Il s’engage à bloc. Il n’est pas du genre de quelqu’un qui fait à moitié ou surtout de quelqu’un qui agit dans le vague. Ce n’est pas pour rien ni le fait du hasard si ses activités se développent et florissent.
Il, c’est Maminiaina Ravatomanga, opérateur économique de son état, vient d’être élu à la tête de la Fédération malagasy du Golf (FMGolf). Capitaine d’un Groupe d’activités économiques dont le rayonnement à travers le pays et bien au-delà des frontières fait la fierté nationale, Maminiaina Ravatomanga met la main à la pâte afin de donner un éclat particulier à cette discipline sportive souvent méconnue ou parfois incomprise au niveau local. Même sur le plan international, ce n’est que très tardivement que le golf fut reconnu comme tel, discipline sportive à part entière, par les instances sportives internationales au niveau du Comité International Olympique (CIO). En 2020, le golf intégra aux Jeux d’hiver à Rio (Brésil). Et en 2024, aux Jeux d’été à Paris (France). A signaler qu’une demande dans ce sens a été déposée par FMGolf auprès du Comité Olympique malagasy (COM) pour en fait, régulariser la situation. Et on attend !
En sa qualité de manager confirmé, capitaine d’industrie aguerri, précisément Président Directeur Général du Groupe Sodiat, Ravatomanga Maminiaina entend conduire la FMGolf tout comme il a géré brillamment son Entreprise en priorisant la visibilité.
Justement, son parcours professionnel exceptionnel le témoigne. 35 ans de labeur assidu et continu l’a emmené vers la réussite. En effet, parti de rien en 1990, Ravatomanga Maminiaina a su créer un solide empire D’une poignée de personnes au départ, le Groupe Sodiat emploie plus de 4000 salariés actuellement.
Afin de donner plus de visibilité, la nouvelle équipe de la FMGolf sous la houlette de Ravatomanga Maminiaina, échafauda un programme bien ficelé étalé sur un an, à court terme, et 4 ans, à moyen et à long terme qu’elle a présenté au ministre des Sports et de la Jeunesse Abdullah Moustapha Marson en son bureau à Mahamasina. Le premier responsable du Sport malagasy appréciait le geste du nouveau dirigeant du golf à Madagasikara. Un geste qui dénote l’engagement du nouveau président de la FMGolf à apporter du nouveau sang et nouveau style dans la gestion de cette discipline sportive quelque peu méconnue au pays. A juste titre, l’un des objectifs majeurs du nouveau staff de la FMGolf repose sur la « démocratisation » du golf à Madagasikara. A noter que même dans les pays riches à l’image des Etats-Unis d’Amérique, le golf n’est si populaire que cela ! Ainsi, le nouveau président vise à intégrer le golf dans une plus large audience pour atteindre une frange assez élargie de la population. Il faut avouer qu’il s’agit d’une ambition dont le parcours à faire s’avère encore loin. Mais, il faudra commencer. Le commun des mortels ne sait même pas savourer le plaisir de jouer au golf.
Ainsi, sur le court terme, la FMGolf organisera en avril une compétition pour la coupe féminine. Et pour le long terme, elle ambitionne de faire des golfeurs nationaux des champions de l’océan Indien, d’Afrique et pourquoi pas du monde !
Bref, la FMGolf se trouve entre de bonnes mains.
Ndrianaivo
Le Président Andry Rajoelina n’a pas mâché ses mots. Face aux attaques de l’Opposition malgache concernant la candidature de Madagascar à la présidence de la Commission de l’Union africaine, le Chef de l’Etat a réagi fermement. Il semble qu’à ses yeux, ce sont non seulement les opposants mais surtout une « mentalité nuisible » qui empêche le pays de se hisser à la hauteur de ses ambitions internationales.
« Ces personnes ce sont les mauvaises herbes-là » qu’il faut éradiquer, a déclaré le Président, d’un ton sans appel, lors de son intervention publique. Selon lui, cette opposition à la candidature malgache n’est qu’une manifestation d’un esprit rétrograde, incapable de comprendre l’importance de cette position. Et pourtant, les faits sont là. Pour la première fois depuis l’indépendance, Madagascar a proposé un candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine, une charge stratégique qui dirige l’institution continentale. Une belle occasion pour le pays d’affirmer sa place sur la scène internationale. Mais, malheureusement, au lieu d’applaudir cet élan, certains membres de l’Opposition se sont empressés de critiquer la candidature, la qualifiant de « honteuse », un jugement qu’il ne semble pas digérer.
« Quand il s’agit de la fierté nationale », poursuit-il, « tout le monde devrait se rallier ». Mais là où l’eau devient trouble, c’est lorsque des figures de l’Opposition semblent préférer nuire à Madagascar. Le Président évoque même des scènes absurdes où, à l’occasion de matchs de football de la sélection nationale, certains n’hésitent pas à prier pour une défaite malgache, simplement par désir de nuire au Président. Un parallèle qui, selon lui, illustre la guerre sournoise et constante menée par certains membres de l’Opposition, aveuglés par leur opposition systématique au pouvoir.
Mais Rajoelina ne se laisse pas démonter. Il se veut rassurant, appelant à un changement de mentalité. « Si l’état d’esprit change, tout changera », clame-t-il. Dans son esprit, le principal obstacle à la croissance et la réussite de Madagascar n’est pas tant le manque de ressources ou les difficultés internes, mais bien la mentalité, surtout celle des politiciens qui continuent à tirer dans les pattes du Gouvernement plutôt qu’à chercher des solutions collectives.
Avec un brin de fierté, Rajoelina rappelle également les avancées de Madagascar sur le plan régional : « Nous sommes aussi à la tête de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe), un rôle important que nous allons assumer avec sérieux ». Un leadership qui, selon lui, démontre que Madagascar n’est plus à la traîne, et qu’il est temps de montrer au monde entier que la Grande île a sa place parmi les nations les plus influentes d’Afrique. Et lui de lâcher par ailleurs « A ce titre, en tant que président de la SADC, lorsque certains voudront aller se plaindre à la SADC, ils viendront auprès de moi ». Une allusion à la propension d’un ex-Président malgache aujourd’hui dans l’opposition de toujours se plaindre auprès de la SADC à chaque fois que l’envie lui prend.
Lalaina A.
Le président Andry Rajoelina a inauguré hier matin les 55 premiers logements de la Cité "Soa Iadanana", implantée à Manazary, à Ilafy, District d’Avaradrano. "Soa Iadanana", qui se traduit littéralement par "Le bien, pour vivre en paix", est un projet qui vise à fournir des logements abordables pour les ménages, en particulier ceux qui n'ont pas les moyens d'acquérir une maison ou un terrain.
Construits grâce à un partenariat entre SEIMad, des entreprises et des acquéreurs, selon le SENVH. 55 premiers logements sont un reflet de la volonté du gouvernement de répondre aux défis croissants de l'urbanisation rapide et de l'explosion démographique, notamment dans la capitale, Antananarivo. Les 45 logements restant sont en cours de construction.
Dans son discours, le président a souligné que l'un des principaux objectifs du gouvernement est de permettre à chaque famille malgache d'avoir un toit digne, en particulier dans les zones urbaines où l'accès à un logement est souvent limité. "Nous voulons permettre aux Malgaches de devenir propriétaires, de posséder un terrain, de construire leur propre maison", a déclaré Andry Rajoelina.
Le projet de la Cité "Soa Iadanana" s'inscrit ainsi dans une série de projets de développement en matière de logement. Parmi les initiatives phares, on retrouve la construction de nouvelles villes autour de la capitale, destinées à décongestionner la ville et offrir des opportunités d’habitat pour de nombreuses familles.
La nouveauté annoncée par le président hier est la volonté du gouvernement de rendre disponibles des parcelles de terrains à prix abordables pour que chacun puisse accéder à la propriété. Des infrastructures telles que des routes, des écoles et des centres de santé seront intégrées à ces projets pour assurer une meilleure qualité de vie. Rajoelina évoque des cités similaires à celle de Betsizaraina, mais à une échelle plus vaste, comme celle de 67Ha à Ambohipo, où les habitants pourront acquérir des terrains aménagés et profiter d'un environnement moderne.
Une attention particulière est également portée aux populations les plus vulnérables, notamment les habitants des zones à risque, telles que les bords de canaux. Le projet "Ankohonana Miarina", destiné aux plus démunis, prévoit de leur offrir des logements dignes et des formations pour garantir leur autonomie économique à long terme. Le président annonce à ce sujet l'ambition d'achever les 3 000 premières unités d'ici le mois de juin prochain.
Ce programme de logement est également un appel à une évolution de mentalité. "Il ne s'agit pas seulement d'un problème de prix, mais aussi de la manière dont nous envisageons la construction de notre pays", a conclu le président, en citant en exemple les réaménagements des zones autour du Canal Andriantany, où les anciens logements insalubres ont été remplacés par des structures modernes.
Recueillis par L.A.
Sur terrain. Les ambassadeurs de l’Union européenne et de France à Madagascar se sont rendus sur le site du futur barrage hydroélectrique de Volobe, un projet crucial pour répondre aux besoins énergétiques croissants du pays. Développé dans le cadre d’un partenariat public-privé, cet ouvrage vise à améliorer l’accès à l’électricité pour environ deux millions de personnes, tout en soutenant le développement industriel et économique de Madagascar.
La production annuelle estimée à 750 GWh, pour une capacité installée de 120 MW, permettra de couvrir environ 35 % de la consommation nationale actuelle en électricité. En plus de répondre à une demande accrue, ce projet va réduire la dépendance du pays aux importations de combustibles fossiles, ce qui renforcera la balance des paiements et allègera les charges financières de la JIRAMA. A travers cette initiative, Madagascar entend également renforcer son accès à une énergie durable, en phase avec les objectifs de la transition énergétique mondiale. L’ambassadeur de l’Union européenne a déclaré : « Ce projet est stratégique pour Madagascar. Il permettra non seulement de répondre aux besoins énergétiques, mais aussi d’accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays ». Après avoir franchi plusieurs étapes importantes, dont l’obtention du permis environnemental en 2022 et la signature des accords de concession avec l’Etat en 2023, le projet entre désormais dans une phase cruciale avant le lancement des travaux.
Opportunité
Les prochaines étapes comprennent la mise en œuvre des plans socio-environnementaux, la finalisation du financement et le lancement des appels d’offres pour les constructions. L’engagement de plusieurs partenaires internationaux et institutions financières témoigne de la solidité du projet, tant sur le plan technique que financier. Les ambassadeurs ont également rencontré les autorités locales et les communautés concernées pour s’assurer de leur implication dans le processus.
Lors d’une rencontre avec les représentants des communautés de base, le maire de la commune d’Ambodilazana a exprimé l’importance du projet pour la région : « Nous attendons beaucoup de ce barrage. Il apportera non seulement une électricité fiable, mais créera aussi de nouvelles opportunités d’emploi pour les habitants ». Les autorités régionales, dirigées par le gouverneur par intérim de la Région d’Atsinanana, ainsi que les acteurs locaux du développement, ont également souligné le rôle crucial que jouera le projet « Volobe » dans la croissance économique régionale. De plus, selon un entrepreneur local, « l’accès à une électricité fiable est essentiel pour nous. Cela nous permettra de développer nos activités et d’améliorer notre compétitivité ».
Grâce à ce projet structurant, Madagascar se dirige vers une meilleure autonomie énergétique et une modernisation de son réseau électrique, des éléments clés pour son développement à long terme.
Hary Rakoto
Beaucoup de gens prennent le transport en commun en allant de Tsarasaotra vers Anosy-Avaratra. Hier soir, ils ont été surpris en descendant du bus à Vavafolo. En effet, une clôture bloquait la circulation, rendant la route impraticable. Les usagers ont ainsi exprimé leur étonnement. « Nous avons été surpris car ce matin encore, nous avons emprunté cette route pour aller travailler », témoigne Eva. Elle ajoute : « A midi, j’ai entendu parler de l’effondrement des pavés. Cependant, je ne pensais pas que la route serait totalement fermée. J’ai ainsi poursuivi mon chemin. Désormais, je dois faire un détour par Ivandry et Analamahitsy pour rentrer à Soavinimerina ». Les premières constatations ont révélé un affaissement progressif de la digue. Face à cette situation, les autorités locales sont rapidement intervenues. Ainsi, le maire d’Anosy-Avaratra et les responsables au sein de la Région d’Analamanga se sont rendus sur place afin de constater l’ampleur des dégâts. Un trou de dix mètres de long s’est formé, menaçant d’endommager les pavés. « Nous devons agir vite. Si nous n’intervenons pas rapidement, l’érosion risquerait de s’étendre jusqu’aux pavés, ce qui représentera un réel danger », a déclaré Mbolatahiana Ranaivoalisaona, directeur des infrastructures et du développement de la Région d’Analamanga.
Mesures immédiates
La saison des pluies complique encore davantage la situation. « Ainsi, la circulation sur cet axe doit être interrompue temporairement, car la route continue de s’affaisser sous l’effet des intempéries », précise-t-il. Toutefois, il se veut rassurant : « Une fois que la pluie cesse de tomber, nous prévoyons de rouvrir la route ». Effectivement, cette route joue un rôle essentiel pour la population locale. Elle constitue un axe majeur, en reliant ainsi plusieurs Communes. C’est pourquoi Marino Rakotondralala, maire d’Anosy-Avaratra, a exprimé sa reconnaissance envers les autorités compétentes. « Nous remercions la Région d’Analamanga pour sa réactivité. Hier, le problème a été signalé. Et aujourd’hui, des mesures sont déjà prises ». Quoi qu’il en soit, la fermeture de cette route complique le quotidien des riverains. Désormais, ils doivent emprunter des itinéraires plus longs, allongeant ainsi leur temps de trajet. Cette situation met en évidence la nécessité d’un entretien régulier des infrastructures. A l’avenir, il serait crucial d’anticiper ce genre de problème afin de minimiser les impacts sur les usagers.
Carinah Mamilalaina
Deux zones de convergence inter-tropicale (ZCIT) sont sous surveillance dans l’océan Indien et le canal de Mozambique. A partir du début de la semaine prochaine, la température élevée de la surface de l’océan ainsi que l’établissement d’un canal d’évacuation au Sud pourraient potentiellement aider un nouveau système à se développer significativement. Ainsi, le risque de formation d’une tempête tropicale s’accroît au-delà de lundi, selon les produits d’ensemble du Centre européen de prévision (CEP).
Le Centre météorologique régional spécialisé (CMRS) de La Réunion, dans son bulletin ZCIT du jour, estime que le risque de formation d’une tempête tropicale deviendrait « modéré » à partir de mardi avec une probabilité de 30 à 60 %. Néanmoins, le cisaillement devrait persister en cours de la semaine prochaine, ce qui limiterait le potentiel d’intensification du système. A ce stade, les modèles semblent osciller entre le stade de dépression tropicale et celui de tempête tropicale.
En ce qui concerne Madagascar, la circulation dépressionnaire pourrait favoriser les précipitations sur la côte Est à partir de ce week-end. Par ailleurs, le flux de mousson, renforcé par la circulation dépressionnaire dans le canal de Mozambique, apporte des conditions atmosphériques durablement humides sur la côte Ouest. Il n’est pas exclu que l’intensité des pluies puisse être importante entre Morondava Morombe, en début de la semaine prochaine. Sur ce, la population devrait toujours se préparer à des précipitations abondante.
Le nombre des personnes décédées est actuellement de 12, selon le bilan provisoire émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), en date du 21 février 2025 à 9h 30. 17.908 personnes sont actuellement sinistrées, soit 4.712 ménages, réparties dans les Districts d’Ambositra, Ambatofinandrahana, ainsi que les Régions d’Analamanga, Menabe et Vatovavy.
Anatra R.
Les Ankoay de Madagascar ont connu une entrée en matière difficile, hier, au Palais des Sports de Mahamasina, lors de leur premier match de la troisième fenêtre de qualification pour l'Afrobasket 2025. Madagascar a été battu par la Côte d'Ivoire sur le score de 106 à 73.
La tâche était ardue pour M'Madi, Anthony, Elly et leurs coéquipiers qui n'ont pas réussi à rivaliser avec les Éléphants de la Côte d'Ivoire, emmenés par Matt Castello, de retour après avoir manqué la deuxième fenêtre en Afrique du Sud.
Malgré une meilleure maîtrise en seconde mi-temps (18-18 et 31-31), l'entame de match timide et la panique des joueurs malalagasy ont coûté cher. Les Éléphants ont creusé un écart de 35 points, en premiere période. Dès le premier quart temps, ils ont pris le large au tableau (26-6).
« Pris de panique, les joueurs n'ont pas su prendre le match en main dès le début. Le manque de concentration, les pertes de balle et une défense défaillante ont été préjudiciables. Nos adversaires ont su profiter de ces faiblesses », a reconnu Alphonse Marie Jeannot Ravonimbola, entraîneur des Ankoay. Les Éléphants ont marqué 23 points sur les pertes de balle malgaches.
Malgré ces difficultés, M'Madi Mathias a su tirer son équipe vers le haut, avec 17 points, 7 rebonds et 4 passes décisives.
En seconde période, les Ankoay ont montré un meilleur visage, mais l'écart était trop important. Les Ivoiriens se sont contentés de gérer leur avance (18-18 à la fin du troisième quart-temps et 31-31 dans le dernier quart-temps), alors que les Malgaches avaient pris le dessus (11-4).
« Plusieurs joueurs n'ont réussi à entrer dans le match que dans les dernières minutes. Kiady Razanamahenina, blessé à la cheville la veille du match, n'a pas pu marquer, alors qu'il est l'un de nos meilleurs tireurs à trois points. Elly Randriamampionona n'a réussi son premier tir à trois points que dans les 7 dernières minutes », a expliqué coach Jeannot.
Face à l'Egypte, vainqueur du Centrafrique (75-71) lors du match inaugural, les Ankoay sont déterminés à donner du fil à retordre à leurs adversaires. « Nous allons jouer notre jeu. Les joueurs doivent prendre le match en main dès le début. Nous ne nous laisserons plus dominer. Nous allons essayer de tirer, d'être agressifs en défense », a déclaré l'entraîneur malagasy.
Pour Sitraka Raharimanantoanina, « si nous jouons en groupe, nous pouvons faire quelque chose. Mathias et Elly peuvent briller individuellement, mais nous devons jouer ensemble et limiter les pertes de balle ».
Ce samedi, Madagascar affrontera l'Egypte, avant de rencontrer le Centrafrique dimanche. Rappelons que trois équipes sur les quatre engagées dans ce groupe D se qualifieront pour l'Afrobasket en Angola en 2025.
Elias Fanomezantsoa