mercredi, 28 octobre 2020

La une du 29 octobre 2020

Publié dans La Une


C’est désormais officiel, Ahmad est candidat à sa propre succession à la tête de la Confédération africaine de football (CAF). Il s’alignera à la grille de départ aux élections qui se tiendront au Maroc le mois de mars prochain. Ahmad n’a pas ainsi attendu le dernier jour du dépôt de candidature, ce 12 novembre, pour déposer la sienne. Une nouvelle bataille s’ouvre ainsi pour le premier malagasy à occuper une haute fonction élective au sein d’une confédération sportive.
 « La CAF a beaucoup changé depuis 4ans. Je suis fier du travail accompli par mon équipe. Qu’elle soit remerciée, ainsi que les soutiens du football en Afrique et au-delà. Après réflexion et consultation, j’ai décidé de le représenter », a tweeté Ahmad hier pour annoncer au milieu du football africain sa décision de rempiler à la présidence de la CAF.
L’information a fait le tour des rédactions sportives du continent, hier en fin d’après-midi. Le président actuel a franchi ainsi le Rubicon après avoir gardé le suspense jusqu’au bout et ce malgré l’insistance de la presse nationale qu’internationale. « Je prône la démarche collective, il faut que je consulte mes pairs avant de décider quoi que ce soit », finit-il par dire face à la pression des médias. La semaine dernière, 46 fédérations africaines sur les 54 membres de la CAF ont demandé au président Ahmad de se relancer dans le bain. Fort de cette « bénédiction », l’ancien président de la Fédération malagasy de football a décidé de briguer un second mandat, le dernier comme il l’avait maintes fois répété.
« J’ai accepté d’être candidat en écoutant les présidents de fédération qui m’ont demandé de se présenter après avoir reçu le bilan de mes quatre ans à la tête de la CAF. C’est le résultat d’un travail en commun, d’une gestion qui implique tout le monde, ce qui s’est fait depuis 2017 », avoue Ahmad aux confrères de BBC. Dans la foulée de cette annonce, le candidat Ahmad a dévoilé les grandes lignes de ses actions futures pour le football africain. « Ma priorité serait de poursuivre la réforme administrative et de restructurer nos compétitions - améliorer notre Ligue des champions, renforcer nos compétitions de jeunes et mettre en place pour la première fois notre Ligue des champions féminine », a-t-il déclaré. Dans l’entretien avec BBC, Ahmad a dit également qu'il veut aider à renforcer les six zones régionales de l'Afrique et aider les associations individuelles à entreprendre des réformes.
A une quinzaine de jours de la clôture du dépôt de candidature, Ahmad est le seul à annoncer sa candidature. Des candidats se sont manifestés bien avant mais ont déposé une seule condition à leur participation à savoir la non-candidature d’Ahmad à sa propre succession. Néanmoins, des noms circulent dans les couloirs bien que les intéressés ne se soient encore manifestés. « C'est toujours bien lors d'une élection d'avoir un candidat rival », a déclaré Ahmad, pleine de confiance et qui se dit représentant d’un groupe de personnes qui veulent avancer ensemble….
Rata



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mercredi, 28 octobre 2020

FMF, fais gaffe !

Parlons du sport. Il est souvent constaté que le sport est un vecteur capable de déclencher une dynamique de développement. Le football en est un des éléments les plus prometteurs.
L’avenir des Barea serait-il compromis ? A peine débarrassé de sa malédiction, le ballon rond malagasy risque fort de rechuter. La Fédération malagasy de football (FMF), principale responsable de la gestion du sport-roi à Madagasikara, se retrouve entre les mains de ces vieux démons. Les faits qui se présentent en ces temps-ci ne nous permettent d’avoir une visibilité, à court et à moyen terme, sur l’avenir des Barea.
On est à quelques encablures des matches éliminatoires contre la Côte d’Ivoire comptant pour la CAN 2021 prévue pour les 12 et 17 novembre, mais rien ne va plus à la « maison » du football malagasy d’Isoraka. Les « parents » se chamaillent et sont au bord du divorce, si ce n’est pas déjà le cas. Les « enfants », abandonnés à leurs propres comptes, ne savent plus à quel saint vouer leur sort !
L’adversaire qui attend les Barea au Stade Manarapenitra de Barikadimy, les Eléphants de la Côte d’Ivoire, figure parmi les meilleures formations de l’Afrique, un des favoris de la CAN 2021. Parmi les mondialistes de Russie 2018, la Côte d’Ivoire doit être prise très au sérieux.
A la lueur de ce qui se trame à Isoraka ces derniers jours, l’occasion de pouvoir miser positivement sur l’avenir luisant de notre club fétiche s’amenuise. Une Fédération « coupée » en deux perdra sûrement sa crédibilité et sa force. Le vrai problème réside sur le fait que le ministère de tutelle n’y peut rien pratiquement. Au risque sinon d’être taxé d’ingérence flagrante par la FIFA, Ambohijatovo a intérêt à garder la distance. Le départ rocambolesque de Raoul Arizaka Rabekoto, le président élu et le seul reconnu, par les instances internationales dont la FIFA, plonge la FMF au fond de l’abime de la désolation.
Les décennies d’errance du football malagasy résulte de l’incurie des dirigeants du sport-roi au niveau de la Fédération nationale. Durant les moments forts de la Première République, le football connut une certaine embellie. Mais au fil des années, les Akon’Ambatomena, les Fortior Club de la Côte Ouest, les Saint-Michel et bien d’autres clubs qui avaient fait la gloire du sport malagasy en général et du foot en particulier disparaissent totalement du circuit. Le Club M de Schnittger, des années 80-90, qui brillait sur le firmament de Madagasikara en faisant trembler les grandes équipes africaines finit son parcours dans l’anonymat.
Et nous y voilà de nouveau sur la pente raide. L’ombre de la galère plane derechef sur la tête de l’équipe nationale. Juste au moment où les poulains de Nicolas Dupuis vont affronter un adversaire de taille que la FMF joue faux. Censée apporter le soutien nécessaire, la FMF s’égare dans les petites guerres intestines. Un faux bond qui risque d’impacter lourdement sur le moral de la troupe.
Attention messieurs et mesdames du Comité exécutif de la FMF, vous êtes là en train de faire basculer l’espoir de tous les Malagasy !
Ndrianaivo

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Ses traits étaient livides tandis que ses lèvres sont gercées ! Tout cela témoigne le mal  qui rongeait la victime, un garçon de 14 ans, d’une agression sexuelle. Un mal qui allait finalement l’emporter, hier matin. Les faits.  L’histoire de ce jeune mendiant, puisqu’il s’en était agi, émeut plus d’un.  A Alakamisy-Anosiala, les habitants le connaissent pour sa jovialité et ils l’aident à surmonter la difficulté de son existence en lui fournissant de l’argent ou de nourriture notamment. 
Depuis une semaine pourtant, son état de santé s’est brusquement détérioré, avec de la fatigue en prime,  et il s’était de plus en plus replié sur lui-même. Pire, il semblait ne pas vouloir s’exprimer sur ce qui le minait.  Hier, son état s’empirait franchement. Alarmés, les riverains ont fini par l’interroger sur ce qui le faisait souffrir. “Le malheureux n’a pas pipé mot. Il a préféré seulement montrer son postérieur qui semblait le faire souffrir autant”, confie une source.
Pour en avoir le cœur net, les gens, qui étaient pris de pitié pour lui, l’avaient alors emmené à la Gendarmerie à Fiadanana, dans la Capitale. Là, les gendarmes n’ont pas caché leur crainte sur une éventuelle agression sexuelle, et ont conseillé d’emmener le malheureux à la HJRA. Effectivement, les médecins ont confirmé un viol répétitif au point de porter un rude coup sur l’état de santé de l’adolescent. A leur tour, les médecins de la HJRA ont suggéré de l’emmener au Centre Vonjy à  l’hôpital Befelatanana. “Malheureusement, le garçon a rendu l’âme en cours de chemin”, indique l’information
Seule l’enquête menée par les Forces de l’ordre permettra d’apporter un peu plus d’éclaircissement sur cette affaire.  Du coup, ces dernières sont invitées à ce que leur investigation aboutisse, histoire de démasquer le coupable.
Quant au partage des photos de la victime sur les réseaux sociaux, l’objectif est de chercher à informer tout simplement les proches de l’adolescent sur cette triste nouvelle. D’après un recoupement, il se trouve qu’aucun d’eux ne s’était toujours pas manifesté à la morgue de l’hôpital de Befelatanana.
Franck R.

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mercredi, 28 octobre 2020

Assemblée nationale - Le calme plat


3 dossiers sur 12 de la Haute Cour de justice(HCJ) seront examinés en séance plénière par les députés, le 17 novembre prochain. Mais il règne un calme plat à l’Assemblée nationale. Les députés sont, en effet, retournés dans leurs circonscriptions respectives pour préparer les sénatoriales.

La Constitution prévoit que la seconde session ordinaire du Parlement est principalement consacrée aux discussions et au vote de la Loi de finances initiale. Mais cela n’empêche pas pour autant que d’autres travaux se fassent. Des projets ou proposition de loi peuvent être adoptés par les parlementaires. Mais l’évènement le plus attendu, lors de cette session, est le comportement de l’Assemblée nationale qui examine les dossiers transmis par la HCJ.
12 dossiers ont été transmis par la HCJ à la l’Assemblée nationale jusqu’à maintenant. Depuis le début de cette session, la commission spéciale sur les dossiers de la Haute Cour a effectué des travaux. Le président de cette commission, le député Tsabotokay Honoré élu à Vohipeno, a expliqué que 3 dossiers ont été examinés par les membres.
Les membres de la commission ne jugent pas l’affaire ni le dossier. Ils examinent toutes les pièces pour en présenter un rapport des travaux de commission. Il appartient à la séance plénière de donner ou non l’autorisation de mise en accusation devant la Haute Cour. L’article 131 et 133 de la Constitution disposent que la mise en accusation est donnée par l’Assemblée nationale.
Jusqu’à maintenant, l’on ignore l’identité des personnalités politiques inscrites dans ces dossiers.  Mais selon les indiscrétions, des ministres du précédent régime seraient impliqués dans ces dossiers. Plus encore, plusieurs ministres pourraient même être mêlés dans un seul dossier. Le rapport des travaux de commission en dira plus le 17 novembre prochain. Ce jour-là, en effet, les députés vont voter l’autorisation de mise en accusation devant la HCJ.
Dans le cas où l’autorisation serait accordée, la HCJ procède alors à toutes les enquêtes nécessaires pour l’instruction du dossier. Les auteurs présumés seront traduits devant cette Haute Cour de justice dont c’est le premier test. Un test qui prouvera si les hautes personnalités politiques justiciables, devant cette Haute Cour, vont bel et bien être traduites en justice. Une preuve que l’Etat de droit est une réalité à Madagascar.
Mais actuellement, un calme plat règne au sein de la Chambre basse. Elle est même déserte puisque la grande majorité des députés sont retournés dans leurs circonscriptions respectives. Ils sont en effet l’un des acteurs principaux des futures élections sénatoriales. Beaucoup de députés ont des maires et des conseillers municipaux dans leurs girons. Leur soutien pour une liste de candidats est donc très suscité actuellement.
Questionnés sur ces dossiers, deux députés ont expliqué que jusqu’à maintenant il n’y a aucun consigne de vote pour le 17 novembre prochain. Mais la situation pourrait évoluer à l’approche du scrutin. Il faut en effet la majorité absolue des membres de l’Assemblée nationale pour que l’autorisation de mise en accusation soit adoptée lors d’un scrutin public.

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La crainte d’un rebond épidémiologique du coronavirus SARS-CoV-2 prévue en Europe s’est avérée. La deuxième vague est là, a certifié Jean Castex, le Premier ministre français, la semaine dernière. Récemment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également estimé que trop de pays dans l'hémisphère nord, enregistrent une dynamique exponentielle des nouvelles infections de Covid-19. Jusqu'ici épargnée, même l'Allemagne a enregistré samedi un pic de 15 000 infections, plus qu'en mars, a-t-elle souligné. Dimanche dernier, les médecins de l'Union régionale des professionnels de santé libéraux (URPS) de la Région Auvergne Rhône-Alpes ont avancé que la situation est grave et le temps n'est plus aux demi-mesures. Des affirmations qui démontrent qu’entre la première vague s’étalant à partir du mois de mars jusqu’en mai dernier, ce rebond d’automne est plus dévastateur dans toute l’Europe.  Le docteur Pieter Liese, un député européen et membre de la Commission de la santé publique a même articulé que oui, la deuxième vague sera pire que la première. Le continent franchit actuellement plus de 250 000 victimes du virus, selon l’agence Reuters. L’Europe a ainsi déploré environ 19 % des décès recensés dans le monde entier avec 260 000 morts suivant les chiffres de l’AFP.
Au cours de la première vague, toutes les opérations non urgentes ont été déprogrammées en France par exemple. Or, à ce jour, les autorités sanitaires françaises ne peuvent plus y procéder, a prévenu Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF), hier matin sur France Inter. Avant-hier, 19 000 malades y ont été hospitalisés avec 2 900 lits de réanimation (déjà) occupés sur 5 800 disponibles. A cela s’ajoutent plus de 33 000 nouveaux cas positifs confirmés. En Espagne, un deuxième état d'urgence a été décrété, impliquant un couvre-feu de six mois, du jamais-vu, après celui instauré en mars pour contrer la première vague de la pandémie et qui avait duré jusqu'en juin. En Belgique, l'épidémie est totalement hors de contrôle. Les vacances scolaires de la Toussaint ont été prolongées et les écoles sont contraintes de s’adapter à cette forte progression du virus. En Italie, un record national a été répertorié samedi dernier avec quelque 20 000 nouveaux cas de coronavirus enregistrés lors des 24 dernières heures. Actuellement, de nouvelles mesures ont été introduites dans ce premier pays européen à avoir été durement frappé par la pandémie pour « sauver Noël ». L’Allemagne a reporté le congrès du parti conservateur d’Angela Merkel prévu début décembre. Ledit congrès aurait dû élire un nouveau président et potentiel candidat à la chancellerie en 2021.
Quid de Madagascar ?
Vu les statistiques hebdomadaires, la possibilité d’une deuxième vague est écartée pour la Grande île. Cependant, par mesure de précaution, les autorités sanitaires sont dans l’obligation d’être prêtes à contre-attaquer en cas d’urgence. Joint au téléphone hier, Andry Raharison, directeur de la communication auprès du ministère de la Santé publique a confirmé la conception d’un plan d'action pour la prévention et la réponse à la pandémie de Covid-19 suivant le contexte actuel.
Entre-temps, à Madagascar, l’Etat d’urgence sanitaire a été officiellement levée par le Président de la République depuis une dizaine de jours. Cependant, toutes les mesures de sécurité sanitaire restent toujours maintenues même si malencontreusement, beaucoup de gens ne suivent plus les consignes. Effectivement, bon nombre d’habitants ne portent plus de masque dans les rues et endroits publics, y compris dans les transports en commun. Les grands établissements publics et privés, de leur côté, se contentent juste d’un gel désinfectant sans mettre à usage public un tapis imbibé d’eau savonneuse. De plus, ceux-ci ne procèdent plus à la prise de température à l’entrée.
Par conséquent, le préfet d’Antananarivo a récemment sorti un arrêté sur le port obligatoire du masque, notamment dans la Région d’Analamanga. Des sanctions, entre autres des travaux d’intérêt général, seront attribuées à ceux qui oublient de le mettre.
Recueillis par K.R.

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L’euro à 4 640 ariary et le dollar à 3 951 ariary. La monnaie malagasy continue de chuter sur le Marché interbancaire de devises (MID). Des commerçants à Behoririka affichent déjà devant leur boutique une hausse de prix de leurs produits à compter du mois de novembre. D’après les explications reçues, la dépréciation de l’ariary en serait la cause principale. Les stocks durant le confinement étant déjà épuisés, les opérateurs commencent à attendre de nouveaux arrivages depuis la deuxième quinzaine de ce mois. Outre les marchandises en général, cette montée en flèche du prix touche également les produits pharmaceutiques. « Une plaquette de vitamine C que j’achetais à 1 500 ariary pendant le confinement coûte désormais 2000 ariary », témoigne Rasoa.
Même si cette augmentation s’avère inévitable, elle ne doit pas être exagérée vu que la majorité des transactions est réglée en dollar et non en euro. L’ariary s’est déprécié de 3,9 % par rapport au billet vert américain et de 11 % par rapport à l’euro.
Afin de remédier rapidement à cette situation, l’économiste Hugues Rajohnson suggère la réouverture des frontières aériennes. « C’est la solution immédiate pour relancer l’économie. Un touriste dépense en moyenne jusqu’à 600 dollars par jour. Ce montant concerne toutes ses dépenses que ce soit les billets d’avion, l’hébergement, les déplacements. Les avions paient également un droit d’accostage du sol, ce qui pourrait être une source de devises pour le pays. Il ne faut pas non plus oublier que des opérateurs malagasy se déplacent à l’extérieur pour assister à des foires ou des événements internationaux. Donc, au stade où nous nous trouvons actuellement, un prolongement de la fermeture des frontières aériennes ne devrait plus être envisagé. Le Gouvernement doit seulement renforcer les mesures sanitaires », avance-t-il. Notons que 56 % des touristes effectuent une escale dans la Capitale avant de rejoindre d’autres Régions. Quoi qu’il en soit, le rééquilibre de la balance commerciale figure parmi les recommandations, notamment la limitation des produits importés.
Solange Heriniaina

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La polémique autour du projet de loi relative à la pension de retraite des députés est encore loin d’être terminée. Un projet de texte qui a suscité l’indignation des citoyens car jugée inopportune et impertinente. Sitôt publiée dans les médias, l’information a placé directement les membres de la Chambre basse sous le feu des critiques. En effet, au moment où le pays traverse encore une période difficile liée à la crise sanitaire, le Kere dans le sud, entre autres, les parlementaires sautent sur la moindre occasion pour revendiquer des privilèges. Avant – hier, la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanahamasoa, a tenté, tant bien que mal, de livrer des précisions sur le sujet. Selon ses explications, la présidente du perchoir de Tsimbazaza a affirmé que la pension en question pourrait avoir une autre appellation : sous forme de pécule de fin mandat à verser de manière symbolique.
Malgré tout, ces explications peinent encore à convaincre les simples citoyens. Si les députés devait nécessairement toucher une quelconque pension de retraite, pourquoi n’envisagent – ils pas d’effectuer des cotisations en guise de prévision de leur retraire comme tous les salariés ? Si l’on effectuait un simple calcul, étant donné que les députés touchent mensuellement autour de 5 à 6 millions d’ariary, ils peuvent ainsi cotiser 400 000 ariary par mois auprès d’une assurance. Au terme de leur mandat de 5 ans, ils peuvent ainsi jouir d’une pension de 24 millions d’ariary net (intérêts exclus). Une manière simple d’épargner sans forcément recourir à l’argent des contribuables pour assurer une bonne retraite.
Des réalités différentes
Dans ses explications, la présidente de l’Assemblée nationale faisait également allusion au système social adopté à l’étranger et qui permet aux élus de bénéficier de ce genre d’avantage. L’exemple le plus proche est le système de retraire français. Toutefois, l’on peut d’ores et déjà signaler le grand fossé entre les deux pays tant sur le plan économique que social, avec des réalités totalement différentes. Si l’on devait néanmoins prendre exemple sur la France, il faut souligner que l’âge de retraite y est fixé à partir de 62 ans. De plus, pour pouvoir bénéficier d’une pension de retraite, les parlementaires de l’Assemblée nationale doivent cotiser pendant 5 à 10 ans. Les députés français bénéficient également d’un certain nombre d’avantages à la fin de leur mandat et à titre d’accompagnement pour un « retour à la vie civile ».
Aujourd’hui, certainement à cause des dépenses que cela peut engendrer, l’on constate pourtant des mesures destinées à réduire les avantages des députés alors qu’à Madagascar, les députés cherchent à augmenter leurs privilèges.
La Rédaction

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Le café a figuré dans les principaux produits d’exportation de Madagascar. Dans les années 30, la Grande île a été le principal exportateur de café africain. Toutefois, aujourd’hui, cette filière est particulièrement délaissée. Elle a subi une crise en 1990. La quantité de la production est en constante baisse. Les exportateurs se concentrent surtout sur la vanille et le girofle. Pourtant, le café a aussi du potentiel. Pour soutenir la redynamisation du secteur, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à travers le programme DEFIS, un programme de développement des filières agricoles inclusives, mise sur l’introduction de variétés plus performantes, entre autres le biclonal, près de 170 000 en tout et l’extension de la superficie de production. « Auparavant, le café a fait vivre plusieurs milliers de familles de producteurs. Mais actuellement, ces producteurs peignent à se développer. C’est pourquoi nous avons décidé d’implanter une cinquantaine de champs-écoles paysans (CEP) dans les anciennes plantations de café de la Région de Vatovavy-Fitovinany et une centaine d'autres dans de nouvelles plantations. En parallèle, des pépinières de café ont également été construites pour permettre de diffuser les techniques d’entretien et de recepage, sans oublier l’insertion de nouvelles variétés », soutiennent les responsables du programme. Pour ce faire, le programme collabore de près avec la FOFIFA, le Centre national de la recherche appliquée au développement rural .
Ces mesures vont notamment contribuer à l’amélioration de la quantité de la production. En 2016, le pays produisait moins de 10 000 tonnes, soit moins de 1 % de la production mondiale. Et cette quantité diminue au fil des années. Toutefois, pour la campagne 2020-2021, une amélioration est envisagée. La production devrait atteindre les 350 000 sacs de 60 kg, soient environ 21 000 tonnes. Des efforts conséquents doivent ainsi être entrepris pour que Madagascar puisse reprendre sa place d’exportateur de référence en Afrique, sachant que le critère « qualité » des produits est déjà au rendez-vous. « Le café de Madagascar est reconnu par les connaisseurs pour sa qualité exceptionnelle. Les caféiers sont quasiment distribués dans toutes les forêts de l’île et occupent des niches écologiques très variées », rapporte un magazine spécialisé dans la filière. En tout cas, les opérateurs au sein du marché sont prêts à saisir les produits à bon prix.  
Rova Randria

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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