mercredi, 03 février 2021

La une du 4 février 2021

Publié dans La Une

Un point d’eau fonctionnel 10 jours après sa construction. Celui mis en place dans le Fokontany d’Antsahamasina, Commune rurale d’Ambohidrapeto-Itaosy, a débuté la construction de 46 forages dans la Région d’Analamanga. Ces points d’eau sont construits  sur les zones où l’accès à l’eau s’avère difficile, jour et/ou nuit. Parmi les sites déjà identifiés par la JIRAMA, à travers une carte élaborée au préalable, figurent Antsahamasina, Ambavahaditokana, Ampitatafika, Malaza, Andoharanofotsy, Andraisoro, Tsarahonenana, Ambatomaro, Ilafy, Antsampandrano, Ankadikely, Ambatomaro, Ankatso. « Des études techniques, hydrobiologiques et géophysiques ont été menées, non seulement pour identifier les zones d’implantation des forages, mais aussi pour la réalisation des travaux. De plus, une unité compacte de traitement bactériologique et physico-chimique, servant à éviter toute polémique sur la potabilité, sera mise en place dans chaque point d’eau construit », informe Voahary Rakotovelomanantsoa, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH). C’était lors d’une visite de chantier effectuée dans la matinée d’hier à Antsahamasina Ambohidrapeto. Le forage se fait sur les nappes d’arène, d’une profondeur de 25 à 60 mètres, pour assurer la qualité de l’eau.
Un site au profit d’un millier de personnes
Avec un débit d’un à 2 m3 par heure, le point d’eau construit à Antsahamasina Ambohidrapeto pourra servir 300 ménages composés d’environ 1 500 personnes, selon les informations émanant des techniciens. Il sera opérationnel d’ici une semaine, au grand soulagement des habitants. « Une fois ce forage construit, nous ne serons plus contraints d’attendre l’ "eau fantôme" qui coule seulement entre 3h et 6h du matin, tant auprès des bornes-fontaines et bassins lavoirs que dans les branchements particuliers. Notre problème d’approvisionnement en eau sera résolu dans quelques jours », se réjouit Olga Elizabeth Razanamiarintsoa, adjointe au président du Fokontany d’Antsahamasina. Quant à la gestion de l’eau, des responsables seront identifiés par site. « On a constaté ces derniers temps que certaines personnes puisent de l’eau dans des bornes-fontaines appartenant à d’autres Fokontany pour ensuite la revendre à 500 ou 1 000 ariary le bidon de 20 litres. Pour éviter tout abus et spéculation donc, le carnet de résident sera exigé pour ceux qui puisent de l’eau auprès des bornes-fontaines », souligne le numéro Un du MEAH.
Faut-il rappeler que la construction de ces 46 forages dans la Région d’Analamanga constitue une décision récemment validée en Conseil des ministres. Il s’agit d’une issue face aux problèmes persistants en matière d’approvisionnement en eau potable, engendrant la grogne des habitants. Cette situation d’urgence a toutefois entraîné la recherche d’une solution pérenne…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Publié dans Société


Mis sur le marché depuis vendredi dernier, le « Vary Tsinjo » est actuellement disponible auprès de 192 Fokontany d’Antananarivo. Ce produit est vendu à 1 500 ariary le kilo dans plus de 900 épiceries de la Capitale et les zones périphériques. D’après le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le dispatching a commencé hier dans la ville de Toamasina. La mise sur le marché dans les autres Régions est en cours de préparation.
Des irrégularités constatées
La Direction de la protection des consommateurs, de son côté, effectue périodiquement des descentes. Tout comme lors du « Hetsika vidin’entana », leurs missions ont comme objectifs d’assurer l’approvisionnement et la répartition du « Vary Tsinjo » dans les épiceries, le respect de la structure des prix, des droits des consommateurs, ainsi que des lois et textes en vigueur. Des irrégularités nuisant à la protection des consommateurs ont été décelées à Ambohimirary, Ambohimanarina et Andavamamba dans la journée d’hier. Les équipes sur terrain ont procédé à une consignation provisoire des épiceries en attente des résultats d’enquête. Ces irrégularités concernent la non-règlementation des papiers, l’absence de la facture des produits et la hausse inexpliquée des prix.
Recueillis par Solange Heriniaina

Publié dans Economie
mercredi, 03 février 2021

Coup vache !

Ahmad Ahmad reprend officiellement ses fonctions de président de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire, en Egypte. Et cela des suites de la décision transitoire mais irrévocable du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Les instances de la FIFA, en dépit de sa toute-puissance sinon sa dictature dans l’univers du ballon rond à l’échelle de la planète n’y peut rien. Le TAS ira statuer son cas définitivement le 2 mars soit 10 jours francs avant l’élection du nouveau président de la Confédération africaine. D’emblée, la question cruciale se pose : « Ahmad va-t-il pouvoir s’aligner, de nouveau, dans les starting-blocks ? » Mais en attendant, il va retrouver son poste de président de la CAF.
Pour un camouflet en plein visage de la FIFA, c’en est un ! Pour cause, le 23 novembre 2020, les instances dirigeantes de la FIFA, sous l’impulsion implacable de son président Gianni Infantino, écartèrent le Malagasy Ahmad Ahmad, président en exercice de la CAF, de la course au poste de président auquel il s’est porté candidat à sa propre succession. En fait, selon la décision en question, Ahmad est suspendu pour cinq ans de toute fonction sportive. Une sanction sévère dont les ondes de choc atteignent certainement le pays d’origine du président sanctionné à savoir Madagasikara et même bafouant l’honneur de tout un peuple, tous les Malagasy. Evidemment, accusé de malversations qu’il juge infondées, Ahmad ne s’est pas laissé piétiner dans la boue. Il interjetait en appel auprès du TAS. Même à titre provisoire, il a gagné.
Seulement, la question de sa candidature hante les esprits. Dans tous les cas de figure, il s’agit d’un coup vache. L’arrêt du TAS sortait après que la FIFA a annoncé la sanction soit dix jours avant la date du scrutin. Et les noms candidats retenus ont été déjà publiés. Mais, Ahmad se réserve le droit de lutter. Il va remuer ciel et terre. En tout cas, après ce revirement de la situation ou ce rebondissement inattendu de ce qu’il convient d’appeler « Affaire Ahmad », les espoirs sont permis. Et qu’il va pouvoir continuer à apporter des changements au sein de cette Institution qui a la haute main sur le sport-roi en Afrique. Des pays comme le nôtre ont tiré des avantages, pas des moindres, grâce au vent de renouveau qui a soufflé au sein de l’instance dirigeante de la CAF. Madagasikara et d’autres Nations à l’instar de la Mauritanie n’a jamais pu franchir le cap du Canal de Mozambique durant les rencontres comptant pour les phases éliminatoires des finales de Coupes d’Afrique des Nations (CAN) qu’après les nouvelles dispositions apportées par le président Ahmad. En effet, la CAN était, des décennies durant, l’apanage des grandes formations composant le Top 10 à l’instar du Sénégal, du Cameroun, d’Egypte, du Ghana, du Maroc. Bref, les « mondialistes » du Continent noir. Une hégémonie imperturbable ! Les petits « poucets » n’avaient aucune chance de les détrôner. Mais désormais, la donne change, et c’est toute l’Afrique qui sort vainqueur…. 

Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Révision. C’est à partir d’une lettre envoyée aux abonnés que l’on apprend l’action réalisée par la compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) face à la hausse des factures du mois de janvier. En effet, malgré la déclaration du Président de la République exigeant la rectification des erreurs dans le tarif Optima, certains abonnés ont quand même remarqué une nette augmentation du montant à payer pour le mois de janvier. Une mesure a été annoncée par la suite. « Cher(e)s client(s), suite à l’application de la nouvelle grille tarifaire Optima, votre facture du mois de janvier 2021 a subi une hausse. Si vous avez déjà payé votre facture du mois de janvier 2021, le trop-perçu sera déduit de la facture de février. Sinon, une facture rectificative du mois de janvier vous sera parvenue au courant de février 2021 », note Thierry Ramangasoavina, directeur principal commercial. A noter que 8 % des clients sont concernés par les erreurs de calcul lors de l’application de la nouvelle grille tarifaire.
Les clients déboussolés
Le silence radio de la société angoisse actuellement les consommateurs. Jusqu’à ce jour, aucune déclaration officielle n’a été faite alors que certaines factures sont exorbitantes, tandis que d’autres accusent du retard. « Normalement, les factures arrivent vers le 14 du mois, mais elles ne sont pas encore venues jusqu’à ce jour. J’ignore ce que si trame au sein la JIRAMA à l’heure actuelle. Je m’inquiète surtout d’une éventuelle hausse dans le cas où la société comptabilise deux mois de consommation dans une seule facture. Je ne veux pas non plus que l’on coupe l’eau et l’électricité chez moi. Des bruits circulent selon lesquels le tarif Optima a été suspendu temporairement. Tout le monde parle d’un retour à l’ancien tarif », raconte Ellina, une mère de famille habitant à Isoraka. D’autres ont déjà reçu leur facture mais les agents de la JIRAMA ont suspendu la réception du paiement jusqu’à nouvel ordre. « Nous sommes arrivés ici pour régulariser notre compte mais on nous a demandé de patienter encore », témoigne un homme.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie


Le 5 janvier dernier, le directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et riposte auprès du ministère de la Santé publique, Dr Vololoniaina Manuela Christophère, a rassuré que la Grande île n’a pas encore détecté une nouvelle souche du coronavirus. C’est toujours le virus ayant circulé depuis le début du mois de mars 2020 qui continue de contaminer la population à Madagascar et cela malgré l’identification de quelques cas importés. Or, depuis tout ce temps, la situation sanitaire a beaucoup évolué. Le nombre de nouvelles contaminations a considérablement augmenté. Rien que le mois de janvier dernier, 1298 personnes ont été testées positives à ce virus. Les gens à l’affût de l’actualité se demandent ainsi si les autorités sanitaires suivent de près les mutations du coronavirus.
 Hier, une approche au niveau de l’Institut Pasteur de Madagascar a permis de connaître quelques précisions autour des nouvelles variantes. Ce laboratoire apte à mener un travail de séquençage c’est-à-dire l’obtention des informations précises sur l’origine du virus SARS-CoV-2 a avancé être en pleine étude. « Le travail sur le séquençage est actuellement en cours. De ce fait, nous n’avons pas encore de résultats disponibles. Cependant, ces derniers seront transmis au ministère de la Santé publique à une date indéterminée et vous pourrez vous informer à leur niveau », nous a répondu Anthéa Rakotoarisoa, responsable du service communication à l’Institut Pasteur de Madagascar via email.
En outre, faut-il rappeler que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est déjà adressée aux pays africains afin de procéder aux séquençages. Cet organisme onusien a demandé l’envoi de 20 échantillons auprès des laboratoires recommandés situés en Afrique pour un travail de séquençage.  A l’heure actuelle donc, aucune entité ne peut confirmer sa présence ou non sur le territoire malagasy sans la version officielle des autorités sanitaires de la Grande île.  
 Notons qu’après le variant britannique, estimé 50 à 74% plus contagieux, c’est au tour de celui sud-africain de susciter l’inquiétude parmi les scientifiques. D’après plusieurs études, le variant sud-africain comporte une mutation qui pourrait lui conférer une plus forte contagiosité.
KR.

Publié dans Politique


La quête de la nationalité malagasy pourrait bientôt aboutir pour les apatrides qui vivent à Madagascar. En effet, le cas de ces individus dépourvus de nationalité – considérés jusqu’ici comme des personnes fantômes – sera pris en compte dans le nouveau code de la nationalité en gestation. Un protocole d’accord dans ce sens entre l’Assemblée nationale de Madagascar et Focus Development Association, en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR), a été signé hier au Palais de Tsimbazaza. Jointe par téléphone, la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa de préciser qu’ « un projet de code de nationalité devra normalement être disponible au mois d’avril prochain et pourrai être inséré dans l’ordre du jour lors de la prochaine session ordinaire prévue au mois de mai ».
Cette nouvelle étape fait suite à un atelier parlementaire qui s’est tenu à Ampefy les 3 et 4 décembre 2020. Ce fut l’occasion pour les députés de discuter des failles du code en vigueur actuellement. Des débats sont donc attendus aussi bien au moment des discussions en commission qu’à l’adoption de ce nouveau code qui pourrait, notamment, faciliter la demande et l’acquisition de la nationalité malagasy pour les apatrides.
Texte obsolète
D’après toujours la présidente du perchoir de Tsimbazaza, les députés ont été vivement encouragés à participer à la confection de ce nouveau code. Elle n’a pas manqué pas de souligner que l’actuel code de la nationalité malagasy est déjà obsolète car date de 1960. « Les dispositions de ce texte ne sont plus conformes à la réalité et ne répondent plus aux besoins de la société actuelle», ajoute – t – elle. Durant la signature, le numéro un de la Chambre basse a reconnu les efforts entrepris ensemble avec Focus Development Association. Pour sa part, Noroarisoa Ravaozanany, présidente de l’association a réitéré que ce protocole d’accord résulte de la collaboration avec l’Assemblée nationale qui ne date pas d’hier et s’inscrit dans le cadre de la prévention et la réduction de l’apatridie à Madagascar.
La dernière modification du code de la nationalité malagasy remonte en 2016 et qui visait notamment à enlever tout caractère discriminatoire de ce texte en matière de genre. Parmi les changements marquants à l’époque figure l’article 9 qui stipule que « Est malagasy l’enfant né d’un père et/ou d’une mère malagasy ».
Sandra R.

Publié dans Politique

Une affaire familiale émaillée de violence s’est très mal terminée à Mananara-Nord, la nuit du 2 février dernier. En effet, les habitants du quartier de Sahalava, situé en plein cœur de cette ville du Nord-Est, ont épinglé puis, sans autre forme de procès,  lynché un chef de famille de 40 ans accusé de double agression de son épouse et de sa belle-mère. Ivres de colère et animés par l’esprit de vengeance, les justiciers ont roué la victime de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive. Après cela, ils ont emmené son cadavre jusqu’à un endroit sis au bord de la mer où ils l’ont brûlé.
Un bref retour en arrière permettra d’expliciter les faits. Le quadragénaire en cause, au cours d’une dispute d’avec sa femme, s’en est pris violemment à celle-ci, mais aussi à sa belle-mère dans le quartier d’Agnalanampeja où réside la petite famille. Il les avait simplement attaquées avec un couteau. Les femmes ont été blessées respectivement au crâne. Et c’est l’épouse qui était la plus touchée. Son état était tel qu’il a même fallu l’évacuer d’urgence dans la Capitale. Heureusement, les victimes ont été tirées d’affaire, du moins au moment où nous mettons sous presse.
Après son sale coup, le chef de famille en cause a pris la fuite. Entre-temps, les proches de ces victimes ont porté plainte contre celui-ci auprès des Forces de l’ordre. Du coup, le fugitif  fut recherché. De toute façon, un avis de recherche comportant la photo du fuyard a été placardé sur les murs de Mananara-Nord. De même, ses photos ont été partagées sur les réseaux sociaux, et qu’une forte récompense était promise à tous ceux qui sont susceptibles de détenir une quelconque information, sinon retrouver les traces du fugitif. Ce fut le signal de départ à une véritable chasse à l’homme. D’autant plus que les gens se montrent très solidaires en pareilles circonstances à Mananara-Nord.
Contre toute attente, c’était dans ces circonstances que des inconnus ont repéré le fuyard dans le quartier de Sahalava, Commune d’Analampotsy, District de Mananara-Nord, mardi dernier où les habitants l’ont arrêté puis lynché. Et on connaît la suite avec son cortège d’horreurs que nous venons de retracer.
Franck R.

 
 

Publié dans Société

Fil infos

  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
  • ACTU-BREVES
  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10

Recherche par date

« February 2021 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
Pub droite 1

Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

A bout portant

AutoDiff