dimanche, 27 décembre 2020

La une du 28 décembre 2020

Publié dans La Une


Au cours de son périple sur la terre ferme, « Chalane » et les pluies qui y sont associées n’ont pas fait beaucoup de dégâts. Depuis que l’œil de cette circulation dépressionnaire a touché terre sur les côtes Est de Madagascar, dans la partie sud de Fénérive-Est la nuit du dimanche  dernier, accompagné d’une rafale de vents de 50 à 70 km/h, aucun dégât important n’a été déploré. « Effets des vents non considérables, des pluies abondantes, une stagnation des eaux dans presque tous les quartiers, aucun blessé ni perte en vie humaine, aucun sinistré jusqu’ici dans les sites d'évacuation ». Telle a été la situation décrite par la Préfecture de la ville de Toamasina et rapportée par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) suite au passage de cette dépression tropicale Chalane. Et d’ajouter que des éléments du Centre régional de gestion des risques et des catastrophes (CRGRC) sont mobilisés afin de collecter des données.
Cependant, un responsable du BNGRC a annoncé qu’une épidémie de diarrhée due à l’eau souillée est actuellement à craindre. « Nous avons assisté à une montée des eaux dans les bas- quartiers, plus particulièrement à Andranomadio et Ambohijafy », nous a avancé un résidant de Toamasina I. Et même si les activités pluvieuses se sont intensifiées dans d’autres zones, le danger est toutefois écarté. Sur les hautes terres, notamment à Fianarantsoa et Antananarivo,  les habitants ont dû passer le dernier dimanche de l’année sous un temps pluvieux et venteux tout au long de la journée.
A 16 h locales, le centre de Chalane a été localisé dans le District de Fenoarivo Be. Les vents  ont continué de s’affaiblir avec des rafales estimés à 40 à 50 km/h sur la partie ouest de sa trajectoire. Elle poursuit son cap vers l’ouest-sud-ouest à une vitesse de 20 km/h. Selon la Direction générale de la Météorologie (DGM) située à Ampandrianomby, via son dernier bulletin cyclonique concernant ce système, malgré quelques fortes pluies qui subsistent, le danger potentiel semble écarté. Effectivement, suivant les études prévisionnistes, le système est prévu sortir dans le canal de Mozambique ce jour. Cependant, en particulier aujourd’hui, la vigilance « forte pluie » et « vent », toujours en raison de l’influence de Chalane, reste d’actualité. Il en est de même pour la baisse significative des températures maximales sur l’ensemble du pays, sauf dans la zone Sud. A partir de demain, seule la partie ouest de l’île restera sous l’effet de ce cyclone. Toutefois, ce ne sera qu’à partir de mercredi que Chalane se dissipera complètement. En attendant, les usagers maritimes sur les côtes Est et Ouest sont priés de rester très prudents et de ne pas sortir en mer car les conditions météorologiques restent capricieuses.

Une nouvelle alerte cyclonique
Par ailleurs, le blog spécialisé en cyclones tropicaux « Cycloneoi » vient également d’annoncer  la surveillance d’une circulation dépressionnaire au nord-est des Mascareignes. En effet, les modèles de prévision suggèrent une possible cyclogenèse dans les prochains jours sur ce secteur. Il s’agit d’une circulation dépressionnaire localisée au sud-est de l’archipel des Chagos et qui pourrait éventuellement profiter d’un environnement favorable pour se développer et se renforcer. Toutefois, l’avenir de ce système est encore très flou et il serait trop tôt d’émettre un scénario crédible. A ce stade, le Centre météorologique régional spécialisé en cyclones dans l’île de La Réunion a estimé que le risque de formation d’une tempête tropicale dans ce secteur deviendra modéré à partir de mercredi prochain.
Recueillis par K.R.   

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6 personnes ont été placées en détention préventive vers la fin de la semaine dernière. Elles seraient impliquées dans un détournement de 4,8 milliards d’ariary au ministère de l’Education nationale. Certains ont crié à une chasse aux sorcières. Or, il s’agit tout simplement d’une affaire pénale.

Une affaire de détournement de deniers publics a éclaté au grand jour vers la fin de la semaine dernière. Il s’agit d’un détournement de 4,8 milliards au ministère de l’Education nationale. Les faits se sont déroulés en 2018, bien loin avant la prise de fonction de l’actuelle ministre. Tout comme l’enquête menée par le BIANCO et qui a abouti à la mise en détention préventive de 6 personnes sur les 22 impliquées dans cette affaire répréhensible.
En voyant l’affaire explosée dans la presse nationale, et amplifiée par les réseaux sociaux dont Facebook, tout le monde a d’abord crié au scandale. D’aucuns ont blâmé le détournement de deniers publics destinés à des cantines scolaires de 4 Régions pour des intérêts strictement personnels. Les fonds alloués à l’achat de légumes pour les écoliers vulnérables sont détournés au seul profit de quelques individus.
Seuls certains politiciens de l’ancien régime n’ayant plus aucune base ou repère politique ont pointé du doigt l’existence d’une chasse aux sorcières. Ils accusent le régime actuel de procéder à une chasse des anciens dirigeants. Des assertions infondées puisque une enquête indépendante a été menée par le BIANCO et qui a transféré les dossiers auprès du PAC pour le jugement de l’affaire. Il s’agit donc d’une affaire purement pénale et non d’une affaire politique comme ils veulent le faire entendre. Ce détournement au ministère de l’Education nationale a été précédé par d’autres au sein de certains ministères.
Au lendemain de son accession à la magistrature suprême, Andry Rajoelina a exigé à l’Inspection générale de l’Etat (IGE) de vérifier la gestion de l’administration de son prédécesseur. Il en est de même pour des sociétés dans lesquelles l’Etat détient des actions. Après des mois d’inspection, des pots aux roses sont découverts dans différents ministères. C’est le cas par exemple au  ministère de la Population, au ministère des Télécommunications, des Postes et du développement des Nouvelles technologies, au ministère de l’Aménagement du territoire, au ministère de la Communication et bien d’autres à l’instar du ministère de l’Education nationale, la dernière en date, du moins pour cette seconde affaire de détournement. Les auteurs sont tous identifiés d’où le placement sous mandat de dépôt après le déferrement au Parquet des complices ou co- auteurs. Ces douze derniers mois, le placement d’untel pour cause de détournement de deniers publics est devenu une litanie. C’est le prix à payer pour avoir une gestion à bon escient de l’argent des contribuables. Pour cela, il ne devrait pas y avoir de pitié au risque de donner des mauvais exemples. N’empêche, les gros poissons en l’occurrence les ministres responsables se la coulent douce au pays ou en terre étrangère en attendant la césarienne qui tarde à s’effectuer à cause de la tergiversation, pour des raisons qu’un lambda ignore, des députés à passer la balle à la Haute Cour de Justice (HCJ). Sur une douzaine de dossiers entre leurs mains, les parlementaires n’arrivent pas à boucler un seul démontrant leur volonté à combattre l’impunité en matière de détournement. Or, des sous-fifres croupissent en prison pour des fautes qu’ils sont « obligés » de commettre dans l’attente de la grande explication devant le Tribunal ou de l’arrestation des commanditaires. Une situation dans laquelle se trouve aussi des petits employés des sociétés d’Etat où des malversations financières ont été mises à nu.
Il est en effet intolérable qu’au sein d’un ministère comme la Population, censé d’aider les couches défavorisées, des hauts responsables parviennent à détourner des milliards d’ariary à des fins personnelles ou politiques. Une remarque valable non seulement pour ce département mais également pour les autres ministères et sociétés d’Etat.
Dans les prochains mois, d’autres auteurs de détournements ou complices leur emboiteront le pas, étant donné que des dossiers sont en cours d’instruction tant au niveau de l’IGE que du BIANCO. Que les clergés, les anciens dirigeants et les notables se taisent ou fassent tourner leur langue avant de dire n’importe quoi et avant de prendre la défense de n’importe qui.
La sagesse dicte qu’il faut laisser les juges faire leur travail dans le strict respect de la législation en vigueur. Et qu’il s’agit d’une affaire pénale répréhensible et non d’une affaire politique ou d’une chasse aux sorcières…
La rédaction
 

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Le régime sous la présidence d’Andry Rajoelina marquera ses 2 années au pouvoir dans moins d’un mois. Comme chacun des régimes qui se sont succédé à la tête du pouvoir, le numéro un de l’Exécutif n’a pas échappé aux critiques. Certaines ont été émises à juste titre car visiblement constructives tandis que d’autres revêtent de la pure mauvaise foi et de la haine politique.
A titre d’exemple, le passage de la tempête tropicale Chalane dans la partie Est de Madagascar a laissé quelques marques sur la plage de Toamasina. Au lieu de s’inquiéter sur l’existence de dégâts matériels ou des sinistrés, beaucoup parmi les fervents détracteurs du régime ont trouvé un créneau pour pointer du doigt le projet « Miami » lancé par le Président de la République dans cette partie de l’île. Surfant sur la vague, ces derniers affirment que ce mauvais temps a anéanti le projet présidentiel alors que la réalité est tout autre. En effet, aucun dégât majeur n’a été signalé sur la côte est après le passage de Chalane.
Ce genre de manœuvre montre, une fois de plus, la mentalité de certains fanatiques politiques qui semblent se réjouir des malheurs qui s’abattent sur le pays afin de les transformer en armes politiques pour critiquer le régime.
Un Président déterminé
Malgré tout, le Président Andry Rajoelina est resté imperturbable durant ces deux années au pouvoir. D’ailleurs, au cours d’une cérémonie avec les membres du personnel de la Présidence, la semaine dernière, le Chef de l’Etat a déjà annoncé la couleur en évoquant le début des « grands chantiers » liés aux défis du développement qu’il a promis d’exécuter. Malheureusement, au fur et à mesure que le développement avancera sur la bonne voie, les critiques et autres attaques contre les dirigeants seront d’autant plus virulentes. Comme dit une expression chinoise : « On mesure une tour à son ombre et les grands hommes au nombre de leurs détracteurs ».
Pourquoi tant de haine alors qu’il s’agit d’une patrie commune ? Certes certains opposants au régime habitent à l’étranger et ne sont donc pas plus concernés par la réalité du pays, néanmoins pousser la mauvaise foi aussi loin est tout simplement honteux. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le débat politique tombe aussi bas.
Reste à espérer que ce genre de mauvaises pratiques politiques sera derrière nous une fois que le cap de l’année 2020 sera franchi et que la nouvelle année apportera plus de sagesse aux politiciens adeptes de débats stériles.
La Rédaction

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Pour ce mois de décembre, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) a lancé un appel à manifestation d’intérêt international pour le recrutement d’une firme. Cette dernière se chargera notamment de la mise en place de quatre Centres communautaires de serres de production (CCS). « Avec l’installation de ces serres de production, Madagascar pourra produire des produits frais en toute saison que ce soient des fruits, des légumes ou encore des petites feuilles », a soutenu le ministère sur sa page officielle sur les réseaux sociaux. Une serre permet en effet de capter et de garder la chaleur du soleil. Ce surplus de chaleur facilite alors la culture de plus de légumes, plus particulièrement ceux qui craignent le froid ou ceux qui nécessitent plus de temps. Par conséquent, l’installation de ces serres de production favorisera le développement et la modernisation de la production agricole de la Grande île mais surtout l’atteinte de l’objectif d’autosuffisance alimentaire. « L’objectif de l’opération est de moderniser le système de production agricole afin d’augmenter notre compétitivité sur le marché international. Il s’agira de mettre en place un système de production et de conditionnement moderne qui assure le respect des normes et de la qualité, d’assurer le transfert de compétences y afférentes, d’améliorer l’accès aux marchés de haut de gamme des produits agricoles Vita Malagasy et promouvoir l’agriculture contractuelle : collecte, triage, conditionnement et mise sur le marché ; et enfin la création d’emplois » a indiqué le MAEP, dans son appel à manifestation d’intérêt.
Il faut savoir que le Maroc est l’un des grands pays producteurs et exportateurs de fruits et légumes à destination de l’Europe. Le marché européen est très exigeant en termes de qualité et de quantité. L’utilisation des serres de production lui permet ainsi de se conformer facilement à ces normes. Ces serres sont alors utilisées dans la culture d’olive, produit phare du Maroc, mais aussi des agrumes et des tomates. En se lançant dans la mise en place de ces serres agricoles, l’île Rouge pourrait ainsi atteindre son objectif de devenir le grenier agricole de l’océan Indien. Tout dépendra alors de ce projet pilote. Ainsi, ces quatre centres seront installés dans les Districts d’Ambohidratrimo, d’Ambatondrazaka, d’Antsirabe II et de Tsiroanomandidy. Chaque CCS se composera d’un certain nombre de serres sur un total de 15 hectares. Les sites sont déjà identifiés au préalable.
En tout cas, la firme sera sélectionnée sur la base de l’offre économiquement la plus avantageuse pour la partie malagasy. La soumission des dossiers sera clôturée le 07 janvier 2021.
Rova Randria

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3 gendarmes blessés, 6 personnes arrêtées, le mur d’enceinte de la Brigade de gendarmerie totalement endommagé, le bureau lui-même détruit à 50 %, 5 motos incendiées, toutes appartenant à des gendarmes,… Toutefois, aucun mort d’homme n’est à déplorer. A cause d’une information partagée sur les réseaux sociaux à propos de l’exécution supposée d’un suspect dans un Poste de gendarmerie situé à Imeritsiatosika, une violente échauffourée a éclaté sur place la nuit du 26 décembre. Cette nouvelle a déclenché la colère d’une poignée d’excités. Ces individus mécontents ont alors pris d’assaut puis ont cherché à mettre à sac la Brigade de gendarmerie locale. Une information que cette Force a formellement démentie. « Il n’y avait aucune mort d’homme occasionnée par des tirs supposés de gendarmes issus de ladite Brigade. Comme vous le voyez, chacun est libre de s’exprimer, donc de faire comme bon lui semble », tonne un Officier de gendarmerie à Imerintsiatosika.

A propos de cette sombre affaire, la Gendarmerie a tenu à apporter une version officielle des faits. Tout a démarré vers 1h du matin, le 26 décembre dernier lorsque les gendarmes de cette localité ont reçu une alerte à propos d’un assaut de bandits survenu en plein cœur d’Imerintsiatosika. En intervenant sur les lieux, les assaillants se sont déjà retirés de l’endroit pour fuir quelque part. Devant cette tournure de la situation, les Forces de l’ordre, avec les victimes à leurs côtés, ont continué de rechercher les traces des fugitifs. C’était dans ces circonstances qu’un suspect fut repéré. Or, en voyant les gendarmes, il a pris immédiatement la fuite, poussant ainsi les premiers à le pourchasser. Dans son instinct de survie, le fuyard a sauté du haut d’un mur. « Il a fait une mauvaise chute car c’est sa tête qui s’est fracassé en premier au sol. Il se trouvait dans un état critique lorsque les secours l’ont transporté d’urgence à l’hôpital où il a succombé peu après des suites de ses blessures », explique une source auprès de la gendarmerie. Et de poursuivre : « C’était seulement après cela que ses acolytes ont diffusé la fausse nouvelle comme quoi les gendarmes ont ouvert le feu sur leur camarade, des tirs qui ne pouvaient que lui être fatales ».

A cause de cette information, des émeutiers ont ainsi cherché à mettre à sac la Brigade de gendarmerie d’Imerintsiatosika. Du coup, ordre fut donné afin que les gendarmes protègent ladite Brigade, et qu’ils ont le droit d’agir en légitime défense. Une centaine d’éléments de gendarmerie de la Force d’intervention, encadrés par le commandant de la Circonscription régionale d’Antananarivo, furent dépêchés spécialement de la Capitale et d’Arivonimamo.  Une série d’explosions liées à l’utilisation de bombes lacrymogènes et des tirs de semonces, a été entendue sur place. Cette action de la Gendarmerie avait comme objectif la dispersion de cette foule d’excités.

Selon toujours la Gendarmerie, ce n’est pas la première fois qu’une pareille situation s’est produite à Imeritsiantosika. Une autre émeute s’y était également produite durant le régime de la Transition, mais il n’y avait eu aucune arrestation par la suite.

Franck R.

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dimanche, 27 décembre 2020

Grand débat national !

Le drame de Soavimasoandro n’en finit pas d’interpeler. Le geste de ce père fouettard, selon certains, ou ce père soucieux pour d’autres, ne cesse d’alimenter les commentaires. Le déroulement de la scène, pris en photo par un quidam témoin, fut posté et publié à travers les réseaux sociaux, à large diffusion. Et le monde des internautes entre en ébullition.  Naturellement et comme d’habitude, dans ce genre de situation, deux positions se démarquent nettement. D’abord, un premier contingent largement dominant qui condamne catégoriquement l’acte et dont personne ne peut pas définir exactement si c’est par conviction ou par l’effet de Panurge. Et le second, par ceux qui tentent de transcender et de dépassionner le débat en essayant de saisir le pourtour du brûlant sujet. Ils sont moins nombreux mais ne se laissent pas influencer.
Les nouvelles dispositions légales, relatives à l’éducation des enfants dans le cadre de la famille et scolaire conformément à l’esprit du texte de la Déclaration universelle des Droits de l’homme (ONU, 1948), bannissent les sanctions physiques ou corporelles à l’endroit des enfants. Les parents et les enseignants (Maitres, maitresses d’école) ne sont désormais passibles de peines lourdes en vertu de la loi en vigueur. A la maison, le père et la mère doivent changer la méthode. Aussi, faut-il établir le dialogue entre parents et enfants. En classe, la pédagogie moderne priorise aussi la vertu du dialogue entre enseignants et élèves. L’entretien remplace le bâton. Il faut faire de telle sorte que les enfants aient conscience des effets nuisibles de leurs actes et qu’ils se corrigent d’eux-mêmes. C’est une démarche révolutionnaire mais sans risque par rapport à l’ancienne « pratique ». La majorité des internautes, se basant sur cette nouvelle approche inspirée de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, condamnent le geste indésirable du père. En effet, au vu des images diffusées, le père voulant corriger et faire du bien à son fils s’en est allé trop ! Et la Justice s’est montrée intraitable à son égard. Cependant, le débat reste ouvert.
Si on part du principe universellement reconnu « qu’après tout, ce sont les résultats qui comptent ! », parents, éducateurs, sociologues, responsables religieux, autorités étatiques, simples citoyens, jeunes, etc. se doivent de se retrouver autour d’une table pour étudier, débattre le cas et cela afin d’avoir une visibilité de la chose. Il faut reconnaitre que le contexte évolue de bout en bout. Tout a changé !
Une question arrive à propos : « la méthode ancienne de correction celle de Dada ou de Neny, de Dadabe ou de Nenibe qui pratiquait l’usage du bâton et de la morale ou les deux à la fois est-elle vraiment désuète sinon improductive ? » « La maitresse de classe qui tenait, à l’époque, en main son bâton ou la règle pour dissuader les petits bavardages ou d’autres indisciplines est-elle réellement à bannir ? ». Veuillez bien observer l’état actuel de notre Fiaraha-monina ou le niveau de l’éducation dans le milieu scolaire ! Nos jeunes perdent, apparemment, les repères. Il y a lieu de réfléchir.  Il ne faut pas, avoir peur d’examiner en face les réalités ni avoir l’hypocrisie de les ignorer. Selon certains observateurs, quelques recadrages seraient utiles qui nécessitent un grand débat et non un déballage national.
Ndrianaivo

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Verdict annoncé. La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a donné son feu vert concernant la loi de Finances initiale (LFI) pour l’année 2021. Une décision prise lors d’une délibération en audience privée, jeudi dernier à Ambohidahy. Ce document qui retrace le budget de l’Etat est conforme à la Constitution et peut faire l’objet d’une promulgation. La HCC a néanmoins émis des réserves par rapport à certaines dispositions. Il a été mentionné que la Cour des comptes vérifiera, à posteriori, l’utilisation de l’argent public - notamment à travers la prévision des recettes et des dépenses par rapport aux objectifs fixés. Le rapport sera inscrit dans la Loi de règlement. Les Parlements, de leur côté, exercent un rôle central d’autorisation, de contrôle et de détermination des dépenses. Les modifications éventuelles doivent alors être présentées devant les députés avant la mise en vigueur de cette LFI 2021.
Il faut rappeler que l’Assemblée nationale et le Sénat ne se trouvaient pas sur la même longueur d’onde lors de la première lecture de cette loi de Finances 2021. Les locataires de Tsimbazaza ont gardé la version initiale et n’ont apporté aucun amendement, sauf la détaxation de la vente de l’or à la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM). Et ce, afin de réduire le prix d’achat dans le cadre de la consolidation des réserves nationales d’or. Cependant, les locataires d’Anosikely ont revu à 20 % le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) des gaz domestiques si ce taux était initialement prévu à 5 %, ce qui réduit le budget du futur Sénat. Ils ont également affecté la provision sur opération d’investissement du ministère de l’Economie et des Finances au budget du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. C’était lors de la deuxième lecture que les deux Chambres se sont mis d’accord sur le maintien de la version initiale gardée par l’Assemblée. Les sénateurs ont validé la proposition il y a deux semaines avant que le document ne soit transféré à la HCC.
Quoi qu’il en soit, les perspectives économiques du Gouvernement s’avèrent ambitieuses pour l’année prochaine. Ce dernier attend un taux de croissance économique de l’ordre de 4,5 % après une chute à -3,8 % due à la pandémie de coronavirus.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie


Après Antsiranana, l’ambassade de France à Madagascar et l’Académie nationale des sports, en collaboration avec La Maison du sport, organisent dans le Sud de Madagascar les séminaires régionaux sur les métiers du sport. Le stage aura lieu du 28 au 31 décembre 2020, une formation qui a pour objectif de faire découvrir les différents métiers du sport et destinée aux jeunes leader ou capitaines d’équipe de 15 à 25 ans, toutes disciplines sportives confondues ou dirigeants dans une association de jeunes issus des Régions d’Anosy, d’Androy, d’Atsimo- Andrefana et d’Ihorombe.
Le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France (SCAC) et la Maison du sport ont lancé un appel à projets en octobre 2019 ayant pour objectif d’encourager l’entrepreunariat dans le milieu sportif, le développement d’activités économiques via le sport et le développement d’initiative de jeunes sportifs. La priorité a été accordée aux domaines qui touchent les sports, les activités de pleine nature et les métiers du sport.

Le concours a été ouvert à tous les jeunes ou associations qui travaillent avec les sportifs, à tout type de projet de création ou de développement visant le milieu sportif et qui se démarquera par son originalité et son innovation. Les projets devaient s’adresser aux jeunes de 1 à 25 ans.
Pour cette première édition, une cinquantaine de projets émanant de 9 Régions de Madagascar ont été déposés.
Les projets seront sélectionnés selon l’originalité et l’audace du projet, l’engagement, les compétences et la motivation du candidat ou de l’équipe, la faisabilité (technique, économique, commerciale) et les chances d’aboutir, l’impact sur le territoire ou l’entourage direct du sportif.
Recueillis par E.F.

Publié dans Sport

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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