Le projet de construction du pont le plus long de Madagascar d’une longueur estimée à 880 mètres, prend forme. Après l’Assemblée nationale, le Sénat a procédé hier à la ratification de trois projets de loi dont l’une est le projet de loi n°010/2020 du 24 juin 2020 portant projet de construction d’un pont sur la rivière Mangoky d’un montant de 20 millions de dollars à rembourser pendant 30 ans. Le prêt conclu entre l’Etat malagasy et le Fonds saoudien pour le développement économique arabe (FKDEA) correspond à la dernière tranche de financement utile à la construction de la RN9 et le pont au niveau de la rivière Mangoky. Les fonds destinés à la réalisation du projet sont désormais complets. Outre le FKDEA, le projet est donc financé par la Banque arabe pour le développement en Afrique, la Fondation Suisse de déminage, le Fonds OPEP pour le développement international (OFID). 
« Ce projet est d’une importance capitale car les travaux de réhabilitation de la RN9 sont déjà en cours entre Analamisampy et Bevoay, ainsi qu’entre Bevoay et Manja. Le nouveau pont permettra de relier définitivement la RN9 », explique le ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo.  Le projet de construction du pont de Mangoky comprend la construction d’un pont de 880 mètres de longueur et 7 mètres linéaires de chaussée à Bevoay, la construction des voies d’accès et de liaison avec la RN9, dont la construction d’un pont de 60 m à Fenoarivo, ainsi que la construction d’une prise d’eau sous le nouveau pont à Bevoay. « La réactualisation des études est en cours. Un appel d’offres sera lancé en juin ou juillet 2021. L’entreprise chargée de la construction sera donc connue l’an prochain », poursuit le ministre des Travaux publics.
Le projet de construction du pont sur le fleuve « Mangoky » constitue une composante du projet de la réalisation de la RN9. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie du Gouvernement qui vise le désenclavement de vastes zones d’habitations et des impacts positifs majeurs sur le développement de l’agriculture, du tourisme, de l’économie en général et plus spécifiquement la lutte contre la précarité alimentaire des régions rurales directement sous l’influence de cette infrastructure.
Le projet a pour objectif, de promouvoir des échanges commerciaux entre le Sud-ouest et le reste du pays, de contribuer au développement économique et social de la zone du projet, d’améliorer le cadre de vie et de réduire la pauvreté des populations de la zone du projet, d’améliorer les conditions de desserte de la Région Sud-ouest de Madagascar, de réduire le temps et le coût du transport, de valoriser le potentiel touristique et agricole de la Région, de faciliter l’accès de base et la lutte contre la pauvreté. La traversée du fleuve de Mangoky au PK199+700 se fait actuellement par bac, à perche tiré à la corde par les villageois. Le temps de traversée varie de 1 à 4 heures, selon la disponibilité du bac. En saison de pluie, l’usage du bac est arrêté à cause de l’importance de la crue, ce qui entraîne la coupure de la RN9. Pour désenclaver la Région, la construction de ce pont s’avère impérative.
La rédaction


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jeudi, 17 décembre 2020

La une du 18 décembre 2020

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Bibliothèque numérique, la grande réalisation du ministère de la Communication et de la Culture avec ses partenaires, inscrite dans le cadre de la promotion des livres à travers les auteurs jusqu'aux lecteurs. Orange Madagascar en partenariat avec l’ambassade de France à Madagascar y ont particulièrement apporté leur expertise notamment dans le déploiement d’une bibliothèque numérique, en y mettant à disposition une bibliothèque virtuelle qui intègre des milliers d’ouvrages et des supports électroniques sur l’histoire de Madagascar. Selon Christophe Bouchard, ambassadeur de France à Madagascar, 300 abonnements à Culturethèque disposant 230 000 documents en ligne se rapportant à des magazines, autoformations, livre jeunesse y ont été intégrés. « Nous avons voulu ouvrir un espace numérique car nous le savons, nous assistons depuis quelques années à une diversification des usages du livre » s’est réjouie Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture hier. Un espace de lecture publique pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes vient également d’être inauguré. A cela s’ajoute la salle portant le nom du grand nouvelliste, dramaturge et poète malagasy Davis Jaomanoro. Il s’agit également d’une zone dédiée aux études et aux recherches. Faut-il mentionner que ces actions ont été appuyées par différents pays à l’instar de la Suisse qui, entre autres, est le premier ayant offert des livres à ce département, a souligné son représentant à Madagascar, Chasper SAROTT. « Nous avons lancé le défi de donner à la Bibliothèque nationale de Madagascar la vrai place qu’elle doit occuper. C’est celle d’un endroit connu de tous pour puiser du savoir, échanger des connaissances, déployer des pensées, se divertir et s’émouvoir entre les lignes», s’est félicité hier le numéro Un du ministère de la Communication et de la Culture en marge de la cérémonie d’inauguration.
Ranoe, représentant des auteurs n’a pas caché sa joie dans son discours, hier.  « Le ministère de tutelle nous a valorisés en acquérant nos productions littéraires. La promotion de nos œuvres à travers les médias en est aussi une action louable», a-t-il avancé.
Outre ces aménagements, il est à noter qu’un inventaire complet des livres dont dispose cet établissement a été réalisé. Une étape qui s’est poursuivie par une acquisition des ouvrages en vue d’enrichir la collection. A travers une nouvelle politique du livre, un programme de vulgarisation de la lecture « Ndao hamaky boky » a été lancé depuis le mois de mai 2019. Il Une vente-exposition par les auteurs, éditeurs et libraires aura aussi lieu.
K.R.

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La ville des Mille croule sous le poids des immondices. Les ordures s’entassent de partout et salissent l’atmosphère. Les odeurs nauséabondes polluent l’air. Bref, Antananarivo n’est plus ! On suffoque ! Les cris au scandale inondent la toile.
En l’état gravissime de la situation, le maire de la ville, Naina Andriantsitohaina assisté du ministre de l’Eau et du directeur général du Service autonome de maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA) est descendu sur terrain, en début de semaine, pour constater de visu les dégâts. Il a saisi l’occasion pour enfoncer le clou que la meilleure solution revient à la restitution du SAMVA à la tutelle de la CUA. Bizarre ! On l’a déjà entendu ce son de cloche. En 2017, un certain Marc Ravalomanana, conseiller spécial de son épouse, maire de la cité, l’entonnait déjà. Seulement, la cloche sonnait creux de la part de ce « conseiller très spécial ».
En 1995, le régime de l’époque créa par la loi n° 95.035 le Service autonome de maintenance de la Ville d’Antananarivo (SAMVA) dont la mission et l’attribution reposent essentiellement sur les enlèvements des ordures de la Capitale. En 2007, le régime Ravalomanana destitua et relégua la Capitale en collectivité de catégorie 5 qui perdit ainsi son régime de statut particulier. Par conséquent, Antananarivo n’a plus le droit d’avoir la haute main sur les services autonomes. De ce fait, le SAMVA échappait à son contrôle et atterrit sous la tutelle du ministère de l’Eau. Pour une simple raison, la volonté de « punir » le nouveau maire, un certain Rajoelina Andry Nirina. Et voilà, la CUA gérée par le TIM, durement prise à partie par le Premier ministre du régime HVM, en 2017, comme étant un foyer de propagation de la peste de par les saletés, Ravalomanana Marc réclamait le « retour » du SAMVA à l’Hôtel de ville. Quelle ironie du sort tout au moins de l’histoire. Monsieur l’ex devra l’assumer pleinement ! A souligner que la restitution du SAMVA a déjà fait l’objet de requêtes à plusieurs reprises mais elle bute souvent à une fin de non recevoir.
Et nous y voilà, le maire de la ville réclame de façon solennelle à qui veut l’entendre la restitution pour de bon du SAMVA dans le giron de la Commune. Seulement, jusqu’à nouvel ordre, laquelle « restitution » tarde à se manifester. Pourquoi ? Quel est le problème ? Ou plutôt, où en est le blocage ? La ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène Voahary Rakotovelomanantsoa, présente sur le lieu, a bien entendu la requête de Naina Andriantsitohaina. Selon le premier magistrat de la ville, il n’y a pas trente-six issues, il va falloir remettre sous la responsabilité de la Commune ce service qui, jusque-là, n’a pu montrer que sa défaillance. La ville des mille est totalement méconnaissable !
L’une des promesses phares du candidat Naina, inscrites royalement dans le Veliranon’Iarivo, consiste à redresser et faire renaitre la cité d’Andrianjaka de ses lustres d’antan dont entre autres la « propreté » et le « plaisir à vivre » !
Où est donc le blocage qui empêche la CUA de remettre la main sur cet « outil » qui le permettra d’accélérer le redressement de la Capitale et de rattraper le temps perdu !
Ndrianaivo

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Dépréciation de l’ariary et rapatriement de devises. Deux sujets économiques les plus évoqués lors du face-à-face entre les membres du Gouvernement et les députés au Centre de conférence international (CCI) Ivato, lundi dernier. En effet, l’ariary s’est largement déprécié depuis le mois de mars à cause de la crise sanitaire. Le dollar s’approchait même de la barre de 4 000 ariary en octobre et l’euro de 4 800 ariary. Afin de stabiliser l’économie et éviter une éventuelle inflation, le Gouvernement s’est penché sur le rapatriement de devises dans le pays. Le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra a déploré la situation dans laquelle se trouve le secteur minier par rapport à ce sujet. « Le montant de devises issues de l’exportation de produit minier est estimé à hauteur de 280 millions de dollars alors que 1%  de ce montant seulement est rapatrié», déclare-t-il.
Le Trésor public a constaté le même fait. A la date du 17 novembre, 3 250 sociétés exportatrices se trouvent en situation d’irrégularité. Ce département a décidé, par la suite, de bloquer le compte des opérateurs dans le Système intégré de gestion des opérations de change (SIG-OC) afin de stopper temporairement leur échange commercial avec l’extérieur. Questionné par les députés sur l’avancement de la situation, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, a apporté avec précision le montant total de devises rapatrié depuis la mise en vigueur de cette disposition. « Le ministère déploie actuellement tous les efforts nécessaires pour valoriser l’ariary. Nous suivons actuellement la situation de 2 263 sociétés exportatrices. 1 395 entreprises se sont déjà conformées à la règle contre 868 qui se trouvent dans l’irrégularité.  A noter que 21 326 milliards d’ariary doivent être domiciliés à Madagascar. Nous avons déjà rapatrié 18 398 milliards d’ariary jusqu’à ce jour », annonce Richard Randriamandrato.
La valorisation de l’ariary se fait actuellement sentir sur le marché interbancaire de devises (MID). Le dollar passe de 3 900 ariary à 3 735 ariary tandis que l’euro vaut 4 550 ariary contre 4 800 ariary il y a deux mois.
Solange Heriniaina


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Qui dit fête dit cadeaux. Les offres et idées dans ce sens ne manquent pas dans les grandes enseignes commerciales de la Grande île. A l’instar, la société « Baolai », où les appareils en électroménager sont de premier choix. « La marque « Hisense » que nous représentons depuis 10 ans, propose une large gamme de bons articles. Citons entre autres, le laser tv de 100 pouces (garantie 1 an), climatiseurs portatifs, four micro- onde, réfrigérateur, Smart tv et télé Led (garantie 1 an), machine à laver, Gsm », explique un responsable. A part cela, le « bazar de Noël spécial » organisé au 1er étage du « Laibao Center » à Analakely a déjà commencé. Pour les commerçants intéressés, plusieurs stands sont encore disponibles à la location, sans caution à partir de 800 000 ariary le loyer pour 1 mois. En bonus, diverses marchandises sont en promotion auprès de la société « Baolai », jusqu' au 15 janvier 2021.
« Tous nos articles dans nos show-rooms de Bazar - be Toamasina, Soarano et Analakely, sont dédiés pour tout type de budgets et goûts. Comme les panneaux solaires mono et polychristalline, synthétiseur, subwoofer, table de mixage, fer à lisser (pour les cheveux), … » d' après toujours un responsable. Les divers renseignements sont visibles sur le site web www.baolai.mg, sur la page Facebook baolai et au 033 37 968 88 (heures de bureau). Les fêtes à venir promettent d’être joyeuses avec la société « Baolai » et ses 17 années d’existence.

Publié dans Economie


 Conscients de l’importance de la position militaire ainsi que leur responsabilité citoyenne, les jeunes se sont rués vers le stade de Betongolo, depuis lundi, pour le recensement. Malgré une attente qui a duré jusqu’à une demie journée, ils ne se sont pas découragés. Si le recensement devait prendre fin, ce jour, comme l’a stipulé la note de service, publiée par le ministère de la Défense nationale, le test sera prolongé jusqu’au jeudi 24 décembre prochain. Les deux premiers jours, c’est-à-dire, les 21 et 22, seront destinés seulement aux femmes tandis que les 23 et 24 pour les hommes.
Pour la journée du samedi, le Général de brigade aérienne, Rasolonirina Roger, directeur du Service national et de la gestion des réserves ( DSNGR), a annoncé que c’est une session exceptionnelle, pour les retardataires, plus précisément, ceux qui ne pourront pas venir durant ces 5 jours, à cause du travail, des études ou d’autres occupations. Sans exception, hommes ou femmes, ils pourront venir à Betongolo pour passer le test. Chaque jour, la direction du Service national et de la gestion des réserves distribue jusqu’à un millier de fiches d’inscription.
 En rappel, tous les citoyens malagasy, hommes ou femmes âgés de 19 à 31 ans doivent participer au test d’aptitude militaire. Tous les candidats se trouvant dans le District d’Antananarivo- ville sont réunis au stade de Betongolo.
 Recueillis par Anatra R.




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L’époque où les victimes du Kere sont considérées comme des citoyens de seconde zone est désormais révolue. En effet, la population du Grand Sud est au cœur des préoccupations et figure à la tête des priorités de l’Etat.  « Je fais de la lutte contre la famine et la malnutrition dans le Sud de Madagascar, une priorité́ de l’Etat. Un combat que je mène de front avec la mobilisation de tout le Gouvernement malagasy et le concours des différents partenaires internationaux et nationaux, que je remercie vivement. Depuis trop longtemps, l’Etat a été absent de cette Région Sud de l’île et la population a été laissée pour compte et mise de côté. Il est désormais temps que cela change et l'objectif que nous nous sommes fixés est l'éradication totale et complète du Kere dans tout Madagascar à travers la mise en place des solutions médico-sociales d'urgence mais aussi et surtout des solutions économiques sur le long terme ». Ces mots sont ceux du Président, Andry Rajoelina hier au Palais d’Iavoloha à l’occasion de l’annonce d’un appui financier de la Banque mondiale et de la signature de la convention dans ce sens. Des mots qui montrent la détermination du Chef de l’Etat à se débarrasser définitivement du fléau de la famine qui sévit dans le Sud.
Déclarations en chaîne
Suite à la sollicitation du Président Andry Rajoelina pour venir en aide aux compatriotes frappés de famine extrême, les bailleurs de fonds enchaînent les déclarations de soutien. Après les Etats -Unis, ce fut donc au tour de la Banque mondiale d’annoncer hier un don d’une valeur de 100 millions de dollars pour la population dans le Sud de Madagascar.
Le 10 décembre dernier, le Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé cette aide financière de l’IDA (Association internationale de développement) en vue d’améliorer l'accès aux infrastructures de base et aux moyens de subsistance ainsi que de renforcer la gouvernance locale dans le Sud de Madagascar, en mettant l'accent sur les jeunes et les femmes. Le projet, appelé MIONJO (qui signifie « se lever » dans le dialecte du Sud de Madagascar) couvrira les trois Régions du Sud de Madagascar, à savoir Anosy, Androy et Atsimo-Andrefana.
Engagement à long terme
Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe a souligné le caractère récurrent de la famine dans le Sud. « Chaque année, le Sud de Madagascar souffre d'une grave sécheresse, entraînant une pénurie alimentaire sévère. Cette année, près de 1,3 million de personnes ont été touchées et leur vulnérabilité a été aggravée par la crise de Covid-19 », constate – t – il. Sur cette lancée, il explique l’objectif principal du projet qui, selon lui, est de « briser ce cercle vicieux et à donner aux populations du Sud la possibilité d'améliorer durablement leurs moyens de subsistance. La lutte contre l’insuffisance chronique d'eau et les facteurs d'insécurité alimentaire est au cœur de cet engagement à long terme».
La série de projets adoptera une approche intégrée du développement durable, tout en soutenant la réhabilitation des principales infrastructures hydrauliques et en s'appuyant et renforçant la résilience socio-économique des communautés. Le projet approuvé constituera la première phase de cette série de projets et sera mis en œuvre pendant les quatre années suivantes dans la moitié des Districts des trois Régions du Sud. Il utilisera une approche adaptative pour piloter et apprendre, avec l'espoir de l'étendre au reste des Districts au cours de la deuxième phase. La première phase suivra une approche communautaire pour renforcer les institutions locales entre autres.
La Rédaction

Publié dans Politique


Mardi dernier, les éléments de la Police des mœurs et des mineurs ont arrêté un suspect pour une affaire de tentative de meurtre accompagnée d’un viol à Anosipatrana.  Les faits remontent le soir du dimanche 6 décembre dernier où une habitante de ce quartier, âgée de 38 ans, tombait entre les mains de son agresseur, alors qu’elle venait de quitter un restaurant du quartier avant de rentrer chez elle.
Là, le suspect dont il était impossible de l’identifier par le fait qu’il portait une cagoule, avait entraîné de vive force la dame dans une ruelle mal famée où il l’avait violée.
Après coup, il l’avait battue sans management au point que la victime perd connaissance. Devant cette situation, il avait balancé la femme dans un bac à ordures. Contrairement à ce que l’agresseur avait cru, la victime a survécu à ses coups et autres sévices. Une fois qu’elle a retrouvé ses esprits, la dame a fait des efforts surhumains pour rentrer à son foyer.
Après constat des faits, ses proches l’avaient immédiatement emmenée à l’hôpital. Interrogée par la suite à propos de son agresseur, la victime n’a pas hésité à affirmer que celui-ci est un voisin de quartier.
La famille de la concernée a alors porté plainte auprès de la PMPM Anosy, le lundi suivant.
Alors que la Police a démarré son enquête, les proches de la victime expliquent que le suspect était venu les rencontrer, mardi dernier. Et pas les mains vides. Il a apporté 100 000 ariary comme sa participation dans les soins de la victime. Tant que ça ! Il supplie aussi la famille afin qu’elle ne porte pas l’affaire devant les autorités, et lui propose de la régler à l’amiable. Mais finalement, tout s’est dénoué comme il ne l’avait pas prévu. Car en croyant le problème aplani, il s’est tranquillement attablé dans un bar du coin lorsque la Police l’y avait arrêté. L’affaire aurait dû être déférée hier.
Franck R.


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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