Adieu l’Amérique aux poches ouvertes ! Adieu l’Amérique au grand cœur ! Bonjour à l’Amérique aux américains ! Salut à l’ « America first » !
L’USAID ferme ses portes. Le 47 ème Président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, s’apprête à signer, sitôt après la cérémonie officielle d’investiture, le décret portant sur la mise en arrêt définitif de l’ « United States Agency for the International Development » (USAID), Agence des Etats-Unis pour le Développement International. Donald Trump mit à exécution l’une de ses promesses électorales phares. Le milliardaire croit dur comme fer que les Etats-Unis n’ont plus vocation à soutenir les « autres ». Il faut désormais se concentrer sur des actes, en interne ou en externe, propres à produire des intérêts aux américains. Fini les œuvres de philanthropie !
L’USAID, créé le 3 novembre 1961 sous l’impulsion du président démocrate John Fitzgerald Kennedy dont le siège social se trouvait à Washington (USA), visait à accompagner les Etats aux situations vulnérables pour atteindre le développement. Son budget annuel s’élevait à 50 milliards de dollars. Le nombre général du personnel était de l’ordre de 10. 235 (2016), une grosse boîte. L’USAID se trouvait sous tutelle de Département d’Etat. Des pays du Tiers-Monde, en voie de développement, ont pu bénéficier de l’assistance sous plusieurs formes des Etats-Unis. Magadasikara en faisait partie et ce depuis 33 ans.
Les Etats, ex-bénéficiaires du programme de l’USAID, sont pris en tenaille entre l’angoisse et le sentiment des « laissés-pour-compte ». Ils voient leur avenir quelque peu menacé. Tellement le choc est si brutal, pris au dépourvu, qu’ils se trouvent dans l’obligation de se prendre en compte sinon en main de leur avenir. Mais selon certains observateurs, quelque chose de malheur est bon pour celui ou celle qui se décide à se relever sans l’assistance d’un tiers. En effet, la politique basée sur l’assistanat n’a jamais profité au pays assisté. Elle n’a été guère utile à personne ! La preuve, l’exemple de l’accompagnement, pas à pas, des Institutions de Bretton-Woods à Madagasikara et à d’autres n’a jamais fait avancer les choses dans le pays en cinquante ans. Au contraire, le pays recule ! Les aides, en général, nous entretiennent un sentiment d’être servis sur le plateau sans faire ni dépenser aucun effort. Tout au moins, les aides devront nous aider à se débarrasser des aides. En tout cas, un beau principe beau ! Quant à la mise en pratique, c’est autre chose. Un certain Didier Ratsiraka l’avait déjà annoncé dans son « Livre Rouge » (Boky Mena) dans le cadre de la Révolution socialiste. Les résultats n’avaient rien donné autre que désolation.
Toutefois, il faut soulever les inquiétudes des responsables publics sur les impacts négatifs du gel des aides américaines à travers l’USAID dans le domaine de la santé publique. Incapable de subvenir à lui seul de ses besoins en matière de santé, Madagasikara ne cache point la panique.
On ne sait pas encore exactement également du sort réservé à l’AGOA ( African Growth for the Opportunity Act). Un autre souci de taille des pays comme Madagasikara. Cette opportunité offerte par les USA pour la croissance économique de certains pays africains dont notre pays.
Adieu veau, vache, cochon ! A chacun de se débrouiller.
Ndrianaivo
Raffermissement des relations bilatérales entre la Suisse et Madagascar. La Suisse et Madagascar entretiennent des relations diplomatiques depuis plusieurs décennies, marquées par un engagement mutuel en faveur du développement et de la coopération. Cette dynamique a été renforcée avec la nomination de M. Stefano Toscano en tant que nouvel ambassadeur de Suisse à Madagascar. Ce dernier à l'honneur de présenter sa lettre de nomination au Président de la République, Andry Rajoelina. Cette rencontre a été l'occasion de discuter des priorités de coopération entre les deux nations. La Suisse, reconnue pour son expertise en matière de développement, est prête à soutenir Madagascar dans divers domaines cruciaux. Lors de cette réunion, plusieurs axes de coopération ont été identifiés. La Suisse souhaite collaborer avec Madagascar pour renforcer la sécurité, un enjeu fondamental pour le développement durable du pays. La préservation des ressources naturelles et la biodiversité de Madagascar font aussi partie des priorités. Et propose ainsi des initiatives visant à protéger l'environnement, en tenant compte des spécificités locales. Dans cette lancée, face aux défis globaux du changement climatique, la coopération entre les deux pays se concentrera sur des projets visant à atténuer ses impacts, en particulier dans les zones vulnérables de Madagascar.
Mette Sunnergren, nouvelle ambassadrice de Suède à Madagascar. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a reçu hier la lettre nommant la nouvelle ambassadrice de Suède à Madagascar, Mette Sunnergren. Diplomate de carrière, elle a occupé plusieurs postes stratégiques au sein du ministère suédois des Affaires étrangères. Avant sa nomination à Madagascar, elle a été ambassadrice en République Démocratique du Congo, au Soudan, en République Centrafricaine, et au Mozambique. Les deux pays sont ouverts au renforcement de la coopération dans de nombreux domaines tels que la promotion de l'informatique, la production d'énergie et l'évolution des méthodes agricoles. La nouvelle ambassadrice est prête à présenter les priorités de Madagascar aux groupes et secteurs privés suédois qui souhaitent travailler avec le pays malagasy. Les relations diplomatiques entre les deux pays datent de 1962. La Suède a été un partenaire clé pour Madagascar, notamment à travers l’Aide publique au développement (APD). Cette aide se manifeste par le financement de plusieurs initiatives visant à promouvoir le développement durable, l’éducation, la santé, la bonne gouvernance et la gestion des ressources naturelles. Des organisations non gouvernementales telles que Save the Children, Oxfam, et Plan International bénéficient également de ce soutien, contribuant ainsi à des projets significatifs sur le terrain.
Comme annoncé à l’issue de la réunion extraordinaire des membres de la Troïka le 31 janvier dernier, à Harare au Zimbabwe, Madagascar a décidé l’envoi d’une équipe de médecins militaires vers la République Démocratique du Congo dans le cadre du processus de maintien de la paix mené par la SADC dans cette région. L’annonce a été faite par le Président Andry Rajoelina, en sa qualité de futur numéro un de cette organisation régionale dont l’une des valeurs porte sur la solidarité entre les pays membres. Contre toute attente, cette décision prise au nom du Gouvernement de Madagascar a été validée par le Conseil des ministres qui s’est tenu hier au Palais d’Iavoloha au titre du ministère des Forces armées.
Pour mener cette mission qui sera strictement humanitaire, cette équipe médicale sera composée d’une vingtaine de médecins militaires et de 30 aides-soignants. Leurs interventions a pour principal objectif d’assurer la prise en charge des blessés et de répondre aux besoins des populations déplacées en matière de soins. D’après des sources bien informées, ces médecins militaires n’iront pas sur les lignes de front mais assureront leurs missions dans des zones sécurisées.
Interventions dans les zones sécurisées
Les interventions porteront soit sur la consultation de masse et l’assistance aux populations vulnérables (en particulier les réfugiés et les déplacés internes), soit sur des assistances en termes de chirurgie et de prise en charge des blessés de guerre. D’après toujours les précisions apportées au cours du Conseil des ministres, cette initiative ne vise nullement à encourager la guerre mais tout simplement apporter de l’aide. Le transport de l’équipe médicale sera assuré par un vol militaire dont le départ se fera, notamment, en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain ainsi que de l’obtention des autorisations de déploiement nécessaires. Une coopération avec les partenaires internationaux est prévue dans ce sens en vue de préparer de déplacement en terre congolaise.
A noter que Madagascar a déjà bénéficié de cette solidarité des pays membres de la SADC pendant les moments forts de la saison cyclonique en 2022. En effet, la Grande île a bénéficié d’un don de 5 millions de dollars du gouvernement angolais à cette époque suite au passage de violents cyclones, Batsirai et Emnati en l’occurrence, ayant fait de nombreux sinistrés dans le Sud-Est.
S.R.
Les réseaux sociaux, plus précisément Facebook, sont devenus un terrain privilégié des arnaqueurs. Depuis l'année dernière, le nombre des victimes ne cesse d’augmenter, notamment les personnes souffrantes et malades, nécessitant une intervention rapide ou évacuation à Antananarivo jusqu'au transport des dépouilles dans leurs villes natales. Face à cette situation, Compassion Madagascar a effectué, hier, une publication sur sa page Facebook. Elle a décidé de suspendre les demandes d’aide et SOS sur Facebook. ‘‘Compassion Madagascar est victime de plusieurs arnaques qui abusent de l’état éprouvant des enfants qui font appel à la bienfaisance et à la générosité de ceux qui partagent leur peine”, indique-t-on. Par conséquent, elle a pris la mesure de ne plus faire des publications sur Facebook pour des enfants ou adultes malades.
Et de poursuivre : “ Nous déclinons toute responsabilité quant aux actes sous toutes les formes qui portent notre dénomination et notre logo. Nous poursuivons nos œuvres et comptons toujours sur ceux qui nous soutiennent. Nous vous invitons à prendre directement contact avec nous et ou venir directement à notre bureau officiel au Service pédiatrie de Befelatanana”.
Compassion Madagascar est fondée par Elodie Prisca Ranjanoro. En 2010, elle était une étudiante en médecine, travaillant dans un hôpital aux ressources limitées. Confrontée aux ravages de la pauvreté extrême sur les enfants malades à Madagascar, cette expérience lui révéla l’impérieuse. Depuis 13 ans, Compassion Madagascar est au cœur d’une véritable transformation. Engagée, l’association a apporté un changement significatif dans la vie de milliers d’enfants malades à travers tout le pays.
Compassion Madagascar s’engage dans plusieurs domaines pour le bien-être des enfants et de leurs familles à Madagascar. De la santé à l’éducation, en passant par la lutte contre la pauvreté, découvrez ses multiples actions et appréciez comment chaque projet contribue à réaliser sa mission et créer un impact durable.
Elle a comme objectif de soutenir 5000 enfants malades par an, 2700 centres Maman Kangourou, répartis dans tout Madagascar ainsi que le soutien de 1000 enfants, par an, dans leur scolarisation.
Des impacts sur les patients
La cessation des publications aura sûrement des impacts sur la vie des patients, notamment ceux qui nécessitent son aide ainsi que ceux des internautes dont la plupart sont issus des familles défavorisées ou au bord de la ruine. En effet, la majorité d’entre les volontaires ont vu la publication sur Facebook. Le réseau social est un moyen de sensibilisation rapide et efficace pour ces entités et beaucoup répondent à l’appel, de Madagascar et à l'étranger. Sur Facebook, il est plus facile de trouver de réunir des sommes, trouver des médicaments, un accompagnement.
C'est à travers ce moyen que les escrocs en profitent pour soutirer de l’argent aux internautes. La majorité d’entre eux disposent de plusieurs comptes Fake, tandis que d’autres sont déjà des pages renommées dont la plus célèbre est celle Facebook avec plus de 500 000 followers. D’autres ont l’audace de créer une page fake, du même nom que celle de l’association pour induire en erreur les gens.
Et c’est déjà le cas pour Compassion Madagascar.
Ainsi, cette association ainsi que les patients sollicitent l’aide des autorités compétentes notamment la cybercriminalité à intervenir.
Anatra R.
Depuis 1984, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a été un partenaire essentiel du développement à Madagascar. L’accent a été mis principalement sur les zones rurales où les besoins étaient les plus pressants. Par exemple, le Projet de Santé Communautaire Intégré (PSCI), connu sous le nom de MAHEFA, a été lancé pour répondre à ces défis. Ce programme a couvert neuf régions de l’ouest et du nord de l’île. En conséquence, 12 000 agents de santé communautaire ont été mobilisés, desservant environ 6 000 villages. Selon un responsable au sein de l’organisme, « ce projet a permis de réduire la mortalité infantile et d’améliorer l’accès aux soins primaires dans les zones reculées ». Dans le domaine de la sécurité alimentaire, l’organisation a également joué un rôle clé. Les programmes Vikina et Harea lancés en 2024 ont visé à renforcer la résilience de 88 000 ménages dans le sud et le sud-est, particulièrement vulnérables aux sécheresses. Des initiatives agricoles ont été soutenues afin d’améliorer les pratiques locales face aux crises climatiques.
Suspension
« Les résultats ont été impressionnants », ajoute le responsable. Selon lui, « En 2022, le programme GHSC-PSM a permis d’éviter 26 000 décès infantiles et de prévenir 2 millions de grossesses non désirées. Depuis 2015, plus de 236 millions de dollars ont été investis dans les régions du sud et du sud-est, soutenant ainsi 1,5 million de malagasy ». Ces efforts ont été nécessaires pour garantir une stabilité dans ces zones vulnérables. A part cela, l’organisation a œuvré dans des secteurs stratégiques tels que l’environnement, l’énergie et la gouvernance, en s’appuyant sur une Stratégie de partenariat pays (SPP) pour définir ses priorités. Elle a ainsi déployé des initiatives pour lutter contre le paludisme, réduire la mortalité maternelle, améliorer l’accès à l’eau potable et préserver la biodiversité tout en favorisant une gestion durable des ressources naturelles. De plus, plusieurs ONG et comités tels que Catholic Relief Services, Care International et le Programme Rindra sont financés par l'organisation dans la Grande île. Cependant, des décisions politiques récentes ont conduit à l’interruption du projet à Madagascar. Cette situation a entraîné l'arrêt de certaines initiatives et des licenciements de personnel local. Malgré ces revers, l’engagement envers le pays reste ferme, dans l’attente d’une résolution favorable pour reprendre les activités. En somme, l’avenir de cette collaboration dépendra de la reprise de l’aide internationale. Selon un agent de USAID, « Nous croyons et espérons que le Gouvernement trouvera une solution à cette situation, car des millions de malagasy sont touchés par ce gel. En outre, bien que de nombreux projets soient encore en cours, leur avenir reste incertain. »
Carinah Mamilalaina
Le 16 février 2025, le CCEsca Antanimena accueillera la troisième édition tant attendue de l’événement « Amour’rire », orchestrée par LH Pro, sous la direction de Luc Hervé Randriamihaingo et de son équipe. Cette soirée promet d’être un mélange unique de rire, de musique et d’émotion, célébrant l'amour avec une touche d'humour, à l'occasion de la Saint-Valentin. « Amour’rire 3 » se distingue par sa capacité à rassembler des générations d'humoristes malagasy, offrant ainsi une plateforme où se rencontrent des figures emblématiques telles que Francis Turbo, Honorat, Rajao, Barhone, Riri, Aldini (Etcetera Etsetera) et Raytra Bellawyck, ainsi que de jeunes talents émergents. Ce rassemblement d'artistes diversifiés vise à créer une atmosphère festive et chaleureuse, propice à l'échange et la convivialité. Le concept d’“Amour’rire” repose sur une approche novatrice de l’humour, permettant d’explorer le thème de l’amour à travers une série de sketchs comiques et de performances musicales. Chaque édition, bien que unique, s'inscrit dans une continuité qui vise à surprendre le public avec des formats différents et des artistes renouvelés. Après les succès des éditions de 2018 et 2022, cette édition promet de ne pas décevoir, avec un spectacle inédit qui allie créativité et talent. Pour cette année, LH Pro célèbre également ses 15 ans d'existence, ajoutant une dimension festive à cette soirée déjà riche en émotions. Les spectateurs pourront s'attendre à des moments mémorables où les rires seront au rendez-vous, grâce à des sketchs, des saynètes et des chansons qui sauront toucher le cœur de chacun. « Amour’rire 3 » n'est pas seulement un spectacle, mais une véritable rencontre culturelle où l’humour s’invite dans la célébration de l’amour. Les artistes, dont les talents sont bien connus du public, s'engagent à divertir et émouvoir, promettant des éclats de rire jusqu'aux larmes.
Si.R
Comme il fallait s’y attendre, les prix des carburants ont subi une nouvelle révision, marquée par une augmentation notable du prix du pétrole lampant, un produit essentiel pour de nombreux foyers. Le litre de pétrole lampant est désormais vendu à 2 630 ariary, contre 2 430 ariary précédemment, soit une hausse de 200 ariary. Cette augmentation, attendue, non sans mal, par les consommateurs après plusieurs avertissements des autorités, s'inscrit dans une série de réajustements visant à réduire les subventions gouvernementales sur les carburants, lesquelles ont pesé lourdement sur les finances publiques, atteignant 95 milliards d'ariary en un an. Mais le maintien de ces derniers devenait insoutenable pour l’Etat. Pour les ménages à faible revenu, notamment ceux des zones rurales, cette hausse représente un fardeau supplémentaire difficile à supporter. Le pétrole lampant est une source d'énergie primordiale, tant pour l'éclairage, que pour la cuisson, si bien qu’une augmentation de son prix impacte directement le budget des familles vulnérables. De même, Ndriana, un père de famille dans la Région de Vakinankaratra, d’expliquer : « Nous utilisons le pétrole lampant pour cuisiner et éclairer la maison. Cette augmentation nous oblige à réduire d'autres dépenses essentielles, comme l'achat de nourriture ou les frais de scolarité des enfants. ». Ces témoignages illustrent à quel point cette hausse affecte des ménages déjà fragilisés économiquement, forçant beaucoup à faire des choix difficiles.
Révisions mensuelles
Parallèlement à cela, le prix du sans-plomb a légèrement baissé, passant de 5 700 à 5 500 ariary par litre, soit une diminution de 200 ariary. En revanche, le prix du gasoil, carburant largement utilisé par les transporteurs, a enregistré une hausse de 130 ariary, s'établissant désormais à 4 890 ariary par litre. Ces ajustements tarifaires s’inscrivent dans le cadre d’un mécanisme d’ajustement automatique des prix des carburants, mis en place par le Gouvernement pour mieux refléter les fluctuations des prix internationaux du baril et des taux de change. Le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Olivier Jean-Baptiste, a précisé que ces révisions mensuelles, plafonnées à 200 ariary par litre, sont inévitables pour réduire progressivement les subventions sur les carburants, conformément aux engagements pris par Madagascar dans le cadre de son programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Des changements de prix qui devraient intervenir dorénavant tous les débuts du mois tout en soulignant que l'objectif de ces ajustements est d'aligner progressivement les prix sur les coûts réels du marché. Bien que justifiées économiquement, ces hausses, notamment celle du pétrole lampant, pèsent lourdement sur les ménages les plus modestes, qui dépendent de ce produit pour leurs besoins quotidiens. Face à cette situation, il devient urgent que des mesures d'accompagnement soient envisagées pour atténuer l'impact de ces hausses sur les populations les plus vulnérables et éviter une détérioration de leurs conditions de vie.
Hary Rakoto