dimanche, 23 février 2025

La une du 24 février 2025

Publié dans La Une
dimanche, 23 février 2025

Vital rappel !

Le Président de la République, Rajoelina Andry tire la sonnette d’alarme. Lors de la descente sur terrain qu’il a effectuée à Anosizato-Andrefana, au centre d’hébergement de la villa Lily où quatre cents ménages y sont accueillis et pris en charge, Rajoelina réconforta les sinistrés. Les pluies torrentielles du week-end dernier prirent au dépourvu les habitants des bas quartiers d’Antananarivo et ses environs. Les eaux montèrent dangereusement si vite qu’ils ont dû quitter immédiatement leurhabitation. Beaucoup d’entre eux n’ont pas eu le temps d’apporter leurs effets quotidiens. Déjà, ils vivent dans la précarité, les sinistrés n’ont plus rien !

Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, profondément conscient et touché par la tourmente de ces vulnérables concitoyens, a tenu à les rendre visite pour les réconforter et les aider dans leur adversité. En effet, c’est dans l’adversité, d’ailleurs, que l’on reconnait les vrais amis !

Depuis les dernières décennies, Antananarivo, la Capitale, et les Communes environnantes dont entre autres Anosizato-Andrefana, Soavina, Ampitatafika-Malaza et Fenoarivo, à l’ouest, d’Ambohimangakely à l’est et Laniera au nord, subissent tous les ans le caprice dévastateur de la montée des eaux des fleuves de l’Ikopa et de Sisaony à chaque période des pluies.

Depuis l’époque des rois, les débordements de ces deux fleuves créaient des ennuis aux sujets des rois habitants Betsimitatatra et d’autres lieux en basse altitude cités en haut. Andriamasinavalona ou Andrianampoinimerina, pour résoudre la situation, construit des digues protectrices permettant en même temps la mise en valeur de ces espaces. A l’époque coloniale, les occupants « vazaha » tentaient tant bien que mal de maîtriser les « sautes d’humeur » de ces deux fleuves. Ils avaient mis en place dans la Capitale un système d’évacuation d’eau suivant un plan d’assainissement bien défini. Mais à l’issue de la grande crue de 1959 où Antananarivo  a été littéralement submergé, les dirigeants de la jeune République malagasy, avec le soutien financier de l’ancienne puissance coloniale, ont construit une grande digue allant d’Ankadimbahoaka à Andranomena de manière à protéger les occupants de Betsimitatatra mais également le grand espace rizicole.

A partir de la Deuxième République, en 1975, la gestion de la Capitale commençait à se dégrader. Le clientélisme politique des élus AKFM du feu pasteur Andriamanjato Richard qui a régné en maître absolu à Antananarivo conduit au déclin de la cité. La gabegie et l’indiscipline détruisent au fil des années la ville des mille. Les constructions illicites et barbares, foulant aux pieds les règles élémentaires de l’urbanisme, pullulent comme des champignons. L’anarchie et le laxisme furent à leur point maximum à tel point que la Capitale ne se reconnaisse plus. Les édiles de la Troisième République ainsi que ceux du début de la Quatrième  n’arrivaient pas à rétablir la situation. La montée des eaux et les débordements des canaux d’évacuation continuent d’inonder la Capitale et ses environs. Les services de l’APIPA ne parviennent pas à contrôler voire empêcher les remblais qui, au fait, obstruent les évacuations d’eaux usées. 

Le Chef de l’Etat lance un ultime appel voire vital en direction des responsables directs à savoir du  ministère de l’Aménagement du territoire, de l’APIPA et de la Commune urbaine d’Antananarivo afin qu’ils veillent au grain. S’il faudra considérer des mesures draconiennes pour au final prendre des décisions impopulaires, il faut le faire.

Ndrianaivo

 

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dimanche, 23 février 2025

Actu-brèves

Pose d’écharpe pour les maires d’Ambatondrazaka. Samedi dernier s'est déroulée la cérémonie d'investiture des 53 maires élus des Districts d'Ambatondrazaka, Amparafaravola et Andilamena. L'événement, précédé d'une procession festive traversant la ville, a été marqué par la présence du préfet d'Ambatondrazaka, lui-même honoré d'une récompense. La cérémonie a été dirigée par le ministre de l'Intérieur en charge de la Région d’ Alaotra- Mangoro, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, notamment la ministre de la Population et de l'Unité, Razafinjato Aurélie. Cette investiture symbolise le renouvellement des instances municipales et marque le début d'un nouveau mandat pour ces élus locaux.

 

La sous-secrétaire générale des Nations unies et coordinatrice du SUN à Madagascar. Du 22 au 26 février 2025, Madagascar accueillera Mme Afshan Khan, sous-secrétaire générale des Nations unies et coordinatrice du mouvement SUN (Scaling Up Nutrition), pour une visite cruciale dédiée à la lutte contre la malnutrition. Cette visite permettra à Mme Khan de rencontrer des membres du Gouvernement malgache et des partenaires clés du mouvement SUN, notamment l'Office national de la nutrition (ONN) et les plateformes SUN nationales. L'objectif principal est d'améliorer la coordination des actions et d'évaluer l'efficacité des initiatives nutritionnelles en cours sur le terrain. La présence simultanée de M. Brieuc Pont, envoyé spécial pour la nutrition et secrétaire général du sommet de la Nutrition pour la croissance (N4G) prévu à Paris en mars 2025, représente une opportunité exceptionnelle pour Madagascar. Ce contexte permettra au pays de réaffirmer ses engagements politiques et financiers dans la lutte contre la malnutrition, suite à sa participation au sommet de Tokyo en 2021. Membre du mouvement SUN depuis septembre 2012, Madagascar s'appuie sur une feuille de route nationale, soutenue par l'ONN, visant à améliorer la nutrition, en accordant une attention particulière aux besoins des mères et des enfants. La visite de ces hauts responsables souligne l'importance accordée à la problématique de la malnutrition à Madagascar et l'engagement international à soutenir le pays dans ses efforts.

 

150 arbres royaux ont été plantés ce weekend au Rovan’ i Madagasikara. Ce week-end, 150 arbres royaux comme l’aviavy (Ficus carica) et l’amontana (Ficus baronii) ont été plantés au Rovan'i Madagasikara, marquant un événement significatif pour la préservation de l'environnement et le renforcement du patrimoine culturel. L'initiative a rassemblé des bénévoles de l'organisation Orange Solidarité Madagascar, dirigée par Benja Arson, ainsi que plus de 200 enfants issus du programme "Ecole numérique". La ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, a souligné l'importance de préserver les trésors nationaux, exhortant tous les participants à agir avec diligence pour protéger ces richesses. L'objectif de cet événement était de stimuler la fierté malgache à travers le patrimoine, encouragent ainsi la population à prendre en charge son avenir et à contribuer au développement durable enraciné dans les valeurs locales. Cette action bénéficie également du soutien actif d'associations et de la communauté royale de Madagascar, reflétant une collaboration unifiée pour un avenir commun.

 

Protection des installations en charge de l’autoroute Tana-Toamasina. Les récentes intempéries qui se sont abattues sur la Région d'Analamanga, pendant plus d'une semaine, ont entraîné des crues importantes autour du chantier de l'autoroute Antananarivo-Toamasina à Ambodifasina. Pour protéger le site de SAMCRETE, société en charge de la construction, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) ont pris des mesures d’urgence. Les eaux des cours d’eau situés entre Ambodifasina et Antsofinondry sont désormais évacuées vers le lac Iarivo Ivato. Cette opération vise à prévenir la rupture de la digue du côté de Vavafolo, une situation qui pourrait aggraver les inondations dans la zone. Pour mener à bien ces travaux, qui ont été réalisés dans la nuit de samedi à dimanche, deux motopompes ont été mobilisées. Par ailleurs, la Gendarmerie a été déployée pour assurer la sécurité de l’opération de drainage. Les fortes pluies ont déjà causé des dégâts, notamment l’affaissement de certaines bordures de la route digue et des inondations ayant endommagé une partie des travaux de terrassement. Depuis jeudi, l’accès à cet axe a été limité pour éviter tout risque supplémentaire.

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Le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a reçu son trophée de "Leader politique africain de l'année" par l'African Leadership Magazine (ALM) lors de la 14e cérémonie des "Persons of the Year" qui s'est tenue à Casablanca, au Maroc samedi dernier. Un titre prestigieux qui vient récompenser son engagement en faveur du développement de Madagascar et du continent africain.

La remise du prix au Chef de l’Etat malgache, effectuée par l'ancien Président tanzanien Jakaya Kikwete et le fondateur du magazine Ken Giami, a été marquée par un standing ovation. De nombreux participants se sont empressés de prendre des photos et selfies avec le Président malgache. Une reconnaissance qui confirme sa popularité grandissante sur la scène africaine.

Dans son discours de circonstance, le Président Rajoelina, pas arrogant, a indiqué que ce trophée est, selon lui, « une motivation pour continuer à bâtir, à innover et à transformer mon pays ». En récoltant 65,69% des suffrages lors du vote en ligne organisé à l'échelle du continent, le Président malgache voit surtout dans cette distinction la reconnaissance d'une vision et d'actions concrètes. Une transformation, dit-il, qui passe par des infrastructures majeures comme la première autoroute reliant Antananarivo à Toamasina, un projet réduisant le temps de trajet de 10 heures à 2 heures 30 minutes. Une modernisation qui se traduit aussi par le transport urbain par câble pour fluidifier la circulation dans la Capitale.

Leadership 

Mais le Président malgache voit plus loin. Il place le leadership au cœur du développement. « Un leadership fort, visionnaire et inclusif, c’est la clé pour transformer un pays », affirme-t-il. Pour lui, l'Afrique doit cesser de se complaire dans le constat et agir. Il préconise des infrastructures modernes, des réseaux énergétiques interconnectés et une transformation numérique accélérée.

L'agriculture constitue un autre levier majeur de développement. Rajoelina rappelle que Madagascar est le troisième producteur de riz du continent et veut faire du pays le grenier rizicole de l'Afrique. Il mise sur la modernisation des pratiques agricoles, la mécanisation et les semences améliorées pour tripler les rendements. « Un bon Président est celui qui sait nourrir sa population », répète-t-il.

L'énergie est aussi au centre de sa stratégie. Avec l’installation de parcs solaires et de batteries de stockage, combinés aux barrages hydroélectriques, 70% de l'électricité de la Capitale sera propre cette année. « Nos objectifs sont ambitieux mais notre vision est claire et nous sommes déterminés à les atteindre », assure-t-il.

Le tourisme n'est pas en reste. Madagascar veut s’imposer comme une destination de premier plan en investissant dans des infrastructures conformes aux normes internationales et en favorisant un tourisme écoresponsable. Des hôtels 5 étoiles sont en construction et des écolodges haut de gamme verront le jour.

Enfin, Rajoelina mise sur la technologie avec la construction du Palais du Futur et de l’Innovation, un centre connecté alimenté par l'énergie renouvelable. « Etre un leader, ce n’est pas seulement avoir une vision, c’est savoir la transformer en actions », conclut-il.

Lalaina A. 

 

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La Chambre de commerce et d’industrie d’Analamanga (CCIA) et l’Entrepreneurship Mentoring Council (EMC) ont récemment scellé un partenariat stratégique visant à renforcer l'accompagnement des entrepreneurs malgaches. Ce nouvel accord, concrétisé par la signature d’une convention, s’inscrit dans une dynamique de soutien accru aux jeunes entreprises et startups locales, avec pour objectif de favoriser leur croissance et leur pérennité. L'initiative portée par l’EMC, à travers son programme de mentoring, vise à redynamiser l’écosystème entrepreneurial de Madagascar. L'association ambitionne de créer une nouvelle génération d'entrepreneurs, mieux armés pour faire face aux défis économiques et aux aléas du marché. Le programme de mentoring, cœur du dispositif, met à disposition des jeunes entreprises des mentors expérimentés, leur fournissant conseils, orientations et outils indispensables à la réussite de leurs projets. Grâce à ce partenariat, les activités de mentoring de l’EMC se dérouleront désormais dans les locaux de la CCIA, offrant ainsi un environnement propice à la collaboration et à l'innovation. « Ce partenariat va permettre d'offrir un soutien encore plus structuré aux jeunes entrepreneurs. L'accès aux ressources de la CCIA est une opportunité inédite pour nos entreprises mentorées », a déclaré un membre du CCIA. 

Accompagnement sur mesure

En plus de cet espace de travail, la CCIA, forte de son réseau et de son expertise, mettra à la disposition des entreprises mentorées une série de ressources. Cela inclut un accompagnement sur mesure pour leur développement, avec un accent sur l’accès à des formations, des rencontres d’affaires et des opportunités de networking.  D’ailleurs, l’un des objectifs principaux de ce partenariat est de former des entrepreneurs plus résilients. L'EMC, à travers son programme de mentoring, se donne pour mission d'aider ces porteurs de projets à surmonter les obstacles auxquels ils sont souvent confrontés. « En tant que jeune entrepreneure, bénéficier du soutien de mentors expérimentés me permet d’éviter les erreurs courantes et d’accélérer le développement de mon activité », témoigne Fanja, fondatrice d'une startup spécialisée dans les technologies de l'information. Ce soutien est crucial dans un contexte où les entrepreneurs malgaches font face à des défis multiples, qu'il s'agisse de financement, d'accès au marché ou de gestion administrative. A travers cet accord, l'EMC et la CCIA ambitionnent de bâtir un cadre solide pour encourager la résilience, l’innovation et la croissance des entreprises locales, contribuant ainsi à l’essor économique du pays.

 

 

 

 

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Depuis le mois de décembre 2024, Madagascar s'est lancé dans la 7ème vague de l'enquête par grappe à indicateurs multiples (MICS 7). Cette initiative nationale, menée par l'Institut national de la statistique (INSTAT), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et la Banque mondiale, vise à recueillir des données cruciales pour améliorer les conditions de vie des enfants et des femmes.

Parmi les 25 équipes déployées à travers le pays, l'équipe n° 11, dirigée par Holinirina Raharimanantsoa, travaille d'arrache-pied dans la Région d'Amoron'i Mania. Cette équipe, composée de six personnes, a pour mission d’y collecter des informations précieuses. Elle a effectué une descente dans deux Fokontany de la Commune de Fiadanana, à savoir Ambohimanjaka et Ambohiboahangy.

Dans ces deux Fokontany, l'équipe n° 11 travaille sur un échantillon de ménages dont 5 à Ambohiboahangy et 19 autres à Ambohimanjaka pour mener des enquêtes approfondies. Chaque enquête dure en moyenne 2 heures par ménage et aborde des sujets variés tels que la santé maternelle et infantile, l'éducation, la protection de l'enfance, la violence basée sur le genre, l'utilisation de moustiquaires imprégnées et l'accès à l'eau et à l'assainissement.

Les enquêteurs utilisent des tablettes pour recueillir les données, ce qui permet un suivi précis et une saisie intelligente des informations. Ils réalisent également des mesures anthropométriques auprès des enfants de moins de 5 ans et effectuent des tests de qualité de l'eau dans chaque ménage.

Malgré l'importance de leur mission, cette équipe rencontre des défis à surmonter sur le terrain. Les difficultés d'accès aux zones enclavées, les routes coupées par les eaux et l'absence des personnes devant être enquêtées en raison des travaux agricoles ou des marchés hebdomadaires sont autant d'obstacles à surmonter.

« Nous devons souvent parcourir de longues distances à pied, parfois jusqu'à 25 km, pour atteindre les ménages. Mais notre motivation est restée intacte car nous savons que les données que nous recueillons sont essentielles pour améliorer la vie des enfants et des femmes dans cette Région », témoigne Holinirina Raharimanantsoa.

La mission de l'équipe n° 11, comme celle des 24 autres équipes déployées à travers l’île, est essentielle pour la réussite de l'enquête MICS 7. Les données collectées permettront d'éclairer les décisions politiques, de suivre les progrès accomplis et de mettre en place des actions ciblées pour améliorer les conditions de vie de la population, en particulier celles des enfants et des femmes. Les résultats de l'enquête seront disponibles à partir d'octobre 2025.

Elias Fanomezantsoa 

 

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A peine eut-elle reçu l'écharpe et déclarée officiellement mairesse de Mangataboahangy, District d'Ambatofinandrahana,  lors de la cérémonie qui s’est tenue jeudi dernier à Ambositra, Narindra ou Ranivoarivony Narindraniaina a été froidement assassinée sur le chemin du retour menant vers la localité où elle a été élue, vendredi dernier. La voiture qui l'a transportée fut criblée de balles. La mairesse fut mortellement touchée par deux projectiles. Son chauffeur a survécu quoiqu'il ait également reçu une balle. Seul le frère de la victime est indemne. Nous y reviendrons encore.

Aussitôt, le groupement de la Gendarmerie dans la Région d'Amoron'i Mania a démarré une enquête. Celle-ci fut couronnée par l'arrestation de 3 suspects dans l'affaire à Ambatofinandrahana. L'un d'eux serait un ancien responsable communal de Mangataboahangy.  Leur arrestation remonte samedi soir dernier. Puisque l'enquête est encore en cours, il serait encore trop tôt de savoir le vrai mobile de ce crime abject. En attendant, la Gendarmerie parle d'un homicide tout court. La preuve, les agresseurs n'ont rien volé sur les occupants du véhicule 4x4 visé.

Pour revenir brièvement dans les circonstances de ce drame, l'attaque s'est produite à 20 km d'Itremo, District d'Ambatofinandrahana, et sur une portion de voie située entre Ambavalozakely et Ankafotra. 10 hommes en embuscade ont intercepté le véhicule de la mairesse et non moins ex-sage femme. Mais ce sont surtout 4 assaillants, armés de fusils de chasse et de Mas 36 qui ont arrosé le véhicule avec des tirs nourris. D'après le frère de la mairesse, celle-ci a reçu deux balles dont l'une dans l'œil, et l'autre dans le cou. « Tout au long de la route, nous avons rencontré pas mal de barrages avant que nous tombions finalement dans cette embuscade meurtrière », explique l'homme.

Rappelons à cet effet que le prédécesseur, qui n'est autre que le père de la victime, a également été assassiné dans les mêmes circonstances tragiques, dans un passé récent.
Face à cette situation, l'Organisation mixte de conception (OMC) dans ce District, sous la houlette du préfet d'Ambositra, a convoqué une réunion d'urgence. Sur le terrain, les éléments du groupement de la Gendarmerie d'Amoron'i Mania et ceux de la
Circonscription inter-régionale de la Gendarmerie nationale (CIRGN Fianarantsoa) effectuent encore une opération de ratissage afin de retrouver les autres suspects dans cette affaire.

Franck R.

 

 

 

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Madagascar a créé la surprise en se qualifiant pour l'AfroBasket 2025, 14 ans après sa première participation en tant que pays organisateur. Un exploit retentissant pour les Ankoay qui ont battu l'Egypte, une nation majeure du basketball africain, lors des éliminatoires.

Malgré une défaite face à la République centrafricaine lors de leur dernier match, les Malgaches ont validé leur billet pour l'Angola grâce à leur victoire surprise contre l'Egypte (82-80). Un match serré où Madagascar a joué une défense solide et un mental de fer face aux Egyptiens.

Le coach Jeannot Ravonimbola a souligné la détermination de ses joueurs et leur capacité à résister avec les meilleures équipes du continent. Il a également mis en avant l'importance de la victoire face à l'Egypte, acquise sur le terrain et non en tant que pays organisateur. Si la qualification est une source de fierté, l'entraîneur Rija Lohatan a souligné la nécessité de renforcer la préparation de l'équipe en regroupant les joueurs plus tôt pour une meilleure cohésion.

 « L'objectif des joueurs était d'obtenir la qualification, et c'est chose faite. Nous l'avons gagnée sur le terrain, et non en tant que pays organisateur. Le but n'était pas de battre un pays en particulier, mais de décrocher cette qualification à domicile. Le point à améliorer est de regrouper les joueurs quelques mois à l'avance afin de former un groupe compact », a déclaré Rija Lohatan.

Un public critiqué

L'entraîneur malgache a toutefois critiqué le comportement de certains spectateurs qui ont sifflé et insulté les joueurs au lieu de les encourager. Un manque de soutien qui a affecté le mental de l'équipe, selon lui. 

« Le comportement du public a eu un impact négatif sur le mental des joueurs. Chaque fois que les joueurs entraient sur le terrain, certains sifflaient et les insultaient. Au lieu de les encourager, ils les huaient. Il est donc logique que seulement 7 joueurs aient pu jouer le match convenablement. Si je fais entrer des joueurs sur le terrain, c'est que j'ai confiance en eux, et ce n'est pas au public de décider à ma place. Le basketball se joue avec 12 joueurs, pas seulement 5. Si vous soutenez l'équipe, soutenez tout le monde et faites-le jusqu'au bout », a déclaré le coach Jeannot Ravonimbola.

Une qualification saluée

Malgré ces difficultés, la qualification de Madagascar pour l'AfroBasket 2025 est un exploit historique qui témoigne des progrès du basketball malgache. Une performance saluée par les observateurs et qui ouvre de nouvelles perspectives pour l'avenir de ce sport dans le pays.

Le match contre l'Egypte a été riche en émotions. Après un début difficile, Madagascar a su revenir dans la partie grâce à une défense solide et des actions offensives efficaces. Les deux équipes se sont neutralisées jusqu'au dernier quart temps, où Madagascar a finalement pris le dessus grâce à des paniers décisifs de Mathias M'Madi et Anthony.

Un match qui restera gravé dans les annales du basketball malgache et qui offre à Madagascar une occasion unique de briller sur la scène continentale.

Concernant la préparation de l'AfroBasket en août, le succès serait plus probable si l'équipe avait plus de temps pour s'entraîner ensemble, mais cela dépend de la disponibilité de chacun, selon l'entraîneur. Habituellement, le rassemblement a lieu 1 mois ou 20 jours avant la compétition, et les joueurs professionnels arrivent seulement une semaine ou quelques jours avant. Ce qui peut être fait, c'est de conseiller aux joueurs les points sur lesquels ils doivent travailler et s'efforcer individuellement. Pour le coach Jeannot Ravonimbola, la préparation ne suffit pas avec 50 à 150 tirs par jour, mais devrait être beaucoup plus élevée pour progresser et obtenir de meilleurs résultats.

Il a souligné lors de cet AfroBasket Qualifiers l'attitude des spectateurs qui sifflent dès que les joueurs les plus connus ne sont pas sur le terrain. Cela tue la confiance des joueurs, a-t-il dit, et les empêche de développer leur jeu car ils sont hués sur le terrain. Un match ne se joue pas avec 5 joueurs seulement, mais toute l'équipe doit apporter sa contribution, selon le coach Jeannot Ravonimbola.

Elias Fanomezantsoa

 

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Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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