vendredi, 05 février 2021

La Une du 6 février 2021

Publié dans La Une


L’heure est grave à l’une de nos îles voisines. Face à la très forte augmentation des hospitalisations de cas Covid ces derniers jours et notamment l’apparition des variantes 202012/01 identifiées au Royaume-Uni et 501 identifiées en Afrique du Sud de la Covid-19, les autorités locales ont pris la décision d’un reconfinement total depuis hier soir. Les écoles et établissements scolaires seront fermés, en raison du nombre de cas très importants détectés chez les jeunes. Les guichets des services publics seront fermés hormis ceux de la gendarmerie, de la police et des centres de santé. Le télétravail sera la norme. Les commerces non essentiels seront fermés et les restaurants pourront ouvrir pour la vente à emporter ou à livrer, tout comme les pharmacies, les banques ou la poste. Par conséquent, des mesures d'urgence économique vont être mises en place, ainsi qu'une aide alimentaire
Le ministère responsable de la Santé publique dans ce département français de l'océan Indien a annoncé qu’en un mois, le taux d'incidence est passé de 50 à 415/100 000 habitants avec un taux de positivité de 17 %. A cela s’ajoutent les patients admis en réanimation présentant des formes plus graves avec des détresses respiratoires aiguës sévères qui se rajeunissent. 
Afrique enregistre plus de morts
Le taux de mortalité de la Covid-19 sur le continent africain "devient très inquiétant. Vingt pays africains, dont l'Afrique du Sud et le Soudan, ont des taux supérieurs à la moyenne mondiale en termes de mortalité due à la Covid-19.  La variante 501Y.V2, identifiée pour la première fois en Afrique du Sud, est prédominante et alimente un nombre record de cas en Afrique du Sud et dans la sous-région. Elle se trouve actuellement au Botswana, au Ghana, au Kenya, aux Comores, en Zambie et dans 24 Nations non africaines. Selon le directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, John Nkengasong, le taux de mortalité de la Covid-19 en Afrique était à présent plus élevé que le taux mondial. Et  c’est majoritairement dû à la résurgence des cas de coronavirus qui, dans certaines parties du continent, a un bilan bien plus meurtrier que la première vague d'infections de l'année dernière. « Malheureusement, en Afrique également, 93 000 personnes sont mortes des suites de la Covid-19, ce qui représente un taux de létalité de 2,6 %. Le taux de mortalité global est donc de 2,2 %. Le taux de mortalité continental est de 2,6 %. Cela vous montre clairement, comme je l'ai indiqué la dernière fois, que le taux de létalité devient très inquiétant car il dépasse désormais le total mondial. Avant, c'était l'inverse. Au cours de la première vague, le taux de mortalité était d'environ 2,2 %, et il est maintenant de 2,6 % », a avancé ce responsable.
Recueillis par KR.


 

Publié dans Politique
vendredi, 05 février 2021

Péril en la demeure !

Stop au laisser-aller ! La pandémie du coronavirus, SRAS.Cov-2, menace plus que jamais. Analamanga se trouve malheureusement dans la ligne de mire. Les bilans des nouveaux contaminés, des formes graves et des décès montent en flèche. Les centres de traitement destinés à prendre soin des dépistages et des cures commencent à être débordés, les pharmacies prises d’assaut. On se bouscule aux médicaments d’appui.
Madagasikara, grâce aux efforts inlassables et ingénieux entrepris par les tenants du pouvoir dans la gestion de la Covid-19, figure parmi les pays ayant pu gérer de façon percutante durant les moments forts la pandémie en 2020. La Grande île se trouve dans le top 12 en Afrique et dans le top 40 dans le monde. De ce classement, Madagasikara peut être fier d’avoir pu devancer les grands de ce monde à l’exemple du Japon, de la France ou des Etats-Unis. En fait, les études et enquêtes minutieuses menées par le Lowy Institut, un « think-tank » de l’Australie, ont permis d’établir ce classement dont les pays grands et petits de tous les continents y ont passé en revue, mettent en relief les performances du régime Rajoelina. Un classement qui, évidemment, va faire des jaloux et rallumer certaines animosités de la part de certains dirigeants des pays les mieux classés traditionnellement. L’intérêt indiscutable que le remède « malagasy », à base de plantes médicinales locales et mis au point par le laboratoire national (IMRA) respectant les règles strictes du protocole scientifique, suscite auprès des pays amis du Continent irritait déjà les « grands ». Lequel remède, le Covid-Organics,  qui attire les foudres des géants laboratoires de l’occident.
Mais le véritable souci des dirigeants et qui peut être la raison du retour massif de la pandémie réside sur l’inconscience voir le laisser-aller de l’ensemble de la population concernant le respect des consignes sanitaires. Le port du masque et les gestes barrières sont remis au second plan. A Antananarivo, la population vaque à ses activités quotidiennes comme si de rien n’était. Il va falloir que les responsables étatiques reprennent la bête par les cornes et durcissent l’application des consignes sanitaires.
Et comme si la menace périlleuse et troublante de la deuxième vague de la Covid ne suffit pas, voilà que les bourdes et énormités des prétendus membres de l’Opposition viennent s’ajouter et alourdir l’atmosphère. En ce jour du 6 février, les ténors du camp d’en face, les Ravalo et sa troupe persistent et signent à organiser des manifestations publiques. Excursion ou pas, en ville ou dans la nature, les risques de dérapages, de casse et de trouble présentent les mêmes menaces ou effets nuisibles pour tout le monde. Des éléments radicalisés fonceraient dans le tas. Certainement, les Forces de l’ordre et de maintien de la sécurité ne laisseront pas les têtes brûlées de l’Opposition détruire la Nation. Les parlementaires et d’autres irresponsables qui haranguent, à bloc, leurs partisans ou sympathisants assumeront la responsabilité des dégâts. Ils porteront sur leurs épaules les conséquences néfastes de cette controversée excursion. Ils ne sont pas sans savoir qu’une foule emportée par la furie n’est plus en mesure de contrôler ses actes.
Péril en la demeure ! Que chacun prenne conscience de la précarité du contexte qui prévaut.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial



A 33 ans, Sifu Edouard Rajaona plus connu sous le sobriquet de Sifu Nanou incarne l’expérience, la jeunesse en termes d’arts martiaux à Madagascar. Ce jeune maître à un avenir prometteur devant lui, vu son parcours.
Son nom d’état civil est Rajaona Edouard Niaina Tsilavina, fils du grand peintre sculpteur Edouard Rajaoana. Mais il a choisi un autre chemin, celui des arts martiaux dans lesquels il se fait déjà un nom au niveau national et international malgré son caractère réservé et timide. Fondateur du Ri Chu Jeet Academy, il est le premier responsable de la vulgarisation et non moins directeur technique national chargé du développement de la discipline (formation) à Madagascar.
Sa présence à Madagascar est connu des grands maîtres internationaux de la discipline comme Sifu Salem Assli, Sifu Pascal Mouton, Sifu Abes Santos, Sifu David Burton, Jkd Matsunaga, Sifu Octavio Quitero, Sifu Joaquin, Sifu Charles… Ces derniers aspirent de l’aider dans le développement du Jeet Kune Do à Madagascar.
Son rêve est de devenir un maître de référence internationale. Et a comme projet de mélanger dans un seul Academy les différentes branches de Jeet Kune Do que  Bruce Lee a appris à Dan Inosanto, Taki Kimura, Ted Wong, Larry Harstel, Jess Glover, Tim Tacket ….)
Actuellement, il est l’une des figures emblématiques du Jun Fung  Gung Fu, l’art de combat que le légendaire Bruce Lee a pratiqué avant 1967, plus tard connu sous le nom de Jeet Kune Do (1967-1973). Passionné de cet art martial, il pratique aussi l’art martial indonésien Penchak Silat Pukulan et actuellement il suit des formations sur la maîtrise d’un autre art martial, le Sistac Ninjutsu. Hormis le cours de Jeet Kune Do, suivi par des milliers de jeunes dans la Capitale, il enseigne également la self- défense féminine.
Avec beaucoup de volonté et de sacrifice, depuis 2 ans, il a fondé le Ri Chu Jeet  Academy avec son assistante Rajaobeloson Nirina Santatriniaina. « Ri Chu Jeet Academy a pris comme source, notre affiliation internationale en Australie « Ri Chu », qui signifie nouvelle lumière et Jeet Academy vient d’une autre affiliation internationale sise en Belgique dirigée par Sifu David Bertrand. En un mot, Ri Chu Jeet Academy signifie porteur d’une nouvelle image de Jeet Kune Do.   
« Notre style est lié directement avec la source direct Jeet Kune Do. Ainsi, nous respectons toutes les hiérarchies administratives internationales de Jeet Kune Do et en tant que diplômé de Ri Chu Jeet Academy International, reconnu partout dans le monde, nous suivons des programmes internationaux. »
Sifu Nanou a vécu une enfance ordinaire. Mais son début dans les arts martiaux a commencé par la passion des films Kung Fu. En 2000, il a découvert un article sur un art martial combiné. « Déjà j’avais une passion particulier sur l’art de Bruce Lee. Et j’ai demandé à mes parents de m’autoriser à apprendre cet art martial », affirme-t-il. Il a commencé les arts martiaux en août 2001.
Après 9 ans de pratique, il était très inspiré d’apprendre en 2010 le Wing Chun Do, nom classique du Gung Fu ou Jun Fan Gung Fu  et le Jeet Kun Do, l’art martial de Bruce Lee.
« En 2016, il y a eu certaines discordes entre moi et les dirigeants de Jeet Kune Do classique, me poussant à prendre un autre chemin. Et ce en entretenant des relations avec les experts internationaux. En 2017, j’ai décroché mon premier diplôme international venant de Sifu Claudus Chen.
La reconnaissance internationale a continué grâce aux efforts que j’ai fournis dans l’apprentissage. L’expert David Bertrand est venu à Madagascar pour me faire passer, moi et mon assistante Santatriniaina Rajaobelina, un examen. Un disciple de Dan Inosanto, ce dernier n’est autre que l’une des premières disciplines de Bruce Lee », conclu Sifu Nanou.
Elias Fanomezantsoa


Publié dans Sport


Un flagrant délit de mensonge émanant de l’Opposition qui voulait donner des leçons de morale aux dirigeants actuels. En direct, à la radio, lors de l’émission « Miara Manonja », elle n’a pas hésité à avancer certaines informations, sans présenter de preuves tangibles. L’Opposition sous-entend que le chef du Gouvernement, le Premier ministre, a présenté sa démission, que le ministre de la Défense nationale ne souhaitait pas prendre l’intérim. Il s’agit ni plus ni moins que d’une manipulation honteuse et grotesque. La Primature a tenu à rétablir la vérité. Face aux nombreuses rumeurs véhiculées et selon lesquelles le poste de Premier ministre serait vacant, le service communication auprès de la Primature a tenu à faire un démenti à travers un communiqué hier. « Le Premier ministre, Christian Ntsay, assure toujours ses pleines fonctions de chef du Gouvernement et n’a nullement démissionné », précise ledit communiqué. En guise d’avertissement face aux personnes malintentionnées qui effectuent ce genre de désinformation, la Primature a aussi rappelé que la diffusion de fausses nouvelles est passible de sanctions selon les lois en vigueur. Le porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, dans l’émission « Tsy ho tompo-trano mihono », a également tenu à démentir les informations diffusées par l’Opposition, affirmant qu’aucun intérim n’est prévu à la Primature. 
Les désinformations et mensonges sur le Premier ministre Ntsay Christian ne sont qu’une infime partie des fausses informations diffusées par l’Opposition ces derniers temps. Il a notamment été récemment dit dans cette émission de l’Opposition que l’Etat actuel aurait engagé des gros bras et distribuerait de faux badges à ceux qui participeront à l’ « excursion » de celle-ci ce jour. Dans le chapitre des mensonges grossiers, les observateurs se rappelleront également que l’Opposition a affirmé et continue d’affirmer que l’Etat malagasy a envoyé une délégation en Afrique du Sud pour défendre les trafiquants présumés des 73,5 kg d’or. Cette même Opposition, en particulier l’un de ses membres, a également dit que le Plan pour l’Emergence de Madagascar a été financé par une organisation terroriste mondialement reconnue. Au-delà des mensonges, les orateurs durant cette émission sont allés jusqu’à l’incitation à la révolte appelant en effet l’Armée à prendre le pouvoir. Cela est inacceptable. N’importe quel observateur averti de la vie politique du pays doué de raison conviendrait que l’Opposition a dépassé les limites d’une opposition responsable et constructive. Les autorités compétentes seraient dans leur bon droit de prendre les décisions logiques dans ce genre de cas. L’Opposition va pourtant crier de nouveau à une atteinte à la liberté de l’expression et la violation de la démocratie…
La Rédaction

Publié dans Politique


Réhabilité par le Tribunal Arbitral des sports (TAS), le président de la Confédération africaine de football (CAF) a repris depuis sa fonction. Suspendu de toute activité liée au football par la FIFA pour une durée de cinq ans, Ahmad a saisi le TAS pour la suspension de cette décision et a obtenu, la semaine dernière, gain de cause. De ce verdict du TAS, il a repris ses fonctions de président de la CAF et a quitté Madagascar jeudi dernier pour rallier le Cameroun où se déroule le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) dont la finale se tiendra demain. L’ultime rencontre à cette compétition verra au stade de la Réunification de Douala, la confrontation entre le Maroc, tenant du titre et tombeur en demi-finale du Cameroun, et le Mali.
Au-delà du côté sportif, cette finale est marquée par la présence effective du président Ahmad et constitue sa première sortie officielle au lendemain de sa réhabilitation. Une présence qu’il a déjà insinué dans un communiqué livré par la CAF après la décision du TAS et dans lequel Ahmad a remercié son vice-président, Constant Omari, d’avoir assuré la présidence de la CAF durant sa brève suspension. « Constant Omari a mis en œuvre avec brio l’organisation du CHAN Total 2020, je vais mener à son terme cette magnifique compétition et permettre que le football, comme toujours, triomphe », mentionnait Ahmad dans le communiqué de la CAF. Et avant-hier, il a foulé le sol camerounais où un accueil chaleureux lui a été réservé par les membres de la CAF et le président de la fédération locale. Le président Ahmad n’a pu retenir ses larmes face à cette marque de sympathie envers lui par ses fidèles compagnons.
C’est lui qui va ainsi remettre demain la coupe symbolisant la victoire, au capitaine de la sélection vainqueur de la finale du CHAN 2020….
Rata

Publié dans Sport


L’heure est aux défis pour les acteurs du secteur économique et social afin de satisfaire au maximum la clientèle. Dans cette optique, nombreux sont ceux qui renouvellent leurs offres afin de mieux appréhender le marché. A l’instar de la société Baolai où les remises sur divers articles continuent jusqu’à la fin de ce mois de février dans tous ses show-rooms, notamment à Analakely, Soarano et Bazar Be Toamasina. Après les fêtes de fin d’année, les promotions restent disponibles pour les clients à chaque période festive. « Pour la Saint-Valentin, à ceux et celles qui aimeraient offrir un beau présent à leur douce moitié, un nouvel arrivage d’appareils électroménagers de premier choix les attendent déjà chez nous », explique un responsable.
Dans cette optique, de nombreux articles y sont déjà disponibles. « Les clients ont l’embarras du choix puisqu’il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Pour ne citer que les machines à laver, Smart TV, téléviseurs LED disponibles entre 22 et 75’’, laser TV 100’’ (tous avec une garantie de 1 an), climatiseurs portatifs, fers à lisser (pour les cheveux), réfrigérateurs, GSM, panneaux solaires mono et polycristallins, fours à micro-ondes, lecteurs Divx/Dvd, amplificateurs, subwoofer, synthétiseurs,… », d’après toujours ce responsable. Les détails sur toutes ces informations sont à découvrir sur le site web et sur la page Facebook de Baolai ou en téléphonant au 033 37 968 88 (heures de bureau). Joie et satisfaction seront au rendez-vous pour ce mois de février grâce à ces multiples offres de la société Baolai.















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Opportunités. « De la bonne visibilité, de nouveaux contacts clients VIP, un large réseautage ». Ce sont les résultats palpables, cités par Hasimalala Kelhie à travers sa marque BoGasy, à l’issue de la première édition de l’évènement « Mihamy Mada Fashion ». Actuellement en pleine préparation pour la deuxième édition, cette styliste et créatrice de mode, ayant vêtu le costume de la star internationale de football français Kylian Mbappé, se réjouit d’être toujours de la partie.  « Auparavant, nous, les stylistes et créatrices de mode travaillons chacun de notre côté afin de se développer et de se valoriser. Or, avec cette plateforme, le sens du partage et de l’échange est promu. Nous ressentons l’implication du ministère de la Culture et des Sports dans la valorisation de nos œuvres "made in Madagascar" », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que, en dehors de son travail de costumier, l’objet de sa deuxième participation porte sur ses créations en matière de chaussures et surtout ses collections pour femmes.
Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à l’Office de la radio et télévision publiques de Madagascar (ORTM), Anosy, Francis Alexandre Razafiarisoa, directeur général de la culture auprès du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), a rappelé cette idée de valorisation.  Du 12 au 14 février prochain, le MCC donne ainsi rendez-vous au Palais national de la culture et des sports à Mahamasina pour des défilés de mode, une vente- exposition d’œuvres signées par une cinquantaine de créateurs et de stylistes malagasy.
Tout en respectant les gestes de barrières sanitaires, des conférences à thèmes - à savoir « Taovolo malagasy : seha-pihariana azo trandrahina », « Ny lamaody vita malagasy jifain’ny Malagasy » sont aussi programmées pour cette deuxième édition. A cela s’ajoutent des « Masterclass » qui seront, cette fois-ci, axées sur la photographie de la mode à Madagascar, le mannequinat professionnel. Entre-temps, les visiteurs auront droit à des « Fashion show » avec Saramba et Rootsikalo pour la première journée. Nate Tex, Melky et Princio feront également partie de la scène, de même que Mr Sayda, Mage 4 et Nael qui clôtureront cet évènement annuel et national, consacré au stylisme et à la création, avec leurs chansons mythiques.
K.R.


Publié dans Economie

Après la présentation d’un document par la correspondante d’une chaîne française à propos du trafic de 73,5 kg d’or, la Gendarmerie nationale, par le biais de son commandant, le Général Njatoharisoa Andrianjanaka, est sortie de ses gonds au Toby Ratsimandrava, hier.  « C’est l’acte isolé d’un gendarme »,  declare sans ambages ce Général.

Le directeur de la Police judiciaire, le colonel Jocelyn Randrianarijaona a appuyé les dires du commandant de la Gendarmerie à ce sujet.  Crevant l’abcès, ce dernier a alors évoqué le gendarme de première classe Jean Mexin Rajery. C’est ce dernier qui a signé le papier tant galvaudé par cette chaîne française, au nom de la GTA ou « Gendarmerie de transport aérien », une unité qui n’existe pas à Madagascar.

Selon toujours les explications fournies hier par la Gendarmerie, dans cette lettre, le gendarme en cause a reçu une somme de 30 000 ariary pour les « frais de contrôle ».  « Ce qui devrait signifier qu’il a contrôlé les bagages et l’intérieur de l’avion », apprend-on du côté de l’Officier de police judiciaire (OPJ).  Et de poursuivre : « Or, il n’a pas trouvé la présence de 73,5 kg d’or qui était transporté dans cet avion depuis Toliara jusqu’à Johannesburg ».

De fait, le gendarme de première classe en cause risque gros. Car après son arrestation et son transfert à la Direction de la Police judiciaire dans la Capitale, entité chargée de l’enquête sur le trafic d’or, il va être déféré au Parquet dès la fin de la procédure. L’élément des Forces de l’ordre en cause aura donc à répondre de ses actes pour  corruption et complicité de trafic d’or après qu’il ait formalisé un vol international, qui a fait un trafic d’or en un endroit, et lequel n’est pas autorisé à le faire et à l’insu de son commandant d’unité, en échange d’une somme d’argent, mais aussi usurpation de fonction. En effet, il a apposé le cachet de la Brigade et signé à la place de son commandant d’unité et à l’insu de ce dernier. Ces récentes explications, d’après les intervenants du Toby Ratsimandrava, suffisent donc aux yeux du monde entier de préciser que la Gendarmerie nationale n’a rien à voir dans une affaire qui a éclaboussé sa « brebis galeuse » de Toliara, et à elle seule.

Franck R.

Publié dans Société

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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