lundi, 07 mars 2022

La une du 8 mars 2022

Publié dans La Une

Ce 8 mars, Journée mondiale de la femme. Journée à laquelle le monde entier consacre pour réfléchir des droits et des rôles tenus par les femmes dans la famille, dans la vie d’une Nation et dans le monde.
Au fait, qu’est-ce que l’homme sans la femme ? Un époux sans l’épouse ? Un père sans fille ? Bref, la famille sans une mère ? Quel avenir réservé à un bébé ou à un enfant sans leur mère ? La désolation ! Un minimum de réponse qui résume tout !
Qu’est-ce que la société ou la communauté sans les femmes ? En Afrique, l’épouse ou la mère, les femmes en général, occupent une place plus qu’importante dans le mécanisme du fonctionnement aussi bien familial que sociétal. L’époux ou le père toujours absent à la maison ou bien même au pays pour des raisons diverses, entre autres, à cause du travail, c’est la mère qui fait tourner la vie de la famille, s’occupe des animaux domestiques et les travaux des champs voire la gestion des affaires du village. Pourtant, les descendantes d’Eve, adultes ou enfants, subissent souvent les sévices injustes et parfois inhumains de la part des hommes.
Dans les pays riches de l’Ouest, les femmes deviennent de plus en plus incontournables dans les rouages de la vie économique et politique. Elles tiennent des postes de décision qui n’ont rien à envier des hommes. Mais, on est encore loin du compte tout de même. D’où la nécessité de marquer de façon significative cette Journée du 8 mars !
Tout commence dans les pays industrialisés. A New York, en 1848, certaines femmes leaders réunissent une centaine de personnes dans le cadre d’une Convention pour les droits des femmes à Seneca Falls. Il s’agit d’une grande première aux Etats-Unis et même dans le monde. Les organisatrices revendiquent les droits civils, sociaux, politiques et religieux pour les femmes. Le mouvement fait tache d’huile pour atteindre les autres continents. En effet, le mouvement pour alerter le monde sur les droits de la femme se répand vite comme une traînée de fumée à tel point que vers le début du XXème siècle, des pays comme la Russie, la Nouvelle-Zélande, l’Allemagne et bien d’autres n’ont pas pu échapper à la fièvre du « mouvement ».
L’ONU, dans les années 70, 1975 et 1977 plus exactement, prend au sérieux ledit mouvement et officialise « La Journée internationale de la Femme ». A Madagasikara, il fallait attendre quelques années, dans les années 80, pour que la célébration du 8 mars soit effective. Le régime socialiste de Ratsiraka en fait un défi particulier étant donné que la femme fait partie des « Cinq piliers de la Révolution » dixit « Livre Rouge » (« Boky Mena »).
L’accession au pouvoir de Rajoelina Andry va donner un coup de pouce particulier au Mouvement de la Femme dans la mesure où son épouse de Première dame milite personnellement pour les droits de la femme. Elle s’engage à lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) qui malheureusement se multiplient encore dans le pays. Elle en fait une cause prioritaire et urgente. La Première dame agit en paroles et en actes et à travers elle, nous rendons hommage aux descendantes d’Eve.
Ndrianaivo


Publié dans Editorial


Depuis plus de six ans, Felicia Marie Johsonnie Rasoanirina, dit Felicia, rêve de percer dans le monde de la musique urbaine. Aujourd'hui, elle continue de parcourir plusieurs scènes et  studios pour faire connaître son talent. Effectivement, Felicia chante depuis qu’elle était toute petite, mais l’artiste s’y mettait sérieusement depuis 2017 après avoir participé à un concours de chant diffusé sur une chaîne locale, et ce grâce à l’encouragement de ses proches mais surtout ses parents. Pour Felicia, l'aventure musicale continue donc. Et elle de préciser que malgré le fait qu’elle ait baigné dans un univers musical cosmopolite, sa préférence s’oriente vers des sonorités plus urbaines. Du coup, elle cite comme références des artistes comme Jessie J. ou Sam Smith qu’elle considère ainsi comme des grands artistes. On comprend du coup pourquoi Felicia est autant à l’aise avec tous les styles de musique. Jeune chanteuse à la voix brillante et saisissante, depuis la sortie de son premier single « Efa ianao » il y a près de six ans, la jeune chanteuse est déjà adulée par de nombreux fans. Il n’y a rien d’étonnant que la jeune star s’affiche aujourd’hui avec des jeunes chanteurs populaires de la Grande île.
Propulsée
Récemment, Felicia a collaboré avec le chanteur El-Boy dans une chanson d’amour intitulée « Tsy ambelako ». Un titre que de nombreux jeunes affectionnent déjà dans leurs playlists. Et au début du mois de février dernier, le chanteur TSK a fait appel à elle pour faire un duo avec le tube « Efa niriko ». La jeune star a également arpenté bon nombre de scènes depuis son apparition dans l’industrie musicale. On pourrait dire que la belle se fait déjà un nom et se classe dans la grande famille des artistes. Bref, Felicia avance doucement mais avec assurance dans le monde de la musique. En tout cas, à écouter ses morceaux, elle possède déjà du talent et du potentiel. Ce qui est certain, c’est que Felicia est non seulement talentueuse, mais aussi très stylée. Ce qui la rend si particulière, c'est qu'elle a su se créer son propre univers. La preuve : sa musique et son arrangement,  on ne les trouve nulle part ailleurs. C’est original et elle parvient à jongler parfaitement à la fois entre pop rock et RnB. Pour apprécier le talent de cette chanteuse, il faudra regarder et écouter ses œuvres.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


A travers des programmes de transfert monétaire et des filets sociaux productifs, connus respectivement sous le nom de « Haraton'aina » et « Asa avotra mirindra », des milliers de familles bénéficiaires ont pu améliorer leurs conditions de vie. Financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le Fonds d’intervention pour le développement (FID), sous la coordination du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF), ce système de protection sociale a touché près de 77% des femmes issues des ménages les plus vulnérables à Madagascar. Particulièrement à Manakara,  8.200 ménages ont profité du transfert monétaire pour le développement local. Non seulement, ces bénéficiaires ont enregistré plus d'enfants fréquentant l'école, mais ont  aussi vu l'alimentation de leurs familles s’améliorer, ainsi que leurs revenus.

Ramiandrisoa Clerette, 46 ans, mère de 5 enfants dont 4 adolescentes,  figure parmi les bénéficiaires du projet « Filets sociaux de sécurité » (FSS).
« Avant que j'ai pu bénéficier de ce programme d'aide, seuls trois de mes enfants ont  pu rejoindre les bancs de l'école. Il a fallu que quelqu'un m'aide à subvenir aux besoins de notre famille. Mais maintenant que l’Etat nous met à disposition une somme suffisante afin de se développer,  les cinq sont tous scolarisés.  Si l'un de mes enfants étudie à Antananarivo,  deux autres sont déjà au Lycée, sans oublier le  cinquième qui est au collège actuellement. C'est pour vous dire que maintenant, la scolarisation de mes enfants est assurée. En plus,  j'ai  bénéficié d'une formation professionnelle portant sur l'agriculture, le développement personnel et autres thématiques aussi intéressantes les unes que les autres. Ainsi, la mère au foyer que j'ai été auparavant, développe actuellement un petit commerce, tout en étant  à la fois agriculteur et éleveur. En effet, afin de pouvoir faire des économies, j’ai acheté des animaux de la basse-cour. J'ai par la suite réussi à les multiplier et les vendre ».

Ramahita Dorine, une mère de famille de 35 ans, avec 3 enfants à charge, témoigne également de sa satisfaction après avoir reçu cette aide.
« En ayant bien géré notre budget, nous pouvons désormais assurer un meilleur avenir à nos descendants. La preuve, mes trois enfants vont tous à l'école. Et suite aux formations que j’ai suivies, j'arrive à développer d'autres activités génératrices de revenus. Je divise en deux l'argent perçu. Une partie est allouée aux frais de scolarité des enfants et une autre sert à subvenir à leurs besoins en matière d'alimentation, de santé ainsi qu’à assurer d’autres dépenses imprévues ».


5 ans de filets sociaux de sécurité... L'heure du bilan
Concertation. En espace d'un mois, quatre cyclones ont ravagé Madagascar. En plus des importants dégâts occasionnés par ces intempéries, la population est encore plongée dans une crise sociale.  Déjà lancé en 2017, le projet « Filets sociaux de sécurité » constitue un moyen pour l'Etat malagasy d'aider financièrement  la population. Actuellement, les autorités sanitaires procèdent à une reconstruction, toujours dans le but d'améliorer la protection sociale suivant notamment le genre. Ainsi, dans le cadre dudit projet de développement et de la Journée internationale des droits de la femme, la Direction générale de la protection sociale au sein du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF) a tenu un atelier  à Manakara le 5 mars dernier. « L'objet de cette rencontre s'est focalisé sur  les 5 années  d'intervention au niveau local. Et cela afin d'identifier les points positifs ainsi que les domaines à améliorer », a avancé Ghisbert  Rivomanana, directeur général de la protection sociale auprès du MPPSPF. Et d'ajouter qu'à ce jour, 14 Régions dont celle de Fitovinany bénéficient du projet « Filets sociaux de sécurité ».  Par ailleurs, une mise à jour de la stratégie nationale de protection  sociale est programmée cette année et dont l'objectif à long terme se repose toujours sur l'indépendance financière des ménages.  « Il faut savoir que des étapes ont été déjà franchies, notamment la formation ou encore le "cash transfert". Maintenant, nous œuvrons pour une couverture nationale », a promis le DG de la protection sociale.

Dossier réalisé par Kanto R.

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« Hendry », truffée de trophée à 16 ans. Vice-championne de Madagascar, derrière son père Tovonirina Ratsimbazafy, Hendry Ratsimbazafy a mis quatre titres dans son escarcelle, la saison dernière.
Cette jeune tananarivienne de 16 ans ne pratique le sport automobile que depuis 2 ans. Et plus particulièrement le Cross Car. Rencontre avec une jeune passionnée de mécanique et de pilotage qui espère faire de son amour pour ce sport une profession. Tombée dans le sport mécanique à l'âge de 14 ans, un virus transmis par son père pilote. Une passion en commun pour Hendry et Tovonirina qui sont pris dans l’engrenage du sport mécanique.  L'adolescente a toujours accompagné son père Tovonirina Ratsimbazafy dans les parcs pilotes tout en admirant les machines. Elle a commencé dans la catégorie junior ce qui lui a permis d'acquérir un bon niveau en Slalom Cross Car et de se classer en 2020 et 2021.
 La saison dernière, elle est vice-championne derrière son père champion de Madagascar de la catégorie cross. Ils évoluent dans le même club TAC’ S (Tana Autu Club Sport). Malgré cette deuxième place, Hendry s’est offert le titre de championne de Madagascar catégorie féminine, et s’est adjugée aussi du titre de vainqueur de Cross Car Espoir et vainqueur du Cross Car Rookie.
Le règlement de la FSAM (Fédération Sport Automobile de Madagascar) autorise la compétition à partir de l'âge de 12 ans avec des moteurs bridés.
Etre femme et pilote n’est pas une chance donnée à tout le monde. Mais la peur aussi reste une barrière infranchissable pour certaines femmes d’avancer et de réaliser leurs rêves et passions. Pour Hendry, elle a vaincu sa peur avec la prière ensuite, le respect des normes de sécurité, chose non négligeable dans les moindres détails pour ce sport. Par ailleurs son père, sa famille et son club l’ont soutenue dans son évolution. « Déjà nous sommes déjà une poignée de filles à pratiquer la discipline. A Madagascar c’est comme une chance d’être pilote du sport mécanique. De plus, la plupart des filles ont peur de faire des tonneaux. Mais si les normes de sécurité du véhicule et de la protection sont là, il n’y a rien à craindre. D’ailleurs, prier m’a beaucoup aidée à avancer dans mes rêves », partage Hendry Ratsimbazafy.
« Déjà, gagné le titre n’est pas chose facile mais le garder aussi c’en est une autre. Cette saison, le but est de hausser le niveau. Car non seulement les concurrents sont de plus en plus jeunes mais aussi plus nombreux. »
Pour Hendry Ratsimbazafy, son prochain rêve est d’évoluer dans la catégorie auto à 18 ans. Son père mécano depuis une vingtaine d’années la soutient à fond : « En tant que père la peur est présente. Mais dans la vie aussi il faut toujours mettre un coup de risque au début et d’évoluer petit à petit. Je trouve normal si elle partage la même passion que son père car depuis son enfance elle m’a regardé faire du Kross Car et était intriguée et je lui ai ouvert le chemin pour voir si c’est la bonne la voie pour elle. »
« Comme tout sport, le premier objectif n’est toujours pas d’être un champion, mais également d’éduquer physiquement et surtout mentalement. »
Précisons qu’ils sont quatre à évoluer dans la catégorie Slalom Cross car à Madagascar pour le moment avec Tsiaro Ramahefarison dit Pippa ASACM, et Sitraka Riantsoa Razafindratoanina alias Godim du club MSA.
 Elias Fanomezantsoa
Photos : Hervé Leziany

Publié dans Sport



Après celles entreprises à Manakara, la délégation conduite par Mialy Rajoelina, Première dame et non moins Présidente de l’association Fitia ont participé hier aux multiples activités menées à Antsirabe, lieu de célébration nationale du 8 mars pour cette année. L’épouse du Premier ministre, Léa Ntsay, les femmes membres du Gouvernement ainsi que les épouses des ministres étaient également au rendez-vous. Ceci sans oublier les ambassadeurs ou encore les partenaires techniques et financiers.

Un reboisement pour lancer la célébration de la Journée internationale de la femme. 2 500 jeunes plants composés d’une trentaine d’espèces autochtones ont été mis en terre dans la matinée d’hier, autour du lac d’Andraikiba. « Le lac d’Andraikiba a été entourée d’une forêt dense il y a 40 ans passés, mais ce n’est plus le cas en ce moment. Il est temps de tout redresser, non seulement à travers la mise en place d’une microforêt mais aussi à travers le reboisement autour du lac », a affirmé Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Ce département ministériel a également fait don de 4 000 arbustes pour les associations des femmes et les invités qui veulent faire des reboisements chez eux. Cette initiative entre dans le cadre de la vision du Président de la République, axée sur la responsabilisation de tout un chacun pour arriver à un « Madagascar vert ».
Pour sa part, la Première dame a rappelé les impacts directs du reboisement sur la vie de la population et sur la biodiversité. La fertilité du sol en est garantie. « La Journée de la femme n’est pas une simple fête. C’est surtout une occasion pour nous tous de se voir, partager ses expériences, se former et se soutenir. Nous avons choisi le reboisement pour commencer les festivités à Antsirabe, afin d’encourager les femmes à s’y intéresser », a avancé Mialy Rajoelina dans son discours. Bref, la responsabilisation des femmes s’avère d’une importance capitale.
Le MEDD apporte des améliorations et des nouvelles techniques de reboisement. Pour celui effectué à Antsirabe, la technique japonaise « niyawaki » a été adoptée afin de multiplier les microforêts. Cette technique consiste à planter étroitement les arbustes, soit 3 jeunes plants par mètre carré, assurant d’obtenir 10 fois plus de résultats que le reboisement normal. Parmi leurs avantages écologiques, les microforêts attirent plus de faune. Leur croissance rapide semble également assurée, avec une bonne gestion de l’aire protégée d’Andraikiba.


Mobilisation des « Viavy miavotse »
Toutes les Régions de l’île, à l'exception de celle de Vatovavy, où des femmes sont réunies au sein de l'association « Viavy miavotse », ont été bel et bien représentées à Antsirabe, hier dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme. Appuyées par les Directions régionales du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, leurs associations respectives ont exposé devant la Première dame et non moins présidente de l'association Fitia, Mialy Rajoelina ainsi que les femmes membres du Gouvernement malagasy leurs réalisations visant à promouvoir l'autonomie financière des femmes à Madagascar. « Nous représentons les  "Viavy miavotse" de la Région d’Atsimo-Andrefana, dans les Districts d'Ankazoabo, Morombe, Sakaraha, Ampanihy, Betioky, Toliara I et II, Beroroha et Benenintsy. Pour assurer leur autonomie financière, les membres bénéficient d'une formation sur le leadership ainsi que sur la gestion de projet. La directrice régionale de la population elle-même assure leur coaching », s'est exprimé Hanitriniaina Hortensia,  présidente des « Viavy miavotse » de la Région d’Atsimo-Andrefana. Outre les avantages reçus par les membres, les missions de ces femmes se concentrent en particulier sur la sensibilisation des autres femmes, parents et jeunes sur  la planification familiale.
Notons que presque toutes les institutions où les femmes sont parties prenantes ont participé à cet événement.

Publié dans Dossier
lundi, 07 mars 2022

Les actus en bref

Guerre en Ukraine : Vers une nouvelle déclaration de l’Union européenne à Madagascar
Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar et Sergiusz Wolski, chef de la section Politique, s’exprimeront de nouveau sur la guerre engagée par la Russie en Ukraine, demain. La semaine dernière, l’UE s’est dite déçue de la déclaration de l’Etat malagasy qui a décidé d’adopter une position neutre. Quelques jours auparavant, l’UE et quelques pays européens avaient alors engagé une démarche conjointe auprès des autorités malagasy tout en encourageant le pays  à « condamner publiquement les actions de la Russie ».
Armée malagasy : La restructuration au cœur d’une réunion des hauts responsables
Les hauts responsables de l’Armée malagasy, notamment issus du ministère de la Défense nationale et des Etats-majors ont tenu une réunion à Ampahibe hier. A l’ordre du jour, un point de situation relative à l’évolution de la « restructuration des Armées ».  Un processus débuté en 2019 avec comme objectif d’avoir une paix durable sur tout le territoire avec une Armée adaptée aux objectifs de développement du pays.
Cour suprême : Un débat-public sur la Justice ce jeudi
La Justice en débat. Un atelier d’échanges et de débats sans filtre ni faux-semblant autour des questions que posent la justice sera organisé ce jeudi. C’est ce qu’a annoncé hier le premier président de la Cour suprême, Rajaona Andriamanakiandrianana. Annonce faite au cours de la cérémonie de levée de drapeau au siège de la Cour suprême à Anosy. A entendre le premier président près la Cour suprême, de nombreux points figurent à l’ordre du jour de ce « loa-bary an-dasy » qui sera dirigé par les chefs de Cour. Il cite comme exemple la vie judiciaire en général, la place de la Justice dans le contexte actuel, la vulgarisation du milieu de la Justice, les améliorations à apporter mais également la révision du cadre juridique autour de la Cour suprême. Ce débat public cadre avec la clôture de la célébration du soixantième anniversaire de la Cour suprême prévue ce jeudi également.
Recensement de la diaspora : Campagne de sensibilisation du ministère des Affaires étrangères
Le ministère des Affaires étrangères entreprend une campagne de sensibilisation pour le recensement des ressortissants malgaches à l’étranger. Le porte-parole de ce département ministériel, Rafaravavitafika Rasata, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, de rappeler qu’il s’agit ici de la mise en œuvre d’un engagement du Président de la République visant à permettre aux membres de la diaspora d’exercer leur droit de vote lors des élections à Madagascar. Les Ambassades, consulats généraux et honoraires sont actuellement ouverts pour permettre aux malgaches résident à l’étranger de participer à ce recensement. Faute de représentant officiel, ils peuvent s’enregistrer directement sur le site internet du ministère des Affaires étrangères. Les données recueillies permettront de délimiter les circonscriptions électorales et seront également transmises à la Commission électorale nationale indépendante, organe chargé entre autres de l’élaboration de la liste électorale.

Publié dans Politique


Après l’autopsie à la morgue de l’hôpital HJRA d’Ampefiloha, les restes de Tahiana Haritsinavalona Rajaonavah (31 ans), mort de façon suspecte, ont été inhumés au caveau familial d’Andoharano, Anjozorobe, dimanche dernier. L’enquête sur cette affaire se poursuit encore. A propos, l’attitude de son épouse suscite à la fois l’étonnement et surtout les soupçons. Primo, à l’annonce de la disparition de son mari à Antananarivo le 19 février dernier, et au lieu de rester au pays, la dame a, au contraire, décidé de rejoindre la France où le couple réside avec ses enfants. Plus d’un observateur trouve son comportement étrange et quel que soit le motif de sa volonté de regagner ainsi la France. Deuxio, son mari a été inhumé avant-hier. Mais là aussi, elle a curieusement brillé par son absence.
Cependant, la Gendarmerie, précisément celle d’Ambohidratrimo, poursuit l’enquête sur l’affaire. Le week-end dernier, elle a procédé à l’arrestation de deux suspects : il s’agit du frère et du demi-frère de la femme de la victime. Ces deux-là seraient toujours placés en garde à vue dans un bureau de la Gendarmerie, pour le besoin de cette enquête. “Celle-ci s’annonce encore longue”, explique une source auprès de cette compagnie de gendarmerie d’Ambohidratrimo. Pour le dernier développement en date lié à cette affaire, la partie plaignante a été convoquée à la Gendarmerie pour y être soumise à un interrogatoire.
Tahiana, qui résidait en France avec les siens, était venu au pays pour passer ses vacances en février dernier. Alors que le moment de leur retour en Hexagone approchait, le chef de famille a disparu complètement du circuit le 19 février dernier. A cette date, il allait se rendre à un rendez-vous dont on ignore avec qui. Depuis, il ne donna aucun signe de vie. Entre-temps, sa femme a décidé de regagner la France avec leurs enfants. Une semaine plus tard, les restes du père de famille furent repérés à Talatamaty.
F.R

Publié dans Société


Danger cyclonique imminent. Hier à 15 heures locales, la perturbation cyclonique qui s’est formée dans l’océan Indien s’est intensifiée en dépression tropicale. Son centre a été positionné à 196 km à l’Est-nord-est du Cap Masoala. Le vent moyen est estimé à 55 km/h avec des rafales de 75 km/h. Tout en se déplaçant vers le Sud-ouest à une vitesse de 07 Km/h, elle touchera terre sur les côtes de SAVA et d’Analanjirofo ce jour. D'après la Direction générale de la météorologie sise à Ampandrianomby, des épisodes de fortes pluies intéressent ainsi les zones qui vont être traversées par ce système.
Par conséquent, le niveau d’alerte jaune (Menace)  concerne les Régions de SAVA et Analanjirofo tandis que l'alerte verte (Avertissement) est pour Alaotra-Mangoro, Befandriana- nord, Bealanana, Mandritsara, Toamasina I-II, Brickaville, Vatomandry et Antanambao-Manampotsy.

Avec l'influence dudit système, une bande pluvieuse qui l’accompagne a déjà touché Analanjirofo, SAVA et Atsinanana. Des pluies modérées à fortes sont attendues surtout sur la moitié nord de l’île. « Des pluies alizéennes seront prévues sur la partie Est. Une baisse des températures est à prévoir sur la moitié Nord. Des fortes pluies sont surtout à craindre pour le centre Est, Nord-est et le Nord-ouest, et ce en liaison avec la trajectoire future de ce système. La moitié nord sera donc influencée par ce système tandis que sur la moitié sud, on aura du temps de type alizéen avec des pluies faibles à modérées, surtout le long de la côte Est », a indiqué Météo Madagascar. Et d'ajouter que les usagers maritimes entre Antsiranana et Toamasina, puis entre Antsiranana et Maintirano sont priés de ne pas sortir en mer durant le passage de cette perturbation cyclonique.
Recueillis par K.R.

Publié dans Société


Ordinateur portable et valise à roulettes interdits en cabine. Cette consigne fait partie des quelques mesures de sécurité qui accompagnent celles sanitaires obligatoires annoncées par le ministère des Transports. Mesures faisant suite à la réouverture effective des frontières depuis samedi dernier. Dans tous les cas, lesdites mesures sont loin de faire l’unanimité auprès de l’opinion publique en général, des voyageurs en particulier et surtout les opérateurs touristiques qui y voient un frein de plus en ce qui concerne les efforts déjà fournis pour la relance de ce secteur. Pour rappel, la décision de l’ouverture des frontières a été annoncée lors du dernier Conseil des ministres du mois de février. Sur cette décision, seule la date du 5 mars a été précise tandis que les mesures y afférentes devaient être divulguées ultérieurement par les autorités compétentes en charge. Ainsi, le 3 mars dernier, selon une note de la Direction générale des transports adressée à l’Aviation civile de Madagascar, l’interdiction des valises à roulettes en cabine a été annoncée. D’un autre côté, face à la polémique entraînée par cette annonce, le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto, de confirmer cette mesure en y ajoutant l’interdiction d’ordinateurs portables comme bagages à main sous prétexte que ce type d’appareil est susceptible de constituer des moyens pour faire passer des marchandises de contrebande d’or. Une décision qui va pourtant à l’encontre des indications de l’OACI ou Organisation de l’aviation civile internationale qui interdit, depuis huit ans, le transport de batteries lithium-ion en soute. Cette mesure, qui a pris effet en 2016, oblige ainsi les passagers à conserver avec eux les ordinateurs, tablettes et smartphones durant leur voyage. Pour l’histoire, l'OACI a expliqué que cette interdiction a été réclamée par les compagnies aériennes et les associations de pilotes pour des raisons de sécurité. Le 787 "Dreamliner" de Boeing avait connu en janvier 2013 deux cas graves de surchauffe de batteries lithium-ion, survenus d'abord sur un avion à Boston, puis au Japon, contraignant un appareil de la compagnie All Nippon Airways à effectuer un atterrissage d'urgence. Il semble ainsi peu pratique, pour les voyageurs, de mettre leurs matériels électroniques en soute en départ de Madagascar pour ensuite les faires monter en cabine une fois arrivé à destination dans les autres pays où la réglementation de l’OACI concernant cette consigne est encore prise en compte. « Déjà que l’obligation des tests PCR et le confinement à l’arrivée sont fortement susceptibles de décourager les voyageurs internationaux en général et les touristes en particulier de se tourner vers la destination Madagascar, cette nouvelle consigne contradictoire à celle de l’OACI ne fera qu’empirer la situation. Un contexte qui est vraiment loin d’être en faveur de la relance touristique », s’indigne un tour opérateur local. 
La Rédaction

Publié dans Politique

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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