lundi, 17 février 2025

La une du 18 février 2025

Publié dans La Une
lundi, 17 février 2025

Programme de participation

La Commission nationale malgache pour l’UNESCO (ComNAT UNESCO) et les porteurs de projets (côté Etat malagasy) ont signé le jeudi 16 janvier une Convention de partenariat pour la mise en œuvre de ces  projets.

Bien évidemment, quand on évoque un accord de partenariat entre l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO version anglaise) et un Etat membre de l’organisation, il s’agit tout naturellement des questions relatives à l’éducation, à la science et à la culture. La récente signature de convention concerne ainsi l’Education et la Culture représentée pour la circonstance par le département de l’Education nationale.

En fait, il s’agit d’un « Programme de participation » portant sur cinq projets visant à promouvoir l’éducation et la culture. Deux domaines clé pour contribuer à l’essor économique et social du pays.

D’aucuns n’ignorent la situation plus que critique de l’éducation nationale dans la Grande île. Le niveau général des élèves et des étudiants se dégrade d’une année à l’autre. Et cela, en dépit des efforts entrepris par le Département de tutelle. Les résultats des examens officiels stagnent.
Plusieurs facteurs entrent en jeu. En premier lieu, l’insuffisance des moyens matériels propres de l’Etat face à des besoins sans cesse croissants qu’exige une éducation de qualité. Des infrastructures scolaires dérisoires (bâtiments, tables-bancs, supports pédagogiques rudimentaires, livres, etc. Niveau critique des enseignants notamment pour le 1er et le 2ème cycles de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire complique l’affaire. Le manque chronique de formation professionnelle adéquate, pédagogique surtout, conduit logiquement vers une éducation aléatoire. D’autant que le faible niveau du cursus académique des futurs enseignants recrutés enfonce la gravité du problème. Il arrive que certains instituteurs ou professeurs ne maîtrisent ni le français ni la langue maternelle, le malagasy. Il va sans dire que la situation de misère dans laquelle le pays s’enlise explique en grande partie la problématique de l’éducation à Madagasikara. Les actions d’accompagnement de l’UNICEF au profit de l’éducation dans la Grande île apportent réellement un élan de développement.

La culture, ce domaine à la fois insaisissable et incontournable, participe à sa manière à la relance du pays. Une culture rayonnante à l’échelle nationale et internationale facilite la visibilité de la bataille à entreprendre. Elle conforte la mobilisation nationale vers un objectif précis à savoir l’épanouissement des jeunes et des acteurs de développement du pays. La culture amène vers le développement de l’homme et de tout homme.

Education et culture sont appelées à conjuguer leurs efforts pour atteindre l’objectif maximal au service de la Nation. Et c’est dans ce cadre précis d’actions concertées que l’UNESCO s’investit de manière à améliorer ensemble l’évolution  de l’éducation et de la culture.

Les cinq projets auxquels l’UNESCO par le biais de la Commission nationale fonce illustrent bien le pourtour des besoins du pays à savoir la formation-emploi et la réinsertion professionnelle  pour les personnes de plus 15 ans, l’utilisation responsable des réseaux sociaux, l’intégration du patrimoine vivant dans le programme scolaire et la réactualisation du programme vivant dans le programme scolaire, etc.

Tout un ensemble de programme de participation dans lequel les porteurs de projets intéressés sont conviés  à s’impliquer concrètement de façon à ce que le pays puisse en récolter les avantages requis.

Ndrianaivo

Publié dans Editorial
lundi, 17 février 2025

Actu-brèves

« Ensemble, renforcer la résilience et protéger les plus vulnérables ». Le Programme alimentaire mondial (PAM) et la Croix-Rouge malagasy (CRM) unissent leurs forces pour consolider la préparation et la réaction face aux cyclones annuels frappant Madagascar. Cette collaboration est au cœur du Plan stratégique Pays 2024-2028 du PAM qui priorise le renforcement de la résilience communautaire, l'anticipation des chocs climatiques et l'amélioration de la gestion des urgences. Ce partenariat permettra une action plus prompte et efficace pour sauver des vies notamment grâce au pré-positionnement de vivres dans les zones à risque pour une réponse rapide et des actions anticipatoires telles que des distributions de cash avant même l'impact du cyclone. Dans les 72 heures suivant le passage d'un cyclone, une intervention d'urgence sera déployée, consistant en la distribution de repas chauds ou de biscuits à haute valeur énergétique. Enfin, une assistance post-cyclone sera fournie pendant trois mois, sous forme de vivres ou de transferts monétaires, en fonction des contextes locaux et des préférences des populations affectées.

 

Narindra Arivelo Ramananarivo reconduite au sein du CUADI. Narindra Arivelo Ramananarivo, Docteur en droit, a récemment été brillamment réélue comme membre de la Commission de l’Union africaine sur le droit international (CUADI), récoltant 44 voix sur 49 lors des élections. Cette réélection représente non seulement une reconnaissance éclatante du savoir-faire juridique malagasy, mais également un symbole fort de l'engagement de Madagascar dans les affaires juridiques internationales. En obtenant ce mandat, elle affirme la position de la Grande île sur la scène continentale, mettant en lumière l'expertise et le sérieux de ses juristes dans un domaine aussi crucial que le droit international. La CUADI, créée en 2009, joue un rôle essentiel en tant qu'organe consultatif juridique indépendant de l'Union africaine. Sa mission consiste à contribuer à la codification et au développement progressif du droit international en Afrique, afin de répondre aux défis contemporains du continent. Le ministère des Affaires étrangères de Madagascar a exprimé sa satisfaction face à ce succès, soulignant que cette élection témoigne du rôle actif et engagé du pays au sein des instances juridiques africaines. Ce n'est pas la première fois qu’elle occupe ce poste, ayant déjà été élu en 2018, ce qui témoigne de la confiance continue que lui accordent ses pairs et sa capacité à défendre les intérêts juridiques de son pays et du continent.

 

 

La douane malagasy primée de l’Airport Service Quality Award. Dans la catégorie des infrastructures accueillant moins d'un million de passagers par an, la Douane malagasy a été honorée du certificat Airport Service Quality (ASQ) Award, une reconnaissance précieuse qui souligne son efficacité en tant que service opérationnel, selon les évaluations des passagers pour l'année 2024. Cette distinction est d'autant plus significative qu'elle est attribuée sur la base des retours des usagers qui sont les seuls à évaluer l'ensemble des services proposés à l'aéroport dans le cadre du programme. En collaboration avec ACI Afrique, Ravinala Airports publie un rapport de satisfaction tous les trois mois, permettant ainsi d'ajuster continuellement les services offerts pour répondre aux attentes des voyageurs. Depuis la mise en œuvre d'une nouvelle procédure en juillet 2024, la douane malagasy a noté une augmentation de la satisfaction des passagers. Ce changement a permis un passage en douane plus rapide et simplifié, améliorant ainsi l'expérience des usagers. De plus, la mise en place de lignes vertes et jaunes offre des instructions plus claires, guidant les passagers tout au long de leur parcours. Avec 367 aéroports participant à ce programme à l'échelle mondiale, le certificat ASQ Award obtenu par la douane malagasy est une véritable fierté nationale, témoignant du potentiel de développement et de modernisation de l'aéroport de Madagascar.

 

Déploiement d’une mission médico-militaire malagasy en RDC prochainement. Un nouvel élan diplomatique entre Antananarivo et Kinshasa se dessine à l’occasion du 38e Sommet de l’Union africaine où Madagascar et la République Démocratique du Congo (RDC) ont réaffirmé leur engagement à renforcer leur coopération bilatérale. Lors d’une rencontre marquée par la volonté de construire des relations plus solides, la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a échangé avec sa collègue congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner. Cette discussion a été l’occasion de poser les bases d’une collaboration fructueuse, symbolisant ainsi une nouvelle dynamique entre les deux nations. Au cœur de cette rencontre, Madagascar a exprimé sa solidarité indéfectible envers la RDC, notamment par le biais du déploiement imminent d’une mission médico-militaire. Cette initiative, conforme aux décisions de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), illustre l’engagement de Madagascar à contribuer à la stabilité et l’amélioration des conditions de vie du peuple congolais. Ce soutien humanitaire et militaire témoigne d’une approche pragmatique face aux défis auxquels fait face la RDC. La formalisation de ce partenariat croissant par un communiqué conjoint constitue une avancée significative dans les relations entre Antananarivo et Kinshasa. En scellant cette coopération, les deux pays ouvrent la voie à un avenir partagé, fondé sur des intérêts communs et une vision collective du développement en Afrique. 

 

Publié dans Politique

Hier, au Camp Général Ismaël Monibou 1er Bataillon Parachutiste, à Ivato, s’est tenue une cérémonie singulière pour l’armée malgache. Le Président de la République, Andry Rajoelina, chef suprême des armées, a présidé la remise d’étendards et de drapeaux à 35 nouveaux officiers généraux, dont 22 généraux de brigade et 13 généraux de division, provenant de l’Armée de terre, de l’Armée de l’air, de la Marine, du corps médical et de la Gendarmerie nationale.

Lors de son discours, le Président a salué l’engagement et la détermination de ces nouveaux généraux, qui, à travers leur travail acharné et leur persévérance, ont franchi de nombreuses étapes pour atteindre ce niveau d’honneur. "Vous avez fait preuve d'un dévouement sans faille, et c'est en reconnaissance de vos accomplissements que vous êtes aujourd'hui promus au plus haut grade", a déclaré Andry Rajoelina.

Le Chef de l’Etat a également souligné l’importance de cette promotion pour renforcer l’amour de la patrie et l’engagement des nouveaux généraux. Il a insisté sur le fait que cette distinction ne se limite pas à des honneurs, mais qu’elle impose aussi de lourdes responsabilités vis-à-vis de la nation. « Les étoiles que vous portez symbolisent votre détermination à servir Madagascar avec sagesse et intégrité », a ajouté le Président, les incitant à être des modèles pour les futures générations.

Cette cérémonie s’inscrit dans un contexte particulier, devait également rappeler Rajoelina. En effet, cette année marque le 65e anniversaire du retour à l’indépendance de Madagascar, ainsi que la création de l’Armée malgache. Un événement symbolique qui a été mis en avant par le Président Rajoelina, qui a aussi annoncé des projets de renforcement de l’équipement des Forces armées. « Nous allons acquérir trois avions pour le transport des troupes et l’acheminement des secours en cas de catastrophes naturelles, ainsi que pour renforcer la sécurité dans les zones reculées », a-t-il précisé.

En plus des acquisitions aériennes, le Président a annoncé une modernisation générale des équipements, y compris des uniformes pour les militaires, la Gendarmerie et la Police nationale. L’objectif est de rendre ces corps encore plus dignes et respectés, renforçant ainsi le rôle des forces de sécurité dans la protection de la souveraineté et du développement du pays.

Enfin, Andry Rajoelina a conclu son discours en insistant sur l'unité et la solidarité au sein de l’Armée malgache, soulignant que celle-ci doit rester indivisible et solidaire face aux défis du pays. « L’Armée malgache est unie, elle est forte dans sa diversité et dans sa mission de défense et de développement de Madagascar", a-t-il affirmé. Il a réitéré son engagement en tant que rassembleur, prêt à unir tous les Malgaches pour faire avancer le pays.

 

Recueillis par L.A.

 

Publié dans Politique

Une décision tardive. La plupart des parents ont qualifié ainsi l’annonce de suspension des cours par la Direction régionale de l’éducation (DREN) d’Analamanga, dans la matinée d’hier. En fait, cette publication annonce 2 journées d’interruption des cours, lundi et mardi, pour une reprise prévue le mercredi 19 février. Plusieurs Circonscriptions scolaires (CISCO) en sont concernées, à savoir Antananarivo-ville, Avaradrano, Atsimondrano, Ambohidratrimo, Manjakandriana et Anjozorobe. « L’alerte rouge pour fortes pluies a été lancée depuis dimanche. Depuis, les responsables auprès de la DREN auraient dû prendre la décision de suspendre les cours depuis, au lieu de balancer l’annonce un lundi vers 6h 15. Bon nombre d’élèves quittent leur maison à 5h ou 5h30 pour aller en classe. De plus, beaucoup de  parents n’ont pas le temps de se connecter sur Facebook le matin, alors que l’annonce y a été publiée », s’insurge Perle R., mère de famille résidant à Soamanandrariny. Comme elle, la grogne des parents a monté hier, non seulement sur les réseaux sociaux mais aussi dans les rues et communautés. 

La suspension des cours ne fait pas l’unanimité puisque l’on a remarqué que certains établissements scolaires ont ouvert leurs portes, accueillant les élèves qui étaient venus. « Nous n’étions pas informés à temps de cette suspension des cours. De plus, des parents nous ont priés de garder leurs enfants, du moins dans la matinée, puisqu’ils ne peuvent plus les ramener chez eux. Raisons pour lesquelles nous avons décidé de poursuivre les cours, sans pour autant blâmer les absents », nous confie la directrice d’un collège sis à Tsimbazaza. Pour leur part, des parents ont dû emmener leurs enfants dans leurs lieux de travail puisque les classes sont fermées. « Nous n’avions pas d’autres choix puisqu’il est trop tard pour retourner à la maison, les déposer et revenir au bureau. Mon supérieur pourra me comprendre, sinon je devrais demander la permission de rentrer plutôt en ce lundi », témoigne Julien R., fonctionnaire travaillant à Anosy.

Lors de l’annonce de la suspension des cours, la CISCO d’Atsimondrano n’était pas dans la liste au début, alors que cette Circonscription enregistre le maximum de sinistrés à cause de la montée des eaux. Un fait qui a intensifié le mécontentement des parents. La DREN Analamanga a confirmé, hier à 12h, que les cours restent suspendus pour les 6 CISCO citées en sus jusqu’à ce mardi, avant la reprise prévue pour demain si les conditions météorologiques le permettent. La décision est ainsi maintenue malgré le changement de l’alerte rouge en alerte jaune. Quoi qu’il en soit, la prudence reste de mise, notamment avec la montée des eaux et les risques d’éboulement. Les parents devraient redoubler de vigilance pour éviter tout incident pouvant frapper les enfants…

P.R.

Publié dans Société

Alerte rouge « montée des eaux » pour Antananarivo. Bien que la pluie continue de tomber dans la Capitale, le niveau des rivières Sisaony et Ikopa diminue. Cependant, la vigilance « Jaune » est maintenue dans les plaines d’Antananarivo longeant la rivière Sisaony. Cette alerte concerne la Commune urbaine d’Antananarivo ainsi que ses environs, notamment Tsiafahy, Androhibe, Antsahadinta, Bongatsara, Antanetikely, Ambohijoky, Alatsinainy- Ambazaha, Ampahitrosy, Soalandy, Ampanefy, Soavina, Anosizato-Andrefana, Ampitatafika, Ambavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana et Ampangabe.

 

Le niveau de la rivière Sisaony est de 1,43 m à l'échelle d'Andramasina. L'eau continuera de diminuer dans les prochaines 24 heures. Son niveau est de 2,80 mètres à l'échelle d'Ampitatafika tandis que le niveau d'alerte jaune est de 3 mètres.

 

Concernant la rivière d'Ikopa, son niveau est de 2,50 mètres à l’échelle d'Ambohimanambola, tandis qu'il est de 3,41 mètres à l'échelle de Bevomanga. Le niveau d'alerte jaune est de 4 mètres. Le niveau de la rivière Mamba est de 1,80 m à l'échelle d'Ambohidroa. L'eau est montée de 0,18 m en 24 heures.

 

Selon Météo Madagascar, les fortes pluies vont persister dans plusieurs parties de l'île au cours des trois prochains jours, en particulier dans le centre et le Sud-est de Madagascar. Une pluviométrie allant de 40 à 90 mm sera attendue en 24 heures. Ces fortes précipitations pourraient provoquer une perturbation des activités quotidiennes, la crue des rivières, des inondations dans les zones basses et des glissements de terrain.

 

Une alerte rouge est lancée dans les Régions de Vatovavy, Antananarivo-Renivohitra, Avaradrano et Atsimondrano, Ambohidratrimo, Andramasina, Manjakandriana, Moramanga, Antanambao-Manampotsy, Anosibe an'Ala, Marolambo et Mahanoro. Une alerte jaune concerne Itasy et Vakinankaratra, 

 

Aucun décès ni blessé 

 

Pour la Région d’Analamanga, le bilan provisoire émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) rapporte 3.796 personnes sinistrées. Le plus grand nombre de sinistrés est recensé à Antananarivo. Ils sont au nombre de 3 780. 2.776 personnes sont actuellement déplacées dans 5 sites d’hébergement situés dans le District Antananarivo- Atsimondrano.

 

Concernant les infrastructures, 741 cases sont inondées, 5 sont endommagées et 5 autres détruites. Jusqu'à hier, aucune personne décédée, disparue ou blessée n’a été enregistrée.

Face à la montée des eaux dans plusieurs rivières de la Région d’Analamanga, notamment Sisaony, Ikopa et Mamba, la Commune urbaine d'Antananarivo a réitéré sa collaboration avec le BNGRC afin de protéger la population en matière de gestion des crises. « En sa qualité de garant de l'ordre public, la CUA joue un rôle de premier plan dans les actions de prévention, de résilience et de réponse aux catastrophes naturelles et anthropiques », indique-t-on.

 

La CUA à travers le Corps des sapeurs-pompiers d’Antananarivo (CSPA) rappelle que ses équipes sont prêtes à intervenir pour toute opération de sauvetage liée aux inondations. Le CSPA reste disponible 24h/24 pour répondre aux appels des riverains et mobiliser immédiatement les moyens humains et matériels nécessaires à toute intervention d’urgence.

 

Anatra R.

 

Publié dans Société

L’Aéroport international d’Ivato a récemment accueilli la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux des entités aéroportuaires, réunissant les principaux acteurs du secteur aérien pour échanger sur les perspectives et ambitions de l’année 2025. Cet événement a été l’occasion de dresser un bilan des réalisations de l’année précédente et de dévoiler les projets ambitieux pour 2025. Parmi les moments forts de la cérémonie, la remise des trophées dans le cadre du programme ASQ (« Airport Service Quality »), qui récompense les meilleures performances des aéroports au niveau mondial, a mis en lumière les efforts de la communauté aéroportuaire pour améliorer l’expérience des passagers. Le programme, qui regroupe plus de 367 aéroports à travers le monde, a permis de récompenser « Madagascar Ground Handling » (MGH) pour son service de qualité, ainsi que la Douane et la Police de l’air et des frontières (PAF) pour leur efficacité en matière de gestion du temps d’attente des passagers.

 

Le ministre des Transports et de la Météorologie a pris la parole lors de cette cérémonie pour mettre en avant le potentiel de croissance du pays dans le secteur aérien. Selon lui, l’Aéroport international d’Antananarivo, grâce à ses infrastructures modernes et sa situation géographique stratégique, dispose d’une capacité d’accueillir davantage de passagers et de renforcer la connectivité aérienne de Madagascar avec le reste du monde.

 

Désaisonnalisation

 

Le ministre a aussi a insisté sur l’importance de la désaisonnalisation pour attirer des visiteurs tout au long de l’année, afin de faire du pays une destination touristique de choix. Ce renforcement des infrastructures aéroportuaires et la diversification des services visent à améliorer l’accueil des passagers et à positionner Madagascar comme un hub régional en matière de tourisme et d’hospitalité. L’année 2024 a marqué un tournant avec une croissance de 14 % du nombre de passagers par rapport à l’année précédente. L’Aéroport d’Antananarivo a ainsi accueilli près de 975.000 passagers. Et avec l’ajout du trafic de Nosy Be, ce chiffre a atteint 1,23 million de passagers.

 

Ces résultats témoignent d’une reprise progressive du trafic aérien et de l’essor du secteur touristique. Pour accompagner cette dynamique, des investissements importants sont en cours, notamment dans la modernisation des infrastructures d’Antananarivo et de Nosy Be, ainsi que dans l’amélioration des services proposés aux passagers. L’objectif est de faire de ces aéroports des vitrines de l’hospitalité malagasy, en mettant l’accent sur la qualité du service et la satisfaction des voyageurs. Ravinala Airports, le gestionnaire des aéroports, continue ainsi de déployer des efforts considérables pour transformer ces plateformes aéroportuaires en véritables atouts pour le développement économique et touristique du pays.

 

Hary Rakoto

 

 

 

 

 

 

Publié dans Economie

Le tout nouveau président de la Fédération malgache de Golf (FMGolf), Maminiaina Ravatomanga, a effectué une visite de courtoisie auprès du ministre des Sports,  Abdullah Moustapha Marson. Cette rencontre, tenue hier en fin d'après-midi au bureau dudit ministre à Mahamasina, a été l'occasion d'échanger sur l'avenir du golf à Madagascar et les ambitions de la FMGolf.

Le ministre a souligné l'importance d'un soutien équitable à toutes les Fédérations sportives, conformément aux directives du Président de la République. Il a précisé que chaque Fédération, y compris la FMGolf, doit soumettre un plan de travail annuel pour pouvoir bénéficier d'aides étatiques. En réponse, Maminiaina Ravatomanga a remis en mains propres au ministre les statuts de la FMGolf, son plan de travail ainsi que la liste des membres de son comité exécutif.

« Ce programme couvre cette année et les quatre années à venir. Il sera détaillé au grand public en temps voulu », a déclaré le président de la FMGolf. Parmi les objectifs à court terme, la Fédération prépare une coupe féminine en avril. Sur le long terme, elle ambitionne de faire des golfeurs malgaches des champions de l'océan Indien, d'Afrique, voire du monde.

Présenté au début de ce mois, lors de la présentation du comité exécutif et la passation de service à la tête de la Fédération, le programme quadriennal de la FMGolf repose sur quatre axes à savoir la structuration, la consolidation, l'expansion et l'autonomisation. La première phase mettra en place un système de licences avec assurance et adoptera le World Handicap System (WHS). Des efforts seront par ailleurs déployés pour former des formateurs et caddies, créer des partenariats et ouvrir des pôles d'enseignement pour démocratiser l'accès au golf. Quatre compétitions nationales seront organisées pour renforcer la visibilité de la discipline.

La deuxième année se focalisera sur l'expansion internationale, avec la certification des formateurs et caddies, ainsi que l'organisation d'un tournoi senior international. De nouvelles écoles de golf seront également ouvertes. La troisième phase visera à améliorer la participation des golfeurs malgaches aux compétitions internationales et à organiser un premier tournoi professionnel à Madagascar.

Enfin, la dernière année mettra l'accent sur l'autonomisation, avec pour objectifs la participation des golfeurs malgaches aux Jeux Olympiques et la signature d'accords stratégiques. L'intégration de la FMGolf au Comité olympique malgache est à ce titre un passage obligé. « Le golf est déjà reconnu au niveau du Comité olympique international. Nous avons déposé une demande et attendons une réponse imminente », a expliqué Maminiaina Ravatomanga.

Lalaina A.

 

Publié dans Sport

Fil infos

  • Fondation Friedrich Ebert-Stiftung - Clap de fin sur son show politique à Madagascar
  • Actu-brèves
  • Missions à l’étranger - Le Gouvernement supprime les indemnités des ministres
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Forces armées - Vers la dotation de trois avions militaires
  • Election à la tête de la Commission de l'Union africaine - Madagascar continuera d'oser
  • Nouvelle prison d’Ikelivondraka - La réhabilitation prime sur la simple punition
  • 38ème Sommet de l’Union africaine - Le Président Rajoelina à Addis-Abeba 
  • Homologation du stade Barea - Dans le bon sens, mais...

La Une

Recherche par date

« February 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28    
Pub droite 1

Editorial

  • Crise de leadership !
    Alors que le pays se débat pour remonter la pente, les cadors de l’Opposition s’enlisent dans la lutte de leadership. Dans un cafouillage interminable, les dirigeants de l’Opposition s’entredéchirent pour enfin occuper le fauteuil … imaginaire du contrepoids du régime Orange. A vrai dire, il n’y a que des fantasmes ! On a le droit de se demander « existe-t-il une Opposition à Madagasikara ? » Nous entendons par parti ou formation politique évoluant dans la sphère de l’Opposition et jouant le rôle contrebalance de pouvoir par rapport au régime en place, une structure politique dirigée par des leaders crédibles et ayant un programme de société solide capable de rivaliser l’autre camp. Le pays a besoin des leaders d’opposition capables de soutenir des débats d’idée mais non pas des détracteurs qui ne jurent que sur la chute du pouvoir en place. La déstabilisation figure en première ligne de leurs actions…

A bout portant

AutoDiff