mercredi, 17 février 2021

La une du 18 février 2021

Publié dans La Une


L’interpellation de 3 ressortissants malagasy avec 73,5 kilos d’or, le 31 décembre, en Afrique du Sud continue de faire couler beaucoup d’encre, y compris dans la presse internationale.  Un article paru dans un média en ligne étranger revient sur le sujet et met en avant des détails intrigants sur l’affaire qui, selon l’auteur « a connu plusieurs rebondissements, avec pour seul angle d’attaque la mise en accusation du Gouvernement et des douanes, au risque de passer à côté des véritables enjeux de l’affaire ». D’emblée, la publication crève l’abcès sur la corruption persistante au sein de l’administration malagasy malgré les efforts du Gouvernement. Ainsi, l’auteur de l’article révèle que près de 5 tonnes d’or sortent illégalement du territoire national chaque année. Il écrit plus loin que « l’affaire du démantèlement de ce réseau de contrebande frappe notamment par l’ampleur de l’opération de falsification de documents légaux, alors même que les interceptions de grandes quantités d’or sortant du pays sont courantes. Il s’agit manifestement ici d’un réseau de contrebande déjà bien installé et ayant prospéré sur la faiblesse administrative nationale. »
Le même article parle de « procès médiatique fait aux services des douanes ou à la gendarmerie apparaît décalé par rapport aux enjeux réels de cette affaire, en plus d’être partiellement faux. De fait, l’attaque s’apparente davantage à une grossière opération de communication anti-gouvernementale que d’investigation réelle. »
Un reportage subjectif
Le même article ne manque pas d’évoquer le reportage diffusé sur la chaîne France 24, le 3 février dernier, et qui « s’attache à contredire la version officielle et à s’attaquer aux services de douane et de gendarmerie, documents à l’appui (et à l’écran) ». Dans son analyse, l’auteur de la publication estime que « la chaîne met en lumière un non-sujet, car un examen plus approfondi desdits documents fait apparaître d’autres éléments. L’avion, un jet privé immatriculé 5R-ASB, est parti de l’aéroport d’Ivato (Antananarivo) et disposait effectivement de documents d’autorisation de vol international. Toutefois, les documents mis en avant par France 24 ont pour la plupart été produits par l’aéroport de Tuléar (Toliara). »
Toujours dans la même logique de réflexion, la publication rappelle que dans le contexte de crise sanitaire actuel, seuls les aéroports d’Ivato et Nosy Be sont autorisés à opérer des vols internationaux. « Aucune formalité de vol international n’a donc pu être entreprise en toute régularité à Tuléar. Il s’agissait bien, selon l’Aviation civile de Madagascar (ACM) d’Antananarivo, d’un vol national Ivato-Tuléar. Il est donc logique que la douane n’a pas pris en charge le contrôle d’un avion privé en partance pour un vol national, tout comme la police de l’air, les personnels de santé, etc. Il est toutefois clair que les procédures de vérification des marchandises et d’autorisation de sortie du territoire, des douanes comme d’autres services de l’Etat, mériteraient d’être renforcées. Cependant, la société Amarante, opérateur de sécurité européen reconnu, a elle aussi été victime de l’ampleur de cette opération de falsification », peut – on lire.
Doute
L’article émet un doute sur le rôle de l’ACM dans cette histoire, qui semble « plus trouble », selon l’auteur car « l’autorité a produit deux autorisations contradictoires pour le même avion ». Et de poursuivre que « selon les douanes en poste à Tuléar, ce n’est qu’une fois le jet privé 5R-ASB, arrivé depuis Ivato, que l’ACM locale, via les instructions de l’antenne d’Antananarivo, aurait informé les autorités portuaires que le vol en question n’était plus un courrier local mais une escale technique avant un décollage pour Johannesburg. La falsification du plan de vol et l’illégalité d’un long courrier au départ de Tuléar sont d’ailleurs les raisons pour lesquelles le secrétaire général de l’ACM et certains agents ont été placés sous mandat de dépôt. Un fait peu relayé par la presse internationale. On pourra rétorquer que les douanes ont laissé le vol s’effectuer contre les dispositions en vigueur. Ce à quoi les autorités de l’institution, dans leur communiqué daté du 4 février 2021, ont bien rappelé que leurs prérogatives ne concernaient pas les plans de vol des aéronefs, mais uniquement leur contrôle économique. »
Attente de conclusion des enquêtes officielles
L’article rappelle également le dernier rebondissement dans cette affaire au début du mois de février, où « les organes de presse malgaches et internationaux ont relayé l’information selon laquelle une société dubaïote avait revendiqué l’or et porté plainte contre les douanes sud-africaines. Selon des sources au sein de la douane malagasy, c’est peu de temps après l’arrestation des trois trafiquants que la société dubaïote aurait fait part de sa revendication. Or, la douane de la Grande île a apporté la preuve qu’un document douanier malien avait été falsifié par l’entreprise Skygold Mali afin de faire croire à une cargaison d’origine malienne auprès des douanes sud-africaines. Une falsification confirmée par la douane malienne ».  Il s’interroge alors si la société dubaïote, dont le nom n’a pas encore été communiqué, serait une société-écran de Skygold Mali. Une question qui demeure sans réponse pour l’instant : « selon les autorités malgaches, il est encore trop tôt pour le dire. Mais cela accrédite la thèse officielle d’une opération de falsification massive et du démantèlement d’un réseau de contrebande disposant de relais influents ».
Au final, le journaliste auteur de l’article affirme qu’ « il importe d’attendre les conclusions des enquêtes du Pôle anti-corruption (PAC) malagasy, mais aussi celles des justices sud-africaines et françaises ».
 La Rédaction

Publié dans Politique


Les subventions allouées aux établissements scolaires publics, EPP, CEG et Lycées, sont presque déjà payées jusqu’à l’heure actuelle. Seulement 296 EPP et CEG et un Lycée parmi les 5 844 établissements bénéficiaires n’ont pas encore encaissé les leur pour faute de procédure et situation géographique.
Claire, nette et transparente. La somme totale de 18 133 036 413 ariary, attribuée comme caisse école pour les EPP et les CEG et caisse de soutien pour les lycées, a été déjà virée sur le compte des sept prestataires effectuant le paiement des subventions auprès de ces établissements publics. Jusqu’à l’heure actuelle, 17 812 791 701 ariary ont été déjà encaissés par les établissements bénéficiaires. 5 548 parmi les 5 844 établissements scolaires publics, répartis dans les 22 Régions de Madagascar, les ont déjà touchées. Les 296 EPP et CEG et un Lycée n’ont pas encore encaissé leurs subventions par faute de procédure.
« Le motif du retard de l’arrivée des caisses écoles dans ces 296 établissements s’explique par la situation géographique dont l’éloignement et la non-ouverture d’un compte bancaire. Pourtant, le ministère a accompli son travail afin que ces établissements touchent dans un bref délai leurs subventions », a précisé, Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, directeur général en charge de la Pédagogie au sein du ministère de l’Education nationale. « Face à ce problème, le ministère envisage d’entamer d’autres systèmes de dispatching de ces caisses écoles et caisses de soutien pour la prochaine année scolaire », a-t-il ajouté. 
« Etant situé dans une zone très enclavée, le Lycée d’enseignement général de Marorahona dans la CISCO Tsiroanomandidy-DREN Bongolava, n’a pas encore reçu sa caisse de soutien. C’est le seul parmi les 539 Lycées bénéficiaires. Pourtant, des mesures ont été prises et il touchera sa subvention ce jour », a souligné, Razokiny Eric Ralainirina, directeur général en charge des établissements scolaires auprès du MEN.
Transparence
Afin de mettre en place la bonne gouvernance au sein de son institution, le ministère de l’Education nationale joue la carte de la transparence de la gestion financière et de l’administration proprement dite. Sur ce, plusieurs volets dont les textes officiels relatifs au secteur éducation, le tableau de bord concernant les établissements, les enseignants et les élèves ainsi que les statistiques y afférentes ; mais aussi la répartition des caisses écoles sont consultables à travers le site web du MEN et sa page Facebook. Il suffit de saisir l’adresse web  HYPERLINK "http://www.education.gov.mg" www.education.gov.mg, puis d’entrer dans le menu « Ressources » pour les trouver en détail.
A cet effet, les intéressés ou les concernés directs ou indirects peuvent les consulter et en faire des remarques ou porter des doléances si besoin est.
A titre de rappel, la caisse école et la caisse de soutien ne peuvent être utilisées que pour les dépenses rattachées aux activités se rapportant au bon fonctionnement de l’école et inscrites dans le projet d’établissement contractualisé et le programme d’emploi. Ces dépenses sont attribuées aux achats de fournitures pour le fonctionnement de la classe et de l’école (craie, crayon, stylo, cahier, gomme, rame de papier, registres, …) ; aux achats de matériels didactiques et auxiliaires pédagogiques (règles, dictionnaires, …) ; aux petits travaux de maintenance ou réfection de salles de classe et/ou de mobiliers ; aux achats de fournitures scolaire pour les élèves vulnérables établis par les Fokontany ; aux frais de transport pour le retrait des fonds et les achats ; aux frais de participation des élèves aux sports scolaires à raison de 500 ariary par élève et aux frais de gestion de comptes.
La Rédaction


Publié dans Politique
mercredi, 17 février 2021

Question d’entourage

Le Président Rajoelina est-il bien assisté ? Ou serait-il, par malheur, mal conseillé ? A en croire la Une d’un quotidien de la place proche de l’Opposition, le député Rahasimanana Paul Albert alias Rossy serait, le conditionnel est de rigueur, en colère contre les agissements de l’entourage, du moins de certaines têtes, évoluant en orbite dans le cercle rapproché du Chef de l’Etat. Rossy, une légende vivante et charismatique de la culture populaire et fidèle parmi les fidèles vis-à-vis de Rajoelina Andry, est un parlementaire IRD engagé  qui n’a pas sa langue dans la poche. On se rappelle de son engagement décisif lors du mouvement des « soixante-treize députés pour le changement » en 2018 sur la Place du 13 Mai.
David, le grand Roi d’Israël et son fils le Sage Roi Salomon dont l’éclat de leur renom voire de leur notoriété atteint l’Asie, l’Orient jusqu’en Abyssinie (Ethiopie) et le nord de l’Afrique grâce à l’efficience de leur entourage respectif.
Andrianampoinimerina (1787-1810), légendaire et emblématique Roi de l’Imerina, dont la grandeur et la sagesse rayonnèrent dans toute l’île notamment dans le Sud-Est (Antemoro), dues à la présence de grands hommes (Olo-be) stratèges et de perspicacité intellectuelle et morale dans son entourage. Des Hagamainty, Andriantsilavo ou des Andriamihaja ou des Andriamahazonoro ont prodigué de bons conseils auprès du souverain sinon ont su anticiper les dangers à venir. Le grand Roi de l’Imerina avait aussi une qualité exemplaire à savoir l’humilité d’écouter les « consignes » de ses sages conseillers et les appliquer. La preuve, Mboasalama ou Nampoina avait gagné presque toutes les guerres qu’il a dues engager à travers les œuvres d’unification de la Grande île.
Nous ne sommes tous pas sans savoir que la chute prématurée du régime Bleu de Rajao a pour cause majeur l’insanité de son entourage à commencer par sa propre épouse. C’est tout juste si l’ancien homme fort du pays parvint à terminer son mandat.
Rajoelina Andry Nirina, le numéro Un du pays, prend soin de veiller au grain sur le choix des éléments devant constituer le cercle restreint sinon de son entourage. Mais cela n’empêche pas qu’un ou des loups dans des peaux d’agneaux réussissent à s’infiltrer dans ledit cercle et entourage. Rajoelina ne peut pas avoir forcément et à tout moment le sens du discernement ou le reflexe de vigilance pour déjouer les éventuels pièges tendus. Ainsi, des brebis galeuses risqueraient de figurer, sous une bonne apparence, dans l’entourage du Chef de l’Etat. Il lui appartient avec l’aide de quelque proches collaborateurs les plus fidèles de démasquer, s’il y en a, le ou les faux jetons.
A une époque où le pays traverse l’une des pires turbulences de son histoire due aux effets pervers de la pandémie de Covid-19 et les incuries troublantes des têtes brûlées de l’Opposition, les dirigeants en place dont en premier lieu le Chef de l’Etat se doivent de faire beaucoup attention et prendre toutes les dispositions nécessaires et suffisantes pour avoir entièrement sous contrôle la situation. Et la précieuse prestation des conseillers en particulier autour du Président revêt un intérêt plus que vital dans l’avenir de la Nation.
A la lumière de l’évolution de la situation, certains observateurs doutent de l’existence de certaines personnalités peu crédibles au sein de la Présidence.
Ndrianaivo



Publié dans Editorial



La Banque mondiale fait pression sur l’Etat malagasy pour le maintien en application de la nouvelle grille tarifaire de la JIRAMA dénommée Optima. C’est pour beaucoup, ce qui ressort, de la lettre du directeur pays de la Banque mondiale adressée au ministre de l’Economie et des Finances et qui circule sur les réseaux sociaux. Dans ladite correspondance, l’Institution de Bretton Woods remet en cause les ajustements pris par la JIRAMA et donc la décision prise par le Conseil des ministres du 20 janvier 2020, enjoignant justement la JIRAMA de revoir sa nouvelle politique tarifaire. La Banque mondiale va jusqu’à remettre en cause ses financements dans le cas où la JIRAMA ne revient pas sur sa décision. Se basant sur des analyses sommaires de ses experts, la Banque mondiale estime en effet que la mise en œuvre des ajustements temporaires entrepris par la Direction de la JIRAMA « mènera à des pertes de revenus très conséquentes, tout à fait incompatibles avec les objectifs de son aide budgétaire ». Elle enjoint ainsi la JIRAMA à lui fournir une analyse détaillée afin de lui permettre d’évaluer si les actions correctives proposées représenteraient une violation significative de l’accord de financement établi en juillet 2020.
Si la JIRAMA ne lui présente pas l’analyse en question, la Banque mondiale affirme craindre d’être forcée de déclarer la non-performance du Gouvernement par rapport à ses obligations et la violation d’un accord de financement. La Banque mondiale déclare aussi que si les ajustements communiqués par la JIRAMA sont réellement mis en œuvre, elle réduira de manière très conséquente le portefeuille de Madagascar. Le financement d’un programme pourrait être remis en cause, laisse entendre la lettre de la BM. « Le retour en arrière sur une politique tarifaire déjà adoptée dans le cadre d’une aide budgétaire nous contraindra à annuler la présentation du programme au Conseil d’administration de la banque prévue pour cette année fiscale », précise également la missive.
La question est de savoir si la Banque mondiale souhaite voir une explosion sociale à Madagascar. La décision de suspendre l’application de la nouvelle grille tarifaire par le Gouvernement malagasy a été prise justement pour prévenir les problèmes sociaux que pourraient engendrer une hausse des tarifs de l’eau et de l’électricité. Le pouvoir d’achat de la population qui vient de subir les difficultés dues à l’épidémie de la Covid-19 est au plus bas. La première application de cette tarification a conduit à une hausse exorbitante des factures, une situation insupportable pour les abonnés après cette crise sanitaire, avait indiqué le Conseil des ministres sus-mentionné.
La Rédaction

Toutes les factures désormais corrigées
Suite de l’ultimatum de 48 heures. Au mois de janvier dernier, la compagnie JIro sy RAno MAlagasy (JRAMA) a procédé au lancement d’une nouvelle tarification de l’électricité, appelée Optima. Malheureusement, cette nouvelle tarification a généré une hausse exorbitante des factures de certains usagers de la société d’eau et d’énergie. Une hausse inacceptable d’après le Gouvernement mais surtout le Chef d’Etat, vu la situation économique actuelle subie par les ménages malagasy. Ils ont ordonné à la société d’état de revoir tout cela dans les plus brefs délais. Après ces directives, la JIRAMA n’a pas fait de déclaration officielle sur les mesures prises par rapport à cette situation. Elle a tout de suite contacté ses clients. « Nous avons procédé à la correction des factures concernées par la hausse exorbitante dès mi-janvier. Nous avons relevé et contacté  tous les clients touchés pour qu’ils se présentent auprès des agences. Dans tous les cas, toutes les factures sont désormais corrigées suivant les recommandations du Président de la République, Andry Rajoelina », explique un responsable au niveau de la JIRAMA, hier, contacté au téléphone.
Après cette correction, les équipes de la JIRAMA procèdent déjà à la distribution des factures auprès des abonnés. Selon les explications fournies par la société, chaque client recevra deux factures : la première est la facture du mois de janvier relatant la consommation du mois de décembre, et la seconde facture est celle du mois de février relatant celle du mois de janvier. « Pour ceux qui ont déjà payé leurs factures, ils recevront un avoir pour le trop-perçu. Cet avoir pourra ensuite être utilisé pour le paiement de la prochaine facture, notamment celle du mois de février. Pour les abonnés qui n’ont pas encore payé leur facture corrigée, ils auront jusqu’au mois de mars prochain », précise le responsable. Cependant, toutes les factures ne sont pas encore distribuées pour le moment. Les procédures sont encore en cours.
Toutefois, les clients sont encore un peu déroutés avec toutes ces dispositions. « Je redoute surtout que cette révision des factures ne tourne pas en faveur des clients, sachant que l’on ignore actuellement quelle grille tarifaire la JIRAMA utilise  exactement pour facturer notre consommation d’eau et d’énergie », exprime Claude, un père de famille habitant du côté d’Ambolonkandrina, sceptique sur le sujet. Et plusieurs abonnés de la JIRAMA sont dans la même situation que ce dernier. Ils attendent. Il reste à voir après si les corrections ont vraiment porté leurs fruits. 
Rova Randria

Publié dans Economie


« Velirano » accompli ! Après des mois de négociations, la rupture du contrat entre la société Easy Park et la Commune urbaine d’Antananarivo est enfin une évidence. « J’ai fait une promesse envers la population d'Antananarivo concernant Easy Park et je maintiens cet engagement, même si les procédures n’ont pas été faciles », soutient –le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, dans sa déclaration lors du transfert de service, hier. Avant que l’Easy Park ne se retire définitivement de la gestion des parkings à Antananarivo, une cogestion aura encore lieu. Le temps de comprendre les procédures d’utilisation du matériel et des équipements, selon le maire.
Aucune augmentation de tarif de parking n’est encore prévue ni un licenciement du personnel. Or, certains d’entre les agents de l’Easy park sont recrutés par la CUA, tandis que d’autres sont maintenus à leurs anciens postes. Avec ce projet, le nombre des parkings intégrés dans ce système digitalisé sera augmenté. Annuellement, les parkings sont estimés apporter 1 800 000 ariary dans la caisse de la CUA. Une recette utilisée dans des investissements. Le transfert de la gestion des parkings de la Capitale à la CUA s’est tenu, hier, à l’hôtel de ville à Analakely. La signature a été faite en présence du directeur de la société Easy Park et le maire de la Capitale.
Pour rappel, durant ces quelques années de service assuré par Easy Park, le conflit entre ladite société et les usagers n’a cessé de s’aggraver, allant de la manifestation jusqu’à de vives critiques sur les réseaux sociaux concernant les abus de pouvoir perpétrés par les Agents de surveillance de la voie publique (ASVP), un montant exorbitant des amendes ou des sanctions démesurées par rapport aux infractions commises. Depuis 2014, cette entreprise a géré les parkings à Antananarivo sous forme de contrat de partenariat public-privé pour une durée de 15 ans renouvelable. Actuellement, Antananarivo recense environ 1 500 parkings.

Anatra R.




Publié dans Politique


L’affaire concernant le meurtre du conducteur surnommé Ralita, d’un minibus Mazda E2200 immatriculé 6636 AH, qui a été d’ailleurs volé, ne cesse de capter les esprits. Hier, les six personnes mises en cause ont été placées sous mandat de dépôt après leur déferrement au tribunal de Toamasina. Si l’un est le devin ou “mpimasy” qui était au service des bandits, deux autres accusés sont des femmes. Selon l’un des premiers éléments de l’enquête, le ‘‘mpimasy’’ en cause, lors de son arrestation, a fait un aveu circonstancié du crime depuis leur départ de Toamasina jusqu'à l'endroit où ils ont tué le chauffeur.
Mais comment les accusés ont-ils pu échouer ainsi ? Tout a démarré le 4 février dernier lorsque la Gendarmerie de Toamasina, auprès de laquelle la propriétaire du minibus est venue s’en plaindre, fut informée comme quoi, une découverte macabre a été signalée dans la Commune rurale d'Alakamisy Ambohimaha (Mandalahy), dans le District Lalangina. Sitôt avisée de cette situation, cette Force a établi une liaison avec la compagnie de gendarmerie de Fianarantsoa. L’objectif est de récolter les éléments nécessaires, notamment tous les détails sur le cadavre trouvé. Une fois cette procédure terminée, le commandant de compagnie de Fianarantsoa a envoyé l'acte d'examen d'expertise médicale ainsi que les renseignements concernant le cadavre à la Gendarmerie.
C’est seulement après cela que la plaignante dans l’affaire a été informée. Elle a alors confirmé qu'il s'agit bel et bien de son chauffeur répondant au nom d’Antoine Ranaivo. La Gendarmerie a alors continué son investigation. Elle se traduit notamment par une réquisition téléphonique du défunt. Le résultat de cette réquisition a finalement permis aux enquêteurs de mettre la main sur le premier suspect. Le téléphone du défunt a été retrouvé sur le concerné. De toute façon, le suspect, lors de son audition, a reconnu avoir commis le meurtre. Ses révélations ont aidé les enquêteurs de la gendarmerie à épingler ses complices, mais aussi à trouver le garage où ils ont caché le minibus Mazda.
Pour un bref retour en arrière, afin de retracer la genèse de ce drame, la propriétaire du véhicule, en date du 25 janvier dernier, a informé la Gendarmerie à propos de sa disparition, mais surtout celle du chauffeur.
Quelques jours plus tôt, précisément le 18 janvier, ce dernier a fait savoir à son employeur qu’il vient d'avoir un contrat de location en vue de récupérer une dépouille mortelle à Toamasina à destination de Betampona, dans le District de Mahanoro.
Le 19 janvier, au cours de la soirée, le chauffeur part avec un suspect ou le présumé représentant de la famille du défunt à récupérer. Le jour suivant, la propriétaire du véhicule a essayé de joindre par téléphone son chauffeur. Mais en vain et on connaît la suite.
F.R.


Publié dans Société


Du 28 janvier jusqu’au 10 février 2021, la ministre de l’Education nationale Sahondrarimalala Marie Michelle et son équipe ont effectué une tournée dans les Régions de Vatovavy-Fitovinany et Atsimo-Atsinanana. Diverses activités relatives à l’éducation y ont été effectuées.

Suivi de chantiers
La construction d’établissements « Manara-penitra » bat son plein actuellement. Cependant, les chantiers nécessitent un suivi strict pour que les bâtiments suivent les normes requises. A cet effet, l’EPP « manara-penitra » d’Ifanadiana, celle de Mananjary et de Vangaindrano, le CEG « manara-penitra » de Mananjary et celui d’Antsirabe, ainsi que le lycée « manara-penitra » de Vohipeno ont fait l’objet d’un suivi. La ministre a exigé aux entrepreneurs que les travaux se fassent rapidement tout en respectant les normes de construction. Par ailleurs, elle a procédé à la pose de première pierre de l’EPP « manara-penitra » de Kianjavato, Ifanadiana.
Dotation de kits scolaires
Durant sa tournée, la ministre Sahondrarimalala Marie Michelle a procédé à la dotation de kits scolaires aux établissements scolaires publics. Toutes les écoles visitées (EPP Ifanadiana, CEG Mananjary, EPP Manambondro Vangaindrano, EPP Karimbary Vangaindrano, CEG Lanivato Vohipeno) ont reçu des « Rakibolana », des cahiers, des stylos. D’autres établissements publics ont bénéficié de tables-bancs flambants neufs. Des écoles privées ont également reçu les mêmes kits, notamment le Collège Présentation de Marie à Manakara, le Collège Saint-Vincent de Paul à Vangaindrano, le Collège luthérien de Vangaindrano, le Foyer de Tanjomoha à Vohipeno, les associations Fanantenana et Tsy Manary Zaza de Mananjary. Pour la ministre, tous les élèves doivent bénéficier des mêmes aides, qu’ils étudient dans des établissements publics ou privés.
Visite des classes inclusives et des foyers
La ministre de l’Education nationale a également visité des classes inclusives accueillant des élèves en situation d’handicap, notamment au Collège Présentation de Marie à Manakara et au Collège luthérien de Vangaindrano, de même que des foyers qui accueillent des élèves dans des situations particulières comme le Foyer Tanjomoha de Vohipeno, l’association Fanantenana Zaza Kambana ou encore l’association Tsy Manary Zaza, toutes situées à Mananjary. Elle a loué les efforts des responsables de ces établissements qui respectent les droits de ces enfants, dont le droit à l’éducation.
Signatures de convention
Par ailleurs, le ministère de l’Education nationale a développé des partenariats avec le secteur privé. Dans la Région de Vatovavy-Fitovinany, une signature de convention a eu lieu entre ce ministère et des partenaires privés. Les deux parties se sont convenues de travailler ensemble pour la construction et la réhabilitation de certains établissements scolaires. Ainsi, deux signatures de convention ont été effectuées. L’une a été réalisée lors de la tournée à Manakara et l’autre avec l’association SOS Village d’enfants Madagascar lors d’une visite à Antsirabe. Les conventions de ce genre seront dupliquées dans d’autres Régions. Le but étant de réaliser le 4ème « Velirano » du Président de la République : une éducation pour tous.

Publié dans Dossier

Mécontents. Des étudiants du Centre national de télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD) ont haussé le ton face aux erreurs constatées dans leurs notes durant le récent examen. Outre les erreurs de calcul dans les relevés de notes, les étudiants dénoncent également une faille au niveau de l’administration de cet institut supérieur. En début de semaine, des groupes d’étudiants ont tenu une manifestation. Des responsables de l’établissement ont, le lendemain, tenu une rencontre avec des représentants des étudiants, en présence du directeur général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Une occasion d’apporter des explications sur la réforme mise en œuvre depuis l’année dernière, à l’origine de la tension et la manifestation des étudiants. « L’application du système LMD au sein du CNTEMAD est effective depuis 2020. On ne peut plus revenir en arrière, malgré le fait que les étudiants s’y opposent. Ce système d’enseignement exige l’adoption de divers changements, surtout dans la notation et l’administration. A cela s’ajoute l’amélioration de la qualité de l’enseignement afin que les diplômes délivrés par l’établissement puissent avoir la même valeur que ceux des universités », souligne le directeur national dudit institut supérieur, Docteur Jaonary Augustine.
Par ailleurs, la mise en œuvre du système LMD impacte sur la notation aux examens. Selon les explications d’un responsable auprès du CNTEMAD,  un nouveau logiciel est maintenant utilisé pour le traitement des notes. Le calcul des notes tient désormais compte de la moyenne par unité d’enseignement, laquelle assure la validation de crédit. La moyenne générale n’est plus considérée pour le passage au niveau supérieur. Une note éliminatoire s’applique si l’étudiant est absent lors d’un examen ou s’il a obtenu une moyenne inférieure ou égale à 3/20. D’un autre côté, les étudiants en 3ème année devront faire un rapport de stage, lequel est noté comme l’exige le système LMD. Mais avec la crise liée au coronavirus et ses impacts, beaucoup n’ont pas pu faire de stage en 2020. Ainsi, les responsables de l’établissement ont décidé de leur donner la chance de mener des recherches thématiques par groupe de 10 étudiants. Ces derniers obtiennent évidement la même note. Concernant les autres erreurs dénoncées par les étudiants, le CNTEMAD a ouvert un espace pour toutes les réclamations. Le traitement des dossiers s’y fait quotidiennement, selon les informations recueillies. Notons que 11 194 étudiants de cet établissement d’enseignement supérieur ont passé la session des semestres pair/impair pour l’année universitaire 2019-2020, du 20 au 27 novembre dernier. Ils ont composé auprès de 47 centres répartis dans toute l’île. 104 enseignants se sont ensuite chargés de la correction.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Publié dans Société

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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