mardi, 16 février 2021

La une du 17 février 2021

Publié dans La Une


L’année 2020 a été une année catastrophique pour le secteur industriel, mais plus particulièrement pour les industries minières. Ambatovy, l’industrie minière spécialisée dans l’exploitation du nickel et du cobalt, a par exemple été obligée d’arrêter sa production au début du mois d’avril 2020. La majeure partie de la main-d’œuvre nationale a ainsi été envoyée en chômage technique. Avec cette fermeture, la production annuelle n’a atteint que seulement 9 908 tonnes pour l’année 2020, soit la plus faible production depuis 2013 où elle tournait autour de 25 148 tonnes. En 2019, cette industrie a notamment produit près de 33 733 tonnes de nickel. En faisant le calcul, la production a diminué de 23 825 tonnes, soit environ 70 % de la production par rapport à 2019.
Toutefois, Ambatovy se prépare déjà, et ce depuis la fin de l’année dernière, pour la reprise de ses activités. « Une reprise pour ce mois de février a été annoncée par Sumitomo Corp, l’actionnaire majoritaire de la compagnie minière. Mais pour des raisons techniques, cette reprise est repoussée pour le mois de mars prochain. Dans tous les cas, les techniciens commencent déjà à redémarrer petit à petit les différentes machines, autant à Moramanga qu’à Toamasina. Redémarrer une usine n’est pas comme redémarrer une voiture : cela ne se fait pas en une seule fois. Tout doit se faire par étape, sachant que ces machines n’ont pas tourné depuis presque un an déjà », explique un responsable au niveau de cette industrie minière.
Avec ce redémarrage, cette entreprise entend atteindre la production de 3 000 tonnes d’ici la fin du mois de mars. Cependant, ces chiffres restent encore des prévisions.
Cette reprise tombe à pic, sachant que le cours du nickel commence à monter depuis le 26 janvier dernier. Une tonne de cette matière première s’achète aujourd’hui aux alentours de 18 000 dollars sur le marché international du London Metal Exchange. « Cette hausse de prix sur le marché international résulte surtout de la baisse considérable de la production mondiale de nickel. Effectivement, plusieurs sociétés minières, de petite envergure, ont mis la clé sous la porte l’année dernière en raison de la pandémie. D’un autre côté, la hausse de la demande au niveau des constructeurs de voitures électriques y est aussi pour beaucoup », précise ce responsable.
De ce fait, Ambatovy espère que la situation continuera d’évoluer dans ce sens, du moins pour cette année pour qu’elle puisse rattraper ses pertes à différents niveaux.  Cette industrie minière n’est pas la seule à être perdante à cause de la suspension des activités qui a généré un manque à gagner important de plusieurs millions de dollars dans la caisse de l’Etat. Il ne faut pas oublier que le nickel représente près de 26 % des exportations du pays. Cette reprise sera ainsi bénéfique pour l’entreprise, mais également pour l’économie du pays. 
Rova Randria

Publié dans Economie


Vers le milieu de la matinée hier, le quartier d’Ankasina, secteur III au 67Ha a été le théâtre d’une arrestion assez musclée d’un suspect dans son domicile, pour fait d’agression et de vol sur un membre des Forces de l’ordre. Preuve que les représentants de la loi ayant procédé à cette opération, ont agi dans la plus grande fermeté sinon avec poigne, des coups de feu ont été entendus dans le secteur. Ils ont provoqué à la fois la surprise et surtout la crainte des riverains. « Il s’agirait de tirs de semonce visant à intimider le suspect », commente une source.
En effet, le Commissariat d’arrondissement du quartier aurait demandé des renforts d’une unité de la Police, et aurait à la fois énoncé un ordre de perquisition au domicile du suspect, après que les enquêteurs eurent repéré ses traces. Onze éléments de trois unités différentes composant cette force, se sont dépêchés à Ankasina pour cette mission.
Là, le suspect se serait barricadé chez lui en verrouillant sa porte de l’intérieur. D’après des témoins, ces éléments des Forces de sécurité ont dû forcer la porte pour qu’ils puissent s’y frayer un passage. 
Une fois que les policiers aient pu pénétrer dans le local, ils y surprennent le suspect avec le matériel qu’il a volé sur l’agent des Forces victime. Le concerné fut cueilli sur place. D’après une information divulguée officieusement, un fusil d’assaut avec quelques cartouches, des objets tranchants dont un sabre et des couteaux, mais aussi des cartes bancaires figureraient dans la liste des objets saisis chez le suspect au cours de cette perquisition.  Après ce coup de filet, tous ces objets, notamment les armes, avaient été confiées à une unité de police du centre de la ville.
Selon toujours les éléments de l’information, le policier victime a été agressé dans un point situé sur la portion de rue allant de l’ancien terminus de bus de la ligne 130 et le secteur du Vatobe, samedi dernier. Il rentrait d’une mission d’escorte de prévenus avec un collègue au moment de l’agression. Les assaillants étaient nombreux et armés pour encercler les deux représentants de la loi. Enfin, celui qui venait d’être arrêté hier à Ankasina, venait juste de participer à un assaut armé dans la nuit du lundi dernier.
Franck R.

Publié dans Société
mardi, 16 février 2021

Restons calmes et sereins !

Parlons métaphysique. Il y a des moments précis dans la vie d’un homme au cours de laquelle il éprouve le besoin pressant de recourir à la vertu de l’abstrait et cela pour maîtriser les soubresauts de son corps physique. Dans le monde oriental, la recherche pour la maîtrise de soi par des activités métaphysiques atteint depuis des millénaires un stade avancé. En Chine, en Inde, au Japon, pour ne citer que ces pays d’avant-garde au développement de l’« invisible » au même titre que le « concret ». Le « yin » et « yan » dans le cadre du « tao » permet aux Chinois d’accéder à l’ordre du cosmos ou de l’univers. Le yoga, pour les Indiens et les Japonais, offre l’opportunité de pouvoir rester maître dans les actes et comportements dans la vie en dépit des turbulences en cours de route. Dans le monde occidental, on parle du « développement personnel » et de la « communication interpersonnelle ». Un nouveau concept qui consiste à promouvoir les facultés métaphysiques de l’homme dans le but d’accéder au calme et à une certaine sérénité dans la vie intérieure de l’homme.
Le pays traverse ces temps-ci une passe mouvementée. De l’escalade verbale de l’opposition aux volontés fermes du pouvoir à maintenir l’ordre public. Des provocations aux insultes ! On est sur le fil du rasoir et la moindre maladresse des deux côtés risque d’entrainer le pays au chaos total.
Restons calmes et sereins ! Personne n’a aucun intérêt au cas où le pays retomberait dans les griffes des troubles et des crises politiques chroniques. La stabilité est un bien sinon un patrimoine que chacun doit impérativement prendre soin et que chaque citoyen doit jalousement garantirson intégralité. En cette période où la pandémie de la Covid-19 nous menace de revenir au galop en deuxième vague et nous étrangle mortellement, toute tentative de trouble ou de déstabilisation est un crime impardonnable. L’incursion d’une variante Covid britannique nous sera fatale.
A chacun, en particulier du camp de l’Opposition, de faire taire son ego. Certes, il s’agit d’un exercice mental, intellectuel voire métaphysique compliqué mais il en faut nécessairement. Il est question aussi quelque part d’honnêteté, d’étique et d’intégrité morale. Quand on se prend pour quelqu’un au-dessus de la loi ou inaccessible, on divague et on perd le nord.
L’avenir de ce beau pays dépend de nous tous. Il ne faut jamais avoir l’idée que seul un homme ou un groupe d’hommes et de femmes en sont responsables. Opposants et tenants du pouvoir, en particulier, portent chacun sur les épaules le poids de l’éventuelle ruine de la Nation. Mais, les acteurs de l’Opposition assument personnellement et individuellement leurs responsabilités en cas où ils s’entêtent à fomenter le désordre au pays. Les dirigeants en place ne leur laisseront point détruire le pays en toute liberté. Madagasikara est un Etat de droit. Un pays où la démocratie règne. Toute tentative à démolir les assises pour le développement sera sévèrement réprimée. On ne peut pas prendre en otage l’avenir des 25 000000 d’âmes qui vivent dans ce beau pays.
Il n’existe aucun mobile qui justifie l’effervescence de certaines têtes brûlées de l’Opposition. Restons calmes et sereins. Il n’y a rien à paniquer !
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Caisse vide. Certains établissements scolaires publics, que ce soit des écoles primaires publics (EPP), des collèges d’enseignement général (CEG) ou des lycées, font face à ce problème actuellement. Les subventions de l’Etat pour la Caisse école (CE) ne sont pas encore encaissées, à 5 mois de l’année scolaire 2020-2021. Pourtant, le ministère de l’Education nationale (MEN) a annoncé leur paiement avant ou à temps pour la rentrée scolaire, en octobre dernier, face à la gratuité imposée des droits d’inscription. L’absence de budget de fonctionnement pour les établissements reste un grand souci, notamment durant quelques semaines du premier trimestre. Les établissements ont même tourné au ralenti, faute de fournitures dont les craies, les cahiers de registre ou de journal, etc. « Nous avons pu acquérir une partie de ces fournitures grâce à la CE de 2019-2020, dont le paiement a été effectif à la fin octobre. Mais notre caisse est de nouveau vide depuis le début du mois de février. L’encaissement des subventions de cette année résoudra nos problèmes », nous confie un directeur d’EPP implantée dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, voulant garder son anonymat. Comme lui, bon nombre de directeurs d’établissement attendent le paiement des subventions de cette année scolaire et ce dans le plus bref délai.
Questionné à ce sujet, un responsable auprès du MEN a affirmé que « la majorité des établissements scolaires ont déjà encaissé leurs subventions pour la Caisse école. Le non- paiement pour la minorité restante pourrait s’expliquer par des soucis d’organisation technique. Outre les procédures auprès des prestataires, notamment les banques et les agences de microfinance, des erreurs enregistrées dans les dossiers fournis par les établissements peuvent être la cause de ce retard de paiement ». Les subventions perçues varient selon l’effectif des élèves dans chaque établissement. Son montant tourne autour de 1 600 à 2 000 ariary par élève, selon les informations recueillies. Par exemple, une EPP a encaissé 1 020 000 ariary en octobre dernier pour 510 élèves inscrits en 2019-2020, soit 2 000 ariary par écolier.
Rappelons que l’Etat a alloué un budget de 16,133 milliards d’ariary pour les subventions des CE des EPP et CEG contre 2 milliards d’ariary pour les lycées. Un autre budget à hauteur de 3 millions de dollars, géré conjointement par le ministère de tutelle et les partenaires dans le cadre du projet PAEB, est destiné pour les EPP et CEG, selon les informations communiquées à l’issue du Conseil des ministres en date du 16 septembre dernier. Le FEFFI se charge de la gestion de ces financements. Selon un décret ministériel, la Caisse école inclut une liste de dépenses éligibles, dont le fonctionnement de l’établissement.

Publié dans Politique


Après son passage dans le pays au mois de décembre 2019, Nicolas Santucci est de nouveau à Madagascar pour disposer un stage professionnel d’une semaine à tous les jeunes malagasy passionnés du football. L’objet du stage est de donner des bagages et de se perfectionner dans le football. Le stage se déroulera tous les jours entre 9h et 16h et se fera en deux étapes : la première aura lieu du 22 au 26 février tandis que la deuxième se tiendra du 1er au 5 mars au centre Kintana Academy à Ambohimanga. Le stage durera une heure et demie tant pour la matinée que pour l’après-midi. En somme, les participants suivront un entrainement au rythme des footballeurs professionnels de 3 h par jour durant une semaine. L’inscription est déjà ouverte à tous les jeunes entre 10 à 25 ans au 034 62 299 66 ou par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
« Je tiens à préciser que ce stage n’est pas un stage de détection pour intégrer le centre Kintana Academy. Par contre, il sera ouvert à tous les jeunes joueurs licenciés ou pas dans des clubs qui souhaitent avoir un fondement de base d’entrainement professionnel », souligne Tiana Ranaivosoa, secrétaire général du centre Kintana Academy.
« Après une évaluation de niveau de tous les participants, il seront répartis selon leur catégorie d’âge et de niveau. Le principal objectif du stage est de bénéficier les participants d’un enseignement théorique et pratique afin qu’ils puissent s’améliorer tactiquement, techniquement et mais aussi sur le plan physique », explique l’entraineur international Nicolas Santucci. Et d’ajouter « Après l’évaluation de niveau, il sera établi un entrainement d’une semaine adapté pour chaque niveau dont le but est d’avoir une finalité et une amélioration individuelle de chaque joueur, afin de leur faire découvrir une semaine complète d’entrainement professionnel».
Chaque joueur pourra aussi bénéficier d’un exercice d’entrainement spécifique pour surmonter ses difficultés sur terrain.  « Par exemple, si un attaquant a une difficulté d’entrer dans la surface, l’objectif de ce stage est de lui amener un travail commode pour lui permettre de surmonter cette difficulté sur le terrain».
Notons qu’après avoir affûter son arme avec l’Es Saint-Etienne, Nicolas Santucci est passé par Dijon ou Louhans Cuiseaux avant de venir à la découverte du football africain pour entrainer des grands clubs comme le TP Mazambe de la RD Congo, El MErreck au Soudan ou Soumha SC d’Alexandrie en Egypte. Il a déjà entrainé des équipes nationales du continent en passant par la RD Congo Mauritanie, Haïti, Ethiopie, Cameroun.
Elias Fanomezantsoa


Publié dans Sport



Où sont passées les indemnités de réquisition des paramédicaux ? Telle est la question qui a titillé l’attention des personnes à l’affût de l’actualité ces derniers jours. Une source auprès du ministère de la Santé publique a avancé d’une manière officieuse que le paiement de cette indemnité revient à la Présidence de la République de Madagascar. Cependant, un haut responsable au sein de la Présidence a expliqué que tout a été déjà réglé conformément au montant correspondant à la période de réquisition des personnels de santé. « Un professeur travaillant au sein d’une Direction du ministère de tutelle a même représenté les professionnels de la santé et le ministère lors de la remise de la somme adéquate », a-t-il insisté.

En voulant recouper cette information, le ministère concerné n’a pas apporté de confirmation ni d’affirmation. « A ma connaissance, il existe deux récompenses pour les personnels de santé dont les paramédicaux, et ce par rapport au travail qu’ils ont accompli en cette période de Covid-19. La Présidence de la République, pour sa part, a octroyé des primes spéciales. Les professionnels de santé travaillant auprès des grands établissements hospitaliers à Antananarivo, Fianarantsoa, ainsi qu’au niveau des zones où est passée la caravane présidentielle, ont également perçu leur part. Quant à la prime de réquisition en question s’étendant sur 228 jours, le ministère de la Santé publique a promu de l’acquitter à raison de 30 000 ariary par mois. Malheureusement, ce département nous a juste payé 6 jours de travail. Et cela grâce à l’aide financière de l’Ambassade de Chine et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). J’ai même appris que la caisse du ministère est actuellement vide, et qu’aucun budget pour cette prime de réquisition n’est disponible. Une raison qui explique la non-résolution dudit problème, même après des jours de négociation », a détaillé un médecin voulant garder l’anonymat.

Ce dernier a également rappelé que le Syndicat des infirmiers et des sages-femmes de Madagascar (SISFM), sous l’égide de Jerisoa Andriamaholy Ralibera, est entré en grève depuis le 8 février dernier. Ses revendications concernent en premier lieu la prime de réquisition non payée, sans oublier le recrutement massif. Pour les Centres hospitaliers universitaires Joseph Ravoahangy Andrianavalona et Joseph Raseta Befelatanana, leurs paramédicaux ont honoré leurs responsabilités. Plus particulièrement, ceux en tour de garde sont venus pour assurer leur service. Pour les établissements sanitaires sis à Andohatapenaka et Anosiala, des absents ont été enregistrés.

Dans une déclaration hier du numéro un du ministère de la Santé publique, Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao, la fameuse rencontre entre ce ministère et les paramédicaux a encore eu lieu. Et il a été promis lors de cette rencontre que ces problèmes vont être résolus. En ce qui concerne particulièrement l’indemnité d’éloignement spécial aussi revendiquée, elle sera perçue avec le salaire du mois de mars pour les paramédicaux qui n’ont pas été payés et dont les impayés datent de 2018.  Par ailleurs, une prime de motivation de 97 200 ariary sera octroyée d’une manière continue à tous les paramédicaux.

K.R.

Publié dans Société


Les réformes du secteur de la sécurité mis en place par le Gouvernement portent leurs fruits. Les derniers chiffres attestent d’une baisse des trafics et de l’insécurité. La nouvelle politique porte notamment sur une nouvelle doctrine d’emploi de l’Armée malagasy adoptée en 2019. Ces progrès illustrent aussi bien la pertinence de cette réforme qu’un début d’assainissement de l’administration et le retour de l’Etat. Un constat confirmé par la presse internationale. Dans un article consacré, paru sur le site spécialisé revueconflits.com, intitulé « Madagascar : Quand défense rime avec développement », le journaliste Yannick Smaldore met en avant les réformes entreprises par le gouvernement et ses corolaires.
« Sous son gouvernement (ndlr : celui d’Andry Rajoelina), la réforme du secteur sécurité va s’accélérer, notamment dans son volet militaire. Cette réforme s’appuie sur des concepts renouvelés d’emploi des forces pour l’Armée malagasy », rappelle ainsi le journaliste. En effet, Madagascar présente un faible risque d’agression militaire étrangère. Compte tenu de ce fait, la mission des forces armées est définie comme étant d’abord un support du développement du pays. « L’emploi des forces a ainsi été réorienté vers la sécurité intérieure, la lutte contre les trafics, le soutien à la cohésion nationale et le retour de l’Etat », soutient le journaliste.
Ceci dit, étant donné le budget très faible alloué à l’Armée malagasy, en comparaison avec les armées étrangères, les réformes ont privilégié, dans un premier lieu, une restructuration. L’amélioration de la formation des opérateurs, le renforcement des partenariats militaires internationaux dans le cadre de la formation et du transfert d’expériences, font ainsi partie de ces réformes.
Le redéploiement des forces fait également partie des réformes qui ont été entreprises. A titre d’exemple, 700 hommes ont été déployés autour d’un réseau de bases opérationnelles. Cet effort « important » traduit « la volonté politique du gouvernement de reprendre la main », commente à ce propos le site revueconflits.com. 
Ce redéploiement s’accompagne de l’intégration de matériels tels que l’armement individuel ou encore de véhicules de transport ou bien de quelques hélicoptères. Toujours parlant de matériels, le gouvernement prévoit la dotation prochaine de cinq avions de patrouille maritime légers pour aider le volet maritime.
« La réforme du secteur de la sécurité et les opérations comportent une dimension duale civilo-militaire conformément aux concepts d’emploi des forces armées malagasy. Dans leur dimension opérationnelle, militaires et gendarmes sont chargés de traquer les « dahalo » et les trafiquants afin de permettre à l’Etat de regagner sa légitimité », note Yannick Smaldore. Il précise que les missions civilo-militaires, qui s’articulent alors avec des missions d’aide aux populations et d’aménagement du territoire, sont le premier palier de soutien aux populations destiné à convaincre ces dernières de la présence de l’Etat et de sa légitimité.
Les chiffres officiels confortent le bien-fondé de la politique menée par l’Etat. Les vols de zébus, les cas d’enlèvement ont diminué et la restitution d’armes illégales a connu une forte hausse. « S’il est difficile de ne pas y voir un impact direct de la réforme entreprise ces dernières années, ces succès sont aussi un indicateur de l’amélioration de la gouvernance du pays, notamment sur le plan de la lutte contre la corruption », soutient le journaliste.
La rédaction

Publié dans Politique

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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