La frustration engendrée par la jalousie, pas vraiment la sienne, mais plutôt celle de son commanditaire, c’est fort probablement la raison de la péroraison de ce semblant de journaliste qui a déferlé des insanités mal fondées sur notre équipe nationale de foot, les Barea, sur les réseaux sociaux. Et apparemment, celui qui l’aurait informé en détail sur la situation du foot malagasy et de celle de la fédération de cette discipline - un individu qui aurait hérité de Judas la félonie - n’est vraisemblablement pas étranger à cette entité.
Dans son obscure entreprise, le péroreur des réseaux sociaux use de sa volubilité pour essayer d’être convaincant et faire croire toutes les sornettes relatives au foot à Madagascar qu’il déballe sur la toile. Sournoisement, il se dit n’ayant aucun intérêt à parler des maux du foot et de la fédération malagasy. Et pourtant, il en parle avec faconde et avec une préoccupation trop marquée qui laisse perplexe. Trop de détails et de précisions. Mais pourquoi s’excuser ? Quand on ose, on ose, et on doit le dire ouvertement, sans ambages, ni concessions. Des excuses - simulées ou non - qui font comprendre qu’on lui a confié la mission du perroquet, bien évidemment « motivé ».
Après ses quelques jongleries verbales, maladroitement négociées à travers les méandres de la sournoiserie, les lecteurs auront sûrement compris que l’objectif de cet odieux émissaire était de dénigrer le foot et la fédération malagasy pour porter atteinte à cette avancée, aussi soudaine qu’inévitable des Barea vers le succès.
Et puisque apparemment, techniquement sur la pelouse, cette manœuvre semble plus complexe, il a jugé plus efficace de s’attaquer au côté psychique, par le biais de son art malveillant du dénigrement. A croire ses dires, le succès du foot malagasy n’est que le fruit d’un hasard, et que les coulisses de cette discipline seraient truffées de capharnaüm.
Cette évolution soudaine des Barea, certains pays africain, et peut-être aussi non-africain, n’ont pu la concevoir. Une surprise qui ne date pas de la CAN à laquelle les Barea - à leur première qualification pour ce tournoi - sont parvenus aux quarts de finale, puisque déjà, quelques années auparavant, leurs compatriotes du beach soccer ont ébahi toute l’Afrique, sinon le monde entier, en raflant le trophée continental, voire en franchissant la porte d’entrée de la Coupe du monde du foot sur sable. En effet, à leur première participation à la coupe continentale africaine, les Bareabeach soccer, après avoir éliminé d’un revers de main toutes les supposées grandes équipes, ont pulvérisé en finale les Sénégalais, pourtant inamovibles détenteurs du titre. Pour une surprise, c’est était bien une. Et de taille !
Cette manigance, puisque c’en est une, ne se limitant pas uniquement pas qu’au foot revêt une dimension bien plus élargie. En effet, elle fait partie des manœuvres fallacieuses dont certains « dominateurs  présomptueux » usent pour démoraliser les autres, surtout les anciens pays colonisés qu’ils veulent garder sous leur coupe. La politique du vers qui ronge petit à petit la pomme de toutes parts, pour la détruire.
Parlant du fait que les joueurs des Barea n’ont pour la plupart aucun lien de sang malagasy, on peut mettre un terme à cette polémique en prônant la mondialisation qui fait dorénavant abstraction de leurs origines. Aujourd’hui, c’est la politique de la « fin qui justifie les moyens » qui compte. En de termes plus clairs, la fin c’est la victoire et les moyens, le recrutement de joueurs étrangers.
Certes, tout ce que ce « gros jaloux » raconte dans sa publication ne relève pas du mensonge, mais tout bien réfléchi, l’on ne peut s’empêcher de se demander : Mais quel pays dans le monde peut se targuer de ne pas avoir ses problèmes ? Alors pourquoi s’en prendre particulièrement au foot à Madagascar ?
R.S.

Publié dans Société


Les ténors au sein de l’EMMONAT, étaient finalement sortis de leur silence à propos de déploiement de leurs troupes à Ambohijatovo, Analakely et ses environs, lors de la tentative de l’Opposition d’y tenir un meeting, samedi dernier. « il s’agissait plutôt d’un acte préventif et non répressif »,  déclare en substances le Gal Zafisambatra Ravoavy  de la Gendarmerie, devant la presse à Ankadilalana, hier. Acte préventif puisque les efforts étaient consacrés à empêcher un débordement sinon un dérapage inutile sur place.
Par ailleurs, le préfet de police d’Antananarivo a profité de l’occasion pour parler au nom des Forces de l’ordre afin d’ adresser une excuse  aux  habitants de la Capitale, pour les incommodités engendrées par l’important bouleversement et le dérangement de la circulation automobile dans ces endroits de la ville à cause de ces mesures préventives de samedi dernier. De même, comme le secrétaire d’Etat à la Gendarmerie l’avait fait dès samedi, le préfet a remercié la population d’Antananarivo pour son sang-froid, et qui n’a pas été tenté de céder à la provocation.
De son côté, le commandant de la Circonscription régionale de Gendarmerie d’Antananarivo, le Général Andry Rakotondrazaka, a martelé que l’action de l’EMMONAT visait à arrêter les auteurs d’infraction. « Il serait faux de dire que nous avons arrêté tous ceux qui ont été vêtus de rouge. Ces individus ont été appréhendés, non pas pour la couleur de leurs habits, mais parce qu’ils sont simplement des mercenaires », déclare-t-il sans ambages. Une manière chez l’intervenant de dissiper tout malentendu avec toutes ces désinformations trouvées ou partagées sur les réseaux sociaux tout au long du week-end dernier.
Parallèlement, et après leur enquête par une cellule mixte au sein de l’EMMOFAR à la section de recherche criminelle de gendarmerie à Fiadanana, les 12 personnes impliquées dans le forcing de l’Opposition, afin de rassembler ses militants à Ambohijatovo et à Analakely, ont été déférées au Parquet hier. Et tard dans la soirée, à l’issue de leur déferrement, ces personnes ont toutes été placées en détention préventive à la maison d’arrêt à Antanimora.
Franck R.

Publié dans Société
lundi, 22 février 2021

Un introuvable de plus !

Andrainjato Vonison Razafindambo, une figure très engagée, trop même, de l’Opposition et animateur fervent de l’émission « miara-manonja » a été convoqué par la police judiciaire de la Brigade de recherche criminelle à Fiadanana. L’ancien ministre du Gouvernement Solonandrasana Mahafaly Olivier du régime précédent snoba ladite convocation. Et jusqu’à ce jour, Andrainjato est introuvable ! Personne ne sait, du moins apparemment où est-ce qu’il se trouve. Sauf qu’on chuchote qu’il serait ou se terrerait dans les parages de Soavinandriana (Région d’Itasy), le sol natal. Ce militant de l’Opposition et figure de proue de « miara-manonja », journaliste de son état, serait accusé d’un délit ayant un lien direct avec le métier de la presse. A travers cette émission controversée, Vonison Razafindambo déballe, à tort ou à raison, des propos portant gravement préjudice à l’honorabilité du régime en place. Des accusations gratuites et provocantes !
Guy Ralaiseheno, un autre animateur de « miara-manonja » de même calibre et aussi fervent, sinon plus, que Vonison Andrainjato Razafindambo fait l’objet d’une convocation de la Gendarmerie de la Brigade criminelle de Fiadanana le 15 février. Pour sa part, la Direction de la législation et du contentieux de la Primature a porté plainte pour « diffusion de fausse nouvelle et incitation à la haine contre le Gouvernement ». Cet ancien maire d’Ankaraobato sous les couleurs du TIM, lui aussi, répond absent à l’appel de la convocation. Et Guy Ralaiseheno est introuvable. Et voilà, un introuvable de trop ! Est-ce un mode opératoire des « militants courageux » du RMDM. Et le drame ou le comble de l’histoire, ces énergumènes froussards ou poltrons, continuent d’intervenir directement aux émissions de « miara-manonja » pour se moquer en fait des Forces de l’ordre avec leur armada dissuasive même de l’Etat malagasy de sa détermination à mettre hors d’état de nuire les fauteurs de trouble.
Au-delà de toute considération, l’observateur affuté s’interroge du fondement des comportements contradictoires des deux « fuyards ». Quand quelqu’un ose crier sur le toit avec virulence de ce genre, on doit être prêt à assumer pleinement. D’autant qu’en tenant compte de leur trajectoire politique respective, Vonison et Guy, les trois mousquetaires avec Hanitra, ne sont guère des novices en politique. Le premier est un ancien député élu à Soavinandriana (Itasy) sur le dossard AKFM, plus tard « Fanavaozana » et ancien ministre. Tandis que le second, un ancien maire sous les couleurs TIM et un militant de première heure et très fervent de ce parti fondé par Ravalo. Les deux, ils ont un point commun : la gueule ! Ils présentent l’apparencedes durs à cuire mais au fait, cene sont que de vulgaires poltrons. L’on a appris que deux animateurs de l’autre « miara-manonja », à savoir l’émission en boucle « tambatra », proche du pouvoir, ont été aussi convoqués par la Gendarmerie à Fiadanana. Pour leur part, ils se sont présentés physiquement.
En tout cas, la pratique politique à Madagasikaralaisse parfois à désirer. Le manque de courage ou plutôt de volonté à assumer jusqu’au bout fait cruellement défaut. Quand un Chef d’Etat « s’enfuit » à l’extérieur pour se rendre introuvable, du moins inaccessible et ce pour ne pas répondre avec honneur à ses actes. Le décor est planté !
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Le bien – être de la population demeure au centre des préoccupations du Président Andry Rajoelina. En effet, au cours de sa participation au Forum économique international sur l’Afrique organisé par visioconférence, hier, le Chef de l’Etat a évoqué les conséquences sociales et économiques de la pandémie dans le monde. Il n’a pas manqué d’exprimer un message de solidarité et d’encouragement à tous les pays affectés par la pandémie de Covid-19. L’homme fort du pays a aussi abordé les lacunes du système de santé et la précarité sanitaire des pays africains, en termes d’infrastructures et de services sociaux, qui ont été révélées au cours de la pandémie. « Il s’agit d’un problème réel et vital pour nos populations qu’il faudra solutionner de façon impérative et immédiate. Nous devons revoir nos politiques publiques pour investir de façon plus conséquente dans notre secteur sanitaire et médical », a – t – il déclaré.
Ce forum économique international sur l’Afrique organisé par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) en est à sa 20ème édition et reçoit la participation des décideurs politiques africains, des investisseurs, des universitaires, de la Société civile, et des organisations internationales. Ce fut donc l’occasion pour le numéro un de l’Exécutif de partager l’expérience de Madagascar, notamment  les réformes structurelles du système de santé entamées jusqu’ici par la construction d’hôpitaux « manara – penitra » ainsi que la réorganisation des services et fourniture en équipement médical et médicaments dans les Centre de Santé de Base du pays.
Se tourner vers l’avenir
Concernant la situation de l’Afrique, en particulier, le Président Andry Rajoelina a interpellé ses interlocuteurs sur la nécessité de « se tourner vers l’avenir et trouver ensemble des solutions pour permettre aux pays en développement de se relever de la crise notamment à travers un renforcement de l’accès au financement concessionnel pour permettre à ces pays d’avancer plus rapidement dans leurs objectifs de développement ». Et lui d’ajouter que « l’Afrique doit aujourd’hui capitaliser sur les enseignements de cette crise pour accélérer l’industrialisation du continent et considérer l’autonomie alimentaire, énergétique et sanitaire comme une urgence continentale et nationale ».
Le Président Andry Rajoelina se réfère à une déclaration de la Commission économique pour l’Afrique qui souligne que « 94% des fournitures médicales en Afrique sont importées ». Il rappelle ainsi les principaux atouts du continent noir. « Nous sommes dépendants de l’étranger alors qu’avec notre biodiversité et notre jeunesse, nous pouvons avoir les ressources et le savoir-faire nécessaires pour satisfaire largement nos besoins en médicament de premiers soins, tout en respectant nos connaissances traditionnelles », argumente – t – il.
Partage d’expériences
Le Président a aussi fait part de la décision de l’Etat malagasy d’encourager et de soutenir la recherche scientifique malagasy ainsi que les chercheurs. Une décision qui s’est traduite par la mise en place, en octobre 2020, de l’usine pharmaceutique Pharmalagasy dont le premier produit est le CVO+ en gélule, issu de l’artemesia annua et destiné prévenir de nombreuses maladies telles que le coronavirus, le paludisme ou la bilharziose.
Le Chef de l’Etat a également fait part de plusieurs projets comme le projet pôle agricole étalé sur une superficie de 60 000 hectares dans le Sud-Ouest de la Grande île afin d’atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire, ou encore le projet « One District, One Factory » afin d’industrialiser chaque collectivité décentralisée du pays.
« Aujourd’hui plus que jamais, nous devons faire preuve d’unité Africaine et surtout de patriotisme économique. Soyons des bâtisseurs de l’économie Africaine émergente. Nous devons travailler ensemble, privilégier le dialogue et la concertation », a – t – il conclu comme un appel à l’endroit de ses homologues africains.
La Rédaction

Publié dans Politique


Pas de qualification pour les Malagasy. L’aventure a pris fin lors de la troisième fenêtre de la qualification à l’Afrobasket Men 2021 pour Madagascar. Au vu de leur parcours, les Malagasy n’ont pourtant pas démérité pour une première expérience dans cette joute continentale.  Hormis le Wild-card en 2011, Madagascar a pourtant réussi à se hisser jusqu’à la porte de la qualification pour une première participation.
La Grande île s’est inclinée 89-64 devant la République démocratique du Congo lors de son dernier match dans les éliminatoires de l’Afrobasket Men 2021. Dans le Groupe A, la Tunisie, RDC et la République centrafricaine sont qualifiés pour la phase de groupe de l’Afrobasket Men 2021. Madagascar a été éliminé. Rija Lohatan a joué quasiment tout le match et compile 13 points avec 71,43% de réussite aux tirs. Francis Ramanampamonjy Mory termine meilleur marqueur du match, côté malagasy, avec 15 points inscrits.
Kiady Razanamahenina, l’homme du match contre la Centrafrique forfait
En effet, l’un des piliers malagasy s’est blessé à l’échauffement avant le match contre la RD Congo, explique le coach des Ankoay de Madagascar,Tojo Rasamoelina, lors de la conférence de presse d’après match. « La blessure de Kiady nous a handicapé dans notre projet de jeu, et ça atteint le moral des joueurs. Ca été difficile de commencer sans lui, il était prévu dans le 5 de départ », explique le coach.
Par ailleurs, ce type de compétition est un plus surtout pour avoir l’opportunité de se frotter à des grandes équipes africaines. Et ça ne peut être que positif pour Madagascar. Nous étions absents de la compétition depuis 2011, dernière participation du pays lors de l’Afrobasket tenu à domicile. C’est une occasion pour nous de montrer nos capacités et d’évaluer notre niveau à celui continental. « Nous sommes surtout venus pour apprendre et nous devons continuer à participer à ce type de tournoi pour capitaliser nos acquis », a souligné Tojo Rasamoelina.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


C’est déjà la dernière semaine du mois de février, mais toujours aucun signe du fameux plan de redressement de la compagnie aérienne nationale malagasy. L’élaboration de ce plan a accumulé les retards au cours des derniers mois. Effectivement, en tout, le nouveau business plan enregistre un retard d’Air Madagascar. Au tout début du mois de septembre, Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) et président du Conseil d’administration d’Air Madagascar, a notamment annoncé qu’un business plan devrait être concrétisé à la fin du mois de septembre. « Nous organisons des réunions hebdomadaires pour l’élaboration d’un nouveau plan d'affaires. Nous espérons identifier d’ici là LA stratégie pour pouvoir ensuite la présenter aux partenaires ainsi qu’aux créanciers, sans oublier l’Etat malagasy », avait-il déclaré à la presse le 2 septembre 2020. Sauf qu’au début du mois de novembre, le business plan n’a pas toujours été dévoilé. Pour rappel, l’élaboration de ce nouveau plan d’affaires fait suite au divorce d’Air Madagascar avec Air Austral, son partenaire stratégique, en juillet 2020.
Par la suite, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto s’est défendu en soutenant qu’« élaborer un business plan est plus difficile qu’il ne paraît. Nous avons même dû demander l’assistance des experts internationaux dans le domaine de l’aviation afin d’élaborer un plan de redressement réellement viable, crédible mais plus particulièrement réalisable. Nous n’avons plus droit à l’erreur. Ceci représente le plan de redressement de la dernière chance, donc il vaut mieux avoir du retard que tout faire à la va-vite, et au final faire n’importe quoi ». Spécialisés dans la relance des compagnies aériennes, ces experts internationaux sont notamment des anciens directeurs. De même, le ministre a également laissé comprendre qu’un premier jet a été présenté, mais ils n’ont pas satisfaits les autorités. Le plan de redressement a donc été revu, justifiant ce retard.
Au final, le 11 novembre 2020, le PCA d’Air Madagascar a présenté une esquisse des points abordés par le business plan comme le renouvellement de la flotte aérienne ou encore la modernisation des services. En parallèle, ce responsable a soutenu qu’ « un calendrier est déjà en place et que le plan de redressement devrait être finalisé et présenté à la fin du mois de novembre, au plus tard au début du mois de décembre ». Mais près de quatre mois plus tard, silence radio !
En tout cas, par déduction, si Air Madagascar s’est lancé au mois de janvier dernier dans la recherche de son nouveau directeur général, c’est que le business plan devrait être finalisé à des détails près. De plus, le ministre des Transports a soutenu qu’ « il ne reste désormais plus que l’aval du Gouvernement et du Président de la République ». Il reste à voir si la présentation du business plan tant attendu se fera en même temps que celle du nouveau DG d’Air Madagascar, vu que la réception des dossiers de candidature s’est clôturée le 28 janvier dernier. 
La Rédaction

Publié dans Economie
lundi, 22 février 2021

La une du 23 février 2021

Publié dans La Une



Plusieurs preuves à l’appui. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), à travers ses responsables, vient de mettre à nu la mauvaise gouvernance et les malversations constatées auprès de l’université de Toamasina. Ceci suite à la manifestation estudiantine de la semaine dernière, pour réclamer le paiement de 4 mois de bourse et l’équipement. Cette grève a, rappelons-le, entraîné le décès d’un étudiant et la blessure des 2 autres. A cela s’ajoutent l’incendie d’un bâtiment et le pillage des biens de l’université, dont une centaine d’ordinateurs, un millier de matelas et de nombreux documents. « Lors d’une mission spéciale du 15 février dernier, 2 chargés de mission de la Présidence, le directeur de cabinet du ministère ainsi qu’un membre de cabinet ont effectué une réunion avec les responsables financiers, les associations régionales et pédagogiques ainsi que le président de l’université. A l’issue de cette réunion, la sortie de la liste des boursiers a été fixée pour le 17 février. Elle n’a pourtant été sortie que le 18 février après-midi, suite à la manifestation des étudiants », informe le Pr Gil Dany Randriamasitiana, secrétaire général du MESUPRES.
Contrôle, suivi et vérification
Indépendance décrétée de l’administration ainsi que des affaires financières et pédagogiques de chaque université. Le MESUPRES s’assure toutefois des contrôles, suivis et vérifications des listes des boursiers élaborées par les présidences des universités. Pour l’université de Toamasina, des abus et fraudes ont été constatés durant l’année universitaire 2019-2020. « Les étudiants redoublants ont pu bénéficier de bourses d’études. De plus, le nombre des boursiers y dépasse largement celui des étudiants inscrits, si l’on tient compte des informations émanant de la Direction des statistiques, de planification et de suivi. De plus, le premier responsable du campus de Barikadimy a fait exprès de dérégler l’équipement et un mois de bourse, dont le budget y afférent a déjà été envoyé par le ministère en juin 2020. Les universités de Mahajanga et d’Antsiranana ont pourtant pu les payer en décembre et janvier derniers », dénonce le SG du ministère de tutelle. « Les inscriptions auraient dû être achevées depuis décembre pour chaque mention (Filière) et domaine (Faculté), mais l’université de Toamasina n’a pas pu le faire. Pourtant, chaque établissement a pu envoyer la liste auprès service des bourses », ajoute-t-il. La note ministérielle signée par le SG donne, quant à elle, une dernière chance aux retardataires avant de clôturer définitivement la liste, le 19 février.
Multirécidiviste
Le MESUPRES dément la récente déclaration de l’université de Toamasina. Celle-ci a expliqué que l’attente de la clôture des inscriptions est à l’origine du retard de paiement. D’ailleurs, seuls les étudiants inscrits officiellement peuvent participer aux examens, lesquels se sont bien tenus. Après avoir montré toutes les preuves lors d’une rencontre avec la presse, hier à Fiadanana, les responsables dudit ministère dénoncent une mauvaise gouvernance auprès de l’université de Toamasina. Ils classent également le président de ladite université comme « multirécidiviste », avec les fautes répétitives passibles de sanctions et poursuites pénales. « Ce n’est pas la première fois que le paiement des bourses se fait tardivement à Toamasina. En décembre 2019, les dossiers ont été déjà envoyés par le ministère mais le paiement n’a pu se faire qu’en mai 2020, soit 5 mois plus tard », rappelle le SG. Ce retard de paiement a entraîné une manifestation des étudiants. Il a fallu au ministère intervenir et calmer la tension pour que le calendrier sorte…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Publié dans Politique

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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