vendredi, 12 février 2021

La une du 13 février 2021

Publié dans La Une


Des jets de pierres contre du gaz lacrymogène. Un affrontement entre les Forces de l’ordre et les étudiants en médecine a eu lieu, hier matin à Ankatso, près du terminus de la ligne 119 jusqu’au campus universitaire. Ces derniers ont attaqué les Forces de l’ordre avec des jets de pierres et des flèches. Par ailleurs, ils ont brûlé des pneus afin de perturber la circulation. En conséquence, au moins 7 bombes lacrymogènes ont été utilisées afin de disperser les manifestants. Ainsi, il a fallu deux heures pour que le calme soit revenu aux alentours de l’université d’Antananarivo. Malgré l’agressivité des étudiants grévistes, aucun blessé n’a été enregistré, et aucune arrestation n’a eu lieu durant l’affrontement.
Face à la gravité des faits, l’association des étudiants en médecine a fait une déclaration. Elle a annoncé que des groupes de personnes qui ne sont pas les leurs ont attaqué les Forces de l’ordre. Les étudiants les ont qualifiés de « mercenaires ». « Ce jour (ndlr : hier), nous devons faire un compte-rendu sur l’accord entrepris entre le Gouvernement et les étudiants concernant le paiement des bourses d’études et l’allocation de stage. Mais cela a tourné en vinaigre puisque des groupes de personnes malveillantes ont infiltré la réunion », soutient Hasina Andriamanarivo, président de l’association. Ces mercenaires, qui selon eux, ont profité de la situation des étudiants pour les conduire à une manifestation violente.
Ces étudiants de la Faculté de médecine revendiquent donc le paiement de leurs bourses d’étude, leurs indemnités d’équipements pour l’année universitaire 2019-2020 ainsi que l’allocation de stage pour 2018-2019. Ils réclament également soit une réévaluation de leurs droits d’inscription à l’université, soit une hausse de leurs bourses d’études.
En rappel, au mois de janvier dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a déjà annoncé que les démarches sont déjà en cours pour répondre aux trois préoccupations des manifestants. Il a même donné un délai de 20 jours pour les bourses d’études et 15 jours pour l’allocation de stage. Quant aux droits d’inscription, la détermination du montant y affèrent ne relève pas de la compétence du ministère de tutelle, mais celle de chaque université qui est financièrement autonome.
Anatra R.

Publié dans Société
vendredi, 12 février 2021

Quid de l’immunité ! (II)

L’occasion nous a été déjà offerte d’évoquer, une fois, ce privilège controversé accordé par la Constitution aux parlementaires à savoir « l’immunité ». Le 19 juin 2019, en lieu et place de cette colonne, en titre de la ligne éditoriale du journal « Quid de l’immunité ! », il était déjà question d’abus de confiance et d’escroquerie perpétrés par une ancienne députée répondant au nom de Nirina Ravelohanitra. Elue au départ sous les couleurs du parti Vert, en 2013, elle rejoignit, comme la plupart des cas à l’époque des faits, le vrai-faux groupe parlementaire HVM. Un acte que la Loi fondamentale rejette mais par la magie du verbe et la manipulation du texte, elle s’en sortait … indemne. Cette élue d’Antsirabe II, profitant de son statut de parlementaire jouissant de l’immunité se livrait à des délits sévèrement punis par la loi. Accusée et sous le coup d’un mandat d’arrêt, Nirina Ravelohanitra fut intouchable, vaqua à ses activités dans les travées de l’Assemblée nationale et circula librement comme si de rien n’était. Les services de la Police n’ont pu faire autrement que regarder cette dame inaccessible, hautement protégée par le régime ou par … l’immunité.
En ce jour du 13 février 2021, nous revenons à charge et remettons sur le tapis le débat relatif à cet incongru privilège « l’immunité parlementaire ». En fait, l’Art. 73 de la Constitution de la IVème République stipule dans les alinéas 2 et 3 « Aucun député ne peut, pendant les sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée, sauf en cas de flagrant délit. Aucun député ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation de bureau permanent, sauf en cas de flagrant délit ». Tout le monde le sait pertinemment qu’on peut manipuler de mille façons l’interprétation du « flagrant délit ».
Figures de proue du mouvement de l’Opposition, les élus parlementaires TIM  Me Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera se croient tout permis. A travers l’émission radiophonique « Miara-manonja », ils s’arrogent impunément le droit de commettre des actes sinon des crimes de lèse-majesté à l’encontre des hauts dirigeants du régime en place. Sûrs d’être couverts et protégés, impudiquement, par l’implacable « immunité parlementaire », ils se permettent à des actes réprimés par la loi. En effet, Hanitra et Fidèle se lancent dans des provocations sans limites, à des injures crues et osées, à des propos calomnieux, à des affirmations et accusations gratuites, à des outrages au chef d’Institution dont le numéro un du pays en personne et son Premier ministre, etc. Ils ne se gênent point à déballer des informations sans fondement aucun sur la place publique. En fait, la désinformation devient l’arme tranchante entre leurs mains. Et jusqu’à quand sinon jusqu’où ces élus sans scrupules ni éthique iraient-ils avant qu’on les interpelle ? Ils font des ravages sur tout leur passage. Ils n’ont rien à cirer des rappels à l’ordre notamment venant de leur supérieur hiérarchique en l’occurrence le bureau permanent de l’Assemblée nationale.
Et à nous de relancer le débat ! « Ne devrait-on pas recadrer le contour et le pourtour du concept d’immunité parlementaire ?  Et cela, au diapason avec la lutte contre l’impunité en couple avec la bataille contre la corruption.
Ndrianaivo

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Annoncé par le Président Andry Rajoelina durant les moments forts de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le premier « Kaly Tsinjo » a officiellement ouvert ses portes hier, à Ankorondrano Andrefana, dans le 3ème Arrondissement. Il s’agit d’un endroit destiné à la distribution gratuite de repas chauds au profit des plus démunis à la suite de la crise sanitaire. Une soixantaine de « Kaly Tsinjo » sont répartis dans les 6 Arrondissements de la Capitale et vont être ouverts 6 jours sur 7, du lundi au samedi. Leur effectif sera même augmenté à une centaine selon les consignes du Président de la République. Les responsables des Fokontany seront en charge de la distribution de tickets pour permettre aux familles défavorisées de se restaurer auprès de ces « Kaly Tsinjo ». Le Chef de l’Etat a exigé que les bénéficiaires reçoivent de la nourriture propre, savoureuse et variée. Un menu hebdomadaire est fixé pour indiquer les repas servis chaque jour. Ceux qui servent le repas sont tenus de respecter les mesures d’hygiène et sanitaires à savoir le port de gants, de tablier et du masque.
« Nous entendons et ressentons vos souffrances à cause de la hausse du coût de la vie,  vous n’êtes pas seuls. Je serai toujours à vos côtés », a déclaré le Président, Andry Rajoelina pour rassurer la population avant d’ajouter que « l’heure est à la solidarité et l’empathie. L’Etat ne cesse de chercher des solutions pour améliorer la condition sociale de la population. »
Consignes fermes
Comme annoncé en Conseil des ministres, les « Vary Tsinjo » vendus à 1200 ariary le kilo (au lieu de 1500 ariary) et l’huile cachetée à 4000 ariary le litre sont désormais disponibles au niveau des « Tsena Mora », dans chaque Fokontany des Arrondissements d’Antananarivo. Le Président a donné le coup d’envoi de la vente de ces produits de première nécessité dans le même Fokontany d’Ankorondrano Andrefana. Pour ce premier jour, le Chef de l’Etat a offert 5 kg de riz à quelques familles.
Face à la hausse des prix du riz et des autres produits de consommation quotidienne, le Président de la République a donné des consignes fermes aux différents responsables afin d’organiser un plan qui fait office de filet de sécurité sociale pour l’ensemble de la population. Ainsi, les « Tsena Mora » seront ouverts trois fois par semaine, à savoir tous les lundis, jeudis et samedis. L’homme fort du pays a déploré l’œuvre de certains opérateurs qui profitent de la situation pour augmenter excessivement le prix du riz local. Il a ainsi interpellé le ministre du Commerce et de l’Industrie, Lantosoa Rakotomalala, afin de réunir les acteurs de la filière rizicole et concerter sur la vérité des prix. Le numéro un de l’Exécutif a aussi ordonné un suivi strict du circuit du riz à partir des producteurs jusqu’aux consommateurs. Quant à l’huile, le coût du litre ne devrait dépasser les 5000 ariary selon un calcul de l’Etat alors que le prix dépasse déjà les 5600 ariary en ce moment. Ce premier lancement à Antananarivo n’est qu’un début puisque les mêmes produits seront aussi vendus dans les autres ex – chefs – lieux de province de Madagascar.
Rappelons que d’après le compte rendu du Conseil des ministres, mercredi dernier, une réunion avec les opérateurs économiques, les grossistes ainsi que les détaillants a été organisée. Un échange sur la stabilisation des prix sur le marché a été à l’ordre du jour avec une compensation de l’Etat en contrepartie. Par conséquent, une baisse de 10% à 18% des prix des PPN est attendue dans les prochains jours.
La Rédaction

Publié dans Politique


Le droit malagasy protège la possibilité d’exprimer ses « pensées » et ses « opinions ». Cette liberté n’est toutefois pas absolue. Des bornes sont posées en cas d’abus. Des balises que l’Opposition transgresse allègrement ces dernières semaines. A travers l’émission radiophonique « Miara-manonja », ces détracteurs du régime commettent des actes répréhensibles aux yeux de la loi et punissables par la Justice.
Les députés Me Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera et consorts au sein du Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara se lancent en effet impunément dans des injures, des diffamations, des outrages et des provocations… au mépris des interpellations des autorités compétentes. Des méthodes détestables et indignes d’une Opposition crédible.
Les exemples foisonnent. L’Opposition a affirmé, et ce, sans la moindre preuve tangible, que le chef du gouvernement, le Premier ministre, Ntsay Christian, a remis sa démission. Les ténors de l’Opposition ont également remis en cause la dignité nationale et mis en péril la sécurité intérieure du pays lorsqu’ils ont affirmé, encore une fois sans preuves, que le Plan pour l’Emergence de Madagascar aurait été financé par une organisation terroriste mondialement connue.
Dans leur émission, ces politiciens ont aussi incité à la guerre civile. Ils ont en effet appelé la population d’une partie de l’île à se retourner contre les dirigeants de la Capitale. Les limites de la liberté d’expression ont encore été franchies lorsqu’un ancien ministre, ayant refusé une convocation des Forces de l’ordre, a appelé les gendarmes à ne plus accepter les ordres du secrétaire d’Etat à la Gendarmerie car celui-ci serait retraité. Ce même ministre est également celui qui a affirmé qu’il n’y a plus de Forces de l’ordre dans le pays. Un discours qui porte clairement atteinte à l’ordre public en plus d’être une incitation à la rébellion militaire, un crime réprimé par les lois en vigueur dans le pays.
Les discours incitant à la haine du Gouvernement, également répréhensible, sont aussi quotidiens sur les ondes de la poignée de station de télé et de radio qui diffusent cette émission « Miara-manonja ». Dernièrement, Me Hanitra Razafimanantsoa ne s’est même plus gênée pour comparer les tenants du pouvoir actuel à des animaux. En tout cas, que ces barons de l’Opposition se rappellent une chose : cette liberté d’expression n’est pas sans limites. Des lois sont en place pour sanctionner les abus.
Avec ses méthodes et sa prêche de la haine, l’Opposition se décrédibilise encore plus aux yeux de l’opinion et contribue à faire descendre en flèche le peu de popularité de Marc Ravalomanana. Un aura en berne, confirmé par le peu d’engouement pour l’excursion d’Imerinkasinina dernièrement. En dépit d’un fort relais médiatique, l’Opposition est loin d’avoir atteint les chiffres escomptés. La veille du rendez-vous Maître Hanitra Razafimanantsoa avait avancé une marée humaine. Pourtant, le jour-J, quelques milliers d’individus seulement ont répondu présent. On est très loin du miracle révolutionnaire annoncé.
Les dernières élections notamment les élections législatives, avec la perte de plusieurs bastions du TIM, et les élections municipales dans la Capitale, au cours desquelles Ny Rina Randriamasinoro a été sèchement battu, avaient déjà annoncé cette impopularité croissante de Marc Ravalomanana. Un déclin déjà visible lorsque les Malagasy ont voté en majorité pour Andry Rajoelina lors de l’élection présidentielle de 2018. Le retour d’exil en catimini de Marc Ravalomanana en 2014 illustrait déjà à l’époque un certain désamour de ses partisans. Ces derniers auraient pu se mobiliser et descendre dans la rue pour exiger la libération de leur champion, placé en résidence surveillée par le régime Rajaonarimampianina, mais cela n’a pas été le cas…
La Rédaction


Publié dans Politique


Chose promise, chose due. Encore une fois, le stylisme, le modélisme, la couture ainsi que la mode sont mis en avant. Le Palais national de la culture et des sports, situé à Mahamasina, est actuellement le théâtre de différentes sortes de création.
Défi relevé pour le ministère de la Culture. Des défilés de mode réalisés par les participants ont marqué la première journée de la deuxième édition de « Mihamy Mada Fashion ». Des stylistes venant des quatre coins de l’île, notamment des Hautes terres, Sofia, Est, Sud-ouest et d’autres Régions ont présenté leurs créations à travers des modèles uniques, sur-mesure ou prêt-à-porter. Chacun s’est démarqué par leur point d’orgue d’une nouvelle collection qui s’est différenciée à travers les matières premières et la créativité apportée. Entre-temps, les invités présents ont eu droit à des shows case avec Saramba et Rootsikalo. A cela s’ajoute l’expo-vente de robes stylées, de costards et d’accessoires.

« De tel événement est dédié pour vous les artistes, pour que vous puissiez trouver des débouchés. Des raisons qui ont poussé le ministère à s’ouvrir aux créateurs et stylistes dans tout Madagascar et surtout à organiser un événement gratuit », a rassuré le numéro 1 du ministère de la Culture et de la Communication. Et de poursuivre que les créations malagasy peuvent désormais rivaliser avec les grandes marques. « Nous avons constaté que nombreux se sont intéressés au stylisme et à la création. Faire ressortir les talents cachés des jeunes demeure ainsi notre objectif. Vous savez que 85 % des participants sont des jeunes artistes qui se sont surpassés dans la mode et qui ont osé dévoiler leurs talents. Je me souviens encore que 9 mois après la première édition, une jeune fille, une collégienne plus précisément, m’a approchée lors d’une mission dans l’Est de Madagascar. Elle m’a avoué que le stylisme représente son rêve depuis l’enfance. Mais à défaut de moyens et en pensant que ce monde appartient aux professionnels, elle n’y a plus donné trop d’importance. Maintenant, je vous annonce qu’elle est présente et expose ses œuvres lors de cet évènement "Mihamy Mada Fashion" », n’a-t-elle pas manqué de partager.
Au cours d’une prise de parole, le représentant des participants a souligné leur développement à travers cette organisation culturelle et artistique. « Au cours de deux années successives, nous avons remarqué que le ministère de la Culture a revalorisé les créations. Nous ressentons également l’intérêt que portent les concitoyens à nos diverses productions artistiques à travers leurs achats et commandes », a-t-il souligné.

Notons que tout en respectant les gestes de barrières sanitaires, des conférences sous le thème « Ny lamaody vita malagasy jifain’ny vita malagasy » sont programmées au cours des deux derniers jours de cet évènement. Sans oublier le « Masterclass » axé ce jour sur la photographie de la mode à Madagascar, le mannequinat professionnel avec Nate Tex, Melky et Princio à l’animation. Mr Sayda, Mage 4 et Nael clôtureront demain cet évènement national et annuel du stylisme et de la création avec leurs chansons mythiques.
 K.R.



Publié dans Société


Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a convoqué, hier, toutes les parties prenantes dans la commercialisation des produits de première nécessité (PPN) suite au Conseil des ministres. La concertation a duré toute la matinée dans la grande salle du ministère de l’Economie et du Plan, situé à Anosy. Un technicien du MICA a simulé la structure des prix et a préalablement défini dans sa présentation les marges bénéficiaires des opérateurs, notamment les importateurs, les grossistes, les détaillants, les collecteurs et les transporteurs. Le débat a abouti à la fixation des tarifs pour le riz importé, le sucre, l’huile et la farine. L’objectif consiste à faire baisser de 15 à 20 % le prix sur le marché. « Pour le riz importé à 25 % de brisures, le " kapoaka " sera vendu à 500 ariary - soit 1 750 ariary le kilo sur le marché. Quant à l’huile, l’huile de palme en vrac sera proposée à 5 000 ariary le litre. En ce qui concerne le sucre importé, qui est frappé par la hausse du prix sur le marché international, il devrait être vendu à 2 800 ariary le kilo, tandis que le prix du sucre local sera fixé à 2 600 ariary. A noter que la campagne du sucre local est déjà achevée. La prochaine production sera prévue en juin. On essaie donc de stabiliser le prix de ce produit jusqu’à la fin de l’année. Par ailleurs, la farine importée sera proposée à 2 400 ariary le kilo, celle produite localement sera vendue à 2 200 ariary », récapitule brièvement Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Lucien Ranarivelo a, pour sa part, annoncé la baisse de prix imminente du riz local à cause du lancement de la campagne de riz précoce.
Malgré l’initiative du Gouvernement, certains opérateurs sont réticents, notamment les importateurs. Leur bénéfice a nettement diminué et ne couvre pas les charges. « On importe le riz à 70 000 ariary le sac et on le revend à 80 000 ariary. Durant la présentation de la structure des prix, le Gouvernement a fixé la vente auprès des grossistes à 77 500 ariary. Or, cela ne couvre pas toutes nos dépenses. Les charges coûtent entre 6 000 et 7 000 ariary par sac, pour ne citer que le dédouanement et le transport. Il nous faut un allègement ou un soutien de la part de l’Etat pour que ce tarif soit en vigueur », avance Andriamihaja Fanomezantsoa Yves Georges, importateur. D’après les dernières informations reçues, le numéro un du MICA s’est entretenu avec les importateurs suite à cette réunion pour discuter à propos de l’application de cette nouvelle disposition.
La Rédaction

Publié dans Economie


Madagascar aura la Tunisie, championne en titre de l’Afrobasket Men dernière édition, pour débuter la première journée de la 3ème fenêtre de qualification à l’édition 2021. Malgré un léger changement au sein de son effectif, le sélectionneur national Tojo Rasamoelina  aura du pain sur la planche pour composter le ticket qualificatif. Au programme de la compétition, Madagascar affrontera l’équipe hôte de cette 3ème phase à 16h locale, le 17 février prochain. Le 20 février, la Grande île trouvera la Centrafrique à 19h et enfin, la RDC pour la journée du 21 février.
Le sélectionneur a orienté son choix sur plus d’expatriés hormis Rija Lahotan (Us Aubenas – France) qui était déjà là depuis le début de cette phase qualificative. Il a appelé en renfort le binationaux Kiady Mijoro Razanamahenina (Get Chalon – France) et deux autres malagasy expatriés à savoir, l’ancien joueur de l’ASCUT Lalason Ratsimabazafy qui évolue actuellement au BCM Mayotte, et Sitraka Raharimanantoanina, l’ancien joueur de Dream Team qui évolue actuellement en France avec l’Elan Chalon. Ce dernier est le plus jeune mais aussi le plus grand de cet effectif.
Le choix de l’entraîneur est logique car le manque de compétition a beaucoup handicapé ses éléments lors de la deuxième phase au Rwanda. Madagascar a terminé quatrième du classement provisoire alors qu’il suffit de terminer troisième pour gagner le sésame.  Effectivement, les joueurs vendront cher leur peau pour décrocher le rêve d’aller disputer de nouveau un Afrobasket, à part celui qui a été tenu à domicile. Les membres de l’équipe nationale malagasy de basketball a quitté le pays le 11 février, via l’aéroport de Nosy Be, pour rejoindre Monastir, Tunisie.
Elias Fanomezantsoa

Liste des Joueurs:
1-   Lahontan Rija - 1m72 - Us Aubenas - France
2-   Razanamahenina Kiady Mijoro - 1m85- Get Chalon - France
3- Randriamampionona Elly - 1m88 - (GNBC)
4- Mandimbison Constant Fabrice - 1m95 - (GNBC)
5- Botou Vallery Olivier - 1m92 - Ascut
6- Ratsimbazafy Lalason Nirina Michel - 1m92 - BCM MAYOTTE
7- Ravelomanantsoa John Price Luciano - 1m92 - ASCUT
8- Faralahy Monja Romain Mickaolos - 1m96 - SEBAM
9- Rasolomanana Anthony Nelson - 1m97 (SEBAM)
10- Mory Francis Ramanampamonjy - 1m95 (GNBC)
11- Solondrainy Alpha Jean Arnol - 1m98 (COSPN)
12- Raharimanantoanina Sitraka - 2m07 (Elan Chalon - France)






Publié dans Sport

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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