Tous les vols internationaux de passagers à destination de Madagascar sont suspendus, a indiqué hier le Président de la République Andry Rajoelina.
En 72 heures, soit depuis la dernière déclaration officielle du Chef de l’Etat malagasy, la maladie a été recensée dans 14 nouveaux pays africains, ce qui augmente à 28 le nombre de pays du continent où le virus a donc été détecté. Si Madagascar est à l’heure actuelle encore épargné par la pandémie, dans ses proches voisins de l’océan Indien tels que La Réunion, Les Seychelles et Mayotte, et dans des pays avec lesquels il a des liaisons aériennes, tels que l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Ethiopie, etc. des cas de coronavirus ont été confirmés. Le virus est également enregistré dans d’autres pays africains comme le Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée, Niger, Tanzanie, Togo, Tunisie, etc. Face à cette rapide progression de la propagation de la pandémie dans le monde et surtout en Afrique, le Président de la République a convoqué un Conseil des ministres restreint. Un plan d’urgence a été annoncé. Toutes les dispositions nécessaires seront renforcées, annonce le Président de la République, en marge du Conseil des ministres restreint d’hier.
Il a été décidé, face à la rapide propagation de la maladie, de suspendre tous les vols commerciaux régionaux et internationaux, à l’exception donc des vols transportant des marchandises, pour une durée de trente jours. Une disposition qui concerne notamment les vols en provenance de Kenya, Afrique du Sud, Maurice et Ethiopie, lesquels étaient encore ouverts ces derniers jours. Il convient de rappeler que le Chef de l’Etat avait annoncé samedi soir la suspension «jusqu'à nouvel ordre» de ces vols en provenance d’Europe, de La Réunion et de Mayotte afin de prévenir la propagation du nouveau coronavirus. L’Etat a néanmoins autorisé jusqu’à ce vendredi les vols en provenance de ces pays pour permettre aux ressortissants malagasy notamment de revenir au pays.
A ce sujet justement, le Président de la République annonce particulièrement l’importation par l’Etat de tests de diagnostic rapide du coronavirus. Ce nouveau dispositif qui permettra de dépister la maladie en 20 minutes sera obligatoire pour toutes les personnes qui débarqueront dans la Grande île jusqu’à ce vendredi. Cette mesure s’ajoute à celles déjà prises, notamment l’auto-confinement des personnes qui ont débarqué et qui débarqueront dans la Grande île ces prochains jours. Une disposition qui concerne le ministre de la Population, de retour d’un déplacement à l’étranger. Ceux qui ne résident pas à Antananarivo sont confinés dans des centres mis en place à cet effet, à Andohatapenaka, à Vontovorona et à Anosiala, selon des précisions.
Par ailleurs, le Président de la République appelle à ne pas céder aux tentatives d’instaurer des troubles. Des « fake news » annoncent que Le Figaro aurait évoqué que cinq cas positifs de coronavirus ont été détectés à Nosy-Be. Une information qui a été démentie par le journal en question, par le ministère de la Santé publique et l’Organisation mondiale de la Santé qui ont dénoncé une information non fondée et indiquent qu’aucun cas n’a encore été enregistré à Madagascar. Pour information, 12 cas suspects sont actuellement confinés à l’hôpital d’Anosiala.
La Rédaction
Triste fin. C’est le cas d’un Malagasy retrouvé inconscient dans son appartement, un guest-house, à l’île Maurice. C’était le 10 mars dernier que des occupants du lieu l’ont retrouvé dans cet état. Emmené d’urgence à l’hôpital, il était resté dans le coma jusqu’à son décès, déclaré le week-end dernier. Lundi, le corps a été autopsié pour déterminer la cause exacte de sa mort et grande fut la surprise du médecin-légiste en découvrant 24 boulettes d’héroïne dans l’estomac du défunt. La Brigade anti-drogue a aussitôt ouvert une enquête concernant ce trafic d’héroïne qui s’est mal terminé pour cet homme. En se référant aux autres trafics précédents, il est certain que cet individu n’est qu’une mule utilisée pour transporter de la drogue dure à l’île Maurice. Bien qu’aucune information ne soit divulguée pour le moment, il est certain qu’il est en connaissance du trafic en acceptant d’avaler ces boulettes. Ces dernières qui, dans un tel cas, devraient être « rejetées » lors de la défécation, mais on ignore si elles ont « explosé » dans son estomac, causant ainsi le coma.
Même si la loi mauricienne est dure envers le trafic de stupéfiants, des Malagasy insouciants acceptent encore d’y participer. Ainsi, des dizaines de ressortissants de la Grande île se trouvent dans les prisons mauriciennes pour purger une peine variant de 10 à 25 ans.
F.R.
A bientôt 27 ans, Alexandre Ramalingom est l'un des trois joueurs que le coach Nicolas Dupuis a appelé pour renforcer son effectif face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire. Au dernières nouvelles, la Confédération africaine de football (CAF) a ajourné la rencontre jusqu’à nouvel ordre, face à la pandémie de coronavirus qui envahit le monde entier actuellement.
Pour les passagers des vols en provenance d’Europe, de l’espace Schengen et de tous les autres pays Européens atteignant le niveau 2 avant le jeudi 19 mars prochain à 23h 59, la mise en quarantaine est systématique, plus précisément la mise en auto-quarantaine ou auprès des centres mis à disposition par les autorités sanitaires. Telle est la nouvelle mesure annoncée hier et qui s’ajoute à celles émises par le Président de la République, Andry Rajoelina, samedi soir. D’après les témoignages des passagers qui viennent d’arriver à Madagascar, cette disposition a été déjà appliquée et suivie.
Outre le confinement à domicile, la mise en quarantaine des personnes en provenance des pays affectés par le Covid-19 s'effectue également auprès des Centres hospitaliers universitaires (CHU). Après la mise à disposition d'Anosiala, le ministère de la Santé publique a décidé d'assigner d'autres établissements sanitaires situés dans la Région d'Analamanga pour l'accueil des individus à surveiller de près. Désormais, il existe 6 autres centres de confinement tels que les CHU d'Itaosy, Befelatanana, Fenoarivo, Anosiavaratra et Andohatapenaka, ainsi que le CSB II de Bongatsara.
Tout est bien qui finit bien. Le désormais ex vice- président (VP) de la CENI, Rakotonarivo Thierry s'auto-destitue. Il a rendu son tablier. Un geste de la raison qui normalement met fin à l'épilogue de ce qu'on peut appeler « affaire Rakotonarivo ». Pour rappel, l'ex-VP CENI a divulgué de façon inconsciente et irresponsable des informations mettant en cause la crédibilité de la liste électorale. Ayant senti l'impact et le péril qui en découlent, Rakotonarivo Thierry tentait de corriger les bourdes en rassurant le fait que l'information balancée sur la place publique n'influe nullement sur la légalité et sur la crédibilité des résultats proclamés. Dans un premier temps, Maître Rakotomanana Hery, président de la CENI, défendait son collègue de VP et lui aussi insiste que l' « information » publiée n'a aucun impact sur la vérité des urnes à partir de 2018 et écarte d'un revers de la main toute idée selon laquelle les dirigeants de la CENI devraient présenter leur démission.
En cette période de l’année, les grandes enseignes de la Grande île rivalisent d’ingéniosité pour attirer la clientèle, à l’instar de la société Baolai. « De nombreux appareils électroniques neufs et de premier choix sont disponibles dans tous nos show-rooms d’Antananarivo sis à Analakely et Soarano, à l’exemple des téléviseurs Led et Smart Tv « Jeyoo » (garantis 1 an) disponibles en 32, 50 et 55 pouces.
« Il faut arrêter les actes de déstabilisation. Ce n'est plus acceptable. Il est temps de penser à l'avenir du pays et œuvrer pour le développement ». Ces propos sont ceux du ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo, lors d'une interview en marge de la cérémonie de dotation de matériels à la Cour Suprême hier. Une manière pour le Garde des Sceaux de clore le débat concernant la demande d'annulation ou de réorganisation des élections véhiculée par les membres de l'opposition. « Notre pays n'a aucun intérêt à effectuer à chaque fois un retour à la case départ », a ajouté le ministre d'un ton ferme. Sur cette lancée, il renvoie les contestataires à s'adresser aux instances judiciaires compétentes comme la Haute Cour constitutionnelle pour traiter leur requête.
Devant la progression inexorable de la pandémie de coronavirus, les îles de l'océan Indien annoncent tour à tour des mesures pour protéger leurs habitants. A la suite de Madagascar, c'est à Maurice de lui emboîter le pas. L'île sœur a décrété la fermeture de son espace aérien avec l'Europe et La Réunion pour quinze jours. La décision a été officialisée hier par le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth. Deux jours plus tôt, c'est Madagascar qui avait annoncé mettre fin à ses liaisons aériennes avec l'Europe, de Mayotte et de La Réunion. Des décisions prises bien qu'aucun cas avéré de contagion n'a encore été recensé sur les deux îles de l'océan Indien.
L'ancien député de Mahabo Ludovic Adrien Raveloson dit Leva reste introuvable. La prière de sa femme Yvonne Razafindrazalia devant les caméras le 19 février reste un appel dans le désert. Elle a exhorté son mari à sortir de sa cachette et à se présenter devant le tribunal en lui faisant confiance. Rien ne s'est produit moins d'un mois plus tard, en dépit du mandat d'arrêt à l'encontre de l'intéressé.