mardi, 20 octobre 2020

La une du 21 octobre 2020

Publié dans La Une

La Municipalité d’Antananarivo se doit de soigner sa stratégie de communication afin de mieux faire passer le message de développement et d’impliquer ainsi la population au nouvel élan que les dirigeants de la ville veulent mettre en œuvre. Les récentes controverses, légitimes ou non, provoquées par les mesures se rapportant au Code municipal d’hygiène (CMH) sont révélatrices d’un certain blocage et d’une certaine distance entre les administrateurs de la cité et ses habitants.
Le CMH conserve toute sa légalité. Il n’y a pas beaucoup de discussion à faire là-dessus. Il est établi suivant l’arrêté municipal no 826/13 du 27 août 2013 modifié et complété par les arrêtés municipaux no 219/20 du 12 mars 2020 et no 260/20 du 25 mai 2020. Il est ainsi applicable dans le périmètre de la ville d’Antananarivo. Personne n’est en droit de l’attaquer auprès d’aucune juridiction. Par ailleurs, son objet porte sur les intérêts communs.
Ces derniers correspondent aux exigences dignes d’une ville de notre époque. De fait, le CMH met l’accent sur la prévention et le rétablissement de la salubrité publique, la propreté des domiciles, lieux et espaces publics, la préservation de l’hygiène des marchés, les maladies contagieuses, la sécurité publique, la sécurisation sur les voies publiques et dépendances, la réglementation des voies publiques et la tranquillité publique.
Qualité de l’air
Seulement les sanctions administratives et procédures que le code énonce fâchent ceux non habitués à ce genre de discipline qui fait la réputation de nombreuses villes africaines à l’instar de Kigali au Rwanda. Dans des centres urbains africains, comme Nairobi, Kenya, par exemple, tout ou presque est sous contrôle. Il existe en plein centre de la capitale kenyane une zone déclarée non-fumeur pour préserver la salubrité et la santé publique.
Elle se trouve justement aux côtés des bâtiments administratifs, dont le siège de l’Assemblée nationale et certains ministères. La qualité de l’air à l’intérieur de la zone interdite doit être préservée. Toute personne s’introduisant à l’intérieur du périmètre est préalablement informée de la restriction. Des supports le rappelant sont d’ailleurs placardés un peu partout. Personne ne s’en plaint pas.
Cela aurait pu occasionner des crispations au début. Mais les administrés ont fini par s’y habituer à la longue. Mais, quand ça se passe à Antananarivo, ça déplairait bien que les normes juridiques rentrant dans le CMH datent d’indépendance pour ne citer que l’arrêté no 1238-SAN du 16 juillet 1960 fixant les conditions du fonctionnement du service de police sanitaire générale dans les communes publié dans le Journal officiel du 23 juillet 1960.
Résultat attendu
« Chers citoyens de la ville d’Antananarivo, nous avons rêvé pour Antananarivo d’une ville propre, lumineuse, sécurisée, moderne et digne », devait souligner le maire Niaina Andriantsitohaina dans son message. « Les citoyens d’Antananarivo ont trop longtemps vécu dans le désordre, la corruption, les embouteillages, les constructions illicites, l’insécurité, et le non-respect de la loi », rappelle le premier magistrat de la ville.
« Il est temps de rétablir la fierté de notre ville, la Capitale de Madagascar. Ce retour à l’ordre ne se fera pas sans difficulté. Il faut changer de vision, de comportement, et surtout de mentalité », ajoute-t-il avant de s’appesantir sur le fait que le CMH va organiser dans l’ensemble notre cité et réglementer les différents aspects de la vie communautaire de la ville. « Nous l’avons réformé et amélioré en considération du résultat attendu. Je fais appel à vous. Entraidons-nous pour défendre et faire respecter le CMH, et collaborons pour sa concrétisation », lance-t-il.
Chacun y est allé de son interprétation à sa convenance. Entre autres, la partie concernant les bruits provenant des animaux a ouvert une vanne à un flot de remontrances voire insultes à l’endroit des autorités municipales. Son article 79 dispose en ces termes : « Les propriétaires et possesseurs d’animaux, en particulier des chiens, sont tenus de prendre toutes les mesures propres à éviter une gêne pour le voisinage, par l’usage de tout dispositif dissuadant les animaux de faire du bruit de manière répétée et intempestive, tel que collier anti-aboiement, muselière, dressage, ainsi que de faire rentrer les animaux quand ils quittent leur maison ».
Relâchement
D’aucuns y voient une forme de provocation. Mais, à y voir de très près, les dysfonctionnements sont éloquents. Dans toutes les grandes villes qui se respectent, tout bon citoyen se garde cracher là où il veut, pisser là où il veut, jeter des ordures là où il veut… C’est le tout contraire chez nous. Ailleurs, les éleveurs de bœufs s’installent dans les zones réservées à cet effet. Chez nous, même les jardins de la ville peuvent servir de prairie pour les bovidés. On voit de tout chez nous.
Selon le témoin des personnes des générations précédentes, l’application des mesures touchant la vie de la communauté était des plus strictes à l’époque coloniale et même durant les premières années des Républiques. Mais le relâchement a fini par s’amplifier au fur et à mesure que le temps a avancé à tel point que le civisme est descendu à un niveau déplorable aujourd’hui. La remontée de la pente est une œuvre collective et c’est pour cela que la Municipalité d’Antananarivo a intérêt à ajuster au contexte sa stratégie de communication pour la réussite de son entreprise. La sensibilisation et l’éducation du citoyen sont primordiales avant tout.
M.R.

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Un District, une industrie. C’est l'ambition du ministère de l'industrie, du Commerce et de l'artisanat (MICA). C'est dans ce sens que l'institution collabore avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) à travers un accord de partenariat. La cérémonie de signature s’est tenue hier à Anosy. L’objectif étant de travailler ensemble pour le développement du secteur de transformation dans le pays. «  Madagascar possédait des industries dans le passé. Mais toutes ces unités de transformation ont disparu à cause de la mauvaise gestion des entreprises. Cette coopération témoigne la volonté de faire renaître le secteur manufacturier à Madagascar. Nous allons créer des industries dans chaque Région. Mais pour y arriver, le soutien du secteur privé serait nécessaire. Le SIM apportera son expertise en matière de cartographie des industries à Madagascar. Nous allons définir ensemble le besoin de chaque Région et la taille de l’industrie. Dans tous les cas, cette stratégie de développement favorise la création d’emplois pour les jeunes », annonce Lantosoa Rakotomalala, ministre de l'Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.

Enjeux de taille

Il faut savoir que Madagascar compte près de 26 millions d’habitants. Le pays doit être capable de répondre aux besoins de la population que ce soit en matière de PPN, d’articles vestimentaires ou en matériaux de construction. Et pourtant, la Grande île importe presque 80 % des matières premières. Or, seulement un tiers des Districts parmi les 119 existants possèdent une industrie. Ce partenariat promeut ainsi la création, la mise en place et le développement des entreprises manufacturières comme l’agroalimentaire, la pharmaceutique, la cimenterie, l’industrie automobile et des industries spécialisées en assemblage de panneaux solaires. Durant son discours, la ministre de tutelle a également annoncé l’appui en matériel des entrepreneurs.
Solange Heriniaina

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Pour la première fois depuis longtemps, l’espoir était de nouveau permis chez les Tananariviens. La Commune urbaine d’Antananarivo s’orientait dans le bon sens avec l’accession de nouveaux élus, toute tendance confondue, à l’Hôtel de ville de la Capitale. Pour un certain nombre d’observateurs, enfin, la Ville des mille se mettait en mesure de rattraper son retard de développement par rapport aux autres Capitales d’Afrique. Mais patatras… Au lieu d’aider l’exécutif communal, certains des élus municipaux font en effet passer leur frustration avant les intérêts de la majorité. A l’instar d’une élue qui a tourné le dos à ses colistiers et qui se permet depuis plusieurs mois de critiquer ouvertement quasiment chacune des réformes avancées par l’Exécutif. Des réformes qui font pourtant partie des engagements de campagne de la liste qu’elle a menée durant les élections municipales et communales. Quid également de certains de ces conseillers municipaux qui, pour des raisons apparemment bassement politiques, sont allés très récemment demander la déchéance du président du Conseil municipal de la CUA. Une demande qui n’avait pas abouti car elle avait été rejetée par la Préfecture de Police d’Antananarivo.
 En tout cas, au lieu de ramer pour aider la Capitale à avancer, ces élus tiennent le développement de la ville en otage. La situation doit évoluer. Un geste de tous les élus, toutes obédiences politiques confondues, est attendu. Et ce, pour que la marmelade politique qui n’en finit pas actuellement, cesse. La ville a hérité d’une gestion catastrophique. Une centaine d’opérations conséquentes dans tous les secteurs d’activités doivent être entreprises par l’exécutif communal. Aujourd’hui, des entreprises d’assainissement sont actuellement en cours. Le maire Naina Andriantsitohaina fait preuve de détermination à récupérer le patrimoine de la Commune et à démolir les box illicites construits ici et là dans la Capitale. Oublié dans les tiroirs de l’Hôtel de ville, le Code municipal d’hygiène a été réactivé par le maire.  Il compte réinstaurer la discipline, l’ordre et le respect de la loi au-devant de la scène. L’objectif est que la Ville des mille retrouve son lustre d’antan. Mais ces actions nécessitent l’adhésion des conseillers municipaux. Les électeurs dans la Capitale attendent de leurs conseillers municipaux des actions pour faire avancer les choses et non le contraire.
La rédaction

Publié dans Politique

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) vient d’identifier sept localités dans sept Régions de Madagascar où il serait possible d’implanter les Zones d’émergence industrielle (ZEI). Leur installation est en pleine gestation, même si elle a été retardée par la crise sanitaire. Ainsi, les futures ZEI se localiseront à Andrakaka, dans la Région de Diana, à Boanamary située à Boeny, à Ambohibary dans l’Alaotra Mangoro, dans le port de Tsarakofafa dans la Région d’Antsinanana, à Mangatany localisée dans la Région d’Itasy, à Antsoatany dans le Vakinankaratra, à Betsinjaka et Ehoala, respectivement dans les Régions d’Atsimo Andrefana et d’Anosy. En majorité, ces zones se concentreront sur l’agro-industrie. Seule Ambohibary sera une zone d’émergence industrielle dans le domaine du textile. Ces ZEI exploiteront donc les matières premières et les ressources disponibles dans chaque Région. « L’objectif étant d’initier le développement dans chaque Région concernée notamment à travers l’extension des investissements ainsi que la transformation des produits locaux et la création d’emplois », stipulent les responsables au niveau du MICA.
Ces localités ont ainsi été choisies parce que certains produits abondent dans ces Régions, sauf que leur exploitation reste très limitée jusque-là. L’identification de ces localités contribue alors à l’installation d’une industrie. La création de ces ZEI a également pour objectif d’attirer les investissements directs étrangers dans tous les Régions du pays. « Avec la mise en place de ces ZEI, le ministère entend surtout mettre aux normes les produits malagasy en termes de qualité et de quantité pour une meilleure concurrence, mais aussi dans le respect de l’environnement. Pour arriver à ces résultats, les réseaux des PME (Petites et moyennes entreprises) seront alors soutenus tout au long du processus, de même que les échanges de compétences à travers les comités de gestion des ZEI», rajoutent-ils. Un comité spécial gérera en effet ces zones, comme il a été annoncé au mois de janvier dernier. Ce comité se compose notamment des représentants des ministères de l’Environnement et du Développement durable, ceux de l’Aménagement de territoire et des Travaux publics, de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ainsi que des représentants du ministère des Mines et des Ressources stratégiques dans chaque Région concernée.
Une fois implantées, ces ZEI devraient ainsi faire évoluer les différents secteurs dans chaque Région.
Rova Randria

Publié dans Economie

Une distance de 300km mettra à l’épreuve les participants à la 41 ème édition du Rallye international de Madagascar qui se déroulera les 13, 14 et 15 novembre prochains dont 160 km divisés en 13 épreuves spéciales. La distance minimale est de 8 km tandis que la plus longue sera de 18km. La course aura lieu à Antananarivo aux environs d’Ambohidratrimo et d’Ivato. D’après le président de la Fédération de sport automobile, Jimmy Rakotofiringa, la FSAM a organisé cette première compétition de l’année pour pouvoir donner plus d’élan à tous les pilotes en vue de leur préparation pour la saison 2021. Elle permettra aussi aux équipages qui ont importé de nouvelles montures d’avoir l’opportunité de les tester et de s’évaluer en vue de la saison prochaine. Comme c’est la seule course de la saison, la bataille sera rude.
Dans le cadre de la protection contre la Covid-19, la FSAM ne fléchira pas devant les négligences concernant les mesures barrières. Chaque pilote devra porter une cagoule à l’intérieur de son véhicule et une fois sorti, le port de masque est obligatoire. Il en est de même pour les mécanos. Outre les mécaniciens, seuls les pilotes seront autorisés entrer dans les stands de parc.  En outre, une distanciation sociale sera de mise entre les stands de parc de chaque équipage. Les officiels et les commissaires sportifs seront dans l’obligation de porter des masques de protection et gants durant l’exercice de leur responsabilité selon les informations des dirigeants de la FSAM.
Recueillis par E.F.

Publié dans Sport
mardi, 20 octobre 2020

La caravane de la vie


Une suite de voitures à usage utilitaire, adaptées aux besoins de la santé communautaire, quitte la Présidence à Iavoloha la semaine passée pour rallier le Sud du pays. Une caravane du salut public qui, selon les résultats escomptés, encensera du baume au cœur et apportera de l’espoir à une population un peu désaxée par la crise de la Covid-19 surtout pour les concitoyens habitant les Régions éloignées.
 L’équipe itinérante se compose de six véhicules transformés « cliniques mobiles » et de seize tentes accompagnant le personnel médical et paramédical offrant gracieusement leur savoir-faire au service de la population avec le soutien technique du ministère de la Santé publique, des partenaires de bonne volonté et surtout sous la haute bienveillance de la Présidence de la République dont la Direction chargée des actions sociales et politiques (DASP). Le Président Rajoelina en personne veille à la réussite de l’action.
La mission consiste à aller auprès des gens souvent vulnérables et loin des centres de soins médicaux publics spécialisés pour diagnostiquer ou dépister sur place les maladies courantes ou chroniques. La démarche intéresse au plus haut point la population surtout en cette période post-pandémie de la Covid-19. A Betafo, 1 500 personnes se sont ruées pour bénéficier des traitements nécessaires. La population locale félicite le dévouement exemplaire de l’équipe médicale. Jamais Betafo et ses habitants n’avaient pas vu venir chez eux une caravane spéciale de ce genre, « une caravane de la vie ». Après la localité de Betafo et ses environs (Région Vakinankaratra), « la caravane de la vie » continue son chemin toujours vers le Sud en direction d’Andohasaha Ambalakely (Région Ambony) et Vohipeno (Vatovavy Fitovinany).
A l’époque de la Première République, le ministère de la Santé mettait en œuvre des groupes mobiles au service de la santé communautaire. C’est le cas du Groupe mobile n° 2 (GM 2) qui sillonnait le pays et s’occupait de la santé de base de la population. Diagnostics des maladies classiques, contrôle de vaccins, santé buccale, etc. De la Troisième République et suite, les groupes mobiles étant rayés de la carte, on n’a plus jugé nécessaire à « rendre visite » à la population, en particulier, les Malagasy vivant dans les Régions reculées (tany lavitra Andriana).
Le Président Rajoelina, en visite dans tout le pays, constate de visu le manque criant de soins médicaux de base auprès de la population. En réalité, son peuple souffre ! Il ne supporte pas une telle souffrance. L’idée de déployer sur terrain un groupe de clinique mobile, une caravane de la vie, découle directement de ce constat.
Compte tenu des impacts négatifs de la crise sanitaire due à la pandémie du nouveau coronavirus, l’Etat a mis en branle un train de mesures pour accompagner la population. Les résultats sont là ! La caravane de la vie s’inscrit dans le cadre d’une action globale de réponse contre la pandémie de la Covid-19 . Les Tosika Fameno, les Vatsy Tsinjo, le projet Fihariana, etc. autant d’initiatives louables du régime Orange pour soulager la souffrance du peuple. Le Grand Sud, à part le souci permanent du Kere, se voit soulager des soucis quotidiens grâce à ces mesures de soutien.
La caravane de la vie redonne l’entrain et l’enthousiasme pour affronter la vie.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Une fin au goût amer ! C’est ainsi que l’on pourrait qualifier ces derniers mois de mandat pour les sénateurs HVM dont le président Rivo Rakotovao. Mandat qui se terminera de manière effective au mois de février prochain pour les membres de la Chambre haute. Cette amertume s’est fait ressentir à chacune des dernières interventions et sortie médiatique du président du perchoir d’Anosikely.  L’on n’a pas manqué de remarquer son discours plus ou moins bâclé lors de la cérémonie d’ouverture de la session budgétaire hier. Pour la énième fois, ce ténor du «  Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » a mis l’accent sur la nécessité du respect des lois et de la Constitution. Des propos qui font référence aux changements qui s’opèrent progressivement au niveau du Sénat mais qui apparaissent pourtant incohérents.
En effet, il y a quelques semaines, la Haute Cour constitutionnelle a déjà validé à l’issue d’un contrôle de constitutionnalité entre autres les ordonnances relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs. Donc, quoi de plus légal ! Rappelons que l’ordonnance relative au fonctionnement du Sénat souligne que la Chambre haute comptera désormais 18 sénateurs contre 63 auparavant dont 12 élus au scrutin indirect et 6 nommés par le Président de la République.
Manœuvres dilatoires
Durant cette session budgétaire, l’on peut encore s’attendre à d’autres manœuvres de ces futurs « ex – sénateurs » pour éventuellement saper l’adoption de la loi de Finances 2021. En tout cas, l’assiduité n’était pas au rendez – vous lors de la cérémonie d’hier sous prétexte de manque de moyens. Avant-hier, le bureau permanent du Palais d’Anosikely a révélé au cours d’une conférence de presse que « le Sénat ne peut plus assurer son fonctionnement à défaut de moyens financiers ». Qui dit réduction d’effectif dit forcément diminution de budget. Le Sénat étant considéré comme une institution budgétivore, la politique d’austérité fait partie des principales raisons qui ont poussé le Président de la République à envisager cette version réduite du Sénat à défaut de suppression.
Cette ultime étape est et restera sans aucun doute difficile à accepter pour les hommes en cravate bleue. Cela explique d’ailleurs les nombreuses manœuvres visant à retarder la prochaine échéance électorale prévue le 11 décembre. L’on se souvient de la requête des sénateurs dirigés par Olivier Rakotovazaha auprès de la HCC évoquant un non- respect de la loi, en l’occurrence celle relative à la convocation du collège électoral pour les scrutins sénatoriaux et qui a été déboutée par l’instance d’Ambohidahy. Aujourd’hui, il appartient à ces sénateurs de faire le choix entre sortir par la grande porte en misant sur l’intérêt général ou faire valoir l’intérêt politique et perdre totalement en crédibilité !
La Rédaction

Publié dans Politique

Baisse du taux de malnutrition à Madagascar. Tel est le résultat concret des actions menées ces dernières années dans le cadre de la lutte contre la malnutrition. Ce taux est passé de 47,3% à 41,6% de 2012 à 2018 et ce au niveau national. Pour la Région Analamanga, le taux de malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans est désormais de 47% contre 51% auparavant. « Les activités menées au niveau des communautés ont porté leurs fruits. Les sensibilisations et l’éducation culinaire pour une alimentation saine, variée et équilibrée en font partie », constate Alitiana Randrianandrasana, coordonnateur au sein de l’Office régional de la nutrition (ORN) Analamanga.
Durant la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, organisée samedi dernier par la plateforme HINA (Harmonisation des initiatives en nutrition et sécurité alimentaire), les mères et jeunes filles de la Commune d’Ankadikely Ilafy ont été sensibilisées sur diverses thématiques. L’alimentation équilibrée, l’importance de l’accès à l’eau, assainissement et hygiène, les 1 000 premiers jours de l’enfant ou encore les gestes barrières face à la Covid-19, y ont été mis en exergue. « Les sensibilisations thématiques et l’éducation culinaire constituent des activités permanentes de l’HINA. Elles devraient toutefois être renforcées notamment dans les Régions des Hautes terres où le taux de malnutrition reste élevé alors que le sol y est fertile et la production abondante », fait part Faniry Hantarinivo, vice-président du conseil d’administration de ladite plateforme. Présente dans 20 Régions de Madagascar, celle-ci regroupe plus de 400 associations et ONG membres, en plus de sa coopération avec le réseau des champions pour la nutrition.
Malgré la baisse du taux de la malnutrition chronique, du chemin reste à faire pour éradiquer ce fléau qui handicape le développement du capital humain. A l’exemple de la malnutrition sévère dans le Sud, le Gouvernement, partenaires et acteurs devraient renforcer les actions multisectorielles, dont l’approvisionnement en eau potable et celle pour l’irrigation, la dotation de semences ou encore la sensibilisation de la population à cultiver. Aussi, HINA renforce ses appels aux décideurs et dirigeants du pays que « la nutrition est un droit fondamental de chaque citoyen qui nécessite une forte coordination des actions et un fonds conséquent pour assurer un avenir radieux des enfants malagasy, soutenu par une bonne nutrition ».
Patricia Ramavonirina

Publié dans Société


L’heureuse élue « Miss Madagascar 2020 », Nellie Njaratiana a été très attendue dans la Région de Vatovavy-Fitovinany, la semaine dernière. Préoccupée par la situation des jumeaux de Mananjary, elle s’y est dépêchée pour constater de visu la réalité. « Dès l’arrivée au centre Fanatenane, un mélange d’émotions et d’appréhensions bouillonne à l’intérieur de moi. L’accueil chaleureux des enfants et leur surprise de rencontrer une Miss m’ont beaucoup fait chaud au cœur. J’ai été par contre attristée de voir les nourrissons abandonnés. Ce sont des aperçus qui ont encore plus renforcé mon objectif de les aider. Cette ambition voire une mission d’apporter du positif à ces jumeaux considérés comme une source de malédiction pour l’ethnie Antambahoaka et dans la localité du sud-est de Madagascar me passionne encore plus actuellement. Comme on dit, tant qu’il y a de l’espoir, tout est possible, et c’est ce que j’ai ressenti en étant sur place », a partagé la reine de beauté malagasy.
Pour notre représentante au concours Miss Monde 2020, ce voyage a été non seulement une occasion de faire connaissance avec les enfants aux destins incertains accueillis au sein dudit centre et de leur offrir des présents, mais elle en a aussi profité pour rencontrer les parents ayant recours au service de ce centre d’accueil et surtout les leaders traditionnels de Mananjary. « Déjà que notre venue a représenté un grand moment de joie et d’enthousiasme autant pour les enfants que pour nous, et nous avons constaté en plus de cela le travail entrepris par le centre pour que les enfants puissent mener une vie pleine d’avenir. Ces derniers jours ont été propices à des rencontres humaines riches en partage et en émotion. Je m’attends ainsi à un impact positif et durable pour le centre Fanatenane et automatiquement pour ces enfants à la fois énergiques et enthousiastes. Comme je l’ai toujours dit, mes actions ne vont certainement pas mettre fn à cette pratique plutôt culturelle. Mais d’une autre manière ou d’une autre, elles vont sans doute améliorer les conditions de vie de ces enfants toujours mal perçus et abandonnés », a-t-elle souligné.
Comme l’a toujours expliqué le Comité national Miss Madagascar, l’enjeu de la participation au concours « Miss Monde » n’est pas limité au « Titre ». Notre belle Nellie Njaratiana vise également différents trophées. Le plus important à décrocher porte sur « Beauty with a purpose ». En cas de victoire, non seulement Saya Nellie Anjaratiana décrochera le trophée, mais elle percevra aussi un financement dudit projet concernant les jumeaux à Mananjary. C’est ainsi qu’elle s’implique corps et âme.
K.R.

Publié dans Société

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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