Aucun cas confirmé enregistré jusqu’à aujourd’hui. Une délégation ministérielle, composée du ministre de la Santé publique, celui des Transports, du Tourisme et de la Météorologie ainsi que le ministre de la Sécurité publique, a effectué une descente, hier à l’Aéroport international d’Ivato pour constater de visu si le système de contrôle en place est bien conforme aux normes imposées pour prévenir l’entrée du coronavirus sur le territoire malagasy. Avec la fermeture du ciel malagasy à compter d’aujourd’hui à minuit, le nombre de vols a particulièrement augmenté. Pour hier, notre aéroport a notamment accueilli dans l’après-midi 4 avions appartenant à quatre compagnies aériennes, à savoir Air Mauritius, Kenya Airways, South Africa Airways et Air Austral.
Une réduction du temps de travail des personnels. Certaines entreprises franches passent maintenant au chômage partiel. En effet, en dehors de la guerre sanitaire contre le coronavirus, les entreprises sont atteintes de la fièvre de cette maladie. Le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) a tiré la sonnette d’alarme, hier, lors de son assemblée générale au Novotel, Alarobia. Les craintes portent essentiellement sur les conséquences des mesures du Gouvernement notamment la mise en quarantaine des bateaux pendant quatorze jours avant d’accoster nos ports.
C’est ce que l’on appelle communément une fake news. La pandémie de coronavirus est propice aux rumeurs les plus tenaces. Les Chinois en charge de la rénovation du Stade de Mahamasina en ont fait les frais. Le bruit a couru sur le réseau social facebook qu’un ouvrier chinois sur le chantier serait mort du coronavirus. Il serait décédé et son corps aurait été placé dans un conteneur.
Encourager la consommation des produits « Vita malagasy ». Du 16 octobre 2019 au 16 janvier dernier, Holcim Madagascar a lancé son programme de fidélité « Holcim Mizara », visant à récompenser les revendeurs de ses produits. Durant trois mois, chaque quincailler devait cumuler des points à travers la vente de ciment, au préalable acheté directement chez Holcim ou auprès de ses distributeurs agréés. Chaque point correspond notamment à une tonne de ciment. Plus de 500 quincaillers ont ainsi atteint les objectifs fixés par le programme de fidélité d’Holcim. Tous ceux ayant cumulé plus de 60 points ont ainsi été récompensés.
Pour Antananarivo et ses environs, la cérémonie de distribution des lots s’est faite vendredi dernier au Pavé, Antananinarenina. 60 heureux gagants ont pu ainsi récupérer leurs cadeaux pour l’occasion, dont le gros lot est un voyage tous frais payés à destination de l’île Maurice. « Ce programme a été mis en place pour deux raisons, notamment pour gratifier les efforts de vente de nos revendeurs et également afin de promovoir le savoir-faire et les produits « Vita malagasy », plus particulièrement le ciment. Pour cette première cérémonie de remise de lots, chaque participant au programme a reçu une récompense en fonction du pallier de points atteints. La valeur minimale de chaque lot distribué est de 100 000 ariary. Et nous allons procéder de la même façon dans les différentes Régions de Madagascar », a expliqué le directeur commercial d’Holcim Madagascar, en marge de cette cérémonie.
« Holcim Mizara » en est à sa première édition. « Toutefois, nous comptons bien renouveler ce programme tous les ans afin de soutenir les quincaillers malagasy dans la promotion des produits " Vita malagasy " conçus par Holcim, ajoute le responsable. En tout cas, en tant qu’industrie produisant des matériaux de construction, Holcim Madagascar s’est toujours engagée à fournir des produits de qualité suivant les normes pré-établies et répondant aux besoins du secteur de la construction dans la Grande île.
Rova Randria
Les grandes surfaces prises d’assaut. Les officines de pharmacie débordées. Sur les étals, les prix des PPN s’envolent. A ce rythme, les rayons des grands magasins et ceux des pharmacies seraient vides. Un vent de panique souffle dans un état de psychose généralisé. Terreur dans la ville ! En cause : Coronavirus !
Mais, y a-t-il vraiment de quoi à s’inquiéter ? A vrai dire, il n’y a aucune raison à paniquer ! Jusqu’à preuve du contraire, les dirigeants du pays assistés par les services d’experts à l’instar de l’Institut Pasteur de Madagascar maitrisent la situation. Pour le moment, il n’y a aucune trace du COVID-19 dans le pays. Certes, la pandémie « débarque » déjà dans l’océan Indien, à la Réunion et à Mayotte. Elle se trouve à mille kilomètres de nos côtes mais ce n’est nullement une raison de s’affoler. Doit-on le rappeler que le virus dont il est question ici ne se transmet point dans les airs mais par contact.
Madagasikara figure parmi les pays qui ont pris des mesures de prévention drastiques à temps. Des dispositions de vigilance maximale ont été mises en place bien avant. Le centre hospitalier « Manara-penitra » d’Anosiala a été affecté spécialement pour traiter les éventuels cas ou s’occuper de la mise en quarantaine systématique des passagers en provenance des pays à risque. D’autres viendront rajouter. Ce n’est pas l’œuvre du hasard si le pays se trouve, pour le moment, épargné de cette pandémie. Espérons que cela dure pour toujours.
Les mesures réfléchies et appropriées prises par l’Etat et annoncées par le Président Rajoelina samedi dernier s’inscrivent dans le cadre d’un renforcement de dispositions déjà entamées auparavant. Faudrait-il préciser que lesdites mesures adoptées n’ont pas été arrêtées à la légère ni le fruit d’un simple « coup de tête » d’un homme ! Ce sont les résultats directs des consultations et études approfondies.
Mais pourquoi cet affolement malgré les efforts des tenants du pouvoir pour rassurer l’opinion et appeler constamment au calme ? Au fait, les détracteurs invétérés du régime qui jouent le diable et agissent de façon irresponsable y voient une aubaine pour déstabiliser les esprits. Ils sautent à toute occasion pour ébranler le socle du régime en place. Ayant échoué avec les numéros identiques des CIN et voilà ils se rabattent sur le coronavirus. Tous les moyens sont bons !
Les effets pervers des rumeurs infondées balancées sur les réseaux sociaux impactent sur le comportement des concitoyens. Le vieux réflexe de surapprovisionnement de la période noire de graves crises resurgit. Il incombe directement à l’Etat de faire savoir les procédures nécessaires pour endiguer autant que possible les effets néfastes des réseaux sociaux. La toile devient un instrument par excellence entre les mains des opposants pour fomenter des troubles. Une autre paire de manche que les responsables étatiques se doivent de veiller au grain réside sur cette recrudescence inexpliquée de l’inflation touchant de plein fouet les PPN dont le riz.
Les conséquences négatives notamment sur le plan économique des mesures adoptées existent incontestablement. Le secteur tourisme en est l’une des premières victimes. Le Président Rajoelina ne sous-estime pas les faits avérés. Mais, la vie des hommes prime. Déclaration universelle des droits de l’Homme oblige !
Du calme, Mesdames et Messieurs !
Ndrianaivo
Toujours sous le coup d’un avis de recherche depuis le 26 février dernier, l’ancien directeur de la CNAPS et actuel président de la Fédération malagasy du football (FMF), Raoul Arizaka Rabekoto est toujours introuvable. Néanmoins, la procédure engagée à la suite de son « évasion » se poursuit. Aux dernières nouvelles, 4 suspects ont été interpellés par les Forces de l’ordre. Ils auraient aidé l’ex – DG de la CNAPS à quitter le territoire malagasy vers Mayotte où il a, par la suite, pris un vol vers le pays de sa destination finale. Une destination qui reste hypothétique pour l’instant.
Les quatre individus précités ont été appelés à la barre au cours d’un procès hier au Tribunal d’Anosy. Il s’agit, d’un chauffeur, du conducteur et du propriétaire du bateau qui l’a transporté ainsi que du gendre du président de la FMF. Ce dernier s’est marié avec la fille du principal suspect samedi dernier. La veille de cette cérémonie organisée en l’absence du père de la jeune fille, le futur époux a été gardé à vue à la Brigade criminelle avant d’être libéré. Au cours de son interpellation, le jeune homme aurait été en possession d’un billet d’avion Mayotte – Tanà. Il aurait donc accompagné son beau – père sur cette île sœur avant de revenir au pays.
Demande d’arrêt des poursuites
Pour la défense du gendre, son avocat, en la personne du maître Willy Razafinjatovo, a plaidé pour son geste en tant que membre de la famille. Par conséquent, une demande d’arrêt des poursuites contre les suspects ou du moins contre le gendre en question a donc été évoquée durant le procès d’hier. Après cette comparution, les suspects ont pu regagner leur domicile respectif. Le verdict sur cette affaire est attendu le 24 mars prochain.
Parallèlement, les recherches contre l’ancien numéro un de la CNAPS continuent. Pour rappel, Arizaka Raoul Rabekoto est au cœur d’une affaire de malversations et détournement de plusieurs dizaines de milliards d’ariary au sein de la CNAPS. Des magouilles confortées par de nombreuses preuves découvertes à l’issue de l’enquête du Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO) d’après des sources au courant du dossier. Saisi de l’affaire, cet organe anti – corruption a démarré l’enquête ayant abouti à la confirmation de l’existence desdites malversations durant le mandat de Raoul Arizaka Rabekoto à la tête de la CNAPS. L’ex – DG a ignoré la première convocation de l’équipe d’investigation le 20 février. Il a ainsi fait l’objet d’une 2ème convocation à laquelle il n’a évidemment pas répondu.
Concernant la disparition de l’homme fort de la FMF, un détail intrigant a interpellé les internautes hier. En effet, le concerné a changé la photo de profil sur son compte Facebook hier. Un mouvement qui suscite des interrogations car survient justement au jour du procès relatif à son évasion.
S.R.
Quelques jours après la descente effectuée par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat au marché d’Anosibe, les grossistes osent encore augmenter le prix du riz. Ainsi, depuis la fin de cette semaine, la plupart des ménages se plaignent de cette hausse, évaluée entre 100 à 500 ariary par kilo. Au niveau des grossistes, le kilo du « Makalioka » blanc varie entre 2 000 et 2 100 ariary, s’il est de 1 800 à 1 900 ariary la semaine dernière, tandis que le kilo du « Vary gasy » coûte entre 1 760 et 2 000 ariary selon sa qualité, contre 1 700 à 1 900 ariary auparavant. Seuls le riz importé comme le « Stock » et le riz de luxe n’ont pas subi cette hausse puisque leurs prix sont restés respectivement à 1 700 et 1 800 ariary. Pour les détaillants, le prix du « Makalioka » est fixé actuellement entre 2 300 et 2 400 ariary le kilo. Le « Vary gasy » coûte 2 000 à 2 400 ariary, tandis que riz de luxe est vendu à 2 100 ariary le kilo.
Comme d’habitude, les grossistes avancent une pénurie du riz, plus précisément le « Makalioka » et la période de soudure comme raisons de cette hausse. Ceux qui disposent encore des stocks tirent profit de cette situation. « En l’espace de quelques jours seulement, j’ai constaté que le prix du riz a augmenté pas moins de trois fois », avance une mère de famille habitant près du marché d’Anosibe. Toutefois, la pénurie avancée par les grossistes n’est qu’un pur mensonge afin de spéculer sur ce produit. En effet, la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a affirmé durant sa visite à Toamasina, la semaine dernière, qu’il n’y a pas de pénurie de riz. L’approvisionnement peut encore couvrir le besoin local durant 4 mois. Ainsi, le riz précoce commence à être vendu sur les marchés locaux. Quoi qu’il en soit, les consommateurs attendent des nouvelles dispositions prises par le ministère afin de fixer ce prix, d’ici fin mars.
Anatra R.
En action. Après avoir distribué des savons lors de la remise officielle des Rakibolana au gymnase Mahamasina vendredi dernier pour prévenir de la Covid-19, l’association Fitia sous l‘égide de la Première Dame Mialy Rajoelina monte à la vitesse supérieure. En collaboration avec le Ministère de la Santé Publique (MSP) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation Professionnel (MENETP), une campagne de sensibilisation des élèves inscrits auprès des Ecoles Primaire publiques (EPP) et des Collèges d’Enseignement Général (CEG) situés dans la capitale est actuellement programmée. Cette semaine, 4 équipes sont déployées sur 4 sites différents tous les jours et ce jusqu’au lundi 23 mars pour partager la mesure de santé publique des plus élémentaires dans le monde entier.
Hier, des membres actifs de l’association Fitia se sont repartis au niveau des EPP Analamahitsy Cité et Soavimasoandro ainsi que des CEG situés à Sabotsy Namehana et Ankadilkely Ilafy. L’une des 4 équipes mobilisées est allée à la rencontre des apprentis de l’Ecole Primaire Publique Soavimasoandro pour apprendre les gestes à adopter afin de prévenir la propagation du coronavirus. Vers 9 heures, de milliers d’élèves se sont intéressés aux interventions des personnels de santé du CSB II Alarobia Amboniloha et de ladite association sur comment réagir face à cette pandémie qui sévit dans le monde entier.
Le premier exposé du personnel de santé a été de rassurer les élèves âgés entre 4 ans à 16 ans que Madagascar n’enregistre pas encore un cas confirmé du coronavirus. Et qu’une ligne verte « 910 » est opérationnel à toute heure de la journée pour toute information s’y rapportant. Toutefois, pour prévenir des mesures devraient être prises et c’est la raison de leur venue. Une des membres de l’association Fitia a par la suite expliqué les élèves la distance d’un mètre à respecter pour éviter de transmettre un virus et d’autres mesures. Etant donné que le lavage des mains est également essentiel pour protéger contre les infections et prévenir la propagation de la COVID-19, une démonstration avec la participation d’un des écoliers a été effectuée. Une étape qui les a beaucoup ravivé du faut aussi que Fitia leur a remis des savons à la fin de leur intervention. Selon Rasoaveloholiarilalao, directrice de cet établissement scolaire public, le problème d’approvisionnement d’eau demeure un obstacle pour la réalisation de ces énoncés. Cependant, avec les 25 enseignants, elle va déployer tous les matériels nécessaires notamment en augmentant le nombre de bidon remplis d’eau pour éviter toute contamination.
KR.