Du jamais vu. De longues files d’attente depuis le portail du gymnase d’Ankatso jusqu’au bâtiment des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (STICOM) le premier jour. Des milliers d’étudiants se sont attroupés tout au long d’une journée, sans parler de l’arrêt de la distribution des bourses durant plus d’une heure et à deux reprises malgré l’attente. Ou encore, les étudiants qui ont été contraints de dormir sur place, par terre dans le gymnase, ainsi que ceux qui sont arrivés à deux heures du matin. Le pire aussi a été d’apprendre de quelques étudiants qu’aucun montant n’a été versé à leurs noms, et cela après des heures, débout sous le soleil. Ce sont les mauvaises surprises qui ont attendu les étudiants venus percevoir leurs bourses d’études au cours des deux premiers jours à l’université d’Antananarivo.
Installé au sein de la Polyclinique d’Ilafy. Un centre de formation à la chirurgie de la cataracte, à l’ère de l’innovation technologique, sera prochainement mis en place à Madagascar. Cet établissement se démarquera par l’utilisation d’un simulateur de chirurgie « high tech ». Il s’agit d’un matériel de technologie de pointe, pouvant assurer des soins de qualité grâce aux précisions et aux corrections immédiates dont il peut fournir. D’ailleurs, ces simulateurs de chirurgie « high tech » proviennent de New York, aux Etats-Unis.
Du calme Monsieur l'ex ! Entendons-nous bien, vous n'êtes plus qu'un simple citoyen. Un Malagasy lambda au sein du commun des mortels. Le supposé statut de chef de l'opposition que vous prétendiez l'être ne vous permet pas de toutes les manières d'agir au nom du pays ou du peuple malagasy. Si au moins vous êtes parlementaire, vous pourriez parler au nom de vos électeurs. Mais vous n'êtes qu'un simple activiste politique qui ne représente personne et qui parle pour ne rien dire !
L’Institut national des statistiques (INSTAT) a publié un rapport sur l’inflation pour le mois de janvier. Comparée au mois de janvier de l’année dernière, la hausse du prix des médicaments est plus importante par rapport aux Produits de première nécessité (PPN). « Pour les PPN en général, les prix ont varié de 5,0% en janvier 2021 comparés à janvier 2020, et déjà les hausses observées depuis ce début d’année montre un rythme de 1,8% pour un mois. La rubrique santé tels les médicaments et services médicaux ainsi que le tabac et les boissons alcoolisées ont affiché une hausse importante soit près de 9% pendant cette période. Cependant, leur poids dans le panier de consommation reste moindre et ainsi aussi leur influence sur l’inflation en général », note le communiqué.
Mauvaise tournure. Alors que le ciel a commencé à s'éclaircir pour les opérateurs touristiques des différentes Régions de Madagascar depuis le dernier trimestre de l'année 2020, l'arrivée de la deuxième vague du coronavirus l'a de nouveau assombri, surtout à Mahajanga. Les opérateurs touristiques de la Région cumulent en effet les annulations depuis l'annonce faite par le Président de la République, Andry Rajoelina, samedi dernier, concernant la fermeture de Mahajanga depuis hier. « Toutes nos activités sont de nouveau au point mort actuellement.
Le Président de la République de Madagascar va avoir une réunion avec le président de l'Académie nationale de médecine. La date précise de la tenue de cette rencontre n'a, pour l'heure, été communiquée par les responsables. Elle devrait cependant avoir lieu avant la fin de la semaine, selon des informations non encore officielles. Une rencontre qui permettra aux dirigeants étatiques malagasy d'avoir une idée plus précise de la décision qu'ils auront à prendre sur les vaccins anti-Covid. Cette réunion fait d'ailleurs, pour rappel, suite à la saisine de l'Académie nationale de médecine par le Président de la République la semaine dernière.
Des échanges de tirs ! Puis, le corps sans vie d’un suspect qui gisait sur le bitume. Tout a commencé par une alerte reçue au niveau du commissariat de Toliara comme quoi deux individus lourdement armés sévissent dans le secteur d’Ambalanambokamo près du lycée Botokeky. Dans le même renseignement, les deux suspects sèment vraiment la terreur. Ils s’en prenaient violemment à tous ceux qui ont le malheur de tomber sur leur chemin. Et que ces agressions en série, qui ne font aucune distinction de cibles, se déroulent dans l’obscurité dans laquelle l’endroit est plongé.
Quatorze candidats seraient en course pour devenir les représentants de l’Assemblée nationale auprès de la Haute Cour constitutionnelle. Ils seraient encore plus nombreux à postuler au niveau du Sénat parce qu’une vingtaine de dossiers y auraient été déposés. Ce chiffre annoncé, hier en fin de soirée, est encore officieux. Le bureau permanent du Sénat ne procédera au dépouillement des dossiers de candidature que ce jour. La palme du nombre de candidatures revient néanmoins au Conseil supérieur pour la magistrature où cinquante-huit dossiers ont été enregistrés, selon le secrétaire général du CSM. Tels sont les chiffres communiqués à l’issue de la clôture du dépôt de candidatures dans chacune de ces entités, respectivement hier à 16 heures pour les deux Chambres du Parlement et vendredi dernier à minuit pour le CSM. Force est de constater au vu des chiffres communiqués que les sièges de Haut conseillers à Ambohidahy sont très convoitées. Il est également intéressant de noter que les magistrats constituent la grande majorité des prétendants à Ambohidahy. Des administrateurs civils et des juristes entendent également tirer leurs épingles du jeu. Dans ces listes de candidats figurent le nom d’un ancien ministre, d’actuels secrétaires généraux de ministères, d’un secrétaire général d’Institution, ou encore ceux de leaders syndicaux anciens et actuels. Chacune de ces entités votantes à sa propre modalité de vote, selon des explications.
Vote à venir
A l’issue de la clôture du dépôt de candidature, la prochaine étape sera l’élection des représentants. Les députés passeront au vote demain, sauf changement de programme. Les sénateurs et les membres du CSM éliront les leurs en fin de semaine. Pour rappel, la Constitution dispose que Tsimbazaza et Anosy élisent respectivement deux représentants. Le CSM élit également deux représentants. Et le Président de la République nomme les trois derniers membres de la HCC. Le nom de ces représentants du Chef de l’Etat pourrait également être connu d’ici la fin du mois. Et ce, afin de permettre à l’intégralité des neufs membres devant composer la prochaine HCC de prêter serment en même temps et donc d’entrer en fonction à la même date, afin de respecter les dispositions constitutionnelles. Le mandat des membres de la HCC est pour rappel de sept ans. L’élection des futurs membres de cette institution revêt ainsi un enjeu important du point de vue politique. Une victoire des candidats proches du pouvoir au sein des diverses entités votantes permettra au Chef de l’Etat de se retrouver en position confortable pour les prochaines années. En revanche, si des candidats non proches du régime se retrouvent majoritaires à la HCC, le pouvoir risque d’être en position dangereuse sachant que la HCC a le dernier mot en termes de contrôle de constitutionnalité des textes de loi. Il faut en outre savoir que les prochains membres de la HCC proclameront donc les résultats de la prochaine élection présidentielle en 2023, des législatives et d’une éventuelle consultation par voie référendaire d’ici 2028.
La Rédaction
Alefa Barea ! Sauf modification de calendrier de dernière minute, notre Onze national Barea rencontrera les « Antilopes » d’Ethiopie ce mercredi 24 mars au Stade National de Bahir-Dar, sur le sol éthiopien (500 km au nord). Un match-aller comptant pour les phases éliminatoires de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Une fenêtre plutôt un passage obligé permettant à Madagasikara d’accéder aux matches des étapes suivantes. Une semaine après, le 30 mars, le match-retour se jouera au Stade de Barikadimy (Toamasina) Madagasikara.
Un certain moment, le coach du Onze national Nicolas Dupuis se trouvait dans une certaine impasse. Pour cause, des expatriés titulairestenant des postes-clé ne pouvaient pas rejoindre l’équipe nationale en vu de ce match capital. Les clubs européens (français) auxquels nos compatriotes sont liés par des contrats de travail ne leur accordaient pas la permission de rejoindre le pays.Ce qui provoquait l’ire de Nicolas Dupuis, le patron de Barea. D’ailleurs, ils n’étaient le seul à s’indigner de cette disposition injuste. D’autres joueurs, testés positifs à la Covid-19 doivent des traitements sur place. En tout cas, Dupuis reste serein. En dépit de certains absents, il n’a jamais été question pour lui de s’inquiéter. Le moral est à bloc !
Le coach des Barea a dû faire appel à des locaux dont la performance mérite la considération. Dupuis a l’embarras du choix. Les étoiles montantes du Pro-League offrent, entre autres, une gamme de joueurs fort intéressante. Et l’ossature principale de l’équipe parvient à prendre corps.
Une note spéciale mérite d’être mise en exergue. L’Etat s’est engagé à fond dans le processus de mise en œuvre de tous les préparatifs à ce match du mercredi 24 mars. Pour une fois, dans l’histoire du football malagasy en préparation aux compétitions internationales que l’Etat s’engage à fond. Longtemps ignoré par les tenants du pouvoir, le sport malagasy notamment le sport-roi retrouve en ces temps-ci sa lettre de noblesse. Le président Rajoelina, en homme de paroles, honore ses engagements. Il s’implique avec son Gouvernement pour l’épanouissement de ce Secteur de l’avenir qu’est le sport. Tel qu’il est défini dans le Point XIII du Velirano, le sport ravive la fierté nationale. Ainsi, Rajoelina s’est engagé à doter des infrastructures sportives modernes, selon les normes universelles requises, dans tous les chefs lieu de Faritany. Des stades multifonctionnels « manara-penitra », des piscines olympiques, etc. A l’image du Stade Barea (Mahamasina) ou de Barikadimy (Toamasina), d’autres suivront même au niveau chefs lieu des Faritra. Bref, le pays aura finalement des installations sportives dignes de la souveraineté nationale.
L’équipe nationale et la délégation qui l’accompagne se trouvent déjà dans le pays de l’Empereur Hailé Sélassié. L’Etat a affrété un avion spécial reliant Addis-Abeba. Et de là vers Bahir-Dar, il ressort de la responsabilité du pays hôte d’acheminer l’équipe malagasy et de l’héberger. Barea séjournera à l’hôtel Jacaranda.
Il nous appartient d’apporter notre soutien moral. Tous les 25 millions de malagasy doivent soutenir à bloc nos héros, les Barea. L’enjeu est capital, le défi énorme ! Nicolas Dupuis et ses poulains jouent gros. Il ne faut jamais sous-estimer les « Antilopes ». En tout cas, le jeu est ouvert. Le match se trouve à la portée de notre Onze national. Allez Barea !
Ndrianaivo