mardi, 23 mai 2023

La une du 24 mai 2023

Publié dans La Une



Ma thèse en 180 secondes ou « MT 180 », le concours des doctorants, a rendu son verdict. Les membres du jury ont désigné Famenontsoa Francine Ramahavalisoa comme lauréate de cette 5ème édition. Ainsi, elle sera la représentante de Madagascar lors de la joute internationale qui aura lieu à Rabat (Maroc) en octobre prochain.
Elle a déjà conquis le vote du jury lors de la finale régionale et remporta le concours pour la Province d’Antananarivo. Ainsi, son exposé, axé sur les « Paramètres génétiques et environnementales influençant la propagation et la croissance initiale du "Tsiperifery" en vue de sa domestication », symbolisera l’espoir malagasy pour obtenir enfin le titre suprême cette année. En plus du premier prix, la doctorante de l’université d’Antananarivo a également reçu un chèque de 4 millions d’ariary pour faire avancer sa recherche et soutenir ses efforts.
Le « prix du public », voté par l’assistance mais également en ligne, a été décerné à Mandresy Fiderana Andriatiana Ramilison de l'université d'Antananarivo. Sa thèse est intitulée « Qualification et quantification des fumées émises lors de la combustion du charbon de bois en foyers améliorés ». Ce candidat a obtenu une somme d’un million d’ariary.
Le podium a été complété par Nahina Emile Gauthier de l'université de Toamasina avec son projet de recherche « Distribution biogéographique du "Passer domesticus" ou moineau domestique à Madagascar ». Finissant à la seconde place, il a remporté un chèque de 2 millions d'ariary. Vient ensuite Maminiaina Fabianna Razafitombo de l'INSCAE avec sa thèse intitulée « Démarche de compréhension du sens au travail au service de la gestion du turnover » qui remporte la troisième place et empoche au passage un million d’ariary.
Lors de cette compétition, 19 candidats issus des six Provinces ont concouru et ont été sélectionnés lors des éliminatoires locales. La finale nationale s'est déroulée hier dans les locaux de l'Institut français de Madagascar (IFM) à Antananarivo.
Cette 5ème édition de MT 180 a été organisée par l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) en Afrique australe et dans l’océan Indien, en collaboration avec le ministère de l'enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), ainsi que le Service de coopération et d'action culturelle (SCAC) auprès de l'ambassade de France à Madagascar.
Nikki Razaf

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Une augmentation à 100%. Madagascar a produit annuellement 7 000 tonnes de cacao fin, mais cette année, les producteurs envisagent de doubler la récolte, c’est à dire de 15 000 tonnes, selon le vice-président du Conseil national du cacao(CNC), Philippe Fontayne, hier durant la présentation de la semaine des produits d’excellence. En étant le seul pays d’Afrique ayant le meilleur cacao, la Grande île approvisionne l’Europe, l’Asie, les Etats Unis…
Une raison de plus pour nommer le cacao de Madagascar une filière d’excellence et un exemple pour tant d’autres. Dans le cadre de la semaine des produits d’excellence, un panel cacao fin aura lieu les 13 et 14 juin prochains au Radisson Blu à Ambodivona. Des ateliers sur le programme d’aide pour les entreprises dans les secteurs privés ainsi qu’une conférence sur la redynamisation de la filière café, la sensibilisation sur le cahier  des  charges  nationales bio, observatoire du bio, focus agribusiness, transformation agroalimentaire ZPI, feront partie du programme. Une dizaine de pays participeront à cet événement. Ainsi, Madagascar participe à la 4e édition du Label cacao fin à 100 %. « Nous avons déjà gagné toutes les éditions précédentes, en 2010, 2013 et 2017, et espérons encore le décrocher, cette année », soutient le vice- président du CNC.
Afin de promouvoir l’agribusiness, la semaine des produits d’excellence prévoit aussi la distribution de 2 540 titres verts aux jeunes exploitants agricoles. L’objectif est d’augmenter la production et la création d’emploi. Afin d’atteindre les  objectifs, l’un des programmes prioritaires du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage est de créer 12 700 emplois, produire 5 357 tonnes de produits vivriers additionnels et 4 334 tonnes de viande animale additionnelle.
Les autres priorités concernent l’aménagement et la réhabilitation de périmètres irrigués : aménager et réhabiliter 109 757 hectares de superficie pour produire 196 000 tonnes  de paddy ; l’approvisionnement en matériels et équipement pour la production de riz, manioc, maïs, soja et viande blanche ; la production d’au moins 90 000 tonnes de manioc, 20 000 tonnes de mais, 25 800 tonnes de sorgho et 3 300 tonnes de patate douce pour impacter la  sécurité alimentaire de 185 500 exploitations agricoles familiales.
La semaine des produits d’excellence aura lieu du 12 au 14 juin prochain au Radisson Blu et 15 au 18 juin CCI Ivato.
 Anatra R.


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La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, a pris la parole hier de sa propre initiative. Elle est revenue sur le cambriolage qu’elle a subi en fin de semaine dernière. A l’entendre, il ne saurait relever de la coïncidence. Devant la presse, la députée dénonce en effet un « acte d’intimidation » voire un acte terroriste après que son domicile a été cambriolé. « Il ne s’agit pas cinéma. Il s’agit de faits réels. Et des faits tels que ceux-ci, de mon point de vue, sont destinés à terroriser ou à intimider », a assuré la députée d’Ambatofinandrahana, durant une rencontre avec les gens des médias, hier en fin de matinée. Un téléphone portable, contenant tous ses contacts, ses correspondances et ses confidences ; un ordinateur de bureau composé d’un écran plat avec unité centrale ; et un sac marron contenant de l’argent, ont été emportés par le ou les individus qui se sont introduits au domicile la présidente de l’Assemblée nationale, samedi dernier. Aucun autre objet n’a disparu. Et aucune information ne filtre pour l’instant sur cette affaire. Le boss de l’Assemblée nationale rajoute savoir d’où vient l’intrusion et le vol à son domicile, soulignant toutefois ne pas vouloir donner d’autres détails de cette affaire.
Christine Razanamahasoa dit ne pas souhaiter répondre à une question s’il pourrait s’agir d’un acte politique ou non. « Je ne répondrai pas à cette question. Tout ce que je dis ici à un poids et fera l’objet d’interprétations », se contente-t-elle d’affirmer. « Servir le pays est sacré. Il n’y a pas de peur (…) Je suis la première responsable de l’Assemblée nationale, du travail avec les députés. Je ne peux pas baisser les armes ou m’agenouiller. Je ne cèderai pas aux intimidations. Je reste impassible et je suis engagée dans la lutte pour cette institution, pour la vérité », poursuit la tenante du perchoir de l’Assemblée nationale. Fait de délinquance primaire ou acte d’intimidation comme le subodore fortement la patronne des députés Christine Razanamahasoa ? Son domicile a été visité dans la nuit de samedi dernier. Le ou les cambrioleurs s’y sont introduits sans effraction, selon une déclaration de l’équipe de communication de la présidente de l’Assemblée nationale. L’enquête est ouverte au niveau de la Police et de la Gendarmerie nationale, assure la PAN, qui les remercie pour leur prise de responsabilité.
La rédaction

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Un événement qui devait se produire depuis le mois d’avril dernier. Mais faute de programme, il a été reporté. Aujourd’hui, c’est confirmé, Dama et Bekoto du groupe Mahaleo, accompagnés des fils des membres du groupe, reviennent sur scène pour une double célébration. Ils se produiront en « live » à l’Hôtel Les Cygnes, Ivato afin de poursuivre la célébration des 50 années du groupe Mahaleo, mais aussi fêter les 69 ans de Zafimahaleo Rasolofondraosolo alias Dama avec un show exceptionnel ce vendredi 26 mai.
Bien sûr, pour célébrer son anniversaire, le chanteur aurait pu inviter sa famille et ses amis, préparer un bon repas ou encore rester tranquillement chez lui. Mais non, Dama a décidé de le fêter avec le groupe et de donner du plaisir à ses fans grâce à un concert. Néanmoins, il n’a pas choisi de faire un grand show mais plutôt un spectacle nocturne qui aura lieu dans un cadre intimiste. Le groupe Mahaleo a ainsi opté pour une soirée en toute convivialité avec ses amis, ses inconditionnels, les vrais amateurs du groupe ainsi que ses complices de toujours. Alors pour ceux qui n’ont pas pu assister au concert qui s’est tenu dernièrement au Palais des Sports, ce sera une autre occasion de retrouver sur scène Dama et Bekoto, les deux chanteurs encore en vie du groupe. Les fans pourront donc supposer que l’interprète de « Raha mba manan’elatra » a prévu un show exceptionnel. Qui sait, il soufflera peut être ses bougies sur scène. 
Notoriété
Côté scénique, comme d’habitude, les fils des membres de Mahaleo, à savoir Andrianaivo Tahina (fils de Charles), Maharo (celui de Dama), Pôpôly (de Bekoto), Rado (de Fafah) et Benaivo (fils de Nônô) partageront la scène avec Dama et Bekoto, sans oublier le musicien Nary qui sera également de la partie. Avec ces deux chanteurs, tout au long de leurs prestations et derrière leurs instruments de prédilection, que ce soit la guitare, le clavier ou encore le « farara » (harmonica) pour Dama, le show ne pourrait être que merveilleux et convivial.
Rappelons que Dama et ses confrères ont formé ce groupe musical durant le mouvement populaire de 1972. Cela fait 51 ans que le groupe Mahaleo berce ses fans. Plusieurs générations de familles ont déjà assisté et parfois même participé aux plus grands tournants de l’Histoire de Madagascar. En racontant le quotidien en chanson, avec des accords faciles et des mélodies qui marquent, le groupe a réussi à transmettre ses messages au public. Les jeunes, en grattant quelques notes à la guitare, ont tous interprété des tubes de Mahaleo. Et c’est certainement pour cette raison que les chansons du groupe, bien que n’ayant pas toutes été enregistrées, sont bien connues du grand public. Aujourd’hui, après la disparition des autres membres du groupe, les deux restants, grâce à l’encouragement des fans, ont décidé de continuer le « Revy Mahaleo ». 
Sitraka Rakotobe

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La semaine passée, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) avec le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) s’est penché sur le problème des retraités de l’université d’Antananarivo privés de leurs pensions mensuelles. Les deux départements ont convenu d’y trouver la solution. Des mesures ont été alors prises d’un commun accord.
Les six universités publiques, le centre régional des œuvres universitaires d’Antananarivo ainsi que les instituts supérieurs de technologie d’Antananarivo, d’Ambositra et d’Antsiranana sont demandés de fournir les états des arriérés des cotisations de la caisse de retraites civiles et militaires (CRCM), de la caisse de prévoyance de la retraite (CPR) et de la caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) d’avant le mois de juillet 2022.
L’instruction est aussi de rigueur pour les centres nationaux de recherche (CNR) concernant leurs retraités. A cet effet, le MEF a envoyé des canevas à remplir par les universités. Les données ainsi obtenues seront introduites à l’application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat, le fameux logiciel Augure.
La production d’états nominatifs en vue de faciliter le traitement en est l’objectif. Un délai de dix jours est accordé aux universités pour remplir lesdits états nominatifs à retourner impérativement au MESUPRES. « Ceci permettra de trouver la solution car il faut sauver ces retraités », affirme la ministre Béatrice Elia Assoumacou.
Les concernés sont effectivement dans l’expectative. Environ 150 anciens membres du personnel administratif et technique de l’université d’Antananarivo n’ont pas pu percevoir leurs pensions mensuelles depuis trois ans. La raison en est le non règlement des versements de la CRCM entre 2004 et 2016 et entre 2020 et juin 2022. Le MEF refuse le paiement des pensions des retraités sans le règlement de ces arriérés.
Ces anciens commis de l’Etat ont frappé à des portes. Mais ils n’ont obtenu aucune réponse satisfaisante. Pour se faire entendre, ils ont manifesté sur l’esplanade du campus d’Ambohitsaina la semaine passée. Une rencontre avec le médiateur de la République qui a approché les ministères a eu lieu également. La saisine du Conseil d’Etat se profile aussi à l’horizon.
Des nouvelles au sujet de ces retraités seront attendues vers le début juin. Apparemment, d’autres anciens employés des universités se trouvent dans la même situation. Il y a lieu de reconnaître que ces anciens serviteurs de l’Etat ont contribué au déroulement des activités pédagogiques et de recherche à l’université. Ils méritent donc de percevoir leurs dus à l’âge de retraite.
M.R.

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Défi de taille. La transparence budgétaire est encore à parfaire pour la Grande île. Raison pour laquelle, afin d’améliorer davantage la performance du pays depuis plus de trois ans, le ministère de l’Economie et des Finances multiplie des initiatives telles que l’organisation des conférences budgétaires régionales, la vulgarisation massive du budget des citoyens, l’élaboration du guide de lecture de la loi de Finances et la tenue des campagnes de transparence afin de permettre à Madagascar d’améliorer ses scores en matière de transparence budgétaire et de participation citoyenne. Ces deux indicateurs constituent actuellement des enjeux majeurs de la bonne gouvernance d’un pays.  Depuis, les documents cadres tels que les Cadres de dépenses à moyen terme (CDMT), les Cadres budgétaires à moyen terme (CBMT), les Cadres macro-budgétaires à moyen terme (CMBMT) sont beaucoup plus accessibles au grand public. 
Par ailleurs, le MEF a aussi intégré d’autres réformes dans ce renforcement de la transparence budgétaire comme l’amélioration de la qualité des documents en termes de lisibilité et d’exhaustivité des informations, la mise en ligne des documents budgétaires sur le site web du MEF ou la mise en ligne du reporting des dépenses Covid dans des formats exploitables et intégrant les données de paiements.
Malgré ces dispositifs, il a été constaté que ces informations partagées sont essentiellement axées sur le budget général de l’Etat, ne permettant pas ainsi aux citoyens de s’informer davantage sur le budget de la collectivité et de participer au processus budgétaire local.

Budget inclusif

D’importants efforts restent alors à déployer. Dans ce sens, un séminaire national sur la transparence budgétaire et la participation citoyenne au processus budgétaire régional est présentement organisé dans la Région d’Atsinanana  afin de faire une avancée significative dans cette démarche de
transparence et d’ouverture au public. Organisé conjointement par le ministère de l’Economie et des Finances avec le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et en partenariat avec l’UNICEF, ce séminaire national vise à sensibiliser les gouverneurs sur les meilleures pratiques en matière de transparence budgétaire.
A noter que les gouverneurs jouent un rôle prépondérant dans l’amélioration de l’accessibilité des informations sur le budget des Collectivités territoriales décentralisées, plus particulièrement celui de la Région. Un partage d’expérience du gouverneur de la Région d’Atsinanana est au programme, ainsi qu’avec les maires de la Région. Au bout de ces trois jours, les gouverneurs et les maires seront à même de mobiliser les citoyens pour participer à l’élaboration d’un budget inclusif, garant d’une bonne gouvernance. Dans la même optique, le MEF, à travers la direction générale du budget et des finances, organisera une campagne de transparence budgétaire axée sur le budget primitif des 23 Régions, plus précisément sur le programme d’emploi des 2 milliards d’ariary alloués à chaque Région.

La rédaction

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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