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De l'inconscience !

Neuf sur dix des jeunes femmes rapatriées des pays du Proche et du Moyen-Orient ont manifesté leur intention de revenir là où elles travaillaient. Mais quelle ingratitude ? Sinon, quelle inconscience ?

 

Positionnement en tant que plateforme d’échange entre les producteurs, les fournisseurs de services publics et privés. C’est de cette manière que la vingt-deuxième édition de la Foire internationale de l’économie rurale de Madagascar (FIER-Mada) a été perçue par la plupart des participants et des premiers visiteurs de l’évènement ayant débuté hier et qui se tient au stade Maki Andohatapenaka jusqu’à samedi.

Alors que les travaux de construction de la nouvelle rocade d’ « Iarivo », reliant Andranobevava à By-Pass sont achevés depuis plusieurs mois déjà, l’indemnisation des personnes affectées par le projet (PAP’s) suit encore son cours jusqu’à aujourd’hui. « La construction de cette nouvelle infrastructure routière a touché 738 parcelles de terrains en tout.

Très tôt dans la matinée d'hier, le tribunal d'Anosy et ses environs ont été quadrillés par des éléments des Forces de l'ordre.  15 parmi les 21 suspects dans l'affaire « Apollo 21 », portant sur la tentative de coup d'Etat et d'élimination physique du Président Andry Rajoelina, ont comparu devant le juge d'instruction du tribunal d'Anosy Antananarivo, suite au déferrement des dossiers mardi soir. Rappelons que ces suspects sont notamment composés de deux ressortissants français, 5 Généraux, des éléments de la Gendarmerie.

 

05 juillet 2021 - 05 août 2021. Cela va faire pratiquement un mois aujourd'hui que  l'Organisation Mondiale de la santé (OMS) a publié une déclaration selon laquelle, « très prochainement », elle émettra un avis sur les résultats de l'essai clinique phase III réalisé sur le CVO + curatif, résultats publiés quelques jours plus tôt par la partie malagasy et faisant état d'une efficacité de ce remède allant jusqu'à 87,1% sur les formes légères à modérées de la Covid-19. Depuis, le silence radio total affiché par cette organisation onusienne suscite moult interrogations.

 

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LA UNE DU 05 AOUT 2021

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La une du 04 août 2021


La première vague des bus class a desservi la Capitale hier. Après vérification, cinq bus class sont opérationnels après avoir rempli tous les critères requis dans le cadre de ce projet, selon le responsable au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo, tandis deux autres sont encore en cours de finition.Ces bus sont issus des lignes 015 reliant 67ha, Alarobia, Ambanidia, Tsimbazaza et Ankadimbahoaka, 194 reliant Andranomena, Ankatso et Alasora ainsi que celle 192 reliant By- pass et Ilafy. Pour cette première journée, les consommateurs sont du même avis. Ils sont satisfaits de la qualité de service offerte. « Certes, le tarif est un peu cher, mais cela en vaut la peine. La différence par rapport aux taxis-be est vraiment impressionnante. Pas de « vodihazo » dans les arrêts de bus ni des insultes », soulage Sarindrasoa, une passagère. Aucun changement d’arrêt de bus n’a été observé mais seulement des aménagements.
Les usagers souhaitent que cette méthode de travail ne change jamais, afin de donner un bon exemple pour les autres transporteurs. Il est à souligner que, durant le contrat, le respect des passagers, la propreté, le confort ainsi que la rapidité figurent parmi les critères sollicités aux coopératives qui voudraient exercer dans ce domaine.
Les horaires de travail sont fixés comme suit : de 5h du matin jusqu’à 21 heures du soir, du lundi au dimanche. Le nombre de places est réduit à 22 pour les véhicules 32 places, à 18 pour les 27 places et à 15 pour les 22 places, pas de strapontin et la propreté du véhicule devrait être irréprochable. Le bus class sera identifié par les couleurs bleu métallisé et jaune avec l’inscription «bus class tana ». Outre les sièges confortables pour les passagers, le véhicule est muni d’un distributeur de gel, d’un écran plat, d’un GPS, connecté à des réseaux Wifi et un extincteur. Quant aux chauffeurs et receveurs, ils  porteront des uniformes dignes de leurs fonctions. Enfin, le tarif est fixé à 1 500 ariary.
Recueillis par A.R.


Devenu presque prohibitif, le prix du charbon de bois a doublé en quelques mois. Passant de 15 000 ariary le sac de 50 kilos à presque 30 000 ariary sur les étals de la Capitale. « Nous consommons environ 2 000 ariary en charbon de bois pour la totalité des cuissons au quotidien. Ce qui nous fait environ 60 000ariary à compter sur le budget mensuel. Cela équivaut déjà aux frais de scolarité d’un seul de nos enfants » déplore une mère de famille, habitant dans le District d’Atsimondrano. En même temps, la déforestation continue de faire des ravages. Selon les statistiques, entre 200 000 et 300 000 ha de forêts disparaissent chaque année à Madagascar. Selon un technicien environnemental, l’utilisation du charbon de bois figure parmi les facteurs qui détruisent l’environnement à Madagascar dans la mesure où ce genre de source d’énergie est lié aux besoins des villes qui ont, actuellement, une croissance vertigineuse de leur population. En effet, la technique de production du charbon de bois consiste en une carbonisation lente des bois alignés et mis en tas, la meule étant complètement recouverte de paille et de terre. Elle exige donc l’abattage d’arbres, ce qui entraîne une disparition de la couverture ligneuse. En plus d’être contreproductif en termes de conservation, le charbon de bois est devenu de plus en plus inaccessible pour ces principaux usagers, à savoir les familles à revenus modestes qui ont du mal à couvrir des dépenses en termes d’énergie autre que cette denrée.  Autant de raisons qui emmènent en tout cas à conclure que le pays a intérêt à trouver rapidement des solutions durables contre cette déforestation.
Consommation responsable
D’un autre côté, la baisse progressive du prix du gaz butane se fait remarquer par les consommateurs. D’ailleurs, selon les observations, c’est le seul produit de nécessité qui connait une baisse de prix en ces temps de crise après l’initiative du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) de vulgariser le gaz butane pour diminuer la dégradation forestière. Pour ce faire, cette institution a établi dernièrement une convention avec le Comité malgache de butane (CMB) comprenant quatre sociétés gazières ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances (MEF). « A l’évidence, le prix du gaz est moins cher que le prix du charbon, d’autant plus que la pollution est largement réduite si les ménages optent pour le gaz, souligne le MEDD. Une comparaison de la consommation de gaz butane et de bois énergie par ménage de 3 à 5 personnes a été réalisée. La consommation mensuelle en gaz butane est de 9kg pour le coût de 57 000 Ar contre une consommation de 1,5 sac (50kg) de charbon de bois coûtant 40 000 Ar, soit une différence de 17 000 Ar », avancent les responsables au sein du MEDD. En ce sens, un premier pas a été fait afin de diminuer de 20% à 5% la TVA sur le gaz butane dans la loi des Finances initiale 2021. Sachant que 97% des ménages malagasy utilisent du bois pour la cuisson induisant un rythme de consommation de 18 millions de m3 de bois par an.
Hary Rakoto

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CUA, oui mais …


D’aucuns constatent de visu le progrès notable dans le cadre du projet d’assainissement d’Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, initié par le maire et son équipe.
La circulation dans le quartier d’Antanimena vers le centre de la ville retrouve, en général, la fluidité d’antan. En dépit du cafouillage du début, les changements apportés sur les mouvements des véhicules commencent à s’installer progressivement. Mais, on demande encore plus de professionnalisme et de rigueur aux agents de la Police nationale et celle de la communale. C’est le premier pas qui compte, dit-on !
Les marchands étalagistes, encombrant les trottoirs dans le quartier de Behoririka jusqu’aux alentours du Building Ramaroson, ont été dégagés. Il faut reconnaitre dans sa juste valeur que le premier magistrat de la Ville des mille a gagné son pari. A l’exception de Guy Willy Razanamasy, tous les maires ou présidents de la délégation spéciale qui s’étaient succédé à la Mairie ont tous plus ou moins échoué. Toutes les tentatives d’assainissement s’étaient soldées souvent en queue de poisson. A Analakely, les jeux de colin-maillard avec les Forces de maintien de l’ordre déployées sur place amusent la galerie. Les concitoyens, témoins malgré eux de la scène, ironisent et ridiculisent les gesticulations des agents sur terrain. A Behoririka et environs, les tentatives semblent marcher. La particularité de l’initiative de Naina Andriantsitohaina et son équipe réside du fait qu’ils ont, avant de « chasser » les marchands informels, érigé un bâtiment spécialement conçu pour accueillir les marchands de rue et formaliser leurs activités. Un acte prévu dans le Veliranon’Iarivo. D’ailleurs, sur le plan national, la différence de ce régime par rapport à d’autres auparavant vient de ce fait qu’on honore les paroles données. Le Président Rajoelina traduit littéralement en actes les promesses et les engagements qu’il a annoncés durant toute la campagne électorale. Les XIII points de Velirano ne sont jamais restés lettre morte ! Mais, il convient de rappeler que des efforts de transparence doivent être fournis. Le pouvoir central ainsi que les Services territoriaux décentralisés (STD) et les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) ont le devoir de mettre au courant le peuple des tenants et aboutissants de leurs activités. C’est un droit inaliénable du peuple, le vrai détenteur du pouvoir.
A Antananarivo (Behoririka), on ne peut que louer la prouesse de la Mairie d’avoir réussi à bâtir un immeuble « manara-penitra » pour caser les commerçants délinquants. Mais, il fallait mettre au courant les citoyens contribuables sur l’origine exacte des fonds qui ont permis à une telle réalisation.
Une semaine exacte seulement après la « chasse » des marchands irréguliers à Behoririka et à Soarano, ils reviennent à la charge en changeant tout simplement le mode opératoire. Et ils gênent de nouveau la circulation des piétons sur les trottoirs. Les agents de la Police communale manquent de rigueur. A noter qu’il ne suffit pas de rendre fluide la circulation des voitures mais il faut bien en même temps gérer la fluidité des mouvements des usagers des trottoirs. C’est bien de se soucier à éradiquer les embouteillages des véhicules mais il fallait aussi prendre soin de la bienveillance du quotidien des humains. La circulation sur les trottoirs de Behoririka et de Soarano redevient un parcours du combattant pour les humains. C’est dommage !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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