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Une réponse positive de l’échange avec le secteur privé. Dorénavant, l’Etat paie un acompte de 20%  aux entreprises qui exécutent des marchés publics, selon le communiqué de la Présidence, mercredi dernier. En effet, lorsque le Chef d’Etat lui-même a présenté ses projets d’infrastructures aux opérateurs dans le secteur du  Bâtiment et Travaux Public (BTP), dans le cadre du Plan Marshall, les opérateurs ont évoqué l’absence de moyen financier pour exécuter les projets. «Les institutions financières reculent lorsqu’on contracte un prêt pour exécuter un projet d’infrastructure publique. Pour elles, cela représente un gros risque car l’Etat tarde à payer notre commission. Pourtant, l’absence de moyen financier représente un obstacle majeur surtout pour mener à bien les travaux », a lancé Hery Andriatefihasina, président du  syndicat des BTP durant son discours. Cette décision n’est alors qu’une suite logique de la rencontre entre les deux parties.
Par ailleurs, le Président de la République a ordonné au ministre des Finances de vérifier le paiement des TVA des entrepreneurs ayant obtenu des marchés publics sur les trois dernières années et l’année en cours.
Bien que l’Etat accorde des faveurs au secteur privé dans la mise en œuvre des projets, le Président de la République a ordonné au ministère de l’Economie et des Finances le contrôle strict du volet fiscal.  Une vérification s’impose ainsi en matière de paiement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cette disposition s’applique à toutes les sociétés ayant acquis un marché public depuis 2017 jusqu’à ce jour.
Solange Heriniaina

Le président du « Malagasy rugby » n’y allait pas par quatre chemins pour exprimer sa déception à l’endroit du ministère de la Jeunesse et des Sports concernant le soutien des athlètes qui préparent les qualifications olympique ou mondiale en cette période de confinement. Le département ministériel n’a encore montré la moindre initiative pour venir en aide à ces athlètes. « Le ministre Tinoka Roberto est trop occupé pour mener la lutte contre la pandémie à Toliara mais il n’a encore rien décidé et ce au détriment des athlètes et des fédérations. Et ces directeurs et techniciens au sein de ce ministère qui ne font rien pour compenser à cela. On ne va pas attendre que le Président fasse tout », affirme Marcel Rakotomalala. Il a également fustigé le Comité olympique malagasy qui n’a pas toujours réagi face à cette situation.
Rappelons que pas plus tard que jeudi dernier, avec la participation de Rugby Afrique grâce à son fonds de solidarité, Malagasy rugby a procédé à la distribution d'aides à ses affiliés. En effet, ils sont au nombre de 160 à bénéficier des dons, à savoir les membres de l'équipe nationale féminine et masculine, techniciens et personnels de la Fédération et dirigeants des ligues et sections. C’est la deuxième fois que le « Malagasy rugby » attribue de l’aide à ses membres. De plus, cela aidera les instances affiliées à la reprise de l’activité rugby en septembre.
A noter que Rugby Afrique vient de procéder à la distribution de 170.000 euros en guise d’aide à toutes les Fédérations nationales membres. Madagascar n’était pas en reste car l’instance de rugby de la Grande île figurait parmi les quatre pays bénéficiaires de 5000 euros. Chaque Fédération a bénéficié entre 2000 euros et 5000 euros.
« C’est le rugby Afrique qui a donné toutes les directives sur le fonctionnement des dépenses, qui devrait être canalisé sur l’aide alimentaire et la sécurité médicale en cette période de confinement. Effectivement, nous avons collaboré avec des grandes surfaces alimentaires qui nous ont offert 20 pourcent de remise sur les prix des produits alimentaires. Chaque bénéficiaire aura respectivement un bon de caisse de 50 000 ariary auprès des Jumbo Score ou Supermaki. Nous les conseillons de dépenser leur ticket sur de la nourriture surtout pour les dirigeants ligues régionales, ils recevront directement leur part en espèces. Hormis les dépenses, « Malagasy rugby » a aussi fait des dépenses sur l’achat de cache-bouches et de gels désinfectants et des dispositifs de lavage des mains », explique Marcel Rakotomalala, président du « Malagasy rugby ».
Dans la foulée, il a profité de cette occasion pour sensibiliser tous les acteurs (joueurs et entraîneurs) de continuer l'entraînement individuel sans ballon ni contact.
Elias Fanomezantsoa


Après avoir fait l’engagement formel en ce sens, les 130 ressortissants malagasy rapatriés le 21 juin dernier de l’île Maurice ont été placés en auto-confinement. D’aucuns s’interrogent si, pour pallier la saturation des centres hospitaliers dédiés au Covid-19, cette mesure n’est pas à appliquer pour les cas non graves.
A noter en effet que, actuellement, lesdits hôpitaux accueillent tous les cas confirmés au nouveau coronavirus, quel que soit leur état de santé (des asymptomatique aux cas graves, en passant par ceux qui ne présentent « que » les symptômes de la maladie). L’accroissement du nombre de tests, consécutivement à l’augmentation des laboratoires à même d’en effectuer, va nécessairement s’accompagner d’une augmentation du nombre de cas détectés et ce, jusqu’à ce que le pic de l’épidémie soit atteint. Ce qui se traduira, si ce n’est déjà fait, par la saturation des établissements destinés à prendre en charge tous ces cas positifs.
Outre la difficulté de traitement des malades proprement dit, on assistera également à une surcharge au niveau logistique. A titre d’exemple, selon certaines informations, la « grève » des cas suspects hébergés au centre Canada de Toamasina serait liée à une désorganisation au niveau de l’intendance, dont le retard de la distribution (ou l’insuffisance ?) des repas et boissons.
Moins traumatisant que l’hospitalisation
L’auto-confinement, à condition qu’il soit accompagné d’un suivi très strict de son respect, se présente alors comme un palliatif à cet état de chose. Ce suivi peut parfaitement être confié aux comités « Loharano » au niveau des Fokontany, lesquels seront renforcés par les équipes mobiles du Centre de commandement opérationnel (CCO) qui se chargeront également du traitement des patients ainsi que du suivi de leur état de santé.
Par ailleurs, l’auto-confinement, se présentant comme moins traumatisant que l’hospitalisation, les potentiels cas suspects se soumettront plus volontiers aux tests. A tout le moins, ils seront moins enclins à s’y dérober. Ce qui aidera un tant soit peu les agents du ministère de la Santé dans la détection des cas contacts potentiels.
D’après plusieurs témoignages de membres de la diaspora atteints et guéris du Covid-19 en Europe (France, Italie), ils auraient été traités et mis en auto-confinement par leurs médecins traitants. Si certains avaient été soignés par un traitement symptomatique par le biais de la médecine conventionnelle, bon nombre d’entre eux  auraient également fait appel au « ady gasy », à savoir et entre autres, le recours aux inhalations aux huiles essentielles de « Ravintsara » et de « kininimpotsy ».
Dans tous les cas, ces Malagasy expatriés  -  qui ne présentaient pas de symptômes graves il faut le souligner  -  avaient évité comme la peste de se rendre dans les hôpitaux. Ceux-ci, selon eux, en ayant atteint leur seuil de saturation, avaient déjà priorisé les patients présentant les formes compliquées de la maladie et de ce fait, risquaient de ne pas pouvoir les prendre en charge comme il se doit.
La Rédaction


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la une du 27 juin 2020

Les dégâts matériels causés par l'incendie qui s'est produit avant-hier au Vatobe, 67ha sont colossaux. Outre ceux qui sont partis en fumée, beaucoup de biens ont été dérobés par des voleurs. D'après l'explication de Jean Marc, parmi les victimes des larcins, il a pu sauver quelques-uns de ses meubles comme l'armoire, le canapé, ainsi qu'un écran plat, une radio, une machine à coudre, les vaisselles. Mais dès que ces objets sont sortis de la maison, ils ont été emportés par des voleurs.

Affrontement mortel. Une attaque à main armée, orchestrée par quatre malfaiteurs, a avorté hier. Aux alentours de 12h30, des échanges de coups de feu ont eu lieu sur la route  du Marais Masay. Dépêchés sur place, des éléments de la Police ont mis fin à la tentative des bandits, celle de faire un assaut du côté d’Analamahitsy, et saisi leurs armes.

 

Les tests s'enchaînent. Les prisons de Toamasina et d'Antanimora sont jusqu'ici les seules à enregistrer des cas confirmés de Covid-19 depuis le début de la pandémie, en mars dernier. Selon les informations émanant de la Direction générale de l'Administration pénitentiaire (DGAP), Toamasina a noté au total 41 cas, touchant entre autres 5 mineurs détenus. Certains d'entre eux ont obtenu une liberté provisoire et sont soignés ailleurs. « 21 détenus sont actuellement mis en quarantaine dans un bâtiment situé dans l'enceinte de la prison de Toamasina, où ils sont sous surveillance et bénéficient de soins et contrôles réguliers des médecins.

Appel aux citoyens. Dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du retour de l'indépendance et du Programme Initiative Emergence Madagascar, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) prend l'initiative d'appeler les citoyens pour une  rebaptisation des infrastructures publiques à Madagascar, au nom de différentes personnalités toujours en vie ou disparues.  « Que ce soit un simple citoyen, association, descendants d'artistes, sportifs, enseignants, leaders religieux qui souhaitent inscrire leurs noms à une rue, à un établissement scolaire ou sanitaire, camp militaire peuvent se manifester pour une dénomination de nos infrastructures publiques », explique Razafiarison Francis Alexandre, directeur général de la Culture.

 

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Vive le soixantième!

Dans quelques heures, le pays va honorer solennellement la célébration du jour de l’indépendance. Une Fête nationale qui revêtira un caractère particulier dans la mesure justement qu’elle coïncide avec son soixantième anniversaire : 26 juin 1960 - 26 juin 2020. Pour un homme, l’âge de soixante ans marque une étape déterminante dans la vie. En général, c’est le pic de la maturité.  Un tournant décisif, avoir soixante ans d’âge pour un agent du public (fonctionnaire) ou celui du privé signifie l’âge de la retraite. Après avoir effectué de bons et loyaux services envers l’Etat ou de la société pendant des années jusqu’à quarante ans, en principe, il a droit légitimement à une rente viagère mensuelle ou trimestrielle, selon le cas. Pour certains Corps de métier de l’administration, magistrats ou administrateurs civils ou autres, la limite pourrait se décaler au-delà des 60 ans.

 

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Vive le soixantième !

Dans quelques heures, le pays va honorer solennellement la célébration du jour de l’indépendance. Une Fête nationale qui revêtira un caractère particulier dans la mesure justement qu’elle coïncide avec son soixantième anniversaire : 26 juin 1960 - 26 juin 2020. Pour un homme, l’âge de soixante ans marque une étape déterminante dans la vie. En général, c’est le pic de la maturité.  Un tournant décisif, avoir soixante ans d’âge pour un agent du public (fonctionnaire) ou celui du privé signifie l’âge de la retraite. Après avoir effectué de bons et loyaux services envers l’Etat ou de la société pendant des années jusqu’à quarante ans, en principe, il a droit légitimement à une rente viagère mensuelle ou trimestrielle, selon le cas. Pour certains Corps de métier de l’administration, magistrats ou administrateurs civils ou autres, la limite pourrait se décaler au-delà des 60 ans.

 

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Editorial

  • Ixième évasion ! 
    Passoire ! Rien n’a changé, au contraire tout s’aggrave. On sort comme on entre dans ce pays … librement. En dépit de bons mots, de belles promesses et de beaux engagements, les défaillances d’hier se répètent aujourd’hui et demain, à chacun de nous de le deviner. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry tape pour la énième fois sur la table. Lors de son célèbre intervention radiotélévisée du 4 mai, le Président de la République dénonce énergiquement et juge inacceptable la faille permettant au désormais le fugitif, le colonel Patrick Rakotomamonjy fauteur de délits avérés, de prendre le large en parvenant à se faufiler entre les mailles d’un Camp réputé hyper sécurisé en pleine Capitale. Inadmissible et impensable !

A bout portant

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