vendredi, 30 octobre 2020

La une du 31 octobre 2020

Publié dans La Une


Les derniers de la liste. Vu la situation actuelle en France mais aussi en Europe, avec la recrudescence de la pandémie de coronavirus, le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé le dernier vol de rapatriement pour demain. Pour ce dernier vol, Air Madagascar transportera entre 250 à 270 passagers, en provenance de Paris. « Ces chiffres ne sont pas encore précis parce que tout dépendra de l’arrivée de demain, mais surtout de l’exécution du protocole sanitaire mis en place par les autorités malagasy, notamment avec la réalisation des tests PCR à leur arrivée à Ivato. Des personnes pourraient en effet choisir de ne pas débarquer. Dans tous les cas, ce qui est sûr c’est que l’avion est rempli », explique un responsable au niveau de la compagnie aérienne nationale, hier, contacté au téléphone. Il faut noter que la suspension des vols est une mesure de sécurité afin que Madagascar ne subisse une seconde vague de la pandémie de coronavirus. Notre compagnie aérienne se retrouvera de nouveau en difficulté, une fois cette suspension effective, sachant que les activités d'Air Madagascar sont particulièrement limitées depuis la propagation du coronavirus à Madagascar et dans le monde entier.
En tout, la compagnie aura donc transporté entre 2 000 à 2 500 passagers, sur plus d’une quinzaine de vols de rapatriement. Pour rappel, exécutés par Air Madagascar en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, ces vols ont débuté à partir du mois d’août dernier, suite à la déclaration faite par le Chef de l’Etat, le 9 août dernier pour répondre aux demandes de milliers de ressortissants restés bloqués à l’étranger depuis le début de la crise sanitaire et la suspension de tous les vols commerciaux entrants et sortants du pays. Pour les deux premiers mois, les passagers ont dû se soumettre à des critères de sélection pour définir les personnes prioritaires. Cette sélection a été allégée au fur et à mesure pour permettre à tous les ressortissants de rentrer au pays.   
En tout cas, après ce dernier vol, les frontières aériennes de Madagascar seront de nouveau fermées pour une durée indéterminée, sauf pour l'aéroport de Nosy Be qui continue d’accueillir des touristes en provenance de différents pays, excepté ceux qui sont dans la liste rouge publiée par l’Aviation civile de Madagascar. Une liste qui pourrait changer au vu de l’évolution de la situation sanitaire dans le monde.
Rova Randria

Publié dans Economie


Offrir un environnement adéquat aux élèves malagasy afin qu’ils puissent se concentrer à leurs études et être assidus. Tel est l’objectif du Président de la République du Madagascar, Andry Rajoelina concernant l’éducation. Pour cette année scolaire 2020-2021, 14 établissements « Manarapenitra » composés de 10 écoles primaires publiques ( EPP), à savoir celle de Soamandrakizay, Mahajanga I, Fenoarivo-Atsinanana, Ambilobe, Betafo, Ambositra, Ifanadiana, Farafangana, Toliara et Ambatondrazaka ainsi que 4 lycées, notamment celui de Toliara, Antsiranana, Antananarivo-Atsimondrano et Toamasina  ont officiellement ouvert leurs portes. Chaque établissement peut accueillir en tout 600 élèves et dispose d’une médiathèque équipée, une infirmerie, une cantine avec cuisine, une salle pour le personnel administratif. Les enfants ont déjà ainsi bénéficié de nouveaux kits scolaires, des livres d’apprentissage ainsi que des dictionnaires.
Dans le cadre du « Velirano », 1 100 nouvelles salles de classe seront construites sur tout le territoire national, dont 4 salles équipées par District - soit 476 salles et à la demande des élus dans les 119 Districts, 30 EPP à 12 salles, 8 Collège d’enseignement général (CEG) à 24 salles, 6 Lycées « Manarapenitra » à 12 salles. L’éducation est l’affaire de tous et l’Etat malagasy s’y engage afin de promouvoir son équité et sa qualité. D’ailleurs, la construction de ces infrastructures aux normes à travers le pays témoigne sa volonté et son engagement à offrir une éducation de qualité pour la jeunesse.
En rappel, une somme de 16 milliards d’ariary a été retirée du budget de chaque ministère pour financer le projet « Caisse-école ». Ceci dans l'objectif d'assurer la gratuité de l'éducation et d'alléger ainsi les difficultés subies par les parents d'élèves.
Anatra R.


Publié dans Société


« Ce matin, j’ai été testé positif au Covid-19. J’ai des légers symptômes, mais je vais bien ». C’est le tweet lancé par le président de la Confédération africaine de football (CAF) hier depuis l’Egypte où il se trouve après un séjour au Maroc. A l’isolement et pour au moins 14 jours, Ahmad affirme avoir informé toutes les personnes qui étaient en contact avec lui de sa situation sanitaire. « Prenez soin de vous et des vôtres », conseille le président de la CAF en guise de conclusion du tweet largement partagé non seulement par les médias mais également par des simples citoyens.
D’après les informations, non encore officielles, il se pourrait que c’est durant son séjour à Casablanca (Maroc) pour assister à la finale de la Coupe de la Confédération que le numéro un du ballon rond africain a contracté ce virus qui fait fureur actuellement en Europe. Injoignable au téléphone hier, c’est une des employées de la CAF qui a confirmé que Ahmad est en consultation. « Il est un peu fatigué mais il n’y a rien à craindre », précise notre interlocutrice.
C’est à son arrivée au Caire mercredi, que le président de la CAF a présenté des symptômes grippaux. Il s’est soumis au protocole sanitaire avant de passer le test qui a révélé dans la matinée d’hier sa positivité à la Covid-19.
Mardi dernier, la FIFA, à travers un communiqué, a elle aussi annoncé que le président Infantino est atteint du coronavirus et placé de suite en quarantaine de 10 jours.
Pour rappel, c’est en début de cette de semaine que le président Ahmad a déposé sa candidature à sa propre succession à la tête de la CAF. Elu en 2017, il ambitionne de diriger pour les quatre années à venir l’instance suprême du football africain et ce suite au soutien obtenu auprès de 46 présidents de fédération sur les 54 membres votants. Un soutien massif ressenti comme une douche froide pour ceux qui envisagent de se présenter contre lui au mois de mars prochain au Maroc à l’assemblée générale élective de la CAF. De ces 46 engagements en faveur du président actuel, celui-ci pourrait être le candidat unique à cette élection. Cette issue ne plaît pas à ses détracteurs, dont certaine presse internationale, qui quelques heures seulement après cette annonce de la candidature d’Ahmad, ont fait véhiculer l’information comme quoi, il risque d’une suspension du comité d’éthique de la FIFA. Le but inavoué à travers cette information, qui s’apparente plutôt à un harcèlement, est de pousser les autres candidats à ne pas reculer devant cette défaite plus que certaine. Plus d’un observateur se demande en effet la raison pour laquelle le comité d’éthique de la FIFA n’a pas sanctionné Ahmad depuis, si faute il y a, mais le ferait une fois seulement que ce dernier a annoncé son intention de rempiler pour un second mandat…
La Rédaction

Publié dans Sport

Moins de 100 contaminations dans les prisons. Le directeur général de l’administration pénitentiaire a récemment rapporté une information relatant plus de 80 détenus testés positifs au coronavirus à Madagascar, enregistrés à Toamasina, Arivonimamo et Antanimora. Pour cette dernière prison, le bilan fait état de 12 prisonniers testés positifs sur plus de 600 tests PCR effectués. « Sur ces 12 cas positifs figurent 4 hommes, dont un séropositif. Avec son état, celui-ci s’est affaibli, d’où son évacuation dans un hôpital pour y suivre un traitement adéquat. Il va mieux maintenant, tout comme les autres détenus testés positifs déjà guéris de la Covid-19 », fait part le Dr Holisoa Razafimahefa, médecin traitant au sein de la maison centrale d’Antanimora. « Contrairement aux craintes de la population, l’on peut dire que les risques de propagation de la pandémie dans les prisons ont été maîtrisés. L’isolement pendant 14 jours des nouveaux détenus, notamment ceux considérés comme des cas suspects et ceux testés positifs au coronavirus, a largement contribué à cette maîtrise », indique le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la santé auprès du ministère de tutelle.
Application stricte des mesures sanitaires
Reprise de la visite des détenus depuis la mi-octobre. Cela a été suspendu depuis plus de 5 mois, avec l’état d’urgence sanitaire. Cette mesure implique l’application stricte, voire le renforcement des mesures sanitaires dans les prisons. Le lavage fréquent des mains, le port de masque obligatoire ou encore la distanciation sociale et le nombre limité des visiteurs en font partie. A cela s’ajoutent la poursuite du contrôle régulier de la température des prisonniers et des agents pénitentiaires, ainsi que la désinfection des cellules de détention et des salles de visite. D’un autre côté, l’isolement des nouveaux détenus reste maintenu, malgré les problèmes d’infrastructures liés à la surpopulation carcérale. « La construction de nouvelles prisons constitue une solution pour améliorer les conditions carcérales et le respect des droits des détenus », suggère notre source.
La prévention et la prise en charge des détenus face à la Covid-19 en milieu carcéral fait partie des thèmes abordés lors du lancement officiel du projet « Lutte contre la détention préventive abusive - Phase II à Madagascar », hier au Carlton, Anosy. Une occasion pour l’Association des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT Madagascar) et les acteurs de discuter en ce qui concerne les rôles des agents de santé dans la maîtrise des risques de propagation de la pandémie dans les prisons, entre autres.
Patricia Ramavonirina


Publié dans Société
vendredi, 30 octobre 2020

Avec ou sans … !

L’absentéisme. C’est le mode opératoire opté des sénateurs de l’Opposition pour exprimer leur… colère. En effet, Thierry Raveloson, Andriamandavy Riana, Olga Ramalason et compagnie, les sénateurs HVM et TIM, boudent. Ils désertent les séances de la Session ordinaire (la dernière du genre) de leur institution. Un manquement flagrant envers le devoir sacré qu’ils sont censés assumer en tant qu’élus. Et ils sont payés pour ! En droit de leur réclamer des comptes, les contribuables suivent de près la situation. A moins que ces « têtes brûlées » du Palais de verre renoncent à toucher leurs indemnités et avantages divers. C’est à voir !
Arrivé en fin de parcours, le mandat des sénateurs se termine mal pour ne pas dire en queue de poisson. En tout cas, les sénateurs de l’Opposition doivent s’attendre à une telle mésaventure. En 2018, au tout début de la campagne électorale, le candidat Rajoelina annonçait déjà la couleur. Sans ambages, le poulain du MAPAR jugeait inopportune, du moins en l’état actuel de la situation du pays, l’existence du Sénat. L’Assemblée nationale peut, à elle seule, assumer pleinement la tâche dévolue au Parlement. L’esprit du texte de la Constitution de la IVème République n’en contredit pas. Rajoelina d’ajouter que cette institution, de trop, engloutit trop d’argent. Jugé budgétivore, le Sénat n’a plus sa raison d’être dans le processus de redressement du pays. Sa suppression permet à l’Etat de financer d’autres projets plus utiles et plus urgents. Ou encore d’apporter les secours nécessaires auprès des populations en situation de détresse ou de précarité. Ainsi, c’est une promesse présidentielle !
L’opinion reçoit avec enthousiasme la déclaration, urbi obi, du candidat à l’époque. Observateurs et simples citoyens ne voient pas tellement la nécessité d’avoir une deuxième Chambre au Parlement. Il s’agit tout simplement d’une occasion de caser les amis et les proches en guise de reconnaissance d’un service rendu ou autres. Dans les pays riches, l’existence du Sénat aux côtés de l’Assemblée nationale ne pose pas trop de problèmes. Il est parfois même utile en tant que contre-pied vis-à-vis du régime en place. En France, les sénateurs jouent pleinement leur rôle.
Il se peut que nos sénateurs n’aient pas pris au sérieux l’annonce de Rajoelina. Ils la considéraient comme de vulgaires promesses qu’ils ont l’habitude d’entendre en pareille circonstance. En effet, trop habitués à tromper sinon à mentir au peuple, les sénateurs HVM ou TIM, ne croient point à ce fait que Rajoelina, en cas de victoire, osera toucher à leur Temple.
La victoire acquise, Rajoelina Andry en homme de parole tient à honorer ses engagements. Rares sont en Afrique les hommes politiques fidèles à leur parole. Zandry Kely compte, à travers les treize axes du « Velirano », concrétiser ses promesses. La suppression du Sénat du moins la réduction du nombre de ses membres, entre dans le cadre global de la mise en œuvre de ses engagements. Le pays se réjouit d’avoir, pour la première fois, un Président qui tient sa parole.
Avec ou sans les sénateurs de l’Opposition, les travaux à Anosikely ne devraient en souffrir. Avec ou sans la bande à Raveloson Thierry, la vie continue au Sénat. De toute manière, avec ou sans le Sénat, les activités parlementaires continuent bel et bien leur bonhomme de chemin.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Les éléments du commissariat de Soavinandriana Itasy ont arrêté un chef de famille de 57 ans pour inceste. En effet, il est soupçonné d’avoir imposé une relation charnelle avec sa fille de 16 ans. Pire, cette dernière serait actuellement enceinte, du moins ce que l’enquête de la Police a révélé.  De plus, un constat médical le confirme. Et pourtant, la victime s’est toujours efforcée de cacher la situation à son entourage. A propos, il y a un témoin à l’affaire. Et ce dernier aurait été aidé par une organisation des droits de la femme et des enfants. Cette dernière le conseille alors d’en parler à la Police, histoire de protéger la victime.
Le père de famille en cause a profité du fait que son épouse soit actuellement absente du foyer, cette dernière étant obligée de suivre un traitement à Antsirabe, dans le Vakinankaratra, pour commettre l’infamie.
Parallèlement à cela, une fillette de 7 ans aurait également subi un viol, un fait survenu cette fois à Anosibe.  Ce drame scandalise l’opinion du fait que l’auteur du crime n’a toujours pas pu être démasqué. Et pourtant, l’affaire date depuis une semaine déjà, sans que l’enquête en cours n’ait permis d’identifier le coupable.
Les images montrant la petite victime, que des internautes ont partagées sur les réseaux, sont intenables. Une source auprès de ce canal d’information a précisé qu’il faudra une intervention chirurgicale pour la victime, vu la gravité du mal, sinon de la conséquence de cette infamie dont la petite innocente a subie.
Le viol est un fléau qui ronge notre société actuelle. Malheureusement, ce sont toujours les plus faibles, ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre des instincts bestiaux de ces monstres sans nom et lâches, ces faibles qui payent le plus lourd tribut. Pas plus tard que mercredi dernier, l’opinion se remmémore encore du sort réservé à un jeune mendiant de 14 ans d’Anosiala Ambohidratrimo. Le malheureux a succombé des suites de viols répétitifs dont il était l’objet. Pour l’heure, aucun suspect n’a été également arrêté.
Franck R.

Publié dans Société


Une solution d’urgence. L’octroi d’un don en nature pour venir en aide aux victimes du Kere dans le Sud constitue une action concrète des députés de Madagascar, votée lors de la récente session ordinaire. Hier, ces élus issus des 4 coins de l’île et de divers partis politiques se sont déplacés en masse au siège du Bureau National de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) à Andrainarivo pour remettre 8,5 tonnes de riz. « Cette mobilisation des députés n’est qu’un début. A cette occasion, j’incite les élus, les nommés, les opérateurs, les responsables dans divers domaines ainsi que les compatriotes à apporter leur part de contribution pour aider les familles en détresse dans le Sud », avance Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale. « Les députés artistes vont se réunir avant de poursuivre cet élan de solidarité envers nos concitoyens », ajoute le député Rossy.
Acheminement dès ce week-end
En situation d’urgence alimentaire depuis des semaines. Des milliers de familles issues de divers Districts des Régions Androy, Anosy et Atsimo Andrefana peinent à survivre, notamment à cause des impacts de l’absence de pluies depuis des mois. Le tarissement de l’eau, la famine et l’insécurité y gagnent de l’ampleur de jour en jour. Le don des députés arrive au bon moment, avec les appels au secours lancés ces derniers temps. « L’acheminement de ces sacs de riz, avec quelques autres vivres dans notre stock, se fera en fin de semaine. Nous pourrons vous garantir que toutes les familles en difficulté alimentaire vont en recevoir. Ces bénéficiaires se trouvent dans les Districts d’Ampanihy, Beloha, Tsihombe, Ambovombe et surtout à Amboasary Sud. Ce dernier District enregistre le plus de victimes, quoi que leur nombre ne soit pas encore défini jusqu’ici », a informé le représentant du directeur général du BNGRC, hier lors de la réception des dons.
Patricia Ramavonirina

Publié dans Politique


L’OLEP (Organe de Lutte contre l’Evénement de Pollution) est un organisme chargé de lutter contre la pollution marine due aux hydrocarbures. Une vérification de la gestion administrative, financière et comptable de patrimoine de cet organisme a mis à jour des cas d’abus et de fraudes se traduisant par un détournement de ses ressources financières et s’élevant à plus de 3 milliards d’ariary (soit plus de 15 milliards de francs).

Pour mieux comprendre l’affaire, il faut savoir que, bien que l’OLEP soit placé sous la tutelle technique du ministère chargé de l’Environnement et sous la tutelle financière du ministère de l’Economie et des Finances, c’est un Etablissement public doté de la personnalité morale et jouissant de l’autonomie administrative et financière. Dans l’accomplissement de sa mission, l’une des ressources de l’OLEP est constituée par des redevances versées par les compagnies pétrolières et perçues au titre de la lutte contre la pollution marine causée par les navires pétroliers, lesquelles, normalement, devraient lui revenir en totalité. Pour les besoins de la cause d’ailleurs, l’OLEP dispose de comptes bancaires ouverts à son propre nom, comme le lui permet le Décret N°2004-994 du 26 octobre 2004 l’ayant créé. La vérification susmentionnée a fait apparaître cependant qu’une grande partie des versements de la part des compagnies pétrolières n’a pas été utilisée dans l’intérêt de l’OLEP mais détournée au profit de particuliers.
Il est apparu en effet que les redevances pétrolières en question ont été versées dans des comptes ouverts au nom du ministère de l’Environnement (ce qui est une aberration, voir encadré) et nullement dans ceux de l’OLEP. Pire, l’enquête a révélé que, d’une part, seule une moindre partie des taxes pétrolières ainsi collectées a atterri et transité par la suite dans les comptes et caisses de l’OLEP et d’autre part, et surtout, de nombreux virements et retraits par chèques effectués à partir de comptes au nom du ministère de l’Environnement avaient comme bénéficiaires des cadres de ministères et de tierces personnes. A l’issue de la vérification, l’écart entre les redevances versées par les compagnies pétrolières et les fonds ayant effectivement bénéficié à l’OLEP s’élève au total à 3.049.356.866,94 d’ariary.
L’enquête de conclure que cette somme a été intentionnellement débitée du compte litigieux (celui libellé au nom du ministère, ndlr) « sans comptabilisation nulle part et sans compte rendu auprès du ministère en charge de la tutelle financière et de la Cour des Comptes », avant de déclarer sans la moindre ambiguïté que « des fonds publics ont été détournés, les signataires et bénéficiaires (des chèques et virements, ndlr) enquêtés se rejettent la responsabilité, en prenant pour prétexte d’être simplement porteur ou cosignataire des chèques ».
Pour sa part, L’OLEP, privé d’une grande partie de ses moyens financiers, n’est plus en mesure d’assumer la mission qui lui a été assignée dans les meilleures conditions. A titre d’exemple, les matériels et équipements de lutte contre la pollution existant seraient actuellement vétustes, aucun investissement pour leur renouvellement n’ayant pu être réalisé depuis des années. De même, pour effectuer les exercices annuels de simulation qui lui sont indispensables face aux risques de pollution marine suite au déversement d’hydrocarbures, l’OLEP serait contraint de recourir aux bateaux des particuliers.
La Rédaction


Entorses
Différentes atteintes graves à l’orthodoxie financière et aux principes de la comptabilité publique peuvent être citées comme ayant favorisé cette malversation à grande échelle.
Citons en premier lieu l’absence d’agent comptable au sein de l’OLEP, lequel en tant qu’Etablissement public, devrait pourtant en être obligatoirement doté (Articles 338 et 379 du décret N°2005 du 4 janvier 2005 portant règlement général sur la comptabilité de l’exécution budgétaire des organismes publics). L’agent comptable, signalons-le, est chargé de retracer les opérations de recettes et de dépenses et de dresser la comptabilité d’un Etablissement public, que celui-ci soit à caractère administratif (EPA) ou à caractère industriel et commercial (EPIC). Pour le cas de l’OLEP, les recettes provenant des compagnies pétrolières auraient dû être suivies scrupuleusement, recouvrées et comptabilisées par un agent comptable. Ce qui n’a pas été le cas. Conséquence : les fonctions d’ordonnateur et de comptable ont été cumulées entre les mains du coordinateur national de l’OLEP
En second lieu, l’existence de comptes bancaires au nom du ministère de l’Environnement contrevient aux dispositions de l’Ordonnance N°62-075 du 29 septembre 1962 relative à la gestion de trésorerie. En effet, en application du principe de l’unité de trésorerie visée par cette Ordonnance, un ministère ou une direction administrative et financière n’est pas un organisme public doté de l’autonomie financière et doit déposer la totalité de ses fonds au Trésor mais non auprès d’une banque. Le ministère de l’Environnement n’avait donc pas le droit d’ouvrir un compte bancaire pour y recevoir les redevances versées par les compagnies pétrolières et faire fonctionner ce compte à l’insu du contrôle financier, du Trésor public et de la Cour des Comptes.





 

Publié dans Politique

Efforts soutenus. Tous les secteurs d’activité à Madagascar ont été impactés, de près ou de loin, par la crise sanitaire. Et le domaine du transport et de la logistique n’a pas été épargné. « C’est la suspension des vols internationaux qui a fortement affecté nos activités. Effectivement, certains de nos services en dépendent. Nous avons dû trouver des solutions pour continuer à satisfaire les besoins de nos clients. Pour cela, nous avons donc dû louer des avions. D’autre part, une partie de nos prestations ont également été suspendues, notamment celles réalisées avec l’industrie minière d’Ambatovy, sachant que ses activités sont aujourd’hui encore suspendues », explique Yves Andrianaharison, directeur général de DHL Madagascar. En tout, cette entreprise a enregistré un baisse des activités, estimée entre 20 et 25 %. Toutefois, cette baisse de ses activités n’a pas influé les tarifs proposés à ses clients. « Nous avons en effet essayé de maintenir nos prix au même niveau qu’avant le début de la crise. Heureusement, les activités reprennent petit à petit. Nous avons déjà trois vols cargo par semaine, même si nos espérions au moins cinq vols hebdomadaires », rajoute ce premier responsable de DHL Madagascar.
Cependant, les opérateurs craignent que le reconfinement de plusieurs pays de l'Europé, sachant qu’ils figurent parmi les principaux partenaires de Madagascar, ait d’importantes répercussions sur leurs activités, surtout à l’étranger. La pandémie impacte de manière considérable les relations de la Grande île avec l’extérieur. « C’est pourquoi nous espérons que les activités et les échanges continueront malgré cette deuxième vague de coronavirus, tout cela afin d'éviter de paralyser une nouvelle fois l’économie du pays, mais aussi au niveau mondial. En tout cas, jusque-là, nous pouvons encore travailler "  normalement"  », soutient Yves Andrianaharison.
Il faut noter que le secteur de la logistique n’est pas le seul à être perturbé par les nouvelles mesures prises en Europe. Les opérateurs restent ainsi attentifs à l’évolution de la situation tout en essayant de trouver des solutions adaptées.
Rova Randria

Publié dans Economie

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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