Le congrès national de l’Antoko Liaraike, tenu en fin de semaine dernière du côté d’Amboasary- Atsimo, dans le Sud de la Grande île, pousse l’actuel Président de la République Andry Rajoelina de briguer un second mandat à la tête du pays. Un congrès anniversaire qui marque les 23 ans d’engagement politique de cette formation politique dirigée par Soja Jean André dit Kaleta.
« Nous prions, Monsieur le Président de la République Andry Rajoelina, de poser sa candidature pour poursuivre les travaux qu’il a déjà entrepris », a déclaré l’ancien sénateur et actuel conseiller du Chef de l’Etat en charge des affaires politiques au cours d’une prise de parole à cette occasion. A la date où ces lignes sont écrites, aucune candidature officielle n’a été annoncée par le Chef de l’Etat actuel. Kaleta lui, n’a pas tari d’éloges à l’égard du patron du pays, mettant en exergue l’excellence des travaux qu’il a accomplis en matière d’infrastructures notamment.
Il en veut pour preuve la récente marque de reconnaissance obtenue par le Président Andry Rajoelina. Il fait manifestement référence au fait que le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a été désigné lauréat du Super Prix Grand Bâtisseur - Trophée Babacar NDIAYE 2023 pour son leadership personnel et pour ses investissements en faveur d'infrastructures de mobilité durables en adéquation avec les objectifs de développement durable. « Nous estimons que Rajoelina va sauver ce pays », déclare Soja Jean André dit Kaleta.
Il dénonce par ailleurs durant son allocution la perte de temps de certains politiciens du pays qui pensent encore à instaurer une période de transition dans le pays. Et lui d’inviter les acteurs politiques de se tourner ainsi vers les futures échéances électorales. Et de rajouter toutefois, qu’il faille aussi pour ces candidats potentiels savoir être bon joueurs et savoir reconnaître leurs défaites le cas échéant. « Vous devez vous tenir comme les judokas qui saluent leur adversaire même après le combat et une défaite », suggère Kaleta.
Notons que, outre les militants, le congrès du Liaraike a également vu la présence d’Alexandre Georget, président du parti Vert, de représentants des partis Avana, Freedom, Antoko Hiaraka Isika, partis faisant partie de la coalition autour du Président de la République actuel. Des élus, dont notamment, plusieurs maires, ont aussi honoré de leur présence ce congrès anniversaire.
La rédaction
Comment engager les Etats pour disputer un système dépassé ? Cette question était sur toutes les lèvres lors de la deuxième et dernière journée des Assises de la transformation digitale (ATDA) qui s’est tenue au Novotel Ivandry, samedi. Une problématique traitée à l’occasion de la session ministérielle des ATDA. Ainsi, les ministres africains du développement du numérique ont convenu de l’importance des potentiels, formations, compétences, de l’adéquation, la jeunesse, la diversité et la démographie de l’Afrique pour réussir à passer le tournant de la transformation digitale. Pour le cas de Madagascar, le ministre Tahina Razafindramalo a insisté sur le fait que les conditions de faire de Madagascar une start-up nation sont réunies. La Grande île a mis en place les fondamentaux : une des meilleures connectivités de l’Afrique, le premier data center de l’Etat, les institutions en charge de la transformation digitale, de la protection des données personnelles et du cybersécurité et surtout le développement de l’économie numérique, des programmes de partenariat avec le secteur privé, s’agissant des initiatives d’incubation, de pré- incubation pour les start-up. En ce sens, le directeur général d'Orange Madagascar, Frédéric Debord, a appelé les acteurs africains du numérique à investir dans les formations afin de combler les besoins en formation aux compétences numériques de près de 650 millions de personnes du continent d'ici 2030 lors d'une key note à la 12ème édition des ATDA.
Inclusion
En prônant l'inclusion numérique, Orange a mis en place les Orange Digital Center, des leviers d'inclusion numérique pour renforcer les compétences numériques. Les Orange Digital Center sont présents dans 18 pays en Afrique, au Moyen Orient, mais aussi en Europe (la France, la Belgique et la Pologne). C'est plus de 750.000 bénéficiaires dont 42% de femmes. Avec les Orange Digital Center, Orange entend pleinement relever le défi de la formation de la jeunesse africaine au numérique afin de renforcer leur employabilité, booster l'entrepreneuriat et soutenir les start-up innovantes du continent.
Déployé à Madagascar en octobre 2021, Orange Digital Center réunit une école du code, un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire de la Fondation Orange, et un accélérateur de start-up Orange Fab. L'ensemble de ces programmes, gratuit et ouvert à tous, va de la formation des jeunes au numérique à l'accompagnement pour les porteurs de projets en passant par l'accélération des start-up et l'investissement dans ces dernières. Depuis son déploiement, 1.900 apprenants ont été formés au sein d'Orange Digital Center Madagascar, dont 60% de jeunes femmes. Parmi les sortants, plus de 600 sont insérés professionnellement. « Il s'agit du seul ODC parmi les 15 dispositifs équivalents déployés sur le continent africain à avoir atteint cette performance, signe du potentiel malagasy en matière de transition numérique », explique Frédéric Debord.
La rédaction
C’était le véritable chaos dans le quartier de Manjaka, Commune d’Imerintsiatosika, vendredi soir lors d’une attaque de plusieurs bandits dans un foyer. Les assaillants se sont présentés dans les locaux comme des simples clients mais ont déjà bien planifié leur coup. Au nombre de quatre, les deux premiers se sont tout de suite rués vers l’agent de sécurité qui était dans la guérite afin de le maîtriser. Mais ce dernier a réussi à s’enfuir malgré un tir effectué par l’un des bandits. La balle a seulement effleuré son oreille. Il a réussi à donner l’alerte et à prévenir les Forces de l’ordre.
En voyant cette action de l’extérieur, l’autre agent de sécurité a voulu sauver les propriétaires des lieux. Mais hélas, c’était déjà trop tard ! Le second groupe de bandits a déjà maitrisés ses patrons et il n’avait plus le choix que de se cacher et d’alerter la compagnie de sécurité-mère située à Ambatomanga.
Profitant du délestage qui sévit souvent dans cette Commune depuis plusieurs semaines, les bandits ont agi seulement en quelques minutes. Ils ont quitté les lieux à bord d’une moto en emportant une somme d’argent conséquente dont le montant n’a pas été précisé pour l’instant. Les témoins ont affirmé un sac rempli de billets de banque.
« Ils sont passés à côté de nous comme une tornade, un sac sur la moto, en prenant la sortie vers la RN 1. On ne se doutait pas que c’étaient des bandits qui venaient de faire un braquage », selon un témoin.
Dès qu’ils ont reçu l’alerte, les gendarmes ont établi des barrages sur les axes principaux de la RN 1. La Police a également envoyé des éléments pour poursuivre les bandits. A la sortie de la ville, au niveau de la station-service Galana, les bandits ont résisté aux Forces de l’ordre et ont de nouveau tiré, touchant l’un de leurs poursuivants au ventre, heureusement sans blesser ce dernier.
Des barrages ayant été érigés partout, de Vontovorona jusqu’à Maizindrano et avec des poursuivant à leurs trousses, les bandits ont été finalement repérés du côté de Maizindrano.
« A 50 mètres du barrage, ils ont abandonné la moto et se sont enfuis à pied. De là, on a perdu leurs traces vu qu’il faisait nuit noire. Mais également, la poursuite risque d’être dangereuse vu que ces gars-là n’ont pas hésité à utiliser leur armes sur ceux qui ont voulu leur barrer la route », dixit Ra-Mbinina parmi les éléments du « Fokonolona » qui ont réussi à aller jusqu’à Maizindrano.
Bilan de l’attaque : le butin a disparu avec les bandits et les propriétaires blessés lors de l’assaut ont été évacués vers la capitale. Ils reçoivent actuellement des soins à l’HJRA.
Les Forces de l’ordre suivent de nombreuses pistes et cherchent activement ces dangereux malfaiteurs. Des renforts ont été également dépêchés à Imerintsiatosika.
Nikki Razaf
Une opération ciblée. Telle est la conclusion à laquelle est arrivée bon nombre d’observateurs de la vie politique malgache à l’annonce d’un cambriolage de la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa, en fin de semaine dernière.
Un téléphone portable, contenant tous ses contacts, ses correspondances et ses confidences ; un ordinateur de bureau composé d’un écran plat avec unité centrale ; et un sac marron contenant de l’argent. C’est le « butin » emporté par des individus au domicile de la tenante du perchoir de la Chambre basse du Parlement. L’annonce a été faite dans une déclaration par le bureau en charge de la communication de Christine Razanamahasoa, hier en milieu de l’après-midi. « Il y a eu une intrusion chez elle, hier soir, (avant-hier soir, ndlr) le samedi 20 mai 2023 », informe ainsi le communiqué.
« Il est important de noter que les cambrioleurs semblaient savoir ce qu’ils cherchaient, car toutes les informations personnelles du couple étaient stockées dans le téléphone », note la communication du numéro un du Palais de Tsimbazaza. Celle-ci informe également de l’inexistence d’effractions visibles sur les entrées de la maison, qui étaient « intactes ». Aucun autre objet n’a disparu, d’après toujours la communication faite. « Et ils n’ont pris à part ce qui a été mentionné », affirme-t-on. Tout en condamnant fermement ce genre de comportement, dans ladite communication, le bureau en charge de la communication de la présidente de l’Assemblée nationale dit « soupçonner une intention malveillante derrière ces actes ». La nature du butin laisse en effet croire qu’il ne s’agit pas d’un simple vol opportuniste.
Un épais voile entoure à l’heure actuelle cette affaire. Aucune information complémentaire n’a fuité sur ce cambriolage. Les sources auprès de la dame se murent pour l’instant dans le mutisme en attendant des compléments d’informations elles aussi. La situation de ladite résidence notamment n’a pas été communiquée. Dans son lieu de résidence à Antananarivo dans la Capitale ou dans la circonscription où elle a été élue, à Ambatofinandrahana dans l’Amoron’i Mania ?
Les circonstances exactes dans lesquelles le cambriolage s’est déroulé sont également sujettes à questionnements à l’heure actuelle. Quid notamment de la sécurité du domicile de cette présidente d’institution. Comment des inconnus ont pu y pénétrer et en ressortir aussi facilement ? L’ouverture d’une enquête est en tout cas attendue par l’opinion vue la gravité des faits annoncés et du caractère sensible des données contenues dans les appareils dérobés. Coïncidence ou non, la députée élue à Tsihombe, Masy Goulamaly affirme elle aussi avoir également perdu son téléphone...
La rédaction
Le parcours de notre champion s’achève. La Coupe du monde de slam poésie 20023 a fermé ses rideaux hier au Temple de Belleville, situé à Paris (France). A l’issue d’une longue et dure bataille de jeu de mots, et grâce à son talent et sa brillance, le représentant de Madagascar, Hichim Abdillah, s’est incliné en demi-finales de ce prestigieux concours international. C’est donc Angie Strachan de l’Ecosse, Mythago d’Angleterre et Léo Coupal du Québec (Canada) qui ont disputé la finale, hier soir.
Malgré ce résultat, les Malagasy restent fiers de son candidat car ce dernier a démontré à toute la Nation sa performance dans une compétition internationale. « Merci pour votre soutien. On a fait le maximum. Malheureusement, le résultat n’a pas pu abouti par rapport à ce que l’on attendait. Mais on est quand même fier. On n’a aucun regret, c’est déjà l’essentiel. J’espère que mes frères poètes feront mieux que moi dans la prochaine édition de ce concours. C’est exactement ce qu’il faut. Vive le slam ! », déclare Hichim sur une post-vidéo. Rappelons que durant sa première journée de compétition, Hichim a su séduire les membres du jury par ses mots. Il a mis le feu sur la scène du Temple de Belleville à chacune de sa prise de parole. Malheureusement, le parcours de notre challenger s’achève tout près du but. Un résultat que les Malagasy ont jugé excellent après avoir constaté le niveau des concurrents durant les épreuves.
Néanmoins, au cours de cette quête de trophée, Hichim, assisté par deux représentants de l’association Madagaslam - à savoir Bini, le responsable des projets internationaux au sein de Madagaslam et membre du comité d’organisation du slam national et Tohy, actuelle présidente de l’association Madagaslam et également membre du comité d’organisation du slam national - a participé à d’autres manifestations. Ils ont été attendus à des scènes ouvertes, des spectacles, des ateliers et diverses rencontres poétiques. Ces représentants de Madagaslam ont également mis à profit le déplacement pour nouer des contacts et ouvrir les portes à de nouvelles collaborations entre Madagascar et divers pays européens.
La Coupe du monde de slam poésie est un évènement annuel créé en 2007. Il s’agit d’un concours qui permet aux meilleurs slameurs du monde de s’affronter sur une même scène. Prochain rendez-vous pour l’année prochaine avec d’autres candidats talentueux venus d’autres pays.
Sitraka Rakotobe
Yvette Sylla, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères de la République de Madagasikara, et en qualité de présidente sortant de la Commission de l’océan Indien (COI), prononçait un discours lors de l’ouverture du Conseil des ministres de la sous-région au CCI Ivato et martelait le mot d’ordre « ensemble » afin de cerner de façon globale les démarches et les pratiques à mettre en œuvre pour atteindre ensemble les objectifs majeurs tels que la paix, la sécurité et la résilience. Ensemble nous réussirons ! Ensemble nous vaincrons !
Le choix du terme « ensemble » n’est rien de fortuit sinon du hasard de langage. Il traduit la profondeur de la conviction et de la volonté de réussir, de parvenir, main dans la main, aux mêmes pas et vers les mêmes objectifs des îliens et îliennes des Etats vivant voire évoluant à l’intérieur de cet espace commun qu’est l’océan Indien. Il illustre aussi la complexité et difficulté des enjeux à cerner et des défis à relever. La « paix », la « sécurité » et la « résilience » s’érigent ainsi en objectifs ultimes.
La paix. Un trésor inestimable inséparable avec la sérénité ! Aucun développement ni prospérité ne se réalise sans la paix. La paix à l’intérieur de chaque île en même temps entre les Etats. En tout cas, l’océan Indien est le seul espace du globe où il n’y avait pas et il n’y a pas de conflits militaires ou autres. L’enjeu consiste ici à garantir et assurer pour toujours le maintien de la paix entre les Etats des îles voisines. Et le rôle fondamental de la Commission de l’océan Indien (COI) repose essentiellement sur l’établissement des stratégies structurantes de telle sorte que la paix soit avec nous !
La sécurité. Un joyau précieux que tout être aime en avoir à sa disposition. Bien que l’espace océano-indien n’ait jamais été le théâtre d’aucun conflit armé, cela ne traduit en rien qu’il soit en sécurité surtout à travers les mers. Etant donné que l’océan Indien soit l’objet de convoitise des puissances (grandes et moyennes confondues) dans le cadre de la géostratégie mondiale et à travers la géopolitique planétaire, l’espace océano-indien joue un rôle capital dans la balance. Avoir le contrôle de cet espace géographique de premier plan relève d’un « désir » inavoué des grands. Depuis un certain temps, l’océan Indien devient la plaque tournante des trafics proscrits (drogues, trafics illégaux). Vu l’immensité du périmètre océano-indien, la volonté d’assurer et de maintenir en permanence la paix et la sécurité, deux objectifs qui vont toujours de pair, n’est pas évidente en soi. Elle ne peut pas être le fait d’un seul pays. Il faut en permanence se concerter et se donner la main. Ensemble, les dirigeants des îles voisines parviendront à surmonter les obstacles empêchant tout effort pour atteindre le stade de la sécurité.
Résilience. Particulièrement exposées aux aléas de la nature notamment aux impacts du changement climatiques, les îles de l’océan Indien doivent affronter aux caprices de cet intenable climat. De ce fait, la résilience aux impacts fait partie d’un combat acharné et continu que les dirigeants des îles voisines ont la mission de contourner ensemble.
En effet, ensemble, nous les îliens de l’océan Indien, nous sommes condamnés à réussir de concert !
Ndrianaivo
Le nombre de disciplines en compétition est réduit à 17 contre 23 au départ. C’est un record en termes de nombre de disciplines en compétition jamais enregistré durant l’histoire des Jeux des îles. La deuxième réunion du Comité international des jeux (CIJ) a pris fin ce dimanche 21 mai dernier après quatre jours de programme très chargé. La question sur la cérémonie officielle des Jeux, la présentation du logo, la visite de quelques sites et l’amélioration des règlements généraux des Jeux ont été au programme. C’était aussi l’occasion pour le Comité d’organisation des jeux des îles (COJI) de faire des rapports sur le site d’hébergement et de compétition. Il a aussi été décidé, à l’issue de cette réunion, que le siège permanent du CIJ sera installé à l’île de la Réunion.
Le ministre malagasy de la Jeunesse et des Sports et non moins président du COJI (Comité d’organisation des jeux des îles), André Haja Resampa, a laissé transparaitre une question épineuse dès le début de la réunion. Celle de concentrer toutes les compétitions des Jeux des îles dans la Capitale.
Il s’agit de l’athlétisme et son volet, le handisport, le basketball, la boxe (hommes), le badminton, le tennis de table, le football (masculin), le cyclisme, l’haltérophilie, le handball, le judo, la lutte, la natation (handisport), le rugby à 7, le karaté, la pétanque, le tennis et le volleyball. Au cours de la réunion, il n’y aura pas de discipline de démonstration.
« Ces 17 disciplines seront fondées sur les engagements des îles participantes. Le COJI et le CIJ sont en plein pouvoir pour avancer pour que chacune puisse travailler. C’est le record de nombre de discipline. Pour nous, l’essentiel est de réussir l’organisation avec les 17 disciplines murement réfléchies à l’ordre du jour. La majorité est une liste de disciplines réfléchies par le CIJ selon la charte olympique. Par ailleurs, il y a des choix à faire pour que notre organisation soit grandiose. Si on avait le choix, il y a des disciplines où Madagascar aurait souhaité d’intégrer dans l’ordre du jour des jeux, mais il a des arguments pour faire les choix », a conclu le ministre André Haja Resampa.
Pour des raisons de sécurité
Le surf, la voile, le taekwondo, le kick-boxing, le tir à l'arc, l'équitation et le beach-volley ainsi que le beach-soccer, la boxe féminine et le rugby à XV ont fait les frais de cette décision, à la grande déception des athlètes. Rappelons que selon les règles des jeux, si le nombre de pays engagés à la discipline est inférieur à 3, la discipline est supprimée d’office de la liste. Concernant le sport nautique, le surf, la voile, les sports de plage, le beach volley et le beach soccer, le comité d'organisation a fait valoir qu'il sera difficile d'assurer la sécurité de tous les athlètes si les compétitions se tiennent à plusieurs endroits du pays.
Le ministre malgache de la Jeunesse et des Sports a laissé transparaître dès le début de la réunion la volonté de maintenir les compétitions à Antananarivo, pour des raisons de sécurité. Les membres du CIJ ont douché les espoirs des athlètes de toute la zone, qui se préparaient déjà depuis des mois en vue de ces jeux. Une dernière réunion du CIJ prévue au moins de juin en décidera définitivement des disciplines retenues.
Elias Fanomezantsoa
Les disciplines retenues et programme
24 août au 2 septembre
Football masculin
26 au 29 aout
Boxe (hommes)
Haltérophilie
Karaté
26 – 31 août
Lawn tennis
27 au 31 août
Natation et Handisport
30 et 31 août
Rugby à VII
26 août au 01 septembre
Badminton
Tennis de table
Pétanque
26 août au 2 septembre
Volleyball
Volet Jeunesse
28 septembre au 01 septembre
Cyclisme
26 août au 2 septembre
Basketball (5x5) et FIBA 3x3
Tennis de table
Handball
27 août au 01 septembre
Lutte
28 août au 2 septembre
Athlétisme et Handisport
29 septembre au 01 septembre
Judo
En marge d’une visite guidée du stade Barea à Mahamasina par le Président Andry Rajoelina, samedi dernier, le premier vice – président du Conseil international des jeux (CIJ) n’a pas lésiné sur les compliments. En effet, ce responsable du CIJ a particulièrement apprécié l’implication du Chef de l’Etat dans tout le processus d’organisation des prochains Jeux des îles de l’océan Indien. « J’ai participé à cinq jeux des îles. C’est la première fois dans un pays organisateur qu’un Président est aussi enthousiaste pour organiser ces jeux et faire des jeux un succès », a indiqué Philippe Hao Thyn Voon, premier vice – président du CIJ et non moins président du Comité olympique à Maurice dans une interview.
Au pays depuis la semaine dernière pour la réunion du Conseil international des jeux (CIJ), les responsables des Comités nationaux olympiques ont déjà eu l’occasion de s’entretenir avec le Président de la République avant cette visite guidée du stade qui sera, a priori, le théâtre de plusieurs compétitions. Le numéro un du Comité olympique mauricien ne manque pas de souligner le fait que le Président connaisse tous les coins et recoins du stade Barea à Mahamasina.
Félicitations
« C’est un Président qui est avec le sport, qui aime le sport, qui est pour l’avancement du sport pour les jeunes », renchérit le vice – président du CIJ avant d’ajouter que « je dois féliciter le Président. C’est rare de voir un Président nous accompagner comme cela avec les sportifs. Je le remercie pour tout ce qu’il est en train de faire pour que ces jeux soient un grand évènement ».
Cette déclaration confirme, une fois de plus, que l’organisation de cette 37ème édition des JIOI tout comme leur succès tient le Chef de l’Etat à cœur. A preuve, l’homme fort du pays est quasiment sur tous les fronts lorsqu’il s’agit des préparatifs de cet évènement sportif régional. D’ailleurs, il a même révélé avoir apporté sa touche personnelle dans l’hymne officiel des jeux lors de la cérémonie de présentation des identités des JIOI, vendredi dernier.
S.R.
Plus de 42.000 personnes vivent avec le VIH/Sida à Madagascar. 9.000 individus ont été testés et confirmés comme porteurs du virus selon la statistique de l’Office national de lutte contre cette maladie. Le plus inquiétant, c'est que le nombre de jeunes infectés par ce virus s’accroît considérablement. Auparavant, leur moyenne d’âge était supérieure à 25 ans. Mais actuellement, cette maladie sexuellement transmissible affecte les adolescents de 14 à 16 ans. La Province de Mahajanga et celle Toamasina figurent parmi les plus touchées.
Les personnes qui consomment et s’injectent de la drogue font partie des groupes les plus à risque de contracter le VIH/Sida. Selon l'ONU Sida, en 2019, 10 % de toutes les nouvelles infections au VIH avaient lieu chez des personnes qui s’injectent de la drogue. Madagascar n'est pas épargné par cette situation. Environ 8,4 % des toxicomanes malagasy sont déjà porteurs de cette maladie. Une statistique qui risque d'être revue en hausse puisque beaucoup de jeunes s'injectent de produits stupéfiants en cachette.
Par ailleurs, les lois, politiques et pratiques répressives en matière de contrôle des drogues se sont révélées parmi les plus grands défis dans de nombreux pays, hormis le financement et la volonté politique. Ces catégories de personnes devraient être priorisés dans la sensibilisation et le traitement du VIH/Sida. Or, plus de 30 % des consommateurs de drogues injectables ne connaissent pas leur statut.
En 2019, le risque de contracter le VIH était 29 fois plus élevé chez les personnes qui s’injectent de la drogue que parmi le reste de la population, autant que la prévalence de l'hépatite C. Le manque de données cohérentes et fiables sur la prévention, le dépistage et le traitement entrave les efforts visant à améliorer l’accès aux services pour les personnes qui s’injectent de la drogue. Pourtant, certains pays ont pu réduire le nombre de nouvelles infections au VIH grâce aux programmes d’aiguilles et de seringues, ainsi que des thérapies de substitution aux opioïdes recommandées par l’Organisation des Nations unies.
Recueillis par Anatra R.