Pour la septième fois de son histoire, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché un niveau d'alerte maximal. Après avoir déclaré l'urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) pour la Covid-19 en 2020, c'est la flambée de variole du singe qui inquiète actuellement les autorités sanitaires mondiales. Samedi dernier, après que le comité d'experts n'ait pas réussi à atteindre un consensus avec neuf voix contre et six en faveur d'une telle mesure, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, a tranché.
Lutte contre la malnutrition mais aussi pour assurer une ville propre et assainie. Tel est le concept du projet « Kaly mifanampy » initié par le restaurant Le Complexe et le groupe Intelcia - spécialisé dans l’outsourcing, avec la collaboration de la Commune urbaine d’Antananarivo. Actuellement à sa deuxième édition, « Kaly fanampiny » devient « Kaly mifanampy » pour appuyer l’esprit de solidarité que les organisateurs veulent partager à travers cette action. Cette fois-ci, 8.400 personnes vont bénéficier de cette opération qui durera 6 semaines, notamment jusqu’au samedi 27 août prochain.
Le cœur fendu ! L’esprit brisé ! L’âme en détresse ! Tel est le constat impuissant de l’opinion, face au quadruple meurtre ayant décimé une famille entière à Ivato. Le père, la mère et les deux enfants en bas âge trouvèrent la mort, dans le sang, en un seul instant et dans une circonstance nébuleuse. En effet, Soja Tanteliniaina Edmond Patrick, gendarme principal hors-classe (GPH) du GSIS, abat de sang- froid son épouse, ses deux fils et se tue et ce, sous les balles de son propre arme de poing de service.
Le drame familial d’Ivato remet sur le tapis le débat sur la problématique de la détention d’arme des éléments de la Force de défense et de sécurité en dehors de service. Par les temps qui courent, ces dix dernières années, le terrible drame de ce genre a tendance malheureusement à se reproduire. Il y a à peine six mois de cela à Ranohira, un militaire tirait à bout portant son épouse en plein allaitement de leur bébé. Le sang coulait partout et le nourrisson en fut éclaboussé.
Aux Etats-Unis, face à la recrudescence des crimes de sang, le débat sur la question de la liberté de détention d’arme fait rage. En vertu du deuxième amendement de la Constitution, chaque citoyen des Etats-Unis d’Amérique a le droit de porter des armes. Un tout puissant lobbying entretient la vente et défend farouchement, bec et ongles, le port d’armes. Même le locataire de la Maison Blanche, du haut de son aura et son pouvoir, n’y peut rien ! Barak Obama a dû abandonner la bataille.
A Madagasikara, le quid de la détention d’arme au sein des éléments de la FDS commence à faire du bruit et à inquiéter sérieusement l’opinion publique. Les meurtres à armes à feu commis par les militaires ou les policiers, souvent en état d’ébriété, contre les membres de leurs propres familles ou des voisins se multiplient.
Que faudra-t-il faire ? Le mal s’installe ! A une certaine époque, le port d’armes à l’extérieur du camp ou de la caserne ne posait aucun problème. Sur le plan général, agent ou élément de la FDS n’avait pas le droit d’utiliser l’arme dont il est responsable en dehors de la nécessité de service. Cependant, depuis les crises politiques chroniques, le règlement au sein des camps se desserre. Des hommes en treillis osent passer outre le principe sacro-saint la discipline militaire. La mutinerie s’éclate à tout bout de champ ! Il y a péril en la demeure !
L’évènement tragique d’Ivato pourrait-il servir de sonnette d’alarme à tout le monde du pouvoir notamment les hauts commandements de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale. Le cap de la ligne rouge est franchi. L’heure n’est plus à la tergiversation. Il va falloir prendre la « bête » par les cornes et sans tarder. Allons-nous attendre des meurtres une fois de plus où des victimes souvent innocentes paient de leurs vies.
Le temps, où l’on assimile la caserne ou le camp pour un cadre de discipline rigoureuse « obéir d’abord… » est révolu. L’anarchie qui règne dans la vie civile, en ces temps-ci, semble réussir à s’infiltrer à l’intérieur des camps sinon de la caserne.
L’heure est grave ! Ressaisissez-vous !
Ndrianaivo
Un million de tonnes de plus que d’habitude. C’est l’objectif que se fixe le Projet d’appui à l’amélioration de la productivité et à l’industrialisation de la filière riz (PAPRIZ) pour l’année prochaine, selon une déclaration effectuée la semaine dernière par les principaux dirigeants du projet. Pour la campagne 2021-2023, 4,4 millions de tonnes ont été produites. 6 millions de tonnes, c’est l’objectif de la prochaine campagne, avec la diffusion de la formation pour la technique agricole.
De la petite balle jaune aux touches noires et blanches. Un virage à 180° réussi pour Ilo Rakoto, ex-joueur de tennis malagasy de renom de la catégorie « jeunes » qui a choisi d'emprunter la voie musicale. Il a délaissé les coups droits foudroyants et les revers travaillés pour caresser par ses dix doigts les touches du piano. « Qualifié pour les demi-finales d’un championnat de Madagascar de sa catégorie et en même temps admis à la finale d'un concours national de piano, il nous a annoncé son choix d'abandonner le tennis.
Installé depuis quelques années en Europe, Tahiana Andrianiaina, de son nom de scène Kemyrah, revient au pays, pour deux concerts, notamment à Antananarivo et Antsirabe. Pour ce retour au bercail, le jeune rappeur engagé livre des confidences sur sa vie et sa carrière, ses projets et ce retour à Madagascar.
Un ressortissant français de 56 ans a trouvé la mort au cours d’un accident grave de la circulation survenu vers 19h40, samedi dernier, à Antanimbarinandriana. De source policière, la victime aurait succombé sur le coup dans des circonstances plutôt tragiques. Cependant, les secours, dans les premiers moments ayant succédé aux terribles chocs, ont cru avoir encore une chance pour sauver le quinquagénaire, et l’ont transporté d’urgence à l’HJRA, selon une source à ce niveau. “Malheureusement, les médecins n’ont pu vraiment rien faire pour le Français”, affirme une source hospitalière.
L’émotion était au rendez – vous hier durant le 3ème et le dernier jour de visite du Président Andry Rajoelina dans la Région de Boeny. Le Chef de l’Etat a inauguré la nouvelle cité dénommée « Cité Meva », qui abrite les « Trano Mora », à Amborovy Mahajanga. Ce fut l’occasion, pour le Président de remettre officiellement la première vague (une trentaine) de « Trano Mora » à leurs heureux propriétaires. La dotation s’est faite à travers un tirage au sort. 29 personnes ont été tirées au sort parmi les 384 qui se sont inscrites ayant rempli les conditions requises. Les bénéficiaires n’ont pas caché leur joie lors de la remise des clés par le Président en personne. Ils pourront déjà occuper la cité tout en payant des loyers jusqu’à la fin de l’échéance par le contrat avec l’Etat.