Le Paris FC de Lalaina Nomenjanahary s'est imposé 1-0 face à Pau samedi soir à l'occasion de la 7ème journée de Ligue 2. Une victoire qui permet à Paris de rester leader du championnat avec 2 points d'avance sur Chamois, son dauphin.
 Lalaina Nomenjanahary, qui revient d'un regroupement avec les Barea, a été remplaçant. Il est rentré à la 65ème minute en remplacement de Mario Jason Kilonda. En 25 minutes, Lalaina Nomenjanahary a compilé une moyenne de 93% de passes réussies.
Après avoir manqué sa première période et face à un adversaire coriace, le Paris FC a fait la différence en fin de match.
« Ça a été vraiment dur, il fallait passer par des matchs comme ça et surpasser les efforts pour aller plus loin. C’est un match qu’il fallait gagner.  Notre force c’est l’équipe et peu importe qui joue en premier car tout le monde fait le travail ensemble, on est tous concernés, le plus important c’est de donner la victoire à l’équipe », répond Lalaina Nomenjanahary questionné par les journalistes.
Rayan Raveloson et Troyes se sont imposés (0-1) à Rodez ce samedi même à l'occasion de la 7ème journée de Ligue 2. Troyes reste ainsi à la 4ème place du championnat, à 3 points du leader, le Paris FC de Lalaina Nomenjanahary. Rayan Raveloson a été titularisé sur l'aile droite du milieu de Troyes.
Recueillis par E.F.

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Le député de Madagascar élu à Mananjary Charlot Mamihaja entend interpeller le Gouvernement concernant les exploitations illicites d’or dans sa circonscription. « Nous sommes très reconnaissants envers le Président Andry Rajoelina pour sa décision de suspendre ces activités illégales », dit le parlementaire.
Selon lui, la compagnie chinoise incriminée, Mac Lai Sime Gianna (MLSG), entreprend des activités minières non en règle dans la Commune rurale d’Andranomavo et à Ambaladara dans la Commune rurale de Marokarima. Mécontente, la population locale s’est énergiquement opposée au projet d’Andranomavo, ce qui a obligé les Chinois à arrêter leurs activités depuis le 14 février.
Quant à l’exploitation aurifère dans la rivière d’Isaka à Vohilava, à 60 km à l’ouest de Mananjary, les équipements et une des trois dragues de la compagnie sont toujours en place, plus d’une semaine après la déclaration présidentielle. « La prochaine étape de notre lutte est de les voir entièrement enlevés de là où ils sont », insiste le député. « C’est à moi de faire des interpellations dans ce sens lors de ma prise de parole au cours de la session parlementaire qui s’ouvre mardi », ajoute-t-il.
Puissante famille
La mairesse de cette Commune de plus de 20 000 habitants, Marie Claire Razafindravelo, dit qu’elle ne reculera jamais devant les abus qui font souffrir les habitants. Avec l’appui du député Charlot Mamihaja, les Ampanjaka, les notables et l’implication active des organisations de la société civile, le Tafo Mihaavo notamment, sa Commune a bataillé sans relâche avec la puissante famille des descendants des Chinois basés à Mananjary. En effet, la dame derrière l’exploitation aurifère à Vohilava était née dans le village du même nom.
Le problème a commencé en août 2016 quand la MLSG est venue s’installer avec des éléments chinois, bien évidemment. « Ils n’ont pas respecté les traditions ancestrales », regrette Raleva Rajoany. Agé de 63 ans, il est le représentant de Justice et Paix pour quatre Communes adjacentes, y compris Vohilava. Il est aussi un conseiller technique pour le réseau national des communautés engagées dans la gouvernance et la gestion durable des ressources naturelles Tafo Mihaavo.
Saccagé
Raleva Rajoany était détenu durant 25 jours en 2017 après qu’il a su mobiliser la communauté à se manifester contre le projet minier des Chinois dans sa Commune. Selon son récit, il pouvait nourrir sa famille, scolariser ses enfants, acheter des vêtements pour eux grâce à l’or qu’il extrayait de la rivière d’Isaka, un confluent du fleuve de Mananjary. « Si la chance est bonne, je ramenais à la maison jusqu’à 1,5 gramme d’or en une seule journée », dit-il. Un gramme coûte en ce moment 160 000 ariary. « J’ai commencé en 1985 et a arrêté en 2018 », confie-t-il.
La petite mine pratiquée dans la rivière d’Isaka est une importante source de revenu pour les membres de la communauté. L’arrivée des Chinois a remis en cause la disponibilité de l’essentiel de leur moyen de survie. Du coup, le futur est aussi devenu incertain pour les enfants. L’environnement est complètement saccagé, outre le problème de santé entrainé par la pollution de l’eau. Mais les us et coutumes locaux sont aussi profanés. Selon la population affectée, les étrangers défèquent et urinent directement dans l’eau.
Devant la Justice
Le 1er septembre, les mécontents ont décidé de lancer un assaut contre les installations de la compagnie minière pour exprimer leur exaspération. Ils se sont tout de même gardés de ne toucher qu’aux matériels en épargnant les humains, les Chinois et leurs employés. « Ils m’ont fait savoir leur intention de détruire les équipements de l’exploitant dès janvier. Mais je leur ai proposé de ne pas le faire. Nous avons prévu des négociations », révèle Louis de Gonzague Razafimanandraibe, président national de Tafo Mihaavo.
Les mesures de confinement imposées par la Covid-19 en ont toutefois décidé autrement. Une fois les restrictions atténuées, les habitants de Vohilava ont mis à exécution leur détermination afin de protéger leurs intérêts et faire valoir leurs droits. La propriétaire de la compagnie aurait porté l’affaire devant la Justice. Il est quand même difficile d’avoir sa version. Elle n’est jamais disponible pour une interview. « S’ils sont en règle vis-à-vis de la loi, ils devraient être ouverts au dialogue », regrette la mairesse Razafindravelo. Affaire à suivre.
M.R.

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Après avoir terminé la renégociation de tous ses gros contrats d’achat d’énergie, la JIRAMA entame la revue de tous ses contrats avec ses moyens prestataires. D’après l’annonce faite par Vonjy Andriamanga, directeur général de la société d’eau et d’électricité, 47 contrats sur les 70 existants ont déjà été finalisés au cours des derniers mois. « La renégociation de ces contrats entre notamment dans le redressement de la compagnie, mais surtout dans l’atteinte de l’équilibre opérationnel à la fin de l’année 2021. Et aujourd’hui, nous sommes sur la bonne direction pour atteindre cet objectif. Une fois revus, les contrats déjà finalisés offrent un partenariat vraiment gagnant-gagnant pour la JIRAMA et ses prestataires. A ce jour, il reste encore une vingtaine de contrats à renégocier », a soutenu le DG de la JIRAMA, samedi dernier, en marge du lancement de la célébration des 45 années d’existence de la compagnie dans son agence à Ambatonakanga.
Cette renégociation de contrats se focalise sur deux principaux à savoir le volet financier et le cadre juridique. La JIRAMA a souhaité en effet revoir tous les prix d’achat d’électricité auprès de ses prestataires. « Notre objectif est de réduire les coûts de production, de manière mesurable pour atteindre l’équilibre opérationnel et ne plus faire de vente à perte. Pour la partie juridique, nous avons tenu à modifier quelques dispositions parce qu’auparavant, ces dernières n’étaient pas équilibrées voire léonines », explique Vonjy Andriamanga.
Gains et délais
Toutefois, jusque-là, les gains générés par la revue de ces contrats n’ont pas encore été divulgués. Selon les explications fournies par la direction générale : « l’estimation globale ne peut être donnée aujourd’hui car certains contrats sont en cours de finalisation pour l’ensemble. Les conditions financières peuvent alors évoluer. Dans tous les cas, les résultats seront positifs pour la JIRAMA ».
De même, les délais de finalisation des contrats restent indéfinis. Les responsables veulent se donner du temps. La précipitation ne serait en effet pas adaptée pour les prestataires mais surtout pour la compagnie d’électricité. « Il faut savoir que ce n’est pas une simple négociation mais aussi un renouvellement des installations de production de la JIRAMA. Les prestataires doivent également s’engager à investir dans les groupes et dans l’hybridation des centrales thermiques avec les énergies renouvelables toujours dans cet esprit d’alléger les coûts de production. C’est pourquoi, la négociation est particulièrement difficile », déclare le premier responsable de la JIRAMA. De plus, ces prestataires seront là pour une période de 15 ans. Tous les paramètres doivent ainsi être considérés dans l’ensemble pour que les impacts puissent vraiment être ressentis par les usagers.
Rova Randria

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dimanche, 18 octobre 2020

Fin en catastrophe

Le mandat du Sénat tire à sa fin. Mise en place le 29 décembre 2015, la Chambre haute termine son parcours le 21 janvier 2021. Cette fin de mandature voit aussi une autre fin, la seconde mort, celle de la configuration actuelle qui n’aura plus cours à partir de février 2021. La naissance d’un nouveau Sénat profile à l’horizon. En effet, lors du Conseil des ministres du 22 mai 2019, le Président de la République a pris une ordonnance portant n° 2019-002, une loi organique relative à l’organisation générale du Sénat. Entre autres, la réduction du nombre des sénateurs de 63 à 18 dont 12 élus par les grands électeurs et 6 nommés par le Chef de l’Etat. Adoptée in extremis par les députés et ayant le feu vert de la HCC en septembre 2020, l’ordonnance entre vigueur. Le scrutin fixé pour le 11 décembre sonnera le glas au Sénat, formule ancienne. Le Sénat est mort, vive le Sénat ! Quoi qu’il en soit, la majorité en place plie bagage.
Bottés en touche, par deux fois, au moins, par la HCC, les futurs ex- locataires du Palais de verre se dirigent inéluctablement vers la sortie. D’ailleurs, l’incontournable raz-de-marée Orange qui se profile à l’horizon ne lui laisse aucune chance de résister. Le parti de Rivo Rakotovao, absent dans les deux Chambres parlementaires, est appelé à disparaitre de l’échiquier politique national. En fait, un parti sans élus est un parti mourant sinon il a déjà rendu l’âme !
On se dirige lentement et doucement vers la fin de l’épisode. Le rejet de la HCC de la dernière requête déposée par les sénateurs HVM et consorts, en guise de baroud d’honneur, signe l’arrêt de mort.  Les voies de recours étant épuisées, on doit se rendre à l’évidence que le chemin est bouché. Il fut un temps où le HVM, l’ancien parti au pouvoir, régna en maitre absolu dans le pays. Rivo Rakotovao, le président du parti, imposait sa loi dans tous les domaines. Au Sénat, il réussit à écarter sans le moindre effort ni un minimum de souci du perchoir le titulaire en la personne de Rakotomanana Honoré, un « olo-be » et émérite juriste national et cela juste pour accaparer le fauteuil. Rivo ne s’attendait guère à un éventuel et terrible retour de manivelle un jour. Au jour d’aujourd’hui, il se plie en quatre pour s’accrocher. Mais, ce sera en vain.
La piste d’atterrissage n’est plus loin. Toutefois, l’appareil semble dans l’impossibilité technique de pouvoir atterrir de façon normale. Le mécanisme pour déployer le train d’atterrissage ne répond pas. Alors que le carburant est à sec, le pilote ne pourra plus faire un tour, le temps d’essayer l’activation du train. Le risque de clash est fort à craindre. La menace de catastrophe pèse lourdement.
La métaphore parait frappante. Arrivés au terme de leur mandat, les sénateurs doivent impérativement « descendre ». Tout comme un aéronef, à proximité de l’aéroport, doit faire la descente pour atterrir. Seulement, l’ « atterrissage » risque d’être brutal. Le Sénat manque péniblement de crédits pour finir en beauté le mandat sinon pour « atterrir » en douceur. En fait, les fonds spéciaux d’usage, en pareille circonstance, font défaut. Le président du Sénat craint le clash, la catastrophe.
Ndrianaivo

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Jour J. Ils sont 164 338 candidats à vouloir décrocher leur dernier diplôme de l’enseignement secondaire. A partir de ce jour, 154 197 lycéens passeront les épreuves écrites du baccalauréat général. Pour cette première journée, ces milliers d’élèves vont s’attaquer aux matières littéraires, à savoir le malagasy et la philosophie. Etant donné que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) a supprimé les épreuves théoriques et pratiques d’éducation physique et sportive (EPS) lors de ce baccalauréat 2020, cette session prendra fin ce jeudi dans l’après-midi au lieu de vendredi. Aussi, comme l’EPS est cotée en une note sur 20 - c’est-à-dire de coefficient « 1 », le calcul de la moyenne générale sera ainsi calculé en fonction de la somme des coefficients restants. Par conséquent, en se servant d’un logiciel spécialisé, la ligne de note de l’EPS sera automatiquement bloquée.
A ces candidats s’ajoutent 10 141 autres futurs bacheliers inscrits dans l’enseignement technique. Quant à la première partie du baccalauréat technologique, professionnel et technique, les épreuves vont se dérouler du lundi 19 au vendredi 23 octobre, toujours à partir de 7h. Celle-ci sera consacrée aux matières générales. En ce qui concerne la deuxième partie, les candidats sont convoqués du lundi 26 au jeudi 29 octobre, toujours à la même heure pour passer les épreuves spécifiques.
D’après les statistiques, 6 924 salles d’examen accueillent ces candidats. Suivant le tableau récapitulatif des effectifs établi par le MESUPRES, Antananarivo enregistre beaucoup plus de candidats par rapport aux autres ex-Provinces avec 70 537 inscrits toutes filières confondues. Toamasina suit de près en recensant 23 973 élèves voulant décrocher ce diplôme accédant aux études supérieures.
Suivant le contexte de Covid-19, des dispositifs ont été principalement aménagés dans tous les centres d’examen. A cet effet, les élèves sont appelés à s’y rendre deux heures avant l’appel pour éviter toute précipitation due au respect des mesures sanitaires.
Rappelons qu’en chevauchement avec le calendrier de l’examen du CEPE et celui du BEPC, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été contraint de reporter le calendrier des épreuves, initialement prévu du 5 au 16 octobre 2020. Les nouvelles dates n’ont pas été connues qu’après la décision prise en Conseil du Gouvernement du 26 août dernier et l’arrêté n° 17857/2020-MERS du 27 août 2020.
K.R.

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Une reconnaissance au niveau international. La startup malagasy Jirogasy et son projet d’ordinateur solaire nouvelle génération ‘Jirodesk V2’ viennent d’être récompensés dans le cadre d’un vaste appel à projets de « Efficiency for Access Research and Development Fund ». Le projet figure parmi celui qui a bénéficié le financement à hauteur de 2.9 millions de livres débloqué à l’endroit de vingt structures développant des technologies solaires à destination des pays en développement.
 Alors que les autres bénéficiaires développent des projets allant du financement de l'énergie à des technologies hospitalières, Jirogasy continue à s’investir dans l’e-éducation des jeunes malagasy. Après son premier Jirodesk, un ordinateur solaire aux multiples usages, la start-up va créer et déployer une deuxième version plus avancée. Ce nouvel ordinateur va permettre une digitalisation accélérée de l’éducation à Madagascar dans les zones qui ne sont pas connectées au réseau national ou qui ont une faible alimentation électrique à travers un système peu énergivore. Après une première phase pilote de prototypage et d’optimisation de son nouvel ordinateur solaire, l’entreprise pourra en faire pleinement profiter à différents établissements scolaires. L’objectif à terme est de fournir l’accès à ces appareils à plus de 10 000 étudiants malagasy chaque année. Yann Kasay, le fondateur de Jirogasy et Young Leader 2019 de la French Africa Foundation, explique qu’« aux côtés de 19 autres projets récompensés par le Efficiency for Access Research and Development Fund, Jirogasy et son Jirodesk V2 s’engagent pour le développement de technologies solaires à impact social et environnemental. Nous menons de front nos combats pour l’e-santé et l’e-éducation, pour résoudre par la digitalisation et l’off-grid les grands défis auxquels font face l’ensemble des Malagasy et les populations défavorisées».
A noter que ce PC sera conçu et assemblé localement avec les talents de manufacture qui existent d’ores et déjà à Madagascar, par une équipe de douze techniciens et ingénieurs. Dans cet assemblage, Jirogasy favorise l’utilisation de composants recyclés et d’origine africaine. La start-up s’inscrit ainsi dans une démarche d’économie circulaire pour renforcer l’économie locale et continentale tout au long de sa chaîne de valeur.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Le KMF/CNOE- Education des citoyens, accepte la décision de la Haute Cour constitutionnelle. Il affirme prendre part activement aux élections sénatoriales du 11 décembre prochain en tant qu’observateur

« Les sénatoriales se tiendront donc comme prévu le 11 décembre 2020. Le KMF/CNOE-Education des citoyens de par sa mission prendra part activement à l’observation de ces élections ». C’est la teneur du communiqué publié par le KMF/CNOE durant ce weekend. Il lance ainsi un appel à l’endroit de toutes les parties prenantes d’observer et de faire respecter les lois en vigueur.
Cette organisation se défend d’être respectueuse des lois et de l’Etat de droit. Aussi, elle se soumet toujours aux dispositions légales et constitutionnelles. Elle rappelle que selon la Constitution, les arrêts et décisions de la Haute Cour constitutionnelle sont motivés et ne sont susceptibles d'aucun recours. Les dés sont donc jetés pour ce qui est des élections sénatoriales.
Cette organisation de la société civile œuvrant dans le domaine de l’éducation électorale abdique donc face à la décision de la plus haute instance judiciaire du pays. Les moyens invoqués par celle-ci ne sont pas fondés comme l’attente des décisions du Conseil d’Etat sur les contentieux électoraux lors des dernières communales toujours en cours de traitement.
Un autre moyen invoqué par le KMF/CNOE est que le droit de vote des Régions et des Provinces n’est pas respecté vu qu’elles ne sont pas encore en place. En outre, l’organisation a mis en avant le non- respect de la période où les élections doivent se tenir dans l’année mentionné dans la loi organique relative au régime général des élections et des référendums.
Pour rappel, la Cour d’Ambohidahy admet que les élections sénatoriales peuvent avoir lieu après les élections communales. Par la même occasion, elle accepte donc que le collège électoral ne soit composé que des maires et des conseillers communaux, en l’absence des gouverneurs et conseillers régionaux élus, en l’absence des chefs de province et conseillers provinciaux élus.
L’objectif dans l’organisation de ces élections sénatoriales est d’éviter un vide juridique au niveau du Parlement. Le Parlement malagasy est bicaméral, donc composé de l’Assemblée nationale et du Sénat. Le mandat des sénateurs prendra fin pour bientôt. Ainsi, l’organisation d’une élection prime et emporte à l’issue de la fin du mandat selon la Haute Cour.
Tous les candidats aux élections sénatoriales du 11 décembre prochain se trouvent déjà à pied d’œuvre actuellement. Ils préparent la précampagne avant l’ouverture officielle de la période de propagande le 19 novembre prochain. Il est à noter que la propagande auprès des grands électeurs ne dure que 3 semaines pour ces élections.

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Entré en vigueur le 21 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de la Covid-19, l’état d’urgence sanitaire avait été prolongé à quatorze reprises. Le Président Andry Rajoelina, qui s’est exprimé hier sur les chaines audiovisuelles publiques, a annoncé la levée de cette mesure. Une décision qui a été prise en tenant compte de l’amélioration de la situation épidémiologique observée au cours des dernières semaines. Le Chef de l’Etat indique notamment qu’aucun nouveau cas de contamination n’a été enregistré dans la Région Analamanga ces dernières 48 heures, et trois cas seulement ont été enregistrés sur tout le territoire national durant le même laps de temps. Pour le Chef de l’Etat, Madagascar est en train de vaincre le virus. Il indique particulièrement que Madagascar a un taux de rémission de 96%, ce qui le place à la 14è place dans le classement des pays avec le plus fort taux de guérison dans le monde. Cette victoire contre la maladie a été permise par les mesures spéciales qui ont été prises. Faisant le bilan de ces 7 mois ou presque depuis le début de l’état d’urgence sanitaire, le Chef de l’Etat a affirmé que les stratégies mises en place ont été efficaces. Il rappelle les actions de communication ou le dépistage massif mené en tout début de la crise sanitaire, la mise en place du Centre de commandement opérationnel, des centres régionaux de commandement opérationnel, l’envoi de renfort à Toamasina, la production et distribution du Covid-Organics, l’ouverture du laboratoire LA2M et du PHARMALAGASY, le renforcement des intrants sanitaires au niveau des centres hospitaliers du pays, ou encore la mise en place d’un plan d’urgence social par le Gouvernement pour soutenir les familles les plus touchées par la crise sanitaire.
Vigilance de rigueur
La levée de cet état d’urgence sanitaire ne marque pas la fin de la crise sanitaire actuelle de la Covid-19. Elle constitue un nouveau cycle dans la question de la crise pandémie. Le Président de la République insiste sur le fait que cette levée de l’état d’urgence sanitaire ne doit pas faire oublier le strict respect des mesures barrières. Au contraire, dit-il, la surveillance du respect des mesures barrières sera renforcée. Le port du masque en toutes circonstances reste la règle. Les mesures sanitaires demeurent également une obligation, surtout dans les Régions où le virus circule encore activement. Les rassemblements de plus de 200 sont et demeurent suspendus. Des mesures prises pour éviter la survenue d’une seconde vague. Ces derniers jours, des pays connaissent un véritable rebond épidémique obligeant les dirigeants de ces pays à prendre des mesures drastiques. En France notamment, l’état d’urgence sanitaire a été rétabli. Le Chef de l’Etat malagasy affirme que des dispositions spécifiques peuvent être prises dans les Districts si nécessaire pour enrayer la propagation de la maladie. En ce qui concerne le transport, les liaisons aériennes avec les autres pays demeurent suspendues. Ouverts depuis le 1er octobre, les vols touristiques vers Nosy Be en provenance des pays qui font face à une seconde vague sont interdits. En outre, le dernier vol de rapatriement de Malagasy bloqués à l’extérieur aura lieu le 1er novembre prochain, annonce Andry Rajoelina. Au vu du développement de la pandémie sous d’autres cieux, le numéro Un du pays a affirmé que les aéroports malagasy resteront fermés aux vols en provenance des îles voisines du pays pour cette fin de mois d’octobre, si l’éventualité avait été envisagée il y a quelques semaines.
La rédaction


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Le soir du mercredi 7 octobre, deux fillettes de 5 ans chacune, des cousines germaines avaient subi un viol à Ivato. L’une a souffert plus que l’autre, mais toutes les deux ont dû être placées sous contrôle médical au centre Vonjy de Befelatanana. Après une enquête menée par le service de police des mœurs et des mineurs d’Anosy, le soupçon pèse sur trois agents de sécurité travaillant dans cette même localité du nord de la Capitale. Puisqu’il s’agissait d’un acte criminel frappant des mineurs, la Police a agi immédiatement, sans qu’elle n’ait attendu à ce que les parents des victimes aient porté plainte.  Après leur arrestation, les suspects ont été déférés au Parquet, vendredi dernier. Après cela, l’un d’eux fut placé sous mandat de dépôt tandis que deux autres ont obtenu une liberté provisoire.
Ce soir du 7 octobre là, l’angoisse a étreint les parents des fillettes, en ne les voyant pas encore à la maison, après qu’ils rentraient assez tard à cause de leurs activités commerciales. Il était presque 20h lorsque les adultes, avec des voisins de quartier, étaient allés les chercher au marché, croyant que les petites s’y étaient rendues dans l’espoir de les trouver. Effectivement, elles l’ont fait. Mais le temps qu’elles n’arrivent sur les lieux, leurs parents étaient déjà à leurs foyers.
Vers 23h, ces derniers, qui étaient encore dans l’affolement pour tenter de retrouver les gamines, ont finalement reçu un appel anonyme leur disant que celles-ci sont arrivées à leur maison. C’était dans ces circonstances que leurs parents se sont rendus à l’évidence sur le viol des petites. Du coup, ils les ont emmenées à Befelatanana et ont en même temps déposé une plainte contre X auprès de ce service de police, avec le résultat que l’on connaît. Il y eut cette investigation de sa part, et qui a débouché sur l’identification des trois agents de sécurité, comme étant les suspects dans cette affaire.
Franck Roland
 

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dimanche, 18 octobre 2020

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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