vendredi, 11 mars 2022

La une du 12 mars 2022

Publié dans La Une



Concurrence et innovation. Pour une grande première, la Radio nationale malagasy (RNM) s’est dotée d’un studio entièrement dédié à la rédaction, dans le cadre de son 90ème anniversaire. Après le studio « Vahandanitra », l’inauguration d’un autre studio de la rédaction a été réalisée hier par la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Andriatongarivo. Ce nouveau studio porte le nom de la célèbre journaliste et présentatrice, Solo Ramarolahy, décédée en 2019. Elle avait intégré la radio en 1982. Elle présentait le journal en version française à la chaîne I le midi, et celui en version anglaise à la chaîne II le soir. Cette grande dame du journal radiophonique s’est fait remarquer par son habilité à traduire en français et en anglais, en quelques minutes, le journal en version malagasy avant sa diffusion. Elle a consacré 35 années de sa vie au sein de la station nationale.
« Elle reste vivante parmi nous ». Tels ont été les propos de sa sœur cadette, en voyant le nouveau studio de la rédaction, en mémoire de son aînée Solo Ramarolahy. « Nous devons marquer d’une pierre blanche ces 90 ans de la RNM. Cette année, pour que le journal de la station nationale puisse répondre aux attentes de tous les auditeurs, nous devons apporter cette innovation parmi tant d’autres qui ont déjà été réalisées durant une année. La RNM doit se bonifier avec le temps en suivant le rythme de l’innovation et de la concurrence », a conclu le numéro Un du MCC.
E.F.



Publié dans Société



« Les enjeux des droits des consommateurs face à la transition numérique ». C’est la thématique qui sera abordée pour le 15 mars prochain, jour de la célébration de la Journée mondiale des droits des consommateurs (JMDC). Des discussions autour de l’impact de l’ère numérique sur les consommateurs seront au programme, avec la participation de l’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) et la Commission de supervision bancaire et financière (CSBF). L’utilisation de la technologie est devenue le quotidien des consommateurs et il est normal de s’assurer que les droits des consommateurs soient respectés.

Effectivement, le commerce via les moyens numériques prend de plus en plus d’ampleur présentement, alors que la législation régissant les commerces sur Internet n’est pas encore d’actualité dans le pays. Pourtant, étonnamment, Madagascar possède un arsenal de lois assez complet encadrant le commerce électronique en particulier, et les activités numériques en général, à l’instar de la loi n° 2014-024 sur les transactions électroniques parmi tant d’autres.

Longtemps considéré comme un marché libéral et sans structure, le commerce en ligne est en pleine ébullition. A ce sujet, on peut citer l’initiative des séances de formation en ligne sur les aspects juridiques du commerce électronique, réalisée il y a quelques années par le ministère du Commerce, en collaboration avec le ministère de la Justice et le Comité de pilotage pour le développement du commerce électronique (CPDCE) à Madagascar. Ceci dans le but de mettre en place ce cadre juridique. Dans tous les cas, Madagascar possède bel et bien des lois qui protègent la vie privée des consommateurs et les transactions électroniques et qui condamnent la cybercriminalité.

Ainsi, de la mère de famille qui s’aventure dans les petites activités de vente en ligne sur les réseaux sociaux jusqu’aux systèmes d’inclusion financière à partir de la bancarisation en ligne, tous les niveaux existant dans l’e-commerce devraient être des sujets à un balisage juridique afin de renforcer le concept de la protection des consommateurs. Ainsi, les associations œuvrant dans leur protection préconisent le recours à l’utilisation des outils technologiques pour revendiquer leurs droits. Cependant, avec ses milliers de membres, l’association des défenseurs des droits des consommateurs ne pèse pas assez pour constituer une force de proposition et de répression. Par conséquent, les actions des associations de protection de consommateurs existantes se limitent à des actions médiatiques, des pourparlers, des lobbyings et négociations auprès des sociétés commerciales, ainsi qu’auprès d’autres entités ministérielles pour faire connaître les droits et les revendications des consommateurs.

Publié dans Economie
vendredi, 11 mars 2022

Quid de l’évaluation !

Coup de tonnerre lors du Conseil des ministres du 9 mars (probablement le dernier pour la version actuelle), le Chef de l’Etat annonça aux premiers concernés la décision qu’il a prise conformément au prescrit de la Constitution à savoir procéder au remaniement du Gouvernement et cela au terme d’une évaluation des membres dudit Gouvernement. Selon l’Art. 54 de la Constitution, le Président de la République nomme le Premier ministre et met fin à sa fonction. Il nomme les ministres et met fin à leur fonction.
L’évaluation se fera ou déjà faite en tandem des deux chefs de l’Exécutif. Jusque-là, c’est tout ce que l’on sait de la dite « évaluation ». On ignore, dans la pratique, de quelle manière cette évaluation s’exécutera. Quid de l’évaluation !
Dans tous les cas de figure, il existe un minimum  de paramètres ou de critères en fonction de quoi les membres de l’Exécutif devront se soumettre afin de pouvoir apprécier leur valeur respective dans l’exercice de leurs fonctions.
Critère de compétence intellectuelle et technique. La maîtrise intellectuelle et technique du domaine d’activité où l’on est nommé et que l’on a accepté librement d’assumer les responsabilités est une condition sine qua non de la réussite. L’évaluateur teste de quels résultats le ou la ministre a-t-il ou elle donné ?
Le paramètre expérience. Les expériences professionnelles acquises pèseront dans l’exécution des travaux requis. L’examinateur doit être en présence des actes pertinents contribuant au redressement du pays.
Le respect de la cohésion et de la solidarité gouvernementale. Un critère majeur à ne pas sous-estimer et à respecter rigoureusement. L’évaluateur jugera comment chaque membre du Gouvernement s’est comporté dans le sens du respect de l’unité de l’équipe. Il est inadmissible qu’un membre de l’équipe gouvernementale puisse mettre à mal publiquement la cohésion et la solidarité. Des écarts de conduite, verbaux ou de comportement, de ce genre s’avèrent inadmissibles. Durant le dernier Conseil du mercredi, une information, de source sûre, fait état d’un ministre qui aurait  demandé « pardon », en plein Conseil des ministres, à cause de son comportement politiquement incorrect.
Critère moral. C’est un paramètre plutôt relatif sinon subjectif pour certains. Cependant, il faut bien qu’on admette la présence des balises morales. Les écarts de conduite en termes de liaisons dangereuses au sein d’un régime nuisent à l’image des tenants du pouvoir. Sous d’autres cieux, dans les pays riches, en premier lieu aux Etats-Unis, les prétendants au pouvoir doivent faire patte blanche. Un futur locataire de la Maison Blanche ayant des antécédents douteux n’aura aucune chance de passer à moins qu’il soit lavé de tout soupçon !
Quid donc de l’évaluation ! On croit savoir que les deux têtes de l’Exécutif veillent au grain de cet « examen de passage ».
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Une panique généralisée dans le quartier de Lazaret, Antsiranana. Depuis la nuit du mardi à mercredi dernier, une sorte de tremblement de terre a réveillé les habitants. En effet, la terre a présenté des fissures. 145 personnes ont dû être déplacées, plusieurs cases d’habitations sont totalement détruites tandis que d’autres ont présenté des fissures. A l’issue d’une descente effectuée dans le quartier Lazaret Nord, les techniciens ont avancé un glissement de terrain. « Le quartier se repose sur un terrain argileux. Après le passage des pluies abondantes dans notre Région, le sol argileux est saturé d’eau, causant un glissement de terrain. Ce phénomène pourrait se reproduire s’il y a encore une forte pluie ou lors du retrait du sol en période sèche », soutient le ministère des Travaux publics.
Une étude approfondie du sol a été recommandée afin de bien définir la superficie de l’instabilité du sol. Ainsi, un phénomène tectonique n’est pas à négliger. Malgré le fait que le phénomène n’ait pas encore cessé, la situation est encore sous contrôle. Aucun blessé ni décès n’est à déplorer pour l’instant. Le Gouvernorat de la Région de Diana ainsi que la Préfecture ont procédé à une évacuation de la population du quartier Lazaret Nord, ceci afin de délimiter le glissement de terrain. Selon une information émanant de la Direction régionale des travaux publics de cette localité, il s’agit d’un périmètre non constructible. L’entrée dans ce quartier est encore interdit jusqu’à nouvel ordre.
Le retrait ou gonflement de l’argile est lié aux variations de la teneur en eau des terrains argileux. Ceux-ci se gonflent avec l’humidité et se rétractent avec la sécheresse. Ces variations de volume induisent des tassements plus ou moins uniformes et dont l’amplitude varie suivant la configuration et l’ampleur du phénomène. Ce dernier se manifeste par des tassements différentiels provoquant des dommages dans les constructions si les fondations et la structure ne sont pas assez rigides. Ces dommages peuvent prendre plusieurs formes dont les fissurations en façade ou le décollement entre éléments jointifs.
Anatra R.


Publié dans Société


Le Secrétaire national du parti Tanora Malagasy Vonona (TGV) Hery Rasoamaromaka appelle à éviter de mettre en avant les questions ethniques ou régionales à l’approche du prochain remaniement au sein du Gouvernement. Il appelle, par ailleurs, les prochains nouveaux membres du Gouvernement à faire preuve de solidarité et de dynamisme. Le gouverneur de la Région Analamanga s’exprimait ainsi au cours d’une rencontre avec les gens des médias hier à Ivandry. L’occasion pour ce membre du bureau national du parti fondé par l’actuel Chef de l’Etat de parler du remaniement.
A l’entendre, les ministres qui ne seront pas reconduits ne sont pas forcément incompétents. « Certains ont peut-être juste perdu leur concentration, tandis que d’autres manquent peut-être de réactivité, alors que le temps restant ne permet pas de prendre son temps », estime-t-il.
Réagissant par ailleurs aux questions ethniques et régionales qui ressurgissent ces dernières 48 heures depuis l’annonce d’un remaniement, le conférencier soutient le droit de chacun de soutenir une personnalité. En revanche, pour le gouverneur, « l’évocation de critères ethniques ne doit plus avoir cours à Madagascar ».
Le SN du TGV estime également que les ministres formant le prochain Gouvernement doivent faire preuve de solidarité et de cohésion, d’un sens de la communication, et d’un dynamisme. « Les ministres nommés doivent aider à avancer vers le développement et le redressement du pays », affirme le patron du gouvernorat d’Analamanga. Les ministres n’auront pas droit à une période d’essai, dit-il, demandant ainsi aux ministres de donner leur maximum. Pour le gouverneur, reprenant les directives présidentielles, les ministres doivent faire beaucoup de descente sur le terrain et non rester dans leurs bureaux.
Les scandales sont inévitables dans une Administration, indique en outre Hery Rasoamaromaka, parlant ainsi de la succession d’évènements dernièrement ayant émaillé la vie du Gouvernement. « Certaines personnes se nourrissent de ces scandales », rappelle le gouverneur insistant ainsi sur la nécessité de discuter pour les membres du Gouvernement. Pour lui, la polémique récente entre deux ministres découle en effet d’un « problème de communication ».
Recueillis par L.A.

Publié dans Politique
vendredi, 11 mars 2022

La Vérité de la semaine

Journée de la Femme inédite
La célébration de la Journée mondiale de la Femme le 8 mars revêt cette année un caractère inédit dans la mesure où le pouvoir en place a accordé une importance particulière. Le couple présidentiel honorait de sa présence, à Antsirabe, la cérémonie officielle au cours de laquelle, Monsieur et Madame Rajoelina ont pris la parole. Dans son intervention, le Président Rajoelina a annoncé le renforcement de l’appui en faveur de toutes les associations de femmes dans tout Madagascar.
L’énième cyclone atterrit
Le cyclone tropicale modéré, 4ème ou 5ème du genre, a débarqué sur les côtes nord-est, dans les Régions SAVA, Sofia, Analanjirofo et sème la panique. Seulement, par rapport aux précédents cyclones, Gombe n’est pas si dévastateur que cela. Néanmoins, d’après le  BNGRC, le bilan a enregistré un décès. Le passage de ce 5e cyclone témoigne que la région de l’océan Indien est en pleine période de perturbations cycloniques, tout rentre dans l’ordre naturel des choses.
Le FMI ouvre les vannes
Le Conseil d’administration du FMI approuve le décaissement de 67 millions de dollars au titre du Fonds élargi de crédit (FEC), la deuxième tranche, pour Madagasikara. Quoiqu’on dise, la relation de la Grande île avec l’Institution de Bretton Woods, le FMI, reste toujours au beau fixe. On fait confiance aux dirigeants en place.
Le prix du Brent explose
Le Brent s’achète sur le marché international à hauteur de 145 dollars le baril. Une éventualité qui va certainement déclencher l’escalade des prix dans le reste du monde. En cause, la guerre en Ukraine !
Début de l’évaluation des ministres
Un communiqué de la Présidence fait état que le Chef de l’Etat va procéder à l’évaluation des ministres avec, certainement, le chef du Gouvernement.  Le sort de chaque ministre dépendra de ce grand oral qui sera peut –être le dernier de ce premier mandat présidentiel.  L’ambiance dans le pays sent le changement et fait souffler un vent d’espoir.
Valises à roulettes et ordinateurs
Le début de la semaine a été marqué par cette annonce sur l’interdiction en cabine des avions en partance de Madagascar des valises à roulettes et des ordinateurs. Et ce afin de limiter ou d’éradiquer le trafic en tous genres à partir des aéroports internationaux. Une précision a été faite dans la soirée même de l’annonce stipulant que rien n’est encore officiel et que ces « matériels » sont encore autorisés à monter à bord jusqu’à preuve du contraire. Une précision utile suivie d’un démenti dans la mesure où les ordinateurs doivent être transportés en cabine et non plus en soute suite à une recommandation de l’OACI.
Ndrianaivo

Publié dans Politique


Le Togo en amical face à Madagascar ? C’est une information évoquée par la presse togolaise ce mardi puis relayé par la presse malagasy. Le Togo et Madagascar pourraient s’affronter en match amical le 26 mars prochain à Marrakech, au Maroc. Plusieurs sélections nationales du continent ne sont pas en lice pour les play-offs de la Coupe du monde 2022 et comptent mettre à profit la prochaine trêve internationale.
Sauf changement, la Fédération malagasy de football (FMF) prépare un rassemblement de l’équipe nationale à partir du 21 mars, à Marrakech, Maroc.
Ainsi, le Togo devrait affronter Madagascar le 26 mars prochain au Maroc précisément à Marrakech, dans le cadre d’un match international amical. Cette information n’a pas été pour l’instant confirmée ni par la Fédération togolaise de football (FTF) ni par la Fédération malagasy de football (FMF).
D’après toujours les informations qui fuitent de la FMF, la liste des Barea pour cet amical est prévue ce samedi 12 mars.
Pourtant, jusqu’au moment où nous mettions sous presse, aucune invitation n’a été adressée aux médias locaux pour une conférence de presse, en vue de l’annonce de la liste comme d’habitude. Pour le moment, aucun communiqué officiel n’a été observé sur le site fmf.mg confirmant la nouvelle.
Pour l’heure, aucune information n’a filtré sur le nom du sélectionneur qui sera nommé à la tête des Barea durant les préparatifs des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023.  Une promesse a été donnée pour la publication de son nom ainsi que ceux des joueurs convoqués pour le regroupement.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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