Nos archives web
Super User

Super User

%PM, %19 %867 %2020 %19:%Mar

Zéro micro, pas de caméra !

Travailler, travailler et travailler. Pas de bla-bla ! Prenez l’exemple du chef. Le peuple en a assez de belles déclarations ou des bonnes intentions de faire ceci ou cela sans être suivies d’actes concrets.
La raison d’être du Gouvernement consiste à traduire en actes palpables le Velirano et cela dans un cadre précis du Programme pour l’émergence de Madagasikara (PEM). A charge pour chaque département d’élaborer un programme de travail à soumettre au Conseil des ministres. L’accord de principe acquis, il faudra l’exécuter sur terrain sans tarder, sans tambour battant.  Le « vahoaka » s’intéresse beaucoup plus sur les résultats effectués. Il préfère être témoin des réalisations visant à améliorer leurs conditions de vie quotidienne.
Mine de rien, l’inflation maintient la pression sur les petites bourses. A cette tendance, les prix des PPN, en particulier le riz, seraient bien au-delà de la modeste bourse du petit peuple. D’autant que le pouvoir d’achat de la grande majorité s’effrite au fil des jours. En plus, la menace de contamination de la pandémie du COVID-19 n’arrange guère la situation. Et le « vahoaka » est désemparé. C’est encourageant de voir les responsables du commerce descendre sur terrain dirigés par le ministre en personne. Mais, il faut sévir sévèrement. Du moment où les quantités nécessaires existent réellement dans les magasins, il faut donc débusquer les tentatives de rétention de stock chez certains grossistes mal intentionnés et punir selon la loi les fauteurs. A une circonstance exceptionnelle, des mesures exceptionnelles ! On encourage grandement les interventions musclées pour ne dire manu militari des responsables afin de juguler la « bête » à savoir l’inflation.
La corruption, la « mère de tous les défauts », garde intacte sa capacité de nuisance. Elle infecte, comme si de rien n’était, les secteurs-clé. La souillure laissée par le régime précédent sent l’indélébile. Les tenants du nouveau régime font de leur mieux pour éradiquer de façon définitive et radicale  ce fléau. N’empêche que des éléments  irréductibles tapissent quelque part. Le Premier ministre, à chaque occasion qui se présente lors des descentes sur terrain, ne manque pas de crever l’abcès. La persistance du phénomène « dahalo » dans le grand Sud trouve son origine dans cette ambiance de corruption avérée. Un réseau bien établi agit pour « blanchir » le circuit des bœufs. Des responsables publics locaux, de mèche avec les bandits, facilitent le sinistre trafic. Les commerces illicites des espèces protégées en faune et flore ainsi que les braquages des patrimoines nationaux ont encore de beaux jours devant eux. La complicité des agents corrompus locaux, grassement servis par les grands bonnets du circuit, rend très difficile toutes les actions menées. En dépit des interpellations de hauts responsables sur place tels les inspecteurs de pêche ou des domaines ou autres, la bataille aura encore fort à faire pour mener à bout de la lutte. La Justice et les Forces de la défense et de la sécurité doivent faire preuve de fermeté et traquer les brebis galeuses.
L’exemple vient d’en haut, c’est le cas exactement de le dire ici. Le Chef de l’Etat prend  à cœur l’accomplissement de la sacrée mission que le peuple lui a confiée. Il travaille et agit sans relâche, l’objectif étant de concrétiser le Velirano.
Ndrianaivo

Le 13 mars dernier, les hommes de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie ont jeté trois individus dans leurs filets à Anosibe Angarangarana. Motif : Détention et surtout transaction de fausses coupures de banque d’une valeur numéraire de 7 millions d’ariary.
Après la phase de l’enquête préliminaire, puis le récent déferrement de l’affaire au Parquet, les trois larrons furent finalement placés en détention provisoire à la maison de force à Tsiafahy.
L’enquête a révélé que les concernés avaient déjà mis en circulation 3 millions d’ariary de ces fausses coupures avant que les Forces de l’ordre ne les surprennent avec ces 7 millions d’ariary constitués par des coupures de 20 000 ariary. C’est un militaire répondant au nom de
S. qui a acheté le billet de 20 000 ariary contre 4000 ariary. La transaction s’est produite le 12 mars dernier du côté du Paraky à Soanierana. Ce dernier fut également interpellé.
Par ailleurs, D., le présumé pourvoyeur en faux billets domicilié à Nambolempary Ambositra, demeure encore introuvable, du moins pour le moment. Un constat général s’impose. Cette ville de la Région d’Amoron’i Mania défraie souvent la chronique à cause des faits similaires. C’est parce qu’un réseau de contrefacteurs, pour le moment non identifié, et qui possède des ramifications s’étendant jusque dans la ville de Mahajanga ou celles du Sud-est, agit dans l’ombre. Certes, les Forces de l’ordre ont déjà multiplié les coups de filet. Mais « l’hydre » de la contrefaçon, si l’on puisse la qualifier ainsi, est loin d’être décapitée.  Les derniers faits en date remontent en décembre 2019 à Ambositra où la Police a procédé à une série d’interpellations, soit 5 incriminés,   toujours pour affaire de faux billets de banque.
Et preuve que cela aurait pu être le fait d’un réseau, les concernés ont été poursuivis pour fabrication et circulation de fausses coupures de 20 000 ariary. Ils furent dénoncés par des informateurs de la Police. Les fausses coupures auraient dû servir à des achats mais aussi à des dépôts dans des kiosques spécialisés en mobile banking.
Franck R.


La situation météorologique de ces trois prochains jours se définit par un flux variable localement instable. Plus de précipitations sont attendues sur la partie Est de Madagascar. A cela s’ajoutent les pluies sur les Hautes terres, sur la moitié nord de l'île, ainsi que sur la partie continentale d'Atsimo Andrefana. Le temps  ne sera pas par contre sec sur les Hautes terres qu’à partir du dimanche.
Ce jour, des pluies  voire des averses orageuses sont prévues avec une température minimale de 14° Celsius et maximale de 35° Celsius. Demain, un temps sec sur le littoral ouest et sur la moitié sud de l'île sera observé. Par contre, le reste du pays  va s'attendre à des pluies avec possibilité de pluies éparses sur les Hautes terres. Les températures vont subir une baisse sur les Hautes terres ainsi que sur les côtes Est. Ce dimanche, des averses orageuses se déclencheront sur Boeny, Melaky, Bongolava et Menabe. En revanche, des pluies toucheront Analanjirofo et Toamasina pouvant être accompagnées d'averses sur Nosy Be et Sambirano. Le reste de l'île retrouvera un temps sec. Le degré de la chaleur demeurera stationnaire par rapport à celui de la veille.
En outre, le risque de fortes pluies reste modéré à fort le long des côtes centre -est du pays. Ainsi, la vigilance est mise à jour. Les Districts de Mahanoro, Antanambao Manampotsy et Vatomandry sont classés rouge tandis que Vavatenina, Fenoarivo Atsinanana, Toamasina I - II, Brickaville et Nosy-Varika sont catégorisés jaune.
Recueillis par K.R.


10 000 enfants mineures travaillent dans les mines de mica à Ankariera Taolagnaro. Le reportage diffusé par une chaine de télévision anglophone, il y a trois mois, a suscité de vives réactions sur le plan international. Face à la situation, le ministère des Mines et des Ressources stratégiques a validé, lundi dernier, un plan d’action pour son éradication. Il s’agit pour cette fois un plan d’action en vue de l’éradication. « Le cas du travail des enfants dans les mines du mica a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps et est devenu une préoccupation internationale. Conscient de cette situation et loin de vouloir rester au stade de simple constat dans une posture de simple spectateur, l’Etat malagasy a mobilisé des actions gouvernementales de ses différents départements ministériels » lance Fidiniavo Ravokatra, ministre de tutelle durant son discours. Les opérateurs ont, de leur part, déjà rédigé une lettre d'engagement pour prouver par écrit leur ferme volonté de lutter contre le travail des enfants dans les mines de mica. Le ministère assurera de son côté le suivi de la mise en œuvre de son engagement. Une rencontre avec les collectivités territoriales décentralisées est déjà prévue pour une action conjointe. Enfin, l’institution identifiera les mesures environnementales et actions sociales plus plausibles aux contextes de la chaine d’activité.
Recueillis par Solange Heriniaina

Une grande première. Les réseaux sociaux  demeurent le réservoir de vraies ou fausses informations.  L’une des grandes plateformes numériques à la tête des réseaux sociaux « Facebook »  est particulièrement utilisée par certains pour diffamer et arnaquer ; Toutefois, elle peut être  servie à des bonnes causes. Depuis le début de l’année, coïncidant avec la propagation de l’épidémie de coronavirus touchant actuellement une centaine de pays, la diffusion des  informations erronées ou biaisées à travers cette plateforme a pris de l’ampleur. Désormais, l’Etat malagasy à travers le  ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique  (MPTDN) collabore avec la société Facebook pour  faire face aux intox sur le COVID-19.  Une coopération effective suite à une visio-conférence organisée entre un responsable de Facebook et du numéro un du MPTDN, Andriamanohisoa Ramaherijaona assisté par son équipe en présence d’autres pays situés dans la zone Afrique Ouest mercredi dernier.
Selon Andriamanohisoa Ramaherijaona, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique, la firme de Mark Zuckerberg a décidé de renforcer ses règles pour éviter la propagation de ces fausses informations faisant référence à l’épidémie. Une nouvelle mesure qui a été approuvée par le Gouvernement malagasy. Pour cette raison, ce géant américain Facebook va aider la Grande île à traquer les auteurs des désinformations autour du coronavirus.  « Le ministère  de tutelle est actuellement en contact direct avec Facebook afin de procéder à la suppression de toutes publicités et publications liées au coronavirus qui tenteraient de créer un sentiment d’urgence et/ou des comptes personnels voire professionnels, une page ainsi qu’un  groupe de désinformation », souligne-t-il.
 Outre cette décélération de Facebook vers la fin du mois de février,  toutes les autres grandes entreprises du Net  à savoir Google, Twitter, Microsoft et Reddit, ainsi que YouTube (propriété de Google) et LinkedIn (propriété de Microsoft) ont fait, lundi soir, une précision sur le travail de manière étroite sur la réponse apportée au COVID-19.  En effet, une remontée des  contenus fiables sur leurs plateformes et un partage de mises à jour essentielles en coordination avec les agences gouvernementales de santé du monde entier  sont programmés.
 Actuellement, le MPTDN enregistre 3 200 000 utilisateurs des réseaux sociaux à Madagascar dont   1 600 000 sont inscrits sur Facebook  soit 70%. « Il s’agit d’une plateforme de partage et d’échange d’informations et non un cadre de diffamation ou d’incitation au trouble public. C’est ainsi qu’une telle mesure s’applique également à Madagascar » poursuit  le  ministre Andriamanohisoa Ramaherijaona.
Par ailleurs, le MPTDN va  également informer Facebook sur les comptes officiels des institutions Facebook et cela  dans le but d’obtenir le badge bleu.
K.R.

%PM, %19 %839 %2020 %19:%Mar

La une du 20 mars 2020

Hier, le Pôle anti-corruption (PAC) des 67Ha a jugé une affaire concernant un pseudo-envoi de jeunes femmes, originaires du nord du pays, pour travailler à Dubaï.  Le procureur na pas hésité à qualifier laffaire de trafic d’êtres humains transformée en une arnaque pure et simple. Dans le box des accusés, une jeune passeuse et lex- chef fokontany dun quartier se trouvant dans le 7e Arrondissement de la Capitale. Au terme des débats assez houleux, la présidente de la Cour annonce la sentence : deux ans demprisonnement ferme pour la passeuse qui doit payer également une amende de 2 millions dariary. Laffaire remonte à lannée dernière.

 

De limportateur aux détaillants. Le ministère de lIndustrie, du Commerce et de lArtisanat  (MICA) vérifie tous les circuits de distribution afin de connaître les profiteurs. En effet, le prix du riz a augmenté soudainement depuis le week-end dernier. Les consommateurs se plaignent dune hausse allant de 100 à 500 ariary en espace de deux jours. Le Gouvernement, soucieux de la vie sociale de la population, est intolérant face à cette situation. Il faut noter que la ministre de tutelle Lantosoa Rakotomalala sest déjà entretenue avec les importateurs, lundi dernier. Daprès les constats, les stocks des produits importés restent encore suffisants pour affronter les quatre prochains mois. Un bateau approvisionnera 24 000 tonnes de riz supplémentaire à la fin de ce mois. « Le kilo du riz ne doit pas dépasser 1 800 ariary », souligne la ministre, hier.

 

Un projet révolutionnaire pour Madagascar. Afin de réinstaurer la confiance envers ladministration publique et réduire l’écart entre les administrés et l'administration, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) vient de mettre en œuvre un projet baptisé « Ivotoro » ou « IVOn-toerana ho anny TOROhay ». Les problèmes des citoyens dont la demande d'information vont être résolus grâce à lopérationnalisation dun centre dinformation administrative et dorientation. LEtat va se rapprocher des usagers par laccès téléphonique en recueillant et en traitant les informations qui les intéressent. Il suffit de contacter une ligne verte pour avoir des réponses grâce à une centralisation des informations.

 

%PM, %18 %921 %2020 %21:%Mar

Première dame de référence

La Première dame séduit ! Mialy Rajoelina Razakandisa, l’épouse du Chef de lEtat,  conquit majestueusement lopinion. La présidente nationale de « Fitia », une association ayant vocation aux œuvres sociales, Mialy Rajoelina la Première dame, conjugue tous les efforts afin de se mettre aux grands soins de la population. Munie dune volonté tenace de rendre service aux autres, Mialy ne ménage pas les efforts. Elle parcourt monts et vallées à travers le territoire national et ce pour venir en aide à son peuple notamment les plus démunis et plus fragiles. Femmes et enfants se taillent la part du lion. Elle a pris des engagements, en son âme et conscience, d’être présente et se rendre utile auprès des personnes en situation précaire. Cest un combat personnel quelle entend mener à terme avec détermination et humilité. La lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) occupe une place prépondérante dans la bataille que Mialy Rajoelina dirige en tant que présidente de lassociation Fitia et surtout en tant que Première dame.

 

Fil infos

  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 
  • Ampasamadinika - Un père viole sa fille pendant 19 ans
  • Stabilité politique - Le Président appelle à la prise de responsabilité des gouverneurs
  • Elus IRMAR Tanà - Solidarité réaffirmée derrière le Président
  • Municipales à Antananarivo - Le verdict officiel connu en fin de semaine

Recherche par date

« January 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

A bout portant

AutoDiff