L'affaire a éclaté en février de l'année dernière où la femme d'affaires répondant au nom de Raïssa Razaivola, a été trempée dans de nombreux dossiers dont surtout l'accusation d'une tentative de meurtre. Rebondissement, hier. En fin de l'après-midi hier, et à l'issue de 5 longues heures de débats, la Justice a finalement prononcé la sentence en la condamnant à sept ans de travaux forcés, toujours  pour tentative de meurtre. Lors de cette audience, les trois personnes censées témoigner en défaveur de l'accusée, ont simplement brillé par leur absence. D'autant plus que le plaignant dans l'affaire se serait désisté pour retirer sa plainte. Du coup, la balle était dans le camp du ministère public qui a maintenu sa poursuite contre Raïssa.
De son côté, l'accusée était montée au créneau et a protesté la décision de la Justice, du moins lorsqu'elle a quitté la salle d'audience, et sous bonne garde.
On a pu voir aussi des membres de sa famille, sans oublier la cohorte des gens de la presse. En réalité, elle a encore le droit d'interjeter appel à cette décision de la Justice. De plus, Raissa qui a nié les accusations, a réclamé son argent à ses adversaires, somme qui se chiffrerait à une vingtaine de millions d'ariary et qu'elle déclarait avoir été injustement détournée.
Deux mois auparavant, son avocat a dénoncé ce qu'il a jugé comme une détention arbitraire de sa cliente qui serait également souffrante .
Revenons sur les faits. En février 2022, Raïssa Razaivola, alors accusée de tentative de meurtre et qui était recherchée par la Police, a été déférée devant le Parquet du tribunal à Anosy, et dans ses bras, son enfant de quelques jours seulement.

Les Forces de l’ordre l'auraient embarquée avec elles alors que Raïssa se trouvait encore dans une clinique où elle venait de mettre son bébé au monde. Ce qui suscita une vive protestation de son avocat.  A l'époque, le conseil pour la défense de l'accusée a haussé le ton en affirmant que cette dernière n'aurait pas pris la fuite, et qu'elle s'était au contraire présentée devant les enquêteurs, une situation qui aurait provoqué son accouchement prématuré.
Dans le fond des débats à l'audience, hier, il était surtout question d'un litige domanial survenu dans la localité de Fenoarivo, faits qui ont entraîné l'accusée dans cette affaire de tentative d'homicide, à l'époque.
Pourtant, les co-accusés de Raïssa, les revendeurs présumés du terrain de la discorde, semblaient n'avoir pas été inquiétés, du moins lors du déferrement de l'affaire.
Les avocats de Raïssa, toujours dans le cadre de cette affaire tentative de meurtre, ont toutefois refusé jusqu'au bout de fournir de plus amples explications sur cette affaire obscure dont le public, même jusqu’ à cette époque tardive, ignore toujours les tenants et les aboutissants.
F.R.

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jeudi, 04 mai 2023

La une du 5 mai 2023

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jeudi, 04 mai 2023

Agenda du week-end


Vendredi 5 mai
Farakely
De quoi passer un bon moment acoustique pour les quinquas en ce vendredi joli. Elle s’est fait rare ces temps-ci. Ce soir, la chanteuse à la voix douce et pétillante Farakely sera de nouveau  sous le feu des projecteurs pour une soirée acoustique comme ses fans l’aiment. Avec ses deux albums « Tafaray isika roa » et « Nofiko », elle a réussi son pari et s’est imposée dans le paysage musical. Aujourd’hui, elle s’est fait un nom et a déjà partagé la scène avec de grandes stars de la Grande île. Avec le temps et ses expériences scéniques,  Farakely est une artiste à part entière qui n’a rien à envier à ses pairs. Le rendez-vous est donné ce soir à partir de 20h 30 au Piment Café, Behoririka.
Mamehy & Kifr
Chaque vendredi soir, l’hôtel Le Glacier sis à Analakely propose une soirée musicale enflammée. Ce soir, l’endroit mettra en affiche le groupe Mamehy et le chanteur Kifr, tous originaires de la Province de Toliara. Cet événement est baptisé « 100 % Ambiance Toliara Meiera ». Le groupe Mamehy peut être méconnu du public tananarivien. Cependant, il s’est fait déjà un nom dans l’industrie musicale. Il s’agit d’une troupe artistique jouant de la musique tropicale. Quant à Kifr, c’est un chanteur qui commence à être célèbre dans la Capitale, notamment dans l’art de  chauffer les noctambules. En tout cas, une chose est sûre, avec cette affiche, les habitués des lieux qui viennent de passer une semaine chargée, prendront le temps pour s’amuser et se déstresser. Rendez-vous ce soir à partir de 20h.
Samoëla
Une fin de semaine animée par un groupe qu’on ne présente plus en matière de qualité de prestations. Depuis sa présence dans le showbiz, tant sur le plan national qu’international, Samoëla reste une grande référence dans le milieu des chansons à texte. Classé dans le rang des auteurs-compositeurs et interprètes de haut niveau, il excelle aussi dans son statut de musicien polyvalent. Il réussit à drainer du monde à chacun de ses shows. Souvent armé de sa guitare et de son « kabôsy », ses deux instruments de prédilection, Samoëla poursuit son bonhomme de chemin. De ce fait, le chanteur montera sur la scène de Madagascar Espace By Pass, ce soir à 19h. Par la suite, il enflammera l’estrade du Karibotel, Domaine Manerinerina, ce dimanche à partir de 15h.
Jaovavy & Joyce Mena
Ces deux jeunes femmes se démarquent par leur côté provocateur au style américain et des paroles crues qui les ont permis de s’imposer dans un milieu presque exclusivement masculin. Dans leurs clips vidéo ou encore sur les réseaux sociaux, elles n’hésitent pas à se montrer sexy avec des looks semi-ouverts. Malgré leurs rares apparitions dans la Capitale, Jaovavy et Joyce Mena sont toujours dans le bain. La soirée qui se tiendra à l’hôtel Les Cygnes, Mandrosoa-Ivato témoigne leur envie de se faire connaître et d’aller plus loin. Elles chaufferont la scène à partir de 20h 30.
Iraimbilanja
La fête d’anniversaire continue. Après le succès de leur grand concert qui s’est tenu le week-end dernier, les « Raimbl » repartent pour un autre rendez-vous. Batata et sa bande seront de nouveau sur la scène de l’Espace Dera à Tsiadana, ce soir à 20 heures tapantes. Mais cette fois-ci, le spectacle sera en version cabaret. Ces retrouvailles prouvent encore qu’avec les « Iraimbilanja », les années passent mais l’ambiance reste au top même après plus de quatre décennies de carrière. Encore une fois, la nostalgie sera au rendez-vous, mais le plaisir de réécouter les « Tao an-tsekoly », « Mosoara » ou « Raosy jamba » sera renouvelé.
Samedi 6 mai
« Fabien jamba »
Une soirée qui risque d’être mémorable et animé. Fabien Tovonkery alias « Fabien jamba », cet artiste non voyant mais très talentueux qu’en particulier le public tananarivien connaît très bien, sera en concert au No Comment Bar, Isoraka. Ce lieu est une salle de cabaret très chaleureuse avec un coin bar et une restauration sur place. Fabien réalisera à cette occasion des interprétations de ses chansons telles que « Annick » ou encore « Ho faty ». Il reprendra également les tubes des autres chanteurs. C’est la garantie d’un concert plein d’émotion. Comme à l’accoutumée, la soirée se terminera avec une animation Dj. Le rendez-vous sera donné à partir de 20h30
Dimanche 7 mai
Bodo
Un anniversaire qui restera dans les esprits des amateurs de la bonne musique. Bodo, la chanteuse à la voix exceptionnelle, célèbre cette année ses 35 années de scène. Et comme un anniversaire ne se célèbre pas tout seul, la star sera entourée de jeunes artistes tels que Mr Sayda, Steph Rambi, Lucas, Lovatiana, Ayam, Betia, Nate Tex Yrinaf, Safiid et Mendrika pour l’occasion. Ce sera ce dimanche à partir de 15 h au CCEsca Antanimena qu’elle a choisi de célébrer l’événement avec ses inconditionnels. Fidèle à son image, la diva et ses invités vont faire un récital qui devrait ravir les spectateurs.
Sitraka Rakotobe

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Redresser la barre. C’est en ce sens que le dernier Conseil des ministres a adopté le décret portant création et organisation d’un comité « vanille » de Madagascar suite aux récentes difficultés subies par cette filière à forts potentiels. Ainsi, c’est le Président de la République en personne qui sera à la tête de ce comité, lequel vise principalement à mettre en œuvre les instructions données par le Chef de l’Etat concernant le redressement de la filière vanille et l'avancée progressive vers la libéralisation de cette filière à Madagascar. Ce même comité sera aussi en charge d'examiner et d'approuver les demandes de licence d'exportation de vanille.

Selon ledit comité, le ministère du Commerce n'accorde des certificats d'agrément qu'aux demandes préalablement approuvées par le premier dans un délai de 48 heures, tout en recevant les plaintes potentielles entourant l'octroi d’agrément. 8 personnes siègeront au sein de ce comité dont deux représentants du Président de la République, un représentant du Premier ministre, un représentant du ministère des Finances, un représentant du ministère de la Décentralisation, un représentant du ministère du Commerce, un représentant du Conseil national de la vanille (CNV) élu par ses membres, et enfin un représentant du Conseil régional de la vanille (CRV) également élu par ses membres. A noter que tout ce beau monde sera ainsi dirigé par le Chef de l’Etat lui-même et travaillera à titre gracieux dans le redressement de la filière « vanille ».

Renfort du CNV

Pour rappel, depuis l’ouverture de la campagne 2022-2023 en mi-novembre, les exportations tournent au ralenti. Les exportateurs ont des difficultés à vendre leur vanille sur le marché international. Les acheteurs seraient réticents à payer le prix référentiel d’exportation, fixé à 250 dollars le kilo par l’Etat. Ce prix étant largement plus élevé que celui pratiqué par les autres pays producteurs. Malgré cela, la vanille de Madagascar est considérée comme étant de grande qualité. Outre la concurrence qui reste très rude sur le marché international, les problèmes rencontrés actuellement dans le secteur risquent d’intensifier les difficultés et de plonger le secteur dans une situation compliquée. La mise en place de ce comité viendra ainsi renforcer les efforts déjà concrétisés à travers les actions du Conseil national de la vanille qui œuvre depuis quelques années pour la régularisation de la filière.

A noter que le CNV a comme principale mission de favoriser le dialogue public-privé, ainsi que la concertation et les échanges entre les différents acteurs de la filière « vanille » dans la mesure où il regroupe tous les acteurs concernés en amont et aval par cette filière. L’entité devait se charger entre autres de la mise à jour des textes et des réglementations, de l’établissement du calendrier en fonction des informations techniques sur la maturité de la vanille dans chaque Région productrice, tout en se penchant également sur les standards de qualité, de même que la délivrance des agréments d’exportation et la détermination des prix de référence minimale des vanilles préparées et exportées.

La Rédaction

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Une habitude pour certains transporteurs. Des portiques de limitation de hauteur sont mis en place sur l’axe Antsofinondry-Tsarasaotra afin que les camions et véhicules de gros gabarit ne puissent y circuler. Avec un summum d’incivisme, des transporteurs violent pourtant cette organisation imposée pour s’assurer de la durabilité de la route construite en pavé. Rien que le week-end dernier, 2 véhicules « sprinter » ont forcé le passage au point de détruire les portiques. « En partant d’Ambiatibe, nous étions bloqués sur place vers 16h puisqu’un « taxi-be » Sprinter a voulu passer malgré la barrière. Les passagers n’ont rien dit alors que le portique fléchissait, voire sur le point de s’écrouler. Le chauffard ne savait pas qu’un autre problème de ce genre allait le bloquer à quelques mètres de là. Mais puisque cet axe constitue une voie rapide, l’on ne peut y rester longtemps. Ils ont sûrement détruit les 2 portiques pour passer… », témoigne Jeannot Ramambazafy. Ce journaliste doyen n’a pas manqué d’interpeller la Gendarmerie face à cette violation à la fois du code de la route et du cahier des charges pour le « taxi-be ».
Pour information, ce tronçon de route reliant Antsofinondry et Vavafolo, à Ambatolampy Tsimahafotsy, enregistre 6 portiques de limitation de hauteur mis en place par le ministère des Travaux publics et la Région Analamanga. 2 se trouvent à la sortie d’Antsofinondry, 2 à Ambatolampikely, 1 à la bifurcation d’Anosiarivo et le dernier à l’entrée de Namehana. Outre la destruction de ces portiques, des pavés commencent à manquer suite à des vols. 
Des sanctions attribuées
Cinq véhicules mis en fourrière. La Commune de Sabotsy Namehana les a pris en flagrant délit de forcer les portiques de limitation de hauteur. Les responsables au sein de cette Commune de l’Avaradrano ont fait appel à la Gendarmerie locale, notamment pour la mise en fourrière des véhicules et la convocation de leurs propriétaires. D’autres sanctions sont également attribuées aux auteurs de destruction des biens publics, dont la réparation obligatoire des infrastructures détruites, selon les informations recueillies. « Nous dépêchons régulièrement des agents de police ou ceux des quartiers mobiles pour s’assurer des patrouilles sur cet axe, même s’ils ne peuvent pas s’y fixer, avec leurs autres obligations. Le portique qui a été détruit le week-end dernier du côté d’Antsofinondry a été réinstallé depuis cet après-midi (ndlr hier), après sa réparation », informe Tiana Rasamoelina, 2è adjoint au maire de la Commune de Sabotsy Namehana. « La plupart des transporteurs qui enfreignent aux règlements ne résident pas dans notre Commune mais empruntent cet axe pour gagner du temps. Certains viennent d’Ambohimanga, d’autres de Soavinimerina, etc. », ajoute ce responsable. Effectivement, cet axe de 4 km désengorge la circulation et assure la fluidité pour ceux venant de la Capitale qui veulent aller à Anosy Avaratra jusqu’à Talatavolonondry. Mais reste à savoir si cette infrastructure routière reste pérenne avec les illégalités et pillages constatés sur place…
P.R.



Publié dans Politique


Elimination de la fistule obstétricale. Depuis 2022, 50.000 cas de fistule obstétricale ont été enregistrés dans le pays, d'après la statistique du ministère de la Santé publique. Chaque année, 4.000 nouveaux cas sont recensés. Malgré l'ampleur de ce fléau ainsi que le danger qui pèse sur les femmes atteintes de cette maladie, beaucoup d’entre elles ne disposent pas de moyens pour le traitement dont le coût est assez conséquent puisqu'il s'élève à plus de 2 millions d'ariary.
Afin d'éradiquer cette maladie, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) organise une campagne de chirurgie réparatrice pour les femmes qui en sont victimes. 25 femmes âgées de 16 à 50 ans bénéficieront de cette opération. Elles sont issues de 5 Régions, à savoir Analamanga, Vatovavy, Fitovinany, Vakinankaratra et Bongolava.
L'opération aura lieu au pavillon Sainte-Fleur, Anosy, du 8 au 18 mai. Ces femmes seront complètement prises en charge, allant du coût du déplacement jusqu'à la consultation, en passant par l’opération et le traitement poste-opératoire.
Cette chirurgie réparatrice entre dans le cadre d'une coopération entre le ministère de la Santé publique, l’UNFPA, le royaume de la Norvège, l’Ordre de Malte et l’Opération Fistula.
En tant que leader de la campagne mondiale pour l'élimination de la fistule, le Fonds des Nations unies pour la population propose une vision stratégique et un soutien technique. Ainsi, cette agence onusienne distribue des fournitures médicales, assure des formations et procure des fonds en faveur de la prévention et du traitement de la fistule, mais également des programmes de réinsertion sociale et de plaidoyer. L’UNFPA renforce également les services de santé maternelle et les services obstétricaux d’urgence afin de prévenir l’apparition de cette lésion.
La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Les femmes qui en souffrent sont souvent condamnées à la dépression, l’isolement social et une pauvreté accrue.
Anatra R.

Publié dans Société


Surprise et consternation, le tout mêlé d’un sentiment de révolte. Tels étaient les réactions des habitants de la cité d’Ampefiloha, hier face à une scène plutôt surréaliste : celle de la Police municipale, emmenée par un gradé, assurant la protection de marchands de rue installant leurs kiosques sur une portion de trottoir de la localité.
Pour l’histoire, signalons que ces commerçants ont été délogés des abords d’une propriété située dans le Fokontany voisin, lorsque les propriétaires ont décidé de récupérer leurs biens pour y construire d’imposants locaux à usage commercial. En février de cette année, lesdits commerçants avaient déjà tenté de s’installer sur le même trottoir d’Ampefiloha mais ils se sont heurtés à l’opposition farouche, à la limite de la violence, des riverains. Les deux parties étaient à deux doigts d’en venir aux mains et il a fallu l’intervention de la Police municipale pour calmer la situation.
La colère des habitants de la cité est d’autant plus  grande que, il y a quelques mois, le Fokontany d’Ampefiloha avait procédé à l’assainissement du même endroit en priant les vendeurs de brochettes (qui ne l’occupaient qu’une partie de l’après-midi par jour) de quitter les lieux. Or, il faut savoir que les commerces installés hier par la CUA (vitreries, vendeurs de pièces de motos et les réparateurs qui sont inséparables de ces derniers) non seulement sont permanentes mais génèrent également des pollutions aussi bien visuelles que sonores, tout en rendant infernale la circulation aussi bien des véhicules que des piétons. « Il n’est pas question qu’on subisse les affres d’une activité qui ne nous apporte rien, sinon le bordel », tonne un habitant de la cité. La scène est pour le moins aberrante : La Police municipale installant au forceps 4 ou 5 marchands de rue, face aux propriétaires et locataires des quelque 800 logements que compte Ampefiloha-cité
Selon des informations recueillies sur place, dans la journée, c’est le responsable du marché d’Isotry qui aurait obtenu de la CUA l’autorisation d’installer à Ampefiloha « ses » marchands devenus persona non grata dans sa circonscription. Nous avons tenté de prendre contact avec un responsable de la CUA, hier dans la soirée, pour recueillir la version de celle-ci mais en vain.
En attendant, la résistance s’organise au sein d’Ampefiloha-cité, connus pour ses réactions particulièrement virulentes quand il s’agit de l’intégrité de la cité. Aux dernières nouvelles, (19 h, le jeudi 4 mai 2023), et comme il fallait s’y attendre, les habitants d’Ampefiloha ont procédé au démantèlement des kiosques érigés dans la journée sous la protection de la Police municipale.
La Rédaction

Publié dans Société


Les choses sérieuses vont commencer la semaine prochaine. Le programme des  quarts de finales du championnat de Madagascar de football, Orange Pro League Play-offs, a été dévoilé par le CFEM avec les amendements portés sur les règlements de la compétition. Les Play-offs se disputeront en aller et retour, sauf la finale. La qualification se jouera sur une confrontation directe pour chaque équipe. En cas d’égalité durant les deux matchs, un troisième sera programmé pour départager l’équipe 72h après le deuxième match. Effectivement, les buts marqués à l’extérieur ne seront pas pris en compte.
 Les quarts de finale des huit équipes qualifiées pour les Play-offs  sont programmés les 13 et 14 mai prochains pour le match aller et celui retour deux semaines après, c’est-à-dire les 27 et 28 mai.
Le choc de cet Orange Pro League opposera Ajesaia Bongolova et CFFA Andoharanofotsy qui ouvriront les hostilités le samedi 13 mai au « Kianja Manarapenitra » d’Ambohidratrimo. A Toamasina, Elgeco Plus viendra défier l’As Fanalamanga au Stade Barikadimy Toamasina.
Le lendemain, le dimanche 14 mai 2023 à 14h30, Disciples FC recevra Fosa Juniors Boeny à l’Elgeco Plus Stadium By Pass tandis que la formation de Kareka, le Mama FC, invitera les militaires de Cosfa au Stade d’Ampasambazaha Fianarantsoa.
Les vainqueurs du choc Ajesaia-CFFA affrontera le meilleur entre Fanalamanga-Elgeco Plus. L’équipe qualifiée entre Fosa Juniors et Disciples trouvera le vainqueur du choc Mama FC vs Cosfa pour les demi-finales. Le même règlement de compétition régira le carré final les 10 et 11 juin à l’Aller et le 24 et 25 juin le match retour. La qualification pour la finale se jouera en aller et retour et en cas d’égalité de cumul de points, un troisième match s’imposera aussi pour départager les deux équipes. La finale se jouera en un seul match au Stade Barea le 2 juillet 2023 à 14h30. Pour les demi-finales, on doit revenir au classement après les Conférences car c’est l’équipe la mieux placée qui abritera le match retour.
E.F.


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  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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