Hausse des cas durant les confinements liés à la pandémie de Covid 19. Les femmes et les jeunes filles ont subi davantage de violences durant la crise sanitaire, selon les enquêtes en ligne menées par le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) en avril et mai 2020. La moitié de ceux qui ont répondu à l'enquête ont témoigné avoir subi des violences tandis que 78 % des répondants ont rapporté des cas. Les violences économiques sont au premier rang, suivies par celles verbales et physiques.
Alors que la mort tragique d'un jeune scootériste à Amboanjombe, jeudi dernier, a encore profondément choqué l'opinion, voilà que la localité d'Ambohibao, sur la RN4, venait d'être également le théâtre d'un drame similaire. Une collision impliquant également un gros camion et un scooter. Elle a coûté la vie au pilote de ce scooter, un homme de 31 ans domicilié à Ambodimita de son vivant. Preuve que le choc fut tellement brutal, le deux-roues fut réduit en un amas de ferraille encastré sous le poids lourd qui a roulé en sens inverse.
Mahajanga, une destination phare des vacanciers. Chaque jour, plus de 70 véhicules quittent la gare Maki d'Andohatapenaka pour prendre la RN 4 reliant Antananarivo et la ville des fleurs. Cependant, ce nombre n'est pas encore suffisant par rapport au flux des vacanciers. De plus, l'Agence des transports terrestres (ATT) a déjà sorti une note annonçant que chaque véhicule exerçant sur une ligne nationale ne devra faire qu'un seul voyage en l'espace de 8 heures. D'après un groupe de jeunes qui voudraient rejoindre cette ville, hier, ils sont rentrés bredouilles. Ils ne pouvaient pas faire des réservations puisque toutes les places sont déjà prises.
« Apollo 21 », un macabre feuilleton. La tentative d'élimination physique de quelques hauts dirigeants du régime Orange dont en premier lieu le Chef de l'Etat Rajoelina Andry Nirina a pris un tournant décisif le mercredi 4 août. Déféré au Parquet près de la Cour Criminelle ordinaire (CCO) au Tribunal de la Première Instance d'Antananarivo, le dossier impliquant Paul Maillot Rafanoharana, double nationalité franco-malagasy, le concepteur principal en tandem avec Philippe François de nationalité française (tous deux anciens Saint-Cyriens) et d'un employé de la Banque centrale, tous trois présumés « cerveaux » de la macabre mission confiée à « Apollo 21 » a été traité par le Juge d'Instruction.
En début d’année, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a sorti la fiche technique sur l’encadrement de l’e-commerce à Madagascar. A la base, ce guide est destiné aussi bien aux commerçants qu’aux consommateurs en ligne dans un esprit ambitionnant de réguler un marché à fort taux informel.
Faire contribuer le transport au désenclavement, à la cohésion et au développement de chaque Région de Madagascar. C'est dans cette optique que la société Aéroports de Madagascar (ADEMA) a signé les contrats de gestion et d'exploitation de 14 aérodromes secondaires, ouverts à la circulation aérienne publique avec les nouveaux gestionnaires, hier, au ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, sis à Anosy.
Sauf changement, le Président de la République Andry Rajoelina s’exprimera ce dimanche à vingt-heures sur les chaînes des stations audiovisuelles publiques, ainsi que sur les réseaux sociaux de la Présidence de la République. Il annoncera les nouvelles dispositions sanitaires à appliquer sur le territoire national et devrait également aborder des sujets d’ordre politico-social, selon la Présidence de la République.
Des sanctions disciplinaires radicales. Tel est le sort qui attend les militaires, officiers en l'occurrence, impliqués dans l'affaire de tentative d'élimination physique du Président Andry Rajoelina dénommée « Appollo 21 », au cas où leur culpabilité s'avérerait « Les sanctions peuvent aller jusqu'à leur révocation de l'Armée si leur contribution à cette manœuvre malsaine est prouvée », a fait savoir le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Richard hier. Ce dernier qui considère la tentative d'assassinat du Chef de l'Etat comme une démarche visant à nuire au peuple malagasy. Pour l'instant, les hauts responsables de l'Armée attendent l'issue des procédures judiciaires liées à cette affaire.
Aucun droit d’inscription et de réinscription à payer dans les Ecoles primaires publiques (EPP), les Collèges d’enseignement général (CEG) et les Lycées. Le ministère de l’Education nationale (MEN) le confirme dans une note circulaire sortie le 4 août dernier, mais publiée depuis hier. Cette note propose les directives relatives à la préparation de la rentrée scolaire 2021-2022, laquelle aura lieu d’ici quelques semaines. « La contribution financière ou matérielle des parents d’élèves par rapport au Programme d’établissement contractualisé (PEC) et au Programme d’emploi (PE), validés par l’assemblée générale (AG) de la " Farimbon’ezaka ho fahombiazan’ny fanabeazana eny ifotony " ou FEFFI pour les EPP et CEG et le Conseil d’établissement ou CE pour les Lycées, est autorisée… », communique la note ministérielle. Autrement dit, le paiement des cotisations parentales reprend officiellement pour cette année scolaire. En février dernier, une note circulaire du MEN a déjà précisé que « si les parents se proposent d’apporter leur contribution à la bonne marche de l’école, le montant y afférent devra être fixé de commun accord lors de l’assemblée générale des FEFFI et du CE ». Un procès verbal devrait confirmer les décisions prises à l’issue de l’AG.
Pour le salaire des enseignants FRAM
Cette année encore, chaque établissement public bénéficiera de la subvention « caisse école » ou « caisse de soutien » gérée par la FEFFI/CE, dans le cadre de la mise en œuvre du PEC/PE. Ce budget alloué par l’Etat, à travers le MEN, servira notamment à assurer le fonctionnement de l’établissement. L’éventuelle participation des parents d’élèves sert, quant à elle, au paiement des salaires des « maîtres FRAM » ou les enseignants non fonctionnaires (ENF) non subventionnés. « Outre le salaires des maîtres FRAM, les cotisations des parents d’élèves servent également à financer les petites réparations et entretiens internes, à l’exemple de la peinture des tableaux », souligne Jean René Randriaelimanana, directeur de l’EPP Volosarika Ambanidia. Pour cette école primaire de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, le montant de la cotisation a été fixé à 37 500 ariary par parent pour l’année scolaire 2021-2022. « La réunion avec les parents d’élèves en fin juillet a permis de déterminer cette somme », précise notre interlocuteur.
Pour le CEG Nanisana, la prochaine réunion avec la FEFFI et les parents d’élèves déterminera le montant de la cotisation à payer. « Nous avons déjà supposé une éventuelle contribution financière des parents, lors de la première réunion, notamment pour assurer la survie des enseignants FRAM. Les concernés ont déjà accepté de cotiser », fait part Fanjatiana Randrianasolo, directeur dudit collège. 10 enseignants parmi les 82 en activité auprès de ce dernier sont à la charge des parents. Pour le Lycée Rabearivelo à Analakely, le paiement de la contribution financière des parents n’était pas obligatoire durant la précédente année scolaire. « Aucune pénalisation n’a été attribuée aux parents qui n’ont pas pu payer leur cotisation. Nous avons quand même pu payer les salaires des enseignants FRAM jusqu’à la fin de l’année scolaire », avance Hoby Rakotomalala Rabarison, proviseur. Quoi qu’il en soit, les ENF non subventionnés n’ont pu toucher leur aide spéciale de 100 000 ariary par enseignant qu’au troisième trimestre. Ils ont travaillé bénévolement, sans salaire, au moins durant les 4 premiers mois de l’année scolaire 2020-2021.
Recueillis par Patricia Ramavonirina