Près d’un mois après les faits, l’affaire concernant la mort d’un marin, tué par un gendarme, à Brickaville, continue de faire parler d’elle. Le déferrement de l’affaire aurait de nouveau été reporté.
Pour rappeler brièvement l’histoire, au début du mois de janvier dernier, un opérateur économique réputé de cette partie est de la Grande île est victime d’une attaque de bandits. Accusé par un civil d’être l’un des bandits, Massou Ernest est pris pour cible par le gendarme qui finit par tirer sur le marin. Depuis, les proches de la victime ne cessent de clamer son innocence. Pour eux, le marin de 52 ans, était tout sauf un bandit. Massou Ernest aurait été dans ladite ville pour des raisons de santé, crient-ils. Leur proche, selon eux, aurait été victime d’une exécution sommaire. Ils interpellent les autorités compétentes à se pencher sur cette affaire. La famille et les collègues de l’homme décédé demandent ainsi que des enquêtes approfondies soient menées et que des sanctions soient prises. Ils veulent que justice soit faite pour leur proche. En parlant de justice, notamment, les proches du marin affichent leur consternation face à la stagnation de cette affaire au niveau de la Justice. Les audiences sont en effet toujours reportées. En effet, l’affaire aurait dû être déférée devant le juge d’instruction le 28 janvier dernier, selon les informations reçues. Cette audience aurait été reportée pour hier par le Parquet. Cependant, de sources locales, l’on apprend que ce déferrement n’aurait pas eu lieu. L’audience aurait de nouveau été reportée au grand dam de la famille du défunt. Cette dernière qui dénonce par ailleurs que le gendarme accusé d’avoir tiré sur le marin et son donneur d’ordre seraient en liberté. Cette affaire crée en tout cas l’émoi dans la partie Est de Madagascar et assurément un embarras pour la Gendarmerie.
La Rédaction

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Deux morts et 9 blessés. Tel est le dernier bilan de l’effondrement d’une construction à Anosizato, survenu dans la matinée du 27 janvier dernier. Selon la récente déclaration du ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, il s’agit d’une construction illicite. Elle n’a obtenu aucun permis de remblais, aucune prescription d’urbanisme et aucun permis de construire. Toute la construction s’est déroulée de façon illicite, loin des yeux de la Commune, loin du contrôle de l’administration de tutelle. Toutefois, les responsables auprès du « Fokontany » auraient dû mener leur propre enquête, notamment sur l’autorisation de construction d’un grand bâtiment à 3 étages de ce genre. « Les travaux de construction ne passaient pas inaperçus, surtout dans une telle localité. D’ailleurs, nous nous en sommes plaints à maintes reprise sur le danger qui guette l’entourage, avec la fissure des autres maisons, mais en vain », dénonce T.R., parmi les voisinages témoins du drame.
Outre le responsable du « Fokontany », le propriétaire de l’entrepôt constitue le principal responsable engagé dans cet effondrement mortel. Il risque gros suite aux poursuites enclenchées par la Commune urbaine d’Antananarivo. De lourdes amendes, voire un emprisonnement, l’attendent à cause des irrégularités constatées, entre autres l’absence de plaque où devait être mentionné le nom du maître d’œuvre. A cela s’ajoute l’inexistence de numéro de permis de construire délivré par les autorités. « Ce "Karàna" a l’habitude de s’accaparer des terrains aux alentours d’Anosizato, d’une manière formelle ou informelle. Il n’a pas l’habitude de négocier », se désole l’une des victimes. Jusqu’ici, ce propriétaire de la construction s’est assuré de la prise en charge des personnes qui auraient dû déménager à cause du danger qui les guette. Faut-il rappeler que l’entreprise de construction en charge du chantier a dernièrement communiqué la cause du drame. Elle évoque l’averse du 26 janvier dernier comme ayant été à l’origine du ramollissement du sol sur lequel est bâti le dépôt tandis que les rafales de vent ont, à ses yeux encore, occasionné des dégâts sur l’ensemble même du bâtiment.

Cet effondrement à Anosizato n’est pas un cas isolé. L’irresponsabilité des présidents de « Fokontany » et des propriétaires des constructions illicites se manifeste dans de nombreux cas. L’éboulement à Ambanin’Ampamarinana, en février 2019, en fait partie. Le bilan de ce drame a fait état, rappelons-le, de 6 morts et 6 blessés ainsi que de 6 maisons détruites. Les enquêtes menées après l’accident ont révélé que la plupart de ces constructions sont illicites. Pourtant, le « Fokontany » n’a pas informé la Commune ni sensibilisé les habitants sur le danger qu’ils encourent. Au final, ce sont les autorités communales et étatiques qui sont pointées du doigt alors que ce genre de drame pourrait être évité avec un peu plus de responsabilité des « Fokontany », la collectivité territoriale décentralisée la plus proche de la population…

L.R.

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Pour le premier mois de l’année 2021, Madagascar a signalé 19 personnes atteintes de la Covid-19 qui en sont décédées. Rien que la première semaine, c’est-à-dire entre le 2 et 8 janvier dernier, 5 patients testés positifs au coronavirus dont 3 cas recensés à Analamanga ont succombé à la maladie. La semaine d’après, les statistiques ont eté encore rallongées avec 6 autres cas confirmés ayant perdu l’âme. 4 parmi ces décès ont été enregistrés dans la Région de Haute-Matsiatra. Les deux autres morts ont été répertoriés à Analamanga et Alaotra- Mangoro. Entre le 16 au 22 janvier, 6 nouveaux décès ont été déclarés. Heureusement, ces 7 derniers jours, les autorités sanitaires malagasy n’ont indiqué que deux patients ayant succombé à Vakinankaratra et Haute-Matsiatra. Par rapport aux deux derniers mois de l’année 2020 avec 7 cas de décès pour décembre et 11 pour novembre, ce nombre est en hausse progressive. La prudence doit donc être de mise, notamment pour les personnes vulnérables et susceptibles de développer des formes graves de la Covid-19. Selon les informations communiquées régulièrement par des médecins traitant les patients atteints de cette pandémie, les individus développant des maladies chroniques et victimes du syndrome de détresse respiratoire aigüe constituent dans la majorité des cas les patients décédés.
Dans ce cas également, ces chiffres doivent alerter la population compte tenu de l’évolution sanitaire actuelle, notamment la découverte de plusieurs variantes et dont seul l’Institut Pasteur de Madagascar est en mesure de confirmer sa présence ou non à Madagascar.
En outre, avant-hier, 27 patients ont présenté des formes symptomatiques graves. Ils sont répartis au niveau des grands hôpitaux. Pour Anosiala, le premier Centre hospitalier universitaire spécialisé dans le traitement de la Covid-19 à Madagascar, 3 malades y sont actuellement pris en charge. Les autres sont soignés au Village Voara à Andohatapenaka, à l’HJRA ou encore à l’hôpital de Befelatanana.

Plus d’un millier de prélèvements réalisés à Andohatapenaka
Entre le 16 janvier jusqu’à hier, le Centre de traitement Covid-19 (CTC-19) au Village Voara Andohatapenaka a accueilli plus d’un millier de cas suspects du coronavirus. D’après les explications d’un responsable auprès dudit centre, environ 10 % des personnes qui s’y sont présentées ont été testées positives au virus. « Nous recevons des cas suspects, notamment ceux qui présentent des symptômes ou encore ceux ayant récemment été en contact avec des personnes contaminées. A cela s’ajoutent les patients envoyés par les CSB II et les établissements hospitaliers privés. Particulièrement pour les individus présentant des problèmes respiratoires, nous procédons à leur réanimation avant de les transférer au niveau des grands établissements sanitaires », a expliqué ce responsable.
K.R.


 

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Un grand soulagement pour la population d’Ampasamadinika. Après 11 mois d’attente et d’anxiété, elle a finalement eu gain de cause. Une partie du mur de soutènement a été déjà rétablie afin de protéger les infrastructures dont les ruelles et les constructions se trouvant au-dessus de la propriété concernée. Ainsi, le tuyau de la JIRAMA est déjà réparé autant que les ruelles et les escaliers. Bien que des détails techniques doivent encore être suivis pour éviter d’autres dangers, la Commune urbaine d’Antananarivo a surveillé de près les travaux. Après que l’affaire a été portée devant le Tribunal, le propriétaire de l’infrastructure a pris en charge les dégâts qu’il a causés. D’après le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, la période des pluies n’est pas propice pour reprendre les travaux. « Nous attendons encore la fin de l’été pour terminer les travaux. En effet, l’humidité ne garantit pas la dureté de la construction », avance-t-il. Cela fait 11 mois que les habitants dans le Fokontany d’Ampasamadinika vivent dans la peur. Les dégâts causés par les travaux de construction d’un propriétaire de terrain ne font que s’aggraver de jour en jour. Durant cette période, au moins six éboulements se sont produits. Au moins 5 maisons sont menacées de s’effondrer à tout moment, y compris un musée âgé de 200 ans. Outre le glissement de terrain, l’approvisionnement en eau est aussi perturbé à cause de cette construction illicite.
Rappelons les faits. Les habitants ont lancé un autre appel de détresse, mais le propriétaire du terrain n’a pas bougé un seul doigt pour réparer les dégâts qu’il a commis. La Direction de l’urbanisme au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) l’a déjà convoqué et a délivré un arrêté d’injonction afin de remédier à la situation et d’éviter tout risque de danger. Un arrêté a été alors adressé à ce propriétaire du terrain, lui exigeant de réparer les dégâts qu’il a causés. Il doit s’atteler immédiatement à la réparation du mur de soutènement, la ruelle, les escaliers, tout en assurant la protection des vies humaines. Dernièrement, le maire a pris en main la situation. Il a porté l’affaire devant le Tribunal.

Anatra R.

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lundi, 01 février 2021

FDS, actes de bravoure

« Rend à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! », dit un jour Jésus, dans les contrées de la Palestine, pour déjouer les trappes des questions pièges qu’on lui a tendues. Chacun mérite les honneurs et l’estime qu’on lui doit dans sa juste valeur.
Il n’y a pas un jour où la presse ne fait état des crimes barbares, des meurtres gratuits, des faits de vols et de viols jusqu’à ce que la mort s’ensuive ou d’attaques aveugles à main armée ! Il n’y a pas non plus un jour sans que les quotidiens de la place rapportent des faits d’arme des Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS), de nos soldats, de nos éléments de la Gendarmerie et de nos agents de Police et ce pour traquer sans états d’âme les malfrats de tout acabit. Des actes de bravoure qui méritent, au-delà de toute considération, toutes nos estimes, nos appréciations et nos encouragements.
Il n’y a pas un jour sans qu’on ne parle dans les journaux des « dahalo » ou des bandits de grand chemin interpellés voire abattus par nos braves soldats, gendarmes ou policiers. Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, la traque continue, sans relâche, nuit et jour pour les mettre hors d’état de nuire.
Il n’y a pas aussi un jour sans qu’on fasse état des soldats, des gendarmes et des policiers déployés ou en mission quelque part sauvagement abattus par des « dahalo » ou par des meutes de gens en furie. En services commandés, ils trouvent la mort de façon atroce.
Les décennies de gabegie et d’anarchie de tout genre où la corruption régnait en maître absolu ont conduit le pays vers la déliquescence totale. Les départements de la Justice et ceux de la Sécurité (Gendarmerie et Police nationale) sont les principaux points d’ancrage du fléau (la corruption). A tel point que les concitoyens n’accordent plus aucun crédit en leur endroit. Conséquence immédiate, la population règle directement ses problèmes par le biais des vindictes populaires. Les gens désabusés par le laxisme et la corruption tentent par la force d’arracher des mains des Forces de l’ordre les supposés criminels arrêtés dans les commissariats de Police ou dans les brigades de la Gendarmerie. En furie, ils n’hésitèrent point d’user les grands moyens c’est-à-dire saccager ou incendier les camps ou brigades pour y arriver. L’heure est grave !
Misère et insécurité sont le lot quotidien du peuple et cela sans distinction de catégorie sociale ni de région. Tout le monde dans le même paquet ! Le volume numérique des « dahalo » et des voyous se démultiplie dangereusement. Ils s’infiltrent comme un poisson dans l’eau dans la communauté villageoise ou urbaine et rend très difficile la tâche des éléments de la FDS.
Depuis un certain temps surtout après que le jeune visionnaire Rajoelina a pris la direction des affaires nationales, les choses ont commencé à évoluer du côté des FDS. Apparemment, nos braves hommes et femmes en tenue ont pris conscience de la délicatesse et le poids de leurs responsabilités.  Ainsi, force est de constater un changement de comportement. Ils bravent les défis souvent mortels de leur mission.
Soldats, gendarmes et policiers font preuve de bravoure. Il faut le reconnaître et les encourager.
Ndrianaivo
 

  

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La situation politique à Madagascar connait actuellement un réchauffement. D’après les informations qui circulent depuis quelques semaines maintenant, le « Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara » et les ténors de l’émission de l’Opposition projettent de tenir une manifestation publique ce samedi. Un rassemblement populaire qui concentre l’attention de l’opinion politique. Officiellement, cette manifestation prendra la forme d’une excursion. Vraisemblablement donc, cette excursion se tiendra dans un lieu public. Pourtant, les organisateurs de l’évènement n’envisageraient aucunement d’effectuer les démarches légales au niveau des autorités. Le lieu pour la tenue de la manifestation reste un secret bien gardé. Il se murmure néanmoins que le lieu choisi ne sera pas éloigné du centre-ville. Un choix fait afin de pouvoir rallier facilement le centre de la Capitale ? En tout cas, un appel a été lancé aux auditeurs de l’émission citée supra ainsi qu’aux partisans de l’Opposition à venir massivement à cette manifestation. Des rumeurs indiquent également que des gros bras feraient partie des manifestants.
Face à cette excursion, les craintes pointent le bout de leur nez. La tenue de ce rassemblement la veille du 7 février, date commémorative de la tuerie d’Ambohitsorohitra, favorisent d’ailleurs les inquiétudes. Bon nombre des proches du pouvoir estiment d’ailleurs que le choix de la date n’est pas fortuit. Pour rappel, le 7 février 2009, le pouvoir Ravalomanana avait fait tirer sans sommation sur la foule sans défense devant le Palais d’Ambohitsorohitra, hors de la délimitation de la zone rouge. Une quarantaine de martyrs ainsi que des centaines de blessés ont versé leur sang durant ce funeste évènement. Pour revenir à la manifestation de ce samedi, au niveau des autorités, toutes les mesures seront prises pour éviter d’éventuels débordements. Les Forces de l’ordre seront mobilisées, affirment les responsables. Des échauffourées risquent de survenir. Pour des analystes de la vie politique dans le pays, l’Opposition serait tentée de provoquer le pouvoir de manière à favoriser le recours à la force.  En tout cas, il n’est pas dit que la population lasse de la vie difficile suite à la Covid-19 répond favorablement à cette manifestation.
La Rédaction


Publié dans Politique


En plein débat sur la production de riz à Madagascar face à la hausse incessante du prix de ce produit, « Fihariana » a rapporté, hier, sa contribution dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Pour rappel, Madagascar doit produire 500 000 tonnes de riz supplémentaire par an pour arriver à cet objectif. Ce programme entrepreneurial a ainsi collaboré avec le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et Pêche (MAEP) afin de soutenir les agriculteurs. Ils ont créé ensemble le produit « Voka-bary » il y a six mois. La zone d’intervention s’est concentrée, dans un premier temps, à Alaotra-Mangoro et Analamanga.
Selon les informations reçues, le bilan du premier semestre s’est avéré positif. 3 269 agriculteurs ont bénéficié d’un appui financier ayant créé plus de 49 000 emplois. Lors de la saison culturale 2019-2020, le rendement moyen s’est élevé à 3,25 tonnes par hectare. Il est désormais passé à 7 tonnes par hectare. Durant ce premier semestre d’opérationnalisation, la surface cultivée s’étend sur 6 005 hectares. 15 765 tonnes de riz supplémentaire sont enregistrées, soit 6,54 % de production en plus. « Le confinement a vraiment montré l’importance de la production locale. Il faut dire que Madagascar possède des terres exploitables. Cependant, les agriculteurs manquent de moyens pour accroître leur productivité. C’est pour cette raison que nous avons mis en place cette ligne de crédit à taux bonifié. A noter que les personnes formées au technique de riziculture moderne et à l’utilisation des semences avec les techniciens de MAEP sont privilégiées », ajoute Anthony Rakotomahazo, directeur des opérations au sein du programme « Fihariana ».
Il faut souligner que « Voka-bary » a engagé une somme de l’ordre de 7 758 115 200 ariary afin de développer la filière riz, l’aliment de base des Malagasy. C’est le cas de Lalaina Fehizoro Radaoriarinoro, rizicultrice à Andriatsibibiarivony, une localité située à 79 km d’Antanananarivo. « Avec mon mari, nous avons obtenu 1 300 000 ariary de financement de la part de "Voka-bary by Fihariana" ainsi que des semences pour lancer notre activité de riziculture pour cette saison. Nous pouvons dorénavant relancer le repiquage du riz en employant 30 femmes et 7 hommes pour faire le travail de la terre avec des charrues de bœufs », témoigne-t-elle. Afin d’étendre le financement dans d’autres Régions, la réception des dossiers pour les Régions de SAVA et Atsimo-Andrefana est actuellement en cours.
Solange Heriniaina

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Imminente. La reprise de l’activité du projet Ambatovy est prévue en ce mois de février. Selon les informations reçues, les 850 expatriés qui ont été rapatriés dans leur pays d’origine sont déjà arrivés dans la Grande Ile. Dans la Région d’Atsinanana, les employés remettent les machines en marche. Ceux qui ont été envoyés au chômage technique ont déjà rejoint leur poste même si certains d’entre eux ne touchent que la moitié de leur salaire. Dans leur siège à Ankorondrano, les personnels sont au grand complet en attendant impatiemment le retour à la normale de leurs activités.
A noter qu’une partie des machines à Moramanga et Tamatave ont tourné à vide afin d’éviter la destruction des matériels durant le confinement. Pour rappel, l’actionnaire japonais Sumitomo table sur une production de 3 000 tonnes pendant le premier semestre de cette année. Un chiffre record puisqu’en 2019, l’entreprise n’a produit que 1 450 tonnes de nickel.
Il est indéniable que le projet Ambatovy joue un rôle important dans l’économie de Madagascar. Il représente le tiers des recettes fiscales du pays et emploie 10 000 personnes dans toute l’île. Les opérateurs dans le domaine ont de l’espoir face à la hausse du cours du nickel sur le marché boursier et la production de voitures électriques.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie
lundi, 01 février 2021

La Une du 2 février 2021

Publié dans La Une


Siteny Randrianasoloniaiko vient de confirmer sa candidature au poste de président de la confédération africaine de Judo (UAJ) ou Union africaine de Judo devant les médias, hier à l’hôtel Carlton Anosy. Il a été soutenu par la présence des présidents des fédérations sportives dans sa démarche. Rappelons qu’après Ahmad, président de la Confédération africaine de football, il sera le deuxième malagasy à briguer ce poste d’une haute instance de sport continental. Poussé par plusieurs raisons, Siteny Randrianasoloniaiko veut mettre en avant les judokas du grand continent à la place qu’ils soient à la place qu’ils méritent. Il sera à cette poste pour prôner la professionnalisation des athlètes de haut niveau.

« D’abord, il n’est pas moindre de partager à tous mes compatriotes en tant que fils de ce pays de mon ambition de devenir président de l’UAJ. En tant que Malagasy, il ne sera pas juste si mes paires, les notables de ce pays, les présidents des Fédérations sportives, tous les sportifs malagasy ainsi que tout le peuple malagasy ne savent pas que je serai candidat à la présidence de l’UAJ durant le prochain congrès qui aura lieu à Rabat, Maroc le 18 mai 2021 », annonce Siteny Randrianasoloniaiko. 51 fédérations nationales passeront devant les urnes et le Malagasy aura comme adversaire le président du comité olympique Tchadien, Abakar Djarma pour la course à la succession de Habib Sissoko.

Il a également reçu le fameux « tso-drano », du Comité olympique malagasy, représenté par son secrétaire général, Harinelina Alex Randriamanarivo et les présidents de Fédérations.

 « Comme notre président de la République a toujours promis, celui de faire du sport une fierté nationale, vous incarne cette vision. C’est un honneur pour notre pays de vous voir à ce poste. Ainsi vous avez entièrement notre soutien », avance Harinelina Randriamanarivo.

« Il ne sera pas une mince affaire de diriger le judo. Car le sujet ici c’est l’Afrique. Mais vous avez pris votre courage à deux mains pour briguer le poste de président de la Confédération. Nous savons tous votre parcours, et vous méritiez d’être à ce poste », rajoute Jean Michel Ramaroson, Président de la fédération de Basketball, en tant que porte-parole des fédérations sportives durant la cérémonie.

Rappelons qu’après les championnats d’Afrique dernier, tenu à Madagascar, les yeux du monde entier sont rivés vers Madagascar. Le seul pays qui a eu le courage d’organiser et avec maîtrise, un sommet continental malgré les urgences sanitaires. Actuellement d’autres disciplines sportives veulent tenir leur championnat continental respectif dans le pays grâce à cette réputation. C’est durant cette occasion aussi que Siteny Randrianasoloniaiko, sollicité par plusieurs pays, a eu la bénédiction du président sortant Habib Sissoko pour sa succession.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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