Le bilan s’alourdit. Suite aux fortes pluies depuis le 14 février 2025 sur le territoire malagasy, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes ( BNGRC) rapporte

7 personnes décédées : 1 à Ambohidratrimo, 1 à Manjakandriana, 2 à Antananarivo Avaradrano et 3 à Nosy Varika. Et une autre personne blessée.

Ainsi, le nombre des sinistrés ne cesse d’augmenter. Recensés à 13 159 personnes soit 3 350 ménages. 11 152 d'entre eux se trouvent à Analamanga. 7 239 personnes soit 2071 ménages sont actuellement déplacées dans 18 sites d’hébergement dont 7 dans le District d’Antananarivo-Atsimondrano, 7 à Antananarivo-Renivohitra, un à Ambohidratrimo 3 à Morondava.

Concernant les infrastructures, 2 981 cases d'habitation sont inondées, 5 endommagées 10 totalement détruites.

Le risque de cyclogenèse n’est pas exclu avec potentiellement une influence future sur Madagascar.  Une circulation dépressionnaire pourrait se mettre en place, sous l’impulsion de la mousson au Nord et de l’alizé qui se renforce au Sud en fin de semaine. Deux perturbations sont en cours d’évolution dans l’océan Indien et le Canal de Mozambique. 

En général, des averses localement orageuses seront prévues sur  l’ensemble du pays sauf sur les littoraux de Nord-Ouest, Sud-Ouest et Sud où le temps sera partiellement nuageux. Aucun changement significatif des températures n’est à prévoir. Les températures minimales varient entre 15 et 27°C tandis que les maximales avoisinent les 25 et 36°C.

 Pour cette semaine, du 17 au 23 février 2025, des cumuls de précipitations abondants allant de 150 à 300 mm sont prévus pour les Districts des Régions Analamanga, Bongolava, Itasy, Matsiatra Ambony, Vatovavy, Fitovinany, Atsimo Atsinanana. Quant à la semaine prochaine, du 24 février au 2 mars 2025, des cumuls de précipitations abondants allant de 150 à 300 mm sont prévus pour les Districts des Régions Atsimo-Andrefana, Ihorombe, et les Districts d’Ambanja, Antsohihy, Analalava, Befandriana Avaratra, Mandritsara, Maroantsetra, Mahajanga, Marovoay, Mitsinjo, Soalala, Besalampy, Maintirano, Belon’i Tsiribihina, Morondava, Mahabo, Manja, Ambositra, Ambatofinandrahana, Manandriana et Ikalamavony.

 

Anatra R.

 

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mercredi, 19 février 2025

Crise de leadership !

Alors que le pays se débat pour remonter la pente, les cadors de l’Opposition s’enlisent dans la lutte de leadership. Dans un cafouillage interminable, les dirigeants de l’Opposition s’entredéchirent pour enfin occuper le fauteuil … imaginaire du contrepoids du régime Orange.

A vrai dire, il n’y a que des fantasmes ! On a le droit de se demander « existe-t-il une Opposition à Madagasikara ? » Nous entendons par parti ou formation politique évoluant dans la sphère de l’Opposition et jouant le rôle contrebalance de pouvoir par rapport au régime en place, une structure politique dirigée par des leaders crédibles et ayant un programme de société solide capable de rivaliser l’autre camp. Le pays a besoin des leaders d’opposition capables de soutenir des débats d’idée mais non pas des détracteurs qui ne jurent que sur la chute du pouvoir en place. La déstabilisation  figure en première ligne de leurs actions sinon et de leurs priorités.

La formation politique fondée et présidée par l’ancien Président Ravalomanana Marc revendique le leadership de l’Opposition. Un geste politique que les fins observateurs et analystes aguerris parviennent difficilement à cerner. D’abord, la même question remonte toujours sur la table « de quelle opposition » s’agit-il ?  Siteny Andrianasoloniaiko, le député élu de Toliary I, membre actif du « Firaisankina », une plateforme de l’Opposition dont fait partie le TIM, occupe déjà le poste de « chef de l’opposition » et devient le septième vice-président de l’Assemblée nationale et ce conformément au prescrit de la Constitution. Naturellement et officiellement, Siteny Andrianasoloniaiko est le leader de l’Opposition. Chose que Ravalomanana et consorts semblent renier. On ne s’y retrouve plus ! Le TIM, en perte de vitesse, ressent le besoin de se refaire une image, une énergie, une force. Laminés par les échecs cuisants des scrutins successifs, Ravalomanana Marc et comparses cherchent les voies et moyens pour la « résurrection ». Dieu seul sait si les membres à la base existent encore. Beaucoup ont « fui » voire fait défection tout simplement du fait qu’ils ne reconnaissent plus la démarche de leur « président ». Presque tous les postes clé dans les démembrements Collectivités territoriales décentralisées (CTD), traditionnellement des fiefs du TIM, ont été littéralement phagocytés en une bouchée double par la plateforme de la majorité présidentielle (IRMAR). A Antananarivo où le parti TIM de Ravalo s’adjuge facilement le grand nombre voit sa domination s’éparpiller. C’est dans ce contexte de frilosité que Ravalomanana revendique le leadership. De qui se moque-t-on !

Ensuite, le comportement pour le moins bizarre et inapproprié des cadres dirigeants du TIM laissent perplexes les autres acteurs qui, eux aussi, revendiquent la posture d’opposition. Un certain Siteny Andrianasoloniaiko, chef de l’opposition et septième vice-président de l’AN, saisira mal certainement la démarche de son « compagnon de lutte » qui dénote une ineptie. En tout, on ne parvient pas, comme toujours, à cerner le cheminement des idées de l’ancien exilé de l’Afrique du Sud. Apparemment, Ravalomanana Marc semble confondre certaine chose dans sa tête. Il parait que les revers successifs de sa formation politique le « détruit » de façon inexorable.

Le rêve de Ravalo de voir un jour son retour au pouvoir s’effrite au fil des échecs. Le poste de leader l’échappera.

Ndrianaivo

 

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Coup de théâtre hier pour le microcosme politique et les différentes organisations de la société civile à Madagascar. La représentation locale de la Fondation Friedrich Ebert-Stiftung (FES) a annoncé dans un communiqué la fermeture de son bureau en août prochain.

La nouvelle qui fait sensation est le résultat de la décision du conseil d’administration de cet organisme privé basé à Berlin obligé de fermer neuf de ses représentations à travers le monde dont celle à Madagascar.

Le changement de donne, selon la source, est le résultat de la situation financière à laquelle l’organisme allemand est confronté suite à la baisse continue du financement public. "Cette situation ne connaîtra pas d’évolution favorable dans un avenir prévisible", précise-t-elle, comme s’il était utopique pour la FES de reprendre ses activités sur l’île de sitôt.

Selon son communiqué, la FES Madagascar devra fermer ses portes fin août 2025 mais poursuivra toutefois ses activités jusqu’au mois de juin afin de transférer ses lignes de travail aux organisations partenaires.

La FES est présente à Madagascar depuis 1964 avec une période d’interruption (1975-1988). Les principaux groupes à qui se sont adressées ses actions sont des représentants des institutions politiques, des membres du Parlement, de la société civile, des médias, des syndicalistes et des acteurs du secteur privé.

Ses interventions au pays s’articulent autour des trois axes suivants : le leadership et l’empowerment des jeunes à travers son programme-phare, Youth Leadership Training Program (YLTP), la gouvernance politique à travers les plateformes de dialogue et de discussion sur les questions importantes pour le présent et l’avenir de Madagascar et la transformation socio-écologique à travers l’autonomisation des acteurs et la création des espaces de dialogue.

Dans le même communiqué, la FES Madagascar a adressé ses sincères remerciements à toutes les personnes, organisations partenaires et parties prenantes à Madagascar pour leur soutien et leur collaboration aux fins des années. "Leur engagement a grandement contribué au développement démocratique et social à Madagascar", lit-on au passage.

A la lumière des pratiques démocratiques en Allemagne, les citoyens allemands sont très impliqués dans la gestion des affaires publiques. Ils tiennent beaucoup à la bonne gouvernance, à la transparence et surtout à l’efficacité des actions financées par le Gouvernement. La baisse continue du financement public à laquelle est confrontée la Fondation est donc largement compréhensible.

Quoi qu’il en soit, les Etats-Unis qui ont suspendu pour trois mois leur instrument d’aide de coopération internationale (USAID), apparaissent comme un cas d’école. Après cette grande démocratie occidentale, le temps est aussi venu pour une autre, qu’est l’Allemagne, d’infliger un coup de massue à une démocratie balbutiante de Madagascar.

La FES, à l’instar de l’USAID, a toujours fourni une assistante capitale aux différentes organisations au pays. Puisque celles-ci sont désormais privées de deux appuis de taille, elles ne pourraient que compter sur d’autres organismes internationaux comme la Délégation de l’Union européenne et l’Agence française de développement, autant de partenaires incontournables pour les principaux groupes cibles cités plus haut.

M.R.

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mercredi, 19 février 2025

La une du 20 février 2025

Publié dans La Une
mercredi, 19 février 2025

Actu-brèves

Finalisation des documents techniques et du contenu au prochain Sommet de la COI. En prévision du 5ème Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Commission de l'océan Indien (COI), une étape cruciale a été franchie avec la tenue d'une visioconférence le 19 février 2025. Les équipes techniques du Ministère des Affaires étrangères, pilotées par le Directeur général de la Coopération internationale, et du Secrétariat général de la COI, sous l'égide de la Directrice de l'Organisation, se sont réunies pour parachever les documents techniques et le contenu substantiel du sommet. Ce travail collaboratif vise à assurer la fluidité et la pertinence des discussions lors de cet événement de haute importance, programmé à Antananarivo le 24 avril 2025. La tenue de ce sommet à Madagascar fait suite à une décision prise en 2022 et réaffirmée lors du 38ème Conseil des ministres de l'Océan Indien, soulignant l'engagement du pays à jouer un rôle central dans la coopération régionale.

 

USA-MADAGASCAR : le renouvellement rapide de l’AGOA en négociation. L’ambassadeur de Madagascar aux Etats-Unis, Lantosoa Rakotomalala, a participé à une table ronde d'ambassadeurs au « Russell Senate Office Building », où elle a eu une réunion productive avec le sénateur Ted Cruz, président de la sous-commission Afrique de la commission sénatoriale des relations étrangères. Les discussions ont porté sur plusieurs axes importants pour le développement économique et la coopération bilatérale. Un point central a été le plaidoyer pour un renouvellement rapide de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act). L’ambassadeur Rakotomalala a souligné l’importance cruciale de ce programme pour la croissance économique de Madagascar et a plaidé pour une extension favorable aux exportations malagasy. Par ailleurs, la réunion a abordé les opportunités d’élargir les échanges commerciaux et les investissements directs étrangers entre les deux pays. Des secteurs prometteurs ont été identifiés, notamment l’exploitation des minéraux critiques, un domaine où Madagascar possède un potentiel considérable. L’accent a également été mis sur le développement de partenariats dans les secteurs technologiques et de l’innovation, afin de stimuler une croissance économique mutuellement bénéfique.

 

 

Deux Malagasy primés au concours photo Varuna Biodiversité. Lors de sa deuxième édition, le biologiste et environnementaliste Tafitasoa Jaona Mijoro a été honoré pour son engagement envers la conservation de la biodiversité à Madagascar. Il  a remporté le titre de "Meilleur cliché de Madagascar" grâce à une photographie saisissante d'un baobab, spécifiquement l'Adansonia grandidieri, pris à Andavadoaka. Cette espèce est emblématique de la biodiversité malagasy et représente un symbole fort de la richesse naturelle de l'île. Pour cette édition, le thème du concours était "Biodiversité haute en couleur". Les participants étaient invités à capturer des images qui mettent en avant la diversité et la splendeur des écosystèmes terrestres et marins qu'ils protègent. En plus de la distinction obtenue par Tafitasoa Jaona Mijoro, un autre photographe malagasy, Mahasoa Heriandrianina Roderic, a également été récompensé. Il a reçu le titre honorifique de "Meilleur cliché des Seychelles" pour sa photographie intitulée "Ghost crab (Ocypode sp.) Feasting on baby turtle", capturée sur la plage d’Anse mais, située sur l'île Grande-Terre, dans l'atoll d’Aldabra. Ces récompenses soulignent non seulement le talent des photographes malagasy, mais aussi l'importance de la conservation de la biodiversité dans la région. Le concours Varuna Biodiversité continue d'encourager les efforts de protection des écosystèmes uniques de Madagascar et des Seychelles, tout en célébrant la beauté naturelle à travers l'art de la photographie.

 

Le président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana, et le vice-président, Erick Besoa, ont été honorés du prestigieux prix “Bharat Gaurav Samman”. Cette distinction, remise par le Lord britannique d’origine indienne Loomba Raj, le 14 février à Londres, souligne leur dévouement à renforcer les relations parlementaires entre Madagascar et le Royaume-Uni, ainsi que leurs efforts pour assurer la stabilité nationale. Le communiqué du Sénat met en lumière les réalisations du Général Ravalomanana qui s’est illustré par son engagement à maintenir l’ordre public et la sécurité dans son pays. Son parcours au sein de la Gendarmerie nationale lui a permis de développer des compétences essentielles dans la prévention des crises, notamment face aux pillages à Antananarivo et à la lutte contre les réseaux de kidnappings visant la communauté “karana”. De son côté, le sénateur Erick Besoa a été salué pour son rôle crucial dans la promotion de la coopération interparlementaire. Son travail acharné pour renforcer les liens entre Madagascar et la Chambre des Lords témoigne d’un engagement indéfectible en faveur des relations bilatérales. La remise de ce prix souligne non seulement leurs contributions individuelles, mais aussi l’importance croissante des relations diplomatiques entre Madagascar et le Royaume-Uni.

Publié dans Politique

Ils ont gagné une sale réputation d'arnaqueurs en ligne. Cela leur vaut de nombreuses plaintes de victimes auprès de la Gendarmerie. Lorsque cette dernière a ouvert une enquête, celle-ci a finalement débouché sur l'arrestation des trois larrons.

Il a été rapporté que leur mode opératoire consiste à vendre aux clients, via internet, des kits complets Starlink associés à un bonus de deux mois de connexion internet. Sur les réseaux sociaux, le compte utilisé par ces arnaqueurs est connu sous l'appellation de "Ty Andry". 

Beaucoup d'internautes ont été alors attirés par les offres si bien que certains n'ont pas hésité à payer 1.808.000 ariary, via le système mobile money sur ces deux numéros de téléphone proposés par les suspects : le 0391269338 et le 0383520443. Ces numéros auraient été achetés et acquis avec l'utilisation de fausses cartes d'identité.

Mais puisqu'on a donc affaire à des escrocs, toutes ces données s'avèrent donc fausses. Idem pour leur compte Facebook lequel n'est en réalité que "fake". Les suspects n'ont pas hésité à utiliser et surtout voler les photos et les noms d'autres internautes pour parvenir à leur funeste objectif.

Et qu'une fois que le sinistre trio a empoché l'argent d'une victime, il coupe totalement tout contact téléphonique avec cette dernière. Entre temps, les suspects acquièrent de nouvelles puces, rendant ainsi toute tentative vaine d’obtenir leur traçabilité. Ce qui explique donc ces nombreuses plaintes, lesquelles ont conduit les gendarmes à démasquer, puis arrêter les suspects. Après l'enquête préliminaire, ils seront

bientôt déférés au Parquet.

Franck R.

Publié dans Société

Deux journées de plus. La suspension des cours, à cause des fortes pluies et ses conséquences à Antananarivo, est maintenue ce jour et demain. Au final, les cours sont suspendus depuis le début jusqu’à la cette semaine pour les élèves des Circonscriptions scolaires (CISCO) d’Antananarivo-ville, Atsimondrano, Avaradrano, Ambohidratrimo et Manjakandriana. Cette décision des comités de vigilance fait suite aux fortes pluies qui continuent de tomber, favorisant la montée des eaux dans plusieurs quartiers bas. L’objectif étant d’assurer la protection des élèves face aux nombreux risques comme les éboulements de terrain, les effondrements de mur ou encore la coupure et l’inondation des routes. Dans sa publication d’hier, la Direction régionale de l’Education (DREN) Analamanga a également sensibilisé tous les responsables à suivre le calendrier scolaire déjà établi. Ce dernier a avancé une pause « journée des écoles », entre le 22 février et le 2 mars. Autrement dit, les vacances des élèves devront s’étendre jusqu’à la semaine prochaine.

Des établissements s’organisent

La décision de suspension des cours par la DREN continue à ne pas faire l’unanimité. Depuis le début de cette semaine, certains établissements scolaires sont restés ouverts malgré l’annonce. « Nous ne subissons pas la montée des eaux, autant continuer le programme déjà établi. Les élèves ont passé les examens du 3è bimestre depuis lundi jusqu’à aujourd’hui (nldr hier), avant de passer au carnaval et aux diverses festivités dans le cadre des journées des écoles à partir de demain (ndlr ce jour) », nous confie la directrice d’un collège privé sis aux 67Ha. D’autres établissements vont reprendre les cours ce jour, selon l’annonce des responsables adressé aux parents. Mais certains d’entre ces derniers refusent d’envoyer leurs enfants en classe. « Nous allons suivre l’annonce de la DREN Analamanga. S’il arrivait quelque chose à nos enfants, l’école pourrait décliner toute responsabilité. Leur sécurité passe avant tout alors autant les garder à la maison au lieu de prendre des risques », nous confie Henri A., comptable et père de 3 enfants. Certains établissements vont reprendre les cours la semaine prochaine, annulant ainsi la pause prévue dans le programme scolaire…

P.R.

 

 

 

 

Publié dans Société

La Grande île entre dans une nouvelle ère numérique. Hier, le lancement de Choose Digital Madagascar et du label qualité Excelia a eu lieu à Antaninarenina. Lors de son discours, Stéphanie Delmotte, ministre du Développement numérique, a déclaré que « les prévisions sur l’argent mobile étaient erronées de 3 000%. Aujourd'hui, Madagascar compte plus de 15 millions d’abonnés ». Elle a également souligné que les téléphones sont essentiels de notre quotidien. Cependant, un défi persiste : le manque de compétences numériques. En effet, actuellement,  800 ingénieurs en informatique sont seulement formés chaque année, alors qu'il en faudrait 4 000 pour répondre aux besoins croissants. Pour résoudre ce problème, la ministre a appelé à créer une usine de talents et d’innovation. Cette initiative permettra de produire des idées conformes aux normes internationales et d'améliorer la compétitivité du pays sur le marché numérique. De plus, il est important de noter que le secteur des TIC ne contribue qu’à 2% du PIB malagasy. En comparaison, le Nigéria atteint près de 20%. Par conséquent, il est nécessaire de s’inspirer des réussites de nos voisins africains pour améliorer notre propre situation. 

Mobilisation

Mbolatiana Andriamanantsoa, présidente du Groupement des opérateurs de Télécommunications et des Industries de la communication de Madagascar (GOTICOM), a remercié l'Union européenne pour son soutien par le biais du programme PADEIR. Grâce à ce programme, le pays aspire à devenir une destination pour les services numériques. Selon la présidente du GOTICOM, « trois axes principaux sont au programme. D’abord, le lancement de la marque du pays pour les services numériques. Ensuite, la création d'un label de qualité pour les entreprises. Enfin, un partenariat pour promouvoir les services numériques à l'international ». Dans ce contexte, David Ralambofiringa, ministre de l’Industrie et du Commerce a souligné l’importance de l’unité entre les acteurs du secteur. Il a déclaré que Madagascar peut devenir un centre important pour le numérique. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de se concentrer sur la formation et le développement des compétences. En effet, l’avenir du numérique dépend de notre capacité à collaborer et à innover ensemble. Par ailleurs, le directeur général de l’EDBM a insisté sur l’importance du partenariat public-privé. Sa présence lors de cet événement montre la volonté de l'Etat de promouvoir le secteur numérique. La Grande île possède de nombreux atouts en matière de numérique, et il est essentiel de mobiliser toutes les forces vives du pays. Des projets comme "One Million Coder" visent à former 5 000 jeunes en compétences numériques cette année. Pour ce faire, quatre centres numériques seront ouverts à Antananarivo, Toamasina, Fianarantsoa et Mahajanga. Ces initiatives sont encourageantes pour l'avenir du pays et offrent de nouvelles opportunités pour la jeunesse malagasy.

Carinah Mamilalaina

 

Publié dans Economie

Une vision commune pour l'avenir du padel. BNI Madagascar a annoncé un partenariat majeur avec Orange MPPTour (Malagasy Pro Padel Tour) pour la saison 2025. La banque devient ainsi le partenaire exclusif du circuit de padel, un sport en plein essor à Madagascar.

La cérémonie de signature s'est déroulée mardi soir au Parklife Alarobia, en présence de représentants de la Fédération malagasy de Padel, de joueurs de haut niveau (dont le Top 5 ayant participé à la Coupe d'Afrique) et de personnalités de BNI Madagascar et d'Orange MPPTour.

A travers ce partenariat premium, BNI Madagascar réaffirme son engagement auprès du monde sportif et soutient activement le développement du padel à Madagascar. La banque partage les valeurs de ce sport telles que l'esprit d'équipe, la performance et le dépassement de soi.

"Ce partenariat illustre la diversité des domaines dans lesquels la banque s'investit, avec une volonté claire : être proche de ses clients, quels que soient leurs centres d'intérêt, y compris le sport et les nouvelles tendances", a déclaré un responsable de la banque.

BNI Madagascar sera présente sur les 15 tournois du circuit Orange MPPTour 2025, ce qui lui permettra de renforcer son image d'acteur incontournable et de promouvoir ses services auprès d'un public varié.

Lancé en juillet 2023, Orange MPPTour ne se limite pas à l'organisation de tournois. Il a pour ambition de démocratiser le padel, de rassembler les passionnés de ce sport et d'offrir une plateforme de visibilité aux entreprises partenaires.

Ce partenariat stratégique entre BNI Madagascar et Orange MPPTour témoigne de leur vision commune pour le développement du padel à Madagascar. Les deux entités unissent leurs forces pour faire grandir ce sport et créer de nouvelles opportunités pour les joueurs.

La Rédaction 

 

Publié dans Sport

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Editorial

  • Crise de leadership !
    Alors que le pays se débat pour remonter la pente, les cadors de l’Opposition s’enlisent dans la lutte de leadership. Dans un cafouillage interminable, les dirigeants de l’Opposition s’entredéchirent pour enfin occuper le fauteuil … imaginaire du contrepoids du régime Orange. A vrai dire, il n’y a que des fantasmes ! On a le droit de se demander « existe-t-il une Opposition à Madagasikara ? » Nous entendons par parti ou formation politique évoluant dans la sphère de l’Opposition et jouant le rôle contrebalance de pouvoir par rapport au régime en place, une structure politique dirigée par des leaders crédibles et ayant un programme de société solide capable de rivaliser l’autre camp. Le pays a besoin des leaders d’opposition capables de soutenir des débats d’idée mais non pas des détracteurs qui ne jurent que sur la chute du pouvoir en place. La déstabilisation figure en première ligne de leurs actions…

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