinter ait été blessé, son état n’est pas à craindre. Du coup, la Gendarmerie l’a embarqué au poste à Ambatolaona où il fut placé en garde à vue. Quant au propriétaire du minibus, cette Force l’attend également, pour le besoin d’une enquête.
 Sans doute, il s’agit de l’un des plus graves accidents de circulation impliquant un véhicule
de transport enregistrés sur une route nationale, depuis que le pays a entamé son dé-confinement en relation avec la lutte contre la propagation du
coronavirus.
Franck R.

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vendredi, 02 octobre 2020

Légitime requête

Il semble qu’on ne s’accorde aucun repos quelque part là-haut. On travaille sans relâche. La répartition des tâches au sommet de l’Etat fonctionne à merveille. Qu’on le veuille ou non, la bataille contre la pandémie de Covid-19 prendra fin un jour. Les bilans de ces dernières semaines témoignent clairement que le pays est en passe de maîtriser le mal. Les taux de guérison grimpent tandis que le taux de létalité baisse et ce jusqu’au point où il descend même à zéro. Mais à peine qu’on entre dans la phase pour se débarrasser de ce redoutable ennemi qu’est le coronavirus, une nouvelle bataille se profile déjà à l’horizon et s’annonce aussi difficile que complexe à savoir la relance. En effet, le Président en tandem gagnant avec le PM est déjà à pied d’œuvre. Il s’attèle à la mise en orbite de la relance économique du pays. Madagasikara parmi les pays les plus vulnérables encaisse durement les impacts nuisibles de la pandémie du coronavirus. L’économie agonise, le social se désintègre et la politique s’échauffe. Exactement comme partout ailleurs, sous d’autres cieux, le pays va mal. Et pour tout redresser, il en faut des mesures courageuses et radicales. La situation telle que nous vivons exige de la part de tous une coopération franche et loyale. La solidarité internationale est fortement souhaitée. Il faut bien qu’on se donne la main. Une aubaine se présente, l’Assemblée générale (AG) de l’ONU qui, cette année 2020, célèbre son 75ème anniversaire.
Sur la tribune des Nations unies, le Chef de l’Etat Rajoelina et le Premier ministre Ntsay, à deux occasions différentes durant la même AG, ont lancé un leitmotiv commun recommandant « l’esprit solidaire » et ce afin de remettre en marche de façon efficace et rapide le monde.
Le PM qui représente Madagasikara lors du discours solennel de l’Assemblée générale, par visioconférence, appelle la communauté internationale à unir les forces pour éradiquer cette terrible pandémie. Il n’a pas oublié de témoigner aux yeux du monde entier l’efficacité du remède traditionnel amélioré (RTA) le Covid-Organics (CVO) qui a permis d’ailleurs à la Grande île de se défaire de l’emprise de la pandémie.
Pour sa part, le Chef de l’Etat focalise son intervention sur la nécessité d’offrir aux pays en difficulté, les pays pauvres s’entend, terriblement secoués par la crise sanitaire, l’opportunité de pouvoir se relever rapidement. Rajoelina dans son franc-parler habituel demande aux pays nantis d’effacer la dette des pays pauvres. En effet, il est pratiquement impossible pour les pays endettés avant la crise sanitaire de pouvoir sortir du cercle vicieux de la pauvreté après le coup fatal de la pandémie de Covid-19. Certainement, l’écart entre pauvres et riches va se creuser davantage. Le Chef de l’Etat malagasy fait appel aux pays riches pour qu’ils fassent preuve d’humanité. Une légitime requête qui s’inscrit dans le cadre de la nécessité absolue d’une solidarité juste et équitable entre humains.
Pour une fois, les pays riches sont appelés à faire abstraction de leurs intérêts propres au profit des moins chanceux. Nul n’est sans savoir que la vulnérabilité de ces pays en détresse d’aujourd’hui résulte des exploitations ignobles et  injustes de leurs ressources humaines et de leurs richesses naturelles par les principaux pays nantis d’aujourd’hui. Andry Rajoelina évoque un simple retour d’ascenseur !
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Le patron de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 2017, Ahmad, a présenté son bilan aux présidents des Fédérations affiliées. En fonction de leurs réactions, le président Ahmad va décider de briguer ou pas à sa propre succession le 12 mars 2021 à Rabat.
Officiellement, le président de la Confédération africaine de football (CAF) ne sait pas encore s’il va être candidat à sa propre succession, le 12 mars 2021 à Rabat. Ahmad a toujours dit qu’il ne fera pas plus de trois mandats au sein du Comité exécutif de la CAF. Lui qui en a, tour à tour, été membre (2013-2017) puis patron (2017-2021), pourrait bel et bien s’y présenter dans cinq mois.
Mais ce sera une surprise, une très grande surprise s’il ne brigue pas un second mandat. En effet, le patron du football africain est en pré-campagne depuis plusieurs semaines. La présentation de son bilan aux présidents des Fédérations nationales s’inscrit dans cette opération de charme.
« La transformation du football africain », le nom d’un document de pré-campagne d’une demi-dizaine de pages, énumère toutes ses réalisations au cours de sa première mi-temps. « Ce fichier ne porte pas le logo de la CAF, car il est à l’initiative de l’équipe du président et a été réalisé sur ses fonds propres », assure-t-on dans son entourage. Ce bilan est accompagné d’un formulaire de soutien à remplir et à signer par les présidents de Fédérations », rapporte une source.
En réalité,  Ahmad est en train de sonder l’électorat. Il veut avoir une idée claire de son objectif avant de décider de franchir le pas et d’annoncer officiellement sa candidature et ce de savoir s’il va avoir assez de soutien pour rempiler. Car celui-ci connaît trop bien les risques de retournement de situation. Lorsqu’il s’était présenté face à son prédécesseur Issa Hayatou en 2017, peu sont en effet ceux qui le soutenaient ouvertement face au Camerounais. Et, à l'arrivée, il l'avait pourtant emporté par 34 voix contre 20.
Pour rappel, « une candidature à la présidence de la CAF doit être proposée par au moins une association nationale membre de la CAF. [Cette] candidature à la présidence de la CAF n’est recevable que si elle est soutenue, par écrit, au moins par trois associations nationales membres de la CAF, dont obligatoirement l’association nationale membre du candidat concerné ». En outre, « un candidat à la présidence de la CAF doit avoir joué un rôle actif dans le football (en tant que joueur ou officiel de la FIFA, de la CAF ou d’une association nationale membre de la CAF ou d’un de ses membres affiliés) durant aux moins deux des cinq dernières années ayant précédé le dépôt de sa candidature ».
Receuillis par E.F.

Publié dans Sport

« Nous devons être le changement que nous souhaitons voir dans le monde ». C’est ce message de Mahatma Gandhi que l’ambassade de l’Inde à Madagascar veut faire passer en marge de la mise en œuvre de la transition énergétique. En effet, afin de marquer d’une pierre angulaire la célébration du 150ème anniversaire de ce prophète, l’ambassade indienne a installé un panneau solaire sur son toit. La célébration s’est tenue hier à Tsaralalàna, en présence du Premier ministre Ntsay Christian et de la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Baomiavotse Vahinala Raharinirina. Cette utilisation de l’énergie solaire a fait de l’ambassade indienne la première ambassade à Madagascar, mais également dans le monde à utiliser des sources d’énergie propre et verte. « Etant une petite ambassade, nous ne consommons en moyenne que 8 kilowatts d’électricité par jour. J’ai donc pensé pourquoi ne pas installer une source d’énergie solaire sur le toit. D’autant plus qu’Antananarivo reçoit du soleil toute l’année. Grâce à cette initiative, nous devenons la première ambassade indienne au monde mais également à Madagascar à devenir une ambassade propre et verte. Imaginez que toutes les ambassades et missions diplomatiques dans le monde utilisent une forme d’énergie renouvelable pour lutter contre le changement climatique. Ne serait-ce pas un changement que nous aimerions voir ? », déclare Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde à Madagascar durant son discours.
Il faut savoir que la Grande île fait partie de l’Alliance solaire internationale (ASI) lancée à l’occasion de la COP 21 par le Premier ministre indien Narendra Modi et le Président français François Hollande. Notre pays a ainsi ratifié l’accord cadre de l’alliance dès le premier jour de la conférence de Marrakech sur le changement climatique en 2016. C’est une raison pour laquelle le Gouvernement malagasy s’oriente également vers l’énergie verte. « La transition énergétique est devenue incontournable dans un souci de protéger l’environnement. De plus, notre pays possède de forts potentiels pour rendre possible la production d’énergie verte, compétitive et renouvelable. Je soutiens toute activité durable, écologique et qui apporte des bénéfices à la population tout en préservant la nature, avance la ministre de l’Environnement.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie

5 à 20 %. Telles sont les fourchettes de valeurs relatives à la hausse du taux de réussite à l’examen pour l’obtention du Brevet d’étude de premier cycle (BEPC) dans la plupart des Circonscriptions scolaires (CISCO) qui ont publié les résultats depuis le début de cette semaine. Pour la CISCO de Toamasina I, cette hausse s’élève à 19,7 %, avec un taux de réussite de 48,31 % contre 28,61 % l’année dernière. La hausse se constate également dans la meilleure moyenne dans cette CISCO de l’Atsinanana, soit 18,67/20 cette année contre 17,77/20 en 2019. Mieux, le CEG de référence dans cette localité enregistre un taux de réussite de 100 %, un fait rare dans les établissements publics.
Pour la CISCO d’Antananarivo ville, 51,74 % des candidats ont décroché leur 2ème diplôme officiel cette année, contre 36,91 % en 2019, soit une hausse de 14,83 % enregistrée. Ce taux de réussite a tourné, notons-le, autour de 48 % en 2017 et 2018. Quant à la CISCO d’Antananarivo Atsimondrano, le taux de réussite est passé de 47,72 % en 2019 à 54,47 % cette année, soit une augmentation de 7,35 %. « Les candidats ont eu le temps de réviser et traiter divers sujets durant le confinement. Les sujets uniques proposés dans tout Madagascar étaient plus ou moins faciles à traiter, sauf pour le Malagasy. Les notes des candidats y sont désastreuses, mais ils ont quand même pu se rattraper avec les autres matières », avance Arsène Ramananjatovo, chef de ladite CISCO.
Les 7 Circonscriptions scolaires regroupant la Direction régionale de l’éducation (DREN) de Vakinankaratra enregistrent toutes une hausse considérable du taux de réussite, variant entre 12 et 22 %. La CISCO de Betafo note le meilleur taux de réussite, soit 62,91 %, suivie par Mandoto, Antsirabe II et Antsirabe I, avec respectivement 57,88 %, 56,41 % et 54,46 % des candidats. Au total, ladite DREN enregistre un pourcentage de réussite de 52,38 % cette année contre 37,18 % en 2019, soit une hausse de 15,2 %. Soulignons que sur 22 536 candidats inscrits, 1 166 ont raté leur 2ème examen officiel, soit un taux d’absence de 5,17 %.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Publié dans Société

« Changer l’histoire par la science ». Cette devise trône sur la façade de l’usine « PHARMALAGASY » qui a officiellement ouvert ses portes, hier à Tanjombato, et ce après 5 mois d’installation. L’expression en dit long sur les motivations du régime dans la mise en place de cette unité de fabrication locale de médicaments. En effet, la naissance de cette nouvelle usine constitue un nouveau tournant dans l’histoire de la pharmacopée malagasy. La cérémonie s’est tenue devant un parterre d’invités dont des membres du corps diplomatique, des représentants des partenaires ainsi que des chefs d’institution. L’on n’a pas manqué de remarquer la présence de l’ancien Président, Didier Ratsiraka.
D’emblée, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assoumacou Béatrice, a remercié le Président de la République pour son soutien inconditionnel à la recherche. « Nous sommes passés de l’utopie à la réalité », a déclaré ce membre du Gouvernement.

Résolution  du problème d’approvisionnement

Le choix de cette période de crise sanitaire pour ouvrir cette nouvelle usine pharmaceutique est plus qu’une opportunité pour la Grande île. Qui plus est, cela coïncide avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui tend vers une valorisation de la médecine traditionnelle.
« Je suis heureuse de parler de fabrication locale de médicaments et autres produits essentiels, une thématique très importante pour l’OMS », a souligné Charlotte Ndiaye, représentante de l’OMS à Madagascar. Et d’ajouter que « nous adressons nos encouragements aux scientifiques et chercheurs malagasy (…) ainsi que nos vives félicitations pour le leadership du Président dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 ». Cette initiative saluée par cette organisation mondiale résoudra également le problème d’approvisionnement en médicaments puisque Madagascar importe encore plus de 80% de ses besoins.
Pour sa part, le Président Andry Rajoelina a déclaré que « le choix du lieu d’implantation de PHARMALAGASY à Tanjombato n’est pas un hasard. L’endroit a déjà abrité l’OFAFA (Orinasa Fanamboarana Fanafody) en 1981 sous le régime de l’ancien Président Didier Ratsiraka ». Ladite société a été fermée en 2007. Le Président se désole de l’état dans lequel se trouvait la société lors de sa visite des lieux au mois de mai, mais cela a davantage renforcé sa volonté d’implanter cette nouvelle usine.

Présentation du CVO +

Les gélules CVO + sont les premiers produits de l’unité de fabrication PHARMALAGASY et étant fabriquées à partir de l’Artemisia. Selon les explications, une gélule contient 100mg d’artemisinine (un dérivé de l’Artemisia) ainsi que du Ravintsara. La capacité de production de l’usine est de 22 500 gélules par minute. Le Chef de l’Etat a réitéré que Madagascar est le plus grand producteur d’Artemisia, avec une qualité supérieure en Afrique voire dans le monde. Il revient également sur les essais cliniques effectués avec la bénédiction de l’OMS.
« Madagascar est le seul pays africain à avoir effectué 3 essais cliniques avec des résultats concluants à partir de trois protocoles de traitement de la Covid-19 : l’injection à base d’artesunate, la décoction Covid-Organics et les gélules CVO + ». Selon ses explications, 7 millions de citoyens ont bénéficié du tambavy Covid-Organics sur tout le territoire national.
Outre ces gélules destinées à renforcer le système immunitaire et lutter contre la Covid-19, l’usine prévoit de produire 12 autres nouveaux médicaments dans les 3 années à venir. Des médicaments génériques contre les maladies chroniques comme la toux, la diarrhée, ou encore les antibiotiques et autres vitamines. Annonçant la prochaine mise en place de l’usine d’assemblage de voiture dans la Grande île, le Président de la République a reconnu que « PHARMALAGASY est la locomotive de l’industrialisation à Madagascar ».
Sandra R.

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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