Madagascar accueille la Coupe d’Afrique de basket 3x3. A un mois du coup d’envoi, le compte à rebours est lancé pour la Coupe d’Afrique de basket 3x3, prévue du 5 au 7 décembre 2025 au Palais des Sports de Mahamasina, à Antananarivo. 

Une rencontre avec la presse, animée par Jean Michel Ramaroson, a permis de dévoiler les grandes lignes de l’organisation et les ambitions de la Grande île.

Pour des raisons climatiques, la compétition se tiendra en salle. Quatorze pays sont attendus chez les hommes et dix nations chez les dames. Tout est déjà en place, a assuré le comité d’organisation, pour faire de cet événement un succès à la hauteur de la réputation acquise par Madagascar sur la scène continentale.

Ce rendez-vous n’est pas une première pour le pays. Après le tournoi qualificatif de l’AfroBasket, il s’agira de la deuxième compétition internationale organisée cette année. Une fierté nationale et un symbole fort, selon Jean Michel Ramaroson. 

 « C’est un honneur pour Madagascar. Cela prouve que notre pays reste stable et accueillant malgré la conjoncture actuelle. Le monde entier verra que Madagascar sait recevoir et organiser ».

Les Ankoay du basket 3x3, doubles champions en titre, auront la lourde tâche de défendre leur couronne à domicile. Les équipes nationales, en préparation depuis trois semaines, finaliseront leurs effectifs le 22 novembre. En tant que pays hôte, Madagascar disposera d’une liste de six joueurs par catégorie, dont les quatre titulaires définitifs seront connus une semaine avant la compétition, conformément au règlement FIBA. A noter qu’Elly, qui évoluera dans un club à Mayotte, reste bien dans le groupe élargi.

L’événement revêt aussi une dimension technologique et festive. La FIBA Afrique enverra une délégation de 20 membres, dont son président Aníbal Manav, ainsi que les responsables du 3x3 Afrique et Monde. Pour la première fois, le VAR (assistance vidéo) sera utilisé dans une compétition africaine de basket 3x3, accompagné de nouveaux équipements homologués par la FIBA. Le tournoi promet également un grand spectacle avec lumières, musique et ambiance événementielle.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette Coupe d’Afrique comptera pour le classement mondial et le processus de qualification aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Le principe d’universalité offre d’ailleurs à l’Afrique une réelle chance d’y figurer.

Jean Michel Ramaroson a également rappelé les difficultés économiques actuelles, qui rendent la recherche de sponsors plus complexe. L’État prendra en charge une grande partie des coûts d’organisation, notamment les hébergements, billets d’avion et logistique des membres de la FIBA.

La FIBA a accordé à Madagascar un cycle de deux ans pour l’organisation de l’Africa Cup, gage de confiance envers le pays et son savoir-faire. Un nouvel honneur, mais aussi une grande responsabilité pour que Madagascar continue de briller comme terre de sport, de jeunesse et de stabilité.

Elias Fanomezantsoa 

 

Publié dans Sport
Page 2 sur 2

Fil infos

  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine

La Une

Recherche par date

« November 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
Pub droite 1

Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

A bout portant

AutoDiff