Alaotra-Mangoro, Analamanga et Menabe. Depuis la fin de l’année dernière, près de 300 paysans issus de ces trois Régions se sont mis à la production de riz hybride. La promotion de ce type de riz dans le pays entre notamment dans le cadre du projet de Coopération Sud-Sud (CSS) entre la Chine et Madagascar, sous le contrôle de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. En se conformant aux techniques agricoles pour la production de riz hybride, Weichu 902-3, les essais pratiqués par les paysans ont pratiquement réussi. « Pour cette saison, ma production a quadruplé en comparaison aux années précédentes. Cela démontre bien tous les bénéfices de l’emploi des nouvelles techniques afin de produire du riz hybride », se réjouit Hanta Rafaravololona, agricultrice du côté de Mahitsy. « Ma production a doublé cette année vu que sur 10 hectares de champs, j’ai récolté plus de 810 kg. Les semences sont robustes et résistent très bien aux conditions climatiques du pays. Rien qu'en un mois, les pousses disposent déjà de six à sept feuilles », explique Modeste Rabenarivo, un autre riziculteur. En effet, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a enregistré un rendement moyen de 8,5 tonnes par hectare pour cette première année de production, contre seulement 2,5 tonnes en moyenne pour les années précédentes.
Les résultats sont ainsi palpables. De plus, les chiffres pourraient même aller au-delà des 10 tonnes, si toutes les techniques sont bien respectées. En tout cas, en se basant sur les études préalables effectuées par les techniciens chinois partenaires, cette variété de riz est particulièrement adaptée au climat et à la terre de la Grande île. Le ministère entend ainsi utiliser le riz hybride comme stratégie de redressement de la campagne rizicole, suite aux impacts de la pandémie de coronavirus.
Rova Randria
Un grand écart. Les collecteurs achètent de la vanille verte auprès des planteurs avec un prix variant entre 50 000 ariary à 80 000 ariary le kilo. Pourtant, la vanille transformée et stabilisée est vendue à 650 000 ariary sur le marché national et 250 dollars à l’exportation. Jusqu’à ce jour, la loi de l’offre et de la demande domine pour la vanille verte. Les prix de référence s’appliquent seulement aux vanilles préparées. Les paysans se sentent ainsi désavantagés alors que la plantation de cette épice prend parfois jusqu’à deux ans avant de mûrir. Lors de la rencontre des opérateurs avec le Président de la République, Andry Rajoelina, vendredi dernier à Antalaha, ce dernier a annoncé la fixation du prix de référence de la vanille verte. « Je comprends votre souci. Le prix a chuté par rapport l’année dernière. Durant la campagne précédente, le kilo de la vanille verte est négocié à hauteur de 220 000 ariary le kilo. Afin de sauver et protéger le secteur, qui reste un grand pourvoyeur de devises du pays, nous allons essayer de stabiliser le prix de la vanille verte pendant une ou deux années », déclare le Président face aux opérateurs dans le secteur vanille. Par ailleurs, les exportateurs ont mis l’accent sur la hiérarchisation du prix à l’exportation en fonction de la qualité du produit car le taux de vanilline varie pour chaque gousse.
Puisque nous nous trouvons actuellement en pleine campagne d’exportation, le contrôle sera accru pour les exportateurs. « J’ai constaté que le désordre règne dans cette filière. Il est intolérable que 35 % des exportateurs seulement rapatrient leurs devises. Dorénavant, la surveillance sera renforcée », souligne le Chef de l’Etat.
Cette journée fut également l’occasion de célébrer la pose de la première pierre de la « Maison de la vanille ». Le bâtiment s’étendra sur une surface de 3 000 m2. Le complexe regroupera différentes installations, notamment les laboratoires de traitement, le bureau de la Commission nationale de la vanille (CNV), le guichet unique et d’autres domaines relatifs à la filière. La mise en place de cette Maison de la vanille permettra de mieux contrôler cette filière et de garder la position de Madagascar en tant que leader mondial.
Solange Heriniaina
Plus de peur que de mal ! C’est du moins ce que l’on puisse dire à propos du crash d’un Cessna immatriculé 5RMKX, cet avion école dans la cour d’une propriété privée d’Antanivao Tombontsoa, précisément à Andranomanelatra, Antsirabe II, vers midi hier. Le crash s’est produit 600 mètres à l’ouest d’un aérodrome local. A bord de l’appareil, il n’y avait que deux personnes, un instructeur et une élève-pilote. Bien que l’avion se soit écrasé au-dessus de cette zone d’habitation, l’on ne déplore toutefois aucun décès. Mais le crash a provoqué de sérieuses blessures sur l’élève-pilote, notamment au niveau de son œil. Quant à son moniteur, il souffre de fractures aux jambes. Peu après le drame, les victimes, qui résident dans la Capitale, ont été admises à l’hôpital luthérien d’Andranomadio. Les médecins rassurent que leur état n’est pas à craindre. Pourtant, il a fallu les opérer d’urgence dans l’après-midi d’hier. Sauf imprévu, les concernés devront être transférés dans la Capitale, ce jour.
Les dégâts sont très importants. La carlingue de l’avion- fut très endommagée après qu’il s’est brutalement heurté contre la clôture en bois du domaine, et la partie moteur a été sérieusement touchée. L’appareil a décollé de l’aérodrome d’Antsirabe pour un vol d’exercice, vers 11h40. Moins d’une demi-heure plus tard, il s’est donc écrasé.
Pour l’heure, la thèse d’un problème technique serait à l’origine de l’accident, selon une information de la Police. Seule l’enquête, menée conjointement par le bureau enquête accident, organisme rattaché au ministère des Transports, la commission de l’Aviation civile (ACM) et la Gendarmerie, permettra d’en savoir davantage. Outre les trois entités évoquées plus haut, la Police nationale, par le biais de son Directeur régional de la sécurité publique ou DSRP de Vakinankaratra, s’est également rendue sur place. Le Cessna accidenté appartient une école de pilotage agréée et basée dans la Capitale.
Ce crash survenu récemment à Antsirabe serait l’un des moins graves enregistrés au pays, au cours de ces deux dernières années, et ce concernant les vols d’instruction ou de formation. En juin 2018, un avion bimoteur PA-31Navajo avec cinq personnes à bord, élèves-pilotes inclus, s’est écrasé à Ampangabe, dans le sud de la Capitale. Et il n’y a aucun survivant parmi ces passagers.
Franck R.
Jusqu’à hier, 14 587 personnes testées positives au coronavirus ont recouvré la santé dans la Grande île. Le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19, Ivato, enregistre ainsi un taux de guérison à 91,33 % avec 15 971 cas positifs déclarés depuis le 19 mars, date de la première contamination au virus à Madagascar. Ce bilan demeure positif pour les personnels de santé luttant quotidiennement aux côtés des patients. Effectivement, d’une manière générale, les gestes barrières et les prescriptions médicales ont été bien suivis. Ainsi, en suivant les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un patient est déclaré officiellement guéri, et cela après la disparition des symptômes lors du 10ème au 13ème jour de traitement.
Faut-il rappeler aussi que Madagascar a développé trois protocoles de traitement pour guérir ses patients atteints de la Covid-19, en commençant par l’association de l'hydroxychloroquine et l’Azithromycine. Un remède traditionnel Covid-Organics (CVO) a été par la suite lancé. Et dernièrement, une solution injectable associant de l'artesunate et de la vitamine C a été utilisée dans le traitement des porteurs du virus.
Au niveau de l’Afrique, le taux de guérison est aussi encourageant. Sur les 1 379 909 cas confirmés de Covid-19 et 33 403 décès sur le continent, 1 131 837 cas de guérison ont été enregistrés. Statistiquement, 84,06 % des contaminés ont recouvré la santé. Par contre, au niveau mondial, le taux de guérison est encore de 68,05 % avec 20 583 088 patients remis sur les 30 246 965 infectés.
40 cas de guérison en 24 heures
Pour Madagascar, au cours de ces dernières 24 heures, 40 patients ont rempli les critères de guérison dont 11 d’entre eux ont suivi le traitement à Analamanga. Le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole du CCO - Covid 19 Ivato, a aussi précisé que Diana et Bongolava ont respectivement recensé 6 cas de rémission. Les 9 autres patients guéris sont répartis à Alaotra-Mangoro, Vatovavy-Fitovinany, Atsimo-Andrefana et Sofia.
Malheureusement, un nouveau décès lié à la Covid-19 a été signalé dans la Région de DIANA. A cela s’ajoutent 46 nouvelles contaminations au coronavirus sur 444 analyses en laboratoires réalisées. Avec un total de 34 patients atteints de cette pandémie, DIANA a identifié 6 nouveaux cas positifs hier. Par contre, les Régions de Bongolava, Atsimo-Andrefana et Boeny, n’ont recensé qu’un cas confirmé dans chacune d’elles. Trois autres porteurs du virus sont localisés à Haute-Matsiatra.
Il reste à la date d’hier 1 165 patients en cours de traitement dont 30 individus infectés présentant des formes graves de la maladie.
Recueillis par K.R.
Alors que rien n’est encore sûr sur la tenue du « sparring-partner », opposant Madagascar au Burkina Faso prévu le 11 octobre à Lisbonne, vu l’évolution de la situation sanitaire au Portugal, le match amical Barea contre Swift Hesperange fait polémique sur les réseaux sociaux. Certains membres de la Fédération croient que l’organisateur, Justin Andriatsoaray alias « Justin Plâtre », directeur sportif du club, aurait organisé le match sur le dos de la FMF. L’expatrié malagasy qui a déjà organisé le match Luxembourg vs Madagascar apporte des précisions.
Le club de deuxième division Luxembourgeois, Swift Hesperange, a proposé un match amical aux Barea de Madagascar. Mais il semble que la Fédération malagasy de football d’aujourd’hui snobe ce club. Un match amical que le sélectionneur national Nicolas Dupuis a proposé à l’instance de football de la Grande île pour plusieurs raisons. Le Swift Hesperange est un club de deuxième division mais un club composé de joueurs de qualité dont la plupart viennent de la ligue 1 français. Dix joueurs parmi ses effectifs ont déjà joué pour l’équipe nationale luxembourgeoise et d’autres ont déjà composé l’équipe de France U19. D’ailleurs, la Fédération luxembourgeoise de foot a déjà donné son accord pour la tenue de ce match avec des spectateurs.
Comme la FMF veut minimiser les coûts du regroupement, le Club luxembourgeois a proposé plusieurs possibilités pour rentabiliser le match au profit des Barea de Madagascar. Ce n’est pas pour la première fois que le Club vient en aide à la Fédération, des dons matériels sportifs complets ont déjà été acheminés à Madagascar pour la future Barea Académie Elite. Ces matériels ont été pourtant vivement critiqués comme étant de la friperie.
« Quand j’ai organisé le match Luxembourg - Barea je n’ai pas touché un centime. Pourtant, des déplacements j’en ai fait pour préparer ce match. En ce qui concerne les dons, que la Fédération Malgache, selon vous, a traité de friperie, je suis vraiment désolé auprès des donateurs ! Le football malgache n’a pas besoin de ces équipements et je m’en excuse, d’autres pays en ont plus besoin, message reçu. Je tiens quand même à vous rappeler que Notre Barea avait déjà joué contre un club ARRAS FC qui évolue en CFA à l’époque et il n y a jamais eu de polémique. L’équipe nationale de Luxembourg il y a quinze jours jouait contre un club allemand mais personne ne râlait dans ce pays. Quand c’est Barea contre un club deuxième division c’est une honte et c’est un déshonneur ! », explique Justin Andriatsoaray.
« Les Barea ont besoin d’un deuxième match amical pour optimiser leur préparation le 9 ou 12 octobre pour attirer le maximum de spectateurs -La FMF veut minimiser les coûts du regroupement. En accord avec le coach nous vous proposons un match contre le Swift Hesperange et ses internationaux dont Hakim Abdallah. La demande a été envoyée par mail à la Fédération Malgache de Football et nous attendons tous impatiemment la réponse. Notre coach aimerait bien jouer deux matchs amicaux pour une bonne préparation de la double confrontation contre la Côte d’Ivoire mais il n’est pas décisionnaire», renchérit-t-il.
Rappelons que l’objectif est d’optimiser le regroupement et la préparation. Réduire les frais de la FMF. Car c’est le club luxembourgeois qui prendra en charge l’hébergement et la restauration des joueurs et les staffs. De plus, le match se déroulera en présence des spectateurs et possibilité de recettes pour Barea en fonction du nombre des spectateurs payants et au Portugal un match à huis clos avec possibilité de retransmission à Madagascar via Facebook.
Elias Fanomezantsoa
Un site est prêt à accueillir les commerçants ayant des documents légaux. La Municipalité est actuellement en train d’en organiser. Afin de rétablir la fierté et de restaurer la dignité de la ville des mille, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a procédé, hier, à la poursuite des commerçants occupant le devant du building Ramaroson. Par contre, ces derniers ont refusé de quitter les lieux et ont observé une grève. Un affrontement est ainsi né dans cette confusion. Des opportunistes ont profité de l’occasion pour mener une émeute. Par conséquent, une dizaine de commerçants ont été emmenés à l’Hôtel de ville pour une enquête, puis relâchés.
Selon le chef de corps de la Police municipale, le commissaire Ostrom Whens, l’endroit devant la porte du Pochard à Soarano est fermé aux commerçants. « Cet endroit clôturé a été totalement dégagé. Désormais, toute vente y est interdite en raison de la mise en place d’infrastructures initiée par la Commune », soutient-il. Or, même si ces commerçants sont chassés de leurs endroits habituels, ils seront transférés dans un autre marché afin de pouvoir intégrer le secteur formel.
A cause des embouteillages, l’étroitesse du chemin ainsi que la gabegie qui règne dans cet endroit, la CUA a dû prendre ces nouvelles mesures et d’utiliser de nouvelles stratégies, entre autres l’éducation et la sensibilisation de la population afin qu’elle respecte les réglementations en vigueur stipulées dans le Code municipal d’hygiène.
Anatra R.
La quinzaine d’Etat d’urgence décrétée il y a deux semaines arrive à échéance ce week-end. Sauf surprise, l’Exécutif devrait logiquement décider de reconduire une énième fois cet état d’urgence sanitaire. Le Président de la République ou le Premier ministre seraient ensuite tenus d’annoncer dans la foulée les nouvelles dispositions à prendre dans le cadre de cette situation d’urgence. Depuis quelques semaines, les décisions prises par les dirigeants tendent de plus en plus à aller vers un déconfinement total. Les mesures de restrictions de déplacement sont peu à peu levées. Depuis deux semaines maintenant, les routes nationales sont rouvertes à la circulation. De même pour les lieux de divertissements de nouveau ouverts au public. Seules les boîtes de nuit sont restées à quai. En fin de semaine dernière, les lieux de spectacles prisés de la Capitale ont été littéralement pris d’assaut. Il s’agissait d’ailleurs du premier « vendredi magnifique » depuis des mois. Petit à petit donc, la vie dans le pays reprend son cours normal. Chacun vaque à ses activités quotidiennes. Ce déconfinement ne doit toutefois pas être assimilé à un retour à la normale. Certains semblent en effet avoir totalement oublié que le virus circule toujours dans le pays.
Les chiffres publiés quotidiennement par le Centre de commandement opérationnel – Covid-19 montrent que le coronavirus est et reste encore actif sur le territoire national. Si le nombre de guéris reste élevé, le nombre de nouvelles contaminations descend rarement en dessous des 50 par jour. En milieu de semaine dernière, plus de 100 nouvelles infections avaient même été recensées. Un relâchement pourrait pourtant favoriser la progression de l’épidémie et obligerait l’Exécutif à prendre de nouveau des décisions restrictives. Ces derniers jours, des pays comme la France justement connaissent actuellement un véritable rebond épidémique. Le seuil des 10 000 nouveaux cas positifs à la Covid-19 avait été franchi plusieurs fois. La menace d’un confinement plane dans de nombreux pays où des hausses des cas ont été répertoriés. La situation de ce genre doit interpeller les Malagasy à ne pas se laisser aller et baisser la garde. Le respect des consignes doit être priorisé. Le port du masque en toutes circonstances doit continuer à être la règle. Le lavage des mains doit être systématique. Le respect de la distanciation sociale ne doit non plus être oublié. Le déconfinement total dépendra du respect des règles imposées. Un relâchement quasi-général ne pourrait être que préjudiciable aux Malagasy. Un nouveau confinement total risque de mettre le pays plus bas que terre.
La Rédaction
L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) consacra la date du 15 septembre en « Journée internationale de la démocratie ». Madagasikara, pays membre, tenait à la célébrer et ce en dépit des restrictions imposées par la pandémie de Covid-19.
En 2016, sur la base de « l’indice de démocratie », Madagasikara se positionnait au 103ème rang mondial sur 167 pays. En janvier 2020, selon le nouveau rapport établi par l’« Economist Intelligence Unit » (EIU), la Grande île a gagné 6 points, ce qui le place dans le top 10 des pays africains. A l’issue des élections de 2018-2019 et en se basant sur le processus électoral, Madagasikara s’est attribué la mention de « bon élève » et obtient la note de 7,92 sur 10 alors qu’entre 2009 et 2014, le pays avait en dessous de 4. Des progrès notables ont été constatés mais beaucoup d’efforts restent encore à faire.
Toujours selon le rapport de l’EIU, Madagasikara est classé parmi les pays au « régime hybride ». Selon les critères admis par les observateurs internationaux - genre « International Transparency » (IT), les gendarmes du monde en termes de moralisation de la pratique de gouvernance démocratique, le terme « hybride » traduit « à cheval ». Un régime hybride est à cheval entre un régime de dictature et celui de démocratie. Tout juste, un fil le sépare dit-on !
En dépit des efforts consentis, l’IT trouve toujours de quoi à dire. Des fois, il semble qu’on cherche la petite bête pour ternir l’image sinon la crédibilité d’un régime voire honorabilité d’un Etat. « Quand on veut abattre un chien, il suffit de dire qu’il est enragé ! »
Cette année, la célébration de la Journée internationale de la démocratie s’est focalisée sur le rôle, l’importance et la mise à l’abri en cas de représailles des « lanceurs d’alerte ». Le but recherché étant d’asseoir la culture de la transparence dans la pratique de la démocratie dans un pays. Le ministère de la Justice en tandem avec la « Transparency International/Initiative Madagascar » (TI/IM) et d’autres membres de la société civile organisèrent une table ronde sur ce thème.
Le débat sur la « démocratie » est toujours ouvert. La gouvernance intimement liée au concept de la démocratie réside parfois dans le domaine du relatif. Souvent, tout dépend de l’angle où l’on se met par rapport au régime concerné. Il y a des cas où se trouve en droit de se méfier de l’exacte neutralité d’un tel ou tel organisme local ou en externe à travers son constat. On doute aussi sur la neutralité positive de la position de certains pays occidentaux, les moralisateurs sur la morale démocratique, envers certains régimes qu’on qualifie, à tort ou à raison de non-démocratiques, notamment en Afrique. Certains leaders politiques, en perdition dans le verdict des urnes, profitent d’une telle prise de positon sujette à débat pour foncer, la tête baissée, à des actes réprimés par la loi en vigueur dans leur pays respectif.
Le Président Rajoelina se débat pour redresser le pays. Il respecte les fondements de l’Etat de droit dont la démocratie, un passage obligé pour y aboutir. Grâce aux efforts alloués, Madagasikara parvient à se hisser dans le top 10 des pays d’Afrique les mieux cotés.
Ndrianaivo