mardi, 29 décembre 2020

La une du 30 décembre 2020

Publié dans La Une


Le Gouvernement poursuit l’effort en vue de stabiliser le prix du riz sur le marché. Le « State Procurement of Madagascar » (SPM) a annoncé, hier, l’importation de 32 000 tonnes de « Vary mora » en janvier. « Le SPM a commandé 32 000 tonnes de riz venant de l’Inde afin de ravitailler le marché durant la période de soudure. La première vague du fret maritime part déjà du port indien et transporte 7 500 tonnes de riz. On prévoit son arrivée au port de Tamatave avant le 10 janvier 2021. 8 500 tonnes seront attendues avant le 20 janvier 2021. Et enfin, 16 000 tonnes de riz sera acheminé à Madagascar d’ici la fin du mois. Outre l’approvisionnement du marché, cette stratégie entre également dans l’initiative de faire baisser le prix sur le marché national », rapportent les responsables sur les réseaux sociaux.  Pour rappel, la même entreprise a récemment mis à la disposition des grossistes 5 315 tonnes de riz au début du mois de décembre. Ce dernier étant du stock, à 25 % composé de brisures, est vendu au maximum 1 950 ariary le kilo, a indiqué le Premier ministre lors de sa rencontre avec les importateurs.
Par ailleurs, la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala a annoncé que le stock de riz disponible actuellement suffit pour faire face aux fêtes de fin d’année et du Nouvel an. « Une quantité suffisante de riz arrive hebdomadairement au port de Toamasina. Nous avons reçu 8 000 tonnes la semaine dernière. Il n’y a aucune crainte de pénurie », soutient Fanomezantsoa Gilchrist Rakotoson, directeur du commerce intérieur. Une descente a d’ailleurs eu lieu, hier, au marché d’Ambohimangakely. L’institution contrôle le prix des produits de première nécessité (PPN) durant cette période de fêtes et suite au passage du cyclone Chalane à Madagascar.
Il faut savoir qu’un Malagasy consomme 110 kilos de riz par an, ce qui revient à 3 millions de tonnes pour la totalité de la population, selon la ministre. La quantité de riz importé reste moindre puisque le pays accuse seulement un gap de 500 000 tonnes.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie
mardi, 29 décembre 2020

Un signal fort !

A en croire à la publication d’un quotidien de la place, la rencontre historique entre la superstar hollywoodienne, Tom Cruise, et le Chef de l’Etat Andry Rajoelina a eu bel et bien lieu.
En villégiature dans la petite île d’Ankao (Nord du pays), dans l’écolodge de 5 étoiles, « Miavana Resort », un cadre idyllique et paradisiaque, l’acteur principal de la saga mondiale « Mission impossible » accompagné de sa fille, Suri Cruise, a eu l’idée plus que géniale de convier de la manière la plus cordiale et la plus fraternelle le jeune Président malagasy à venir le rejoindre. Rajoelina Andry ne se fait pas prier. Accompagné de son épouse, il honora à l’invitation. Entre deux « bogosy », le courant a toutes les chances de passer et on pourrait se comprendre à demi-mot. Nous osons espérer que chacun en tirera profit.
Une personnalité d’envergure mondiale de la taille de Tom Cruise n’a que l’embarras de choix entre les mille et une destinations touristiques les plus chères et les plus huppées du monde. Dans son propre pays, il y a Hawaï, le cinquantième Etat des Etats-Unis, un lieu de villégiature très prisé des milliardaires américains eux-mêmes. Votre serviteur avait eu déjà l’occasion de séjourner, pour un stage d’un mois, dans ce beau pays. C’est exceptionnel ! La petite princesse Suri aurait dû imposer son choix sur les belles plages des Bahamas, des Seychelles, de Maurice ou des Iles aux Caïmans. Mais l’option finale échoit à Ankao, cette perle rare ultramarine de l’océan Indien. Madagasikara est un pays béni des Dieux. Son sous-sol regorge de ressources minières. L’environnement naturel et luxuriant dispose d’une faune et d’une flore exceptionnelles à 90 % ou plus endémiques. Malheureusement, en dépit de cette richesse divine, la Grande île reste un pays … pauvre ! Une contradiction que même les sociologues ou les observateurs les plus calés ne parviennent pas à saisir le contour.
Le séjour du grandissime acteur et producteur de cinéma accompagné de sa fille contribuera à faire connaitre Madagasikara parmi les grandes stars hollywoodiennes. Une Grande île perdue dans l’océan Indien que beaucoup ignorent l’existence. Le Tourisme, le secteur le plus touché de l’économie en raison de ces six mois de confinement et neuf mois d’isolement, un secteur générateur d’emplois et de devises étrangères, retrouvera ses lettres de noblesse. Il appartient à chacun, opérateurs et responsables étatiques, de rentabiliser l’aubaine qui se présente.
Les esprits obtus trouvent toujours de quoi à dire. Ils banalisent la rencontre entre les deux « stars ».  Les détracteurs du régime, les yeux bandés, ne savent point apprécier et sauter sur une chance inédite qui pointe son nez à la porte. Ils dénoncent le moyen par lequel ce géant du cinéma américain a pu entrer au pays.
Au-delà de tout commentaire, le fait d’avoir pu tisser une relation, fût-ce d’amitié et pour un moment, avec une grande célébrité hollywoodienne, de renommée mondiale, de la trempe de Tom Cruise, relève d’une grosse opportunité qui tombe à pic du ciel à viabiliser et ce pour booster le tourisme national. Un signal fort pour redresser ce secteur-clé de l’économie en mal de vie, asphyxié par les effets destructifs de la pandémie du Coronavirus ! Une salutaire bouffée d’air !
Ndrianaivo

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Toutes les actions de promotion sont actuellement en suspens. Au cours des trois dernières années, Madagascar s’est lancé dans la conquête du marché canadien, à travers la Chambre de commerce et de coopération Canada-Madagascar (CanCham). Ainsi, deux missions de prospection ont été respectivement effectuées en 2017 et en 2019. Pour cette année, cinq entreprises auraient dû participer au Salon international de l’Alimentation (SIAL), prévu se tenir à Montréal au mois d’avril dernier. Cependant, l’événement a été ajourné, pandémie de coronavirus oblige. Ceci n'a pas été le seul impact de la Covid-19 sur les échanges commerciaux entre les deux pays.
La promotion des échanges internationaux se retrouve notamment au ralenti, voire à l'arrêt. Les exportations de produits artisanaux ont également cessé depuis quelques mois. Les conditions actuelles ne favorisent pas du tout les exportations pour certaines catégories de produit. « Habituellement, je fais des allers-retours tous les deux à trois mois entre Madagascar et le Canada pour transporter mes produits. Aujourd’hui, avec la fermeture des frontières, ce n’est plus possible. De plus, les entreprises de logistique refusent de transporter mes bijoux. Ce n’est pas une question de licence d’exportation, tous mes documents administratifs étant en ordre, mais plutôt un problème au niveau de la valeur des produits. Mes bijoux sont trop chers. En cas de perte, les compagnies d'assurance peuvent être réticentes concernant les remboursements. Ils prennent donc toutes les précautions. Mes produits restent alors bloqués au pays », explique Nivo-Harinoro Rakotohavana, directrice générale de Nivo Jewels and Precious Stones, lors d’une entrevue.
Pourtant, en partant du récit de Nivo-Harinoro Rakotohavana, les opérateurs ont déjà commencé à percer le marché. Mais vu que les discussions et les moyens sont particulièrement limités, les échanges commerciaux finissent par devenir restreints. Il ne faut pas oublier que les relations exportateurs-clients doivent être continuellement entretenues pour pouvoir porter leurs fruits. Et comme les missions de prospection sont également au point mort, la recherche de nouveaux clients devra aussi attendre. Les opérateurs se retrouvent donc au point de départ, surtout que l’année prochaine reste encore incertaine pour les exportations vers le Canada. 
Rova Randria

Publié dans Economie


Le Fiombonan’ny Fiangonana Kristianina eto Madagasikara ou Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar fait l’actualité dans le milieu religieux. L’intégration de nouvelles églises au sein de ce conseil serait, semble-t-il, de nouveau d’actualité, à entendre les informations qui circulent ces derniers temps. Une éventualité qui ne ferait pas l’unanimité parmi les quatre églises formant le FFKM. Pour rappel, ce conseil œcuménique comprend les quatre plus anciennes et les plus éminentes confessions chrétiennes, à savoir l’Eglise catholique romane (ECAR), l’Eglise de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM), l’Eglise luthérienne malgache (FLM) et l’Eglise épiscopale de Madagascar (EEM). Alors que ce conseil a célébré récemment ses quarante ans d’existence, l’idée d’une intégration de nouvelles églises en son sein fait de nouveau son chemin.
Au cours d’une messe, dont des extraits ont été diffusés sur une chaine de radio de la place, un pasteur a affirmé notamment que la décision ferait suite à une réunion qui se serait déroulée à Antsiranana. Il a été dit que cinq églises légalement formées, pourraient être intégrées au sein du FFKM. Et que, l’arrivée de ces nouvelles églises se ferait à partir de l’année 2021 sans pour autant divulguer le nom de ces cinq confessions. Pourtant au sein même du conseil, cette éventualité ne fait pas l’unanimité. Les avis divergeraient entre les chefs religieux. Interrogé, un prélat issu d’une des quatre églises formant ce conseil dément l’existence d’une éventuelle entrée de nouvelles églises dans le FFKM. Notre interlocuteur soutient également que son église aurait déjà fait part de sa réticence à l’intégration de nouvelles confessions au sein du conseil. Pis, cette église, du moins selon certains de ses porte-paroles, pourrait quitter le FFKM si d’autres confessions y faisaient leur rentrée. Sachant la place qu’occupe cette église au sein du FFKM et de la vie publique à Madagascar, sa voix compte. Reste à savoir quelle décision sera donc prise par les chefs religieux au sein du FFKM.
La rédaction


Publié dans Politique


Après 15 jours de suspense, le Tribunal Anosy s’est enfin prononcédans l’affaire concernant la violence physique infligée à un enfant de 11 ans résidant dans le quartier d’Amboditanimena Soavimasoandro, le 14 décembre dernier. Hier, les juges ont rendu un verdict condamnant le père à trois ans de prison avec sursiset un million d’ariary d’amendeà verser au Trésor public.
Faut-il mentionner que l’accusé a passé ces deux dernières semaines à la prison d’Antanimora et n’a pu retrouver sa famille qu’hier, après prononciation de son jugement. Après son déferrement devant le Parquet, le 18 décembre dernier, il avait été placé sous mandat de dépôt. Par la suite, son avocat a fait une demande de mise en liberté provisoire. Malheureusement, le Parquet n’a pas été favorable à cette requête, d’où sonretour à la maison centrale d’Antanimora.
Quant au petit garçon, suivant la décision du juge des enfants, il a été envoyé à l’« Akany Avoko Bevalala », annexe de l’« Akany Avoko Ambohidratrimo » depuis le jour de la mise en détention de son père. Il s’agit d’un centre d’accueil pourles enfants victimes de violences ou ceux en danger. Selon une source locale, l’enfant y est actuellement en phase d’observation. Les responsables de cet établissement, étant satisfaits de son caractère sociable, travaillent actuellement pour assurer son intégration dans la société. Un psychologue l’accompagne particulièrement pour faire des suivis. Néanmoins, il a été libéré juste avant Noël afin de rejoindre sa famille, mais a déjà pris le chemin du retour deux jours après. 
A titre de rappel, deux vidéos publiées sur le réseau social Facebook, montrant en détail comment ce père de famille a tabassé son petit garçon âgé de 11 ans, se sont vites répandues. La première image vidéo a montré l’agresseur,muni d’un balai en bois à côté de sa progéniture qui était en train de faire des pompes, les genoux posés sur le sol. La deuxième imagea été encore plus écœurante. L’enfant s’est enfui en empruntant un escalier et a fini par se jeter du haut d’un balcon. Le père furieux ne s’est pas contenté de cette chute mais l’a encore frappé par le balai une fois que le gamin était tombé par terre.
Notons que le jour de cette alerte « violence », des éléments du Commissariat du 8ème Arrondissement de la Police nationale d’Antananarivo (CSP8) se sont rendus au domicile de la victime et n’y ont retrouvé que l’enfant accompagné de sa mère. Le père de famille, après s’être défoulé sur son fils, s’est toujours présenté à son lieu de travail avec un comportement normal. Ce sont ses collègues de travail qui l’ont averti des innombrables partages de ses exploits tragiques sur Facebook.
Des remarques auxquels le concerné n’a pas prêté attention mais l’ont plutôt mené à prendre la fuite. Ce n’est que deux jours après qu’il s’est rendu de son plein gré à la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) sise à Tsaralalàna, suivant le conseil de son avocat. Ce père a même adressé avec regretdes excuses publiques, notamment à l’endroit de son fils, sa femme et sa famille ainsi qu’envers toutes les personnes offensées par ses gestes déplacés.
K.R.

Publié dans Société


L’austérité, encore et toujours. Telle est la principale politique de gestion adoptée par le Président Andry Rajoelina depuis son avènement au pouvoir. Le régime continue d’ailleurs sur cette lancée en poursuivant les dispositions prises dans ce sens. Une décision qui est tout à l’honneur du Président qui ne manquera pas de marquer des points positifs aux yeux des partenaires internationaux et gagner davantage leur confiance. A l’approche du Nouvel an, les informations émanant de la Présidence confirment que l’habituelle cérémonie de présentation de vœux que les anciens régimes avaient coutume d’organiser sera, une fois de plus, annulée pour le mois de janvier 2021.
La cérémonie sera remplacée par un autre évènement beaucoup plus important pour l’avenir du pays : il s’agira d’une grande conférence destinée à la présentation du Plan Emergence Madagascar (PEM). Le plan sera détaillé par le Président en personne devant un parterre de diplomates et représentants des organismes internationaux présents à Madagascar. Les projets à exécuter dans les trois prochaines années y seront retracés. Ce sera l’occasion pour l’homme fort du pays d’exposer devant les bailleurs de fonds les nouveaux défis que lui et son équipe au sein de l’Exécutif auront la tâche d’accomplir. Puisque le Président a, désormais, habitué les Malagasy à rêver grand, l’on s’attend à un nouveau « coup de maitre » de sa part pour la présentation mais surtout la concrétisation de ce plan. 
A l’heure du bilan
D’autre part, plus qu’une question de jour avant que l’heure du bilan ne sonne pour le locataire d’Iavoloha. Le rendez – vous dans ce sens est, d’ailleurs, prévu dans la soirée du réveillon du Nouvel an (à 20 heures) et pendant lequel le numéro un de l’Exécutif s’étendra sur les réalisations de son régime durant cette année 2020. Il ne manquera pas, sans aucun doute, d’évoquer la période difficile traversée par le pays à cause de la pandémie liée à la Covid-19, ainsi que les mesures prises par l’Etat pendant et pour l’après – Covid.
En dépit de cette épidémie d’envergure mondiale, les dirigeants n’ont pas ménagé leurs efforts afin de pouvoir présenter des résultats palpables à la population. Le Président a, d’autant plus, augmenté la pression du côté des membres du Gouvernement afin d’accélérer la cadence et atteindre la destination voulue à temps. Le moment de l’évaluation approche à grands pas pour l’équipe du Premier ministre, Christian Ntsay.
La Rédaction

Publié dans Politique

Fin de saison pour le défenseur international malagasy des Barea, Thomas Fontaine, blessé gravement lors du match entre Lorient et le Paris Saint-Germain, le 16 décembre dernier. Il devrait être opéré début janvier donc privé de match au moins pour trois à quatre mois à cause d’une rupture partielle du tendon d'Achille.
Un coup dur pour les Barea pour leur prochain match durant la campagne de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations durant la trêve internationale en mars. 
En effet, Thomas Fontaine ne participera pas au match opposant l’Ethiopie et Madagascar qui se déroulera le 22 mars 2021 et celui contre le Niger au stade de Mahamasina le 30 mars.
 « Ma blessure arrive vraiment au mauvais moment. Je vais manquer l'avant-dernier match en Ethiopie, puis le dernier chez nous à Madagascar », souligne-t-il. «On m'a dit au départ que j'en avais pour six à huit semaines d'arrêt, mais les résultats de l'échographie ont noirci le tableau. Comme le tendon est bien abimé, il faut absolument passer par l'opération pour ne pas que ça lâche complètement. On a pris rendez-vous pour début janvier. Le médecin m'a dit que j'en avais pour quatre ou six mois», confie le défenseur central malagasy.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


10 axes se trouvant dans la Commune urbaine d’Antananarivo sont concernés par le projet de réfection de routes. Outre l’amélioration de l’image de la ville, ces travaux sont réalisés pour lutter contre les embouteillages monstres dans la Capitale, chaque jour. En effet, à cause des nids-de-poule qui ne cessent de s’agrandir, les automobilistes sont obligés de rouler lentement, gênant ainsi la circulation. Depuis le 24 décembre dernier, les entreprises ayant obtenu le marché ont déjà commencé les travaux qui, selon le directeur des bâtiments et travaux publics au sein de la CUA, Bodosoa Razafimandimby, devraient être réalisés dans les plus brefs délais. Outre les 67ha, la réfection concerne le tronçon de route reliant Antaninandro menant vers Ambondrona, Ambohijatovo Arrêt de bus n°182 jusqu’au tunnel d’Ambohidahy, le boulevard de l’Europe, Namontana vers Ambodifilao, la rue Rabezavana, Behoririka, la rue Ramisaray, la rue Naka Rabemanantsoa et la rue Pierre Callet. Afin que la transparence règne dans la gestion de la ville, un appel d’offres a déjà eu lieu auparavant. Jusqu’à ce jour, cinq entreprises ont déjà finalisé le contrat et commencé les travaux dont ASAFI, INTER.PRO.TECH, ARINA, ETRAD, MAMORISOA, tandis que la CUA supervise les travaux. Le fonds routier a aussi investi dans la réalisation des travaux. Pour gérer en même temps les embouteillages et les travaux de réfection des routes, une organisation est déjà mise en place par la Municipalité de la ville, comme le changement d’itinéraire des taxis-be, la suppression de quelques arrêts de bus, la mobilisation des agents de police municipale dans tous les points stratégiques, afin de surveiller les irrégularités.
A part la réfection des routes, la CUA mise actuellement sur le nettoyage et curage des canaux d’évacuation d’eaux usées et dalles lesquels sont les principales causes de la destruction immédiate des infrastructures. Ils ne fonctionnent plus normalement, l’eau stagne dans les rues et procréent des nids-de-poule, partout.

Anatra R.

Publié dans Société

« Changer l’affiche originale de l’organisateur parce qu’il n’est pas en tête est tout simplement honteux. Cet artiste devrait assurer une autre organisation pour faire ce qu’il veut ». Cette publication de Stéphanie sur sa page Facebook a fait le buzz sur les réseaux sociaux, hier en début d’après-midi. Cette chanteuse-interprète n’a pourtant pas donné le nom de l’artiste en question, mais a montré l’affiche d’origine. Il a fallu quelques minutes pour que la personne « pointée du doigt » réplique sur sa page Facebook, avec un clash à l’encontre de sa consœur. « J’ai conçu, avec mes propres moyens, une affiche plus professionnelle, sans pour autant réclamer être au centre... Au lieu de montrer publiquement ton caractère qui est à déplorer, tu devrais plutôt concevoir ou sortir des tubes et entretenir ta célébrité, actuellement en déclin », répond Big MJ. Apparemment, une querelle semble ouverte entre les deux artistes, du moins à ce qu’ils laissent apparaître sur les réseaux sociaux.
La plupart des internautes se sont amusés à partager leurs publications, ayant un air diffamatoire. D’autres ont produit de nouvelles affiches, avec le troisième artiste au centre. « Je me demande comment ils vont animer la soirée du Réveillon 2020 avec cette tension créée à cause d’une affiche. L’ambiance n’y sera certainement pas conviviale », s’exprime Aurélie R., parmi les internautes qui ont commenté les posts. « Je pense plutôt qu’il s’agit d’un buzz créé expressément pour faire connaître l’évènement, comme c’est le cas à l’étranger. Il s’agit d’un genre de stratégie marketing pour mieux faire connaître et lancer leur soirée. Ils font semblant de se quereller pour avoir le maximum de réactions, de commentaires et de partages », analyse Manantena R., étudiante. Joint au téléphone, l’organisateur de la soirée a avancé que le différend entre les deux artistes a été résolu hier même, après un dialogue et des arrangements. Chaque célébrité pourrait utiliser l’affiche qui lui convient…
P.R.

Publié dans Société

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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