Le procès d’une passeuse vénézuélienne de 32 ans s’est déroulé à la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption (PAC), vendredi dernier. A la fin de l’audience, la présidente de la Cour a émis le verdict : l’accusée est condamnée à 5 années d’emprisonnement ferme pour importation de cocaïne, mais aussi à s’acquitter d’une amende s’élevant à 976 millions d’ariary. C’est l’équivalent de la valeur marchande de la cocaïne saisie. Effectivement, cette femme a transporté 1,285 kg de drogue dure dans sa valise dans le courant du mois de novembre 2018. L’accusée avait encaissé si durement son inculpation qu’elle a même failli avoir une syncope depuis son box d’accusé en apprenant donc sa condamnation. Elle n’a pas caché à la présidente de la Cour qu’elle n’aura jamais les moyens pour payer cette amende.
La passeuse a nié jusqu’au bout l’accusation, arguant qu’on l’avait trompée à son départ du Brésil. Notons qu’elle était venue dans la Grande île avec un visa de touriste. La juge et le procureur général ont beau la piéger avec des questions savamment reformulées pour tenter de la faire avouer qui l’avait commanditée. Mais rien n’y fit. La Latino-américaine a bel et bien maintenu que quelqu’un aurait mis la drogue dans sa valise, et ce, à son insu. Et qu’il s’agirait pour elle d’un mauvais coup d’individus à l’intention malveillante et qu’elle n’a été que la victime.
La passeuse a pris l’avion au Brésil via Addis Abeba par le vol ET 853 d’Ethiopian Airlines. Après la fouille de son bagage puis la découverte du paquet contenant de la poudre blanche dans le double fond de sa valise, elle a été transférée au bureau du service de surveillance et de la lutte contre la contrebande au sein de la douane. Par la suite, le produit compromettant était passé au crible d’un test, histoire de connaître la nature et la quantité exacte de la drogue.
Ces dernières années, les narcotrafiquants semblent chercher à faire de Madagascar la plaque tournante de la drogue dure dans un pôle allant de l’Amérique du Sud jusqu’aux îles voisines.
Franck Roland
Les Baby Barea ont assuré l'essentiel des points, hier, devant l'Afrique du Sud. Madagascar a fait match nul (1-1) sans saveur devant l'adversaire du jour. Malgré une nette domination malagasy, les Barea ont été tenus en échec. Une victoire serait mieux pour assurer la qualification en demi-finale pour les Malagasy. Partis favoris de cette rencontre, les Bafana Bafana, tenants du titre sortant avec 4 trophées à leur tableau de chasse, les Sud-africains étaient mis en difficulté par la formation e Menahely Ruphin coach de l'équipe malagasy.
La récente décision de la Justice du Pôle anti-corruption ou PAC aux 67ha à l'endroit des auteurs de kidnapping de patrons d'entreprise indo-pakistanais de la Capitale, suscite de vives réactions chez une frange de l'opinion. A titre d'exemple, la décision prise au cours de la semaine dernière à l'encontre d'un kidnappeur, le dénommé Ralala, n'a toujours pas fait des heureux, selon un échantillon des avis de ceux qui la contestent. Beaucoup se sont indignés simplement à l'énoncé du verdict avec 3 ans d'emprisonnement ferme, peine considérée comme trop légère pour un délit qualifié de « crime », sachant que l'accusé n'est pas aussi un inconnu dans le milieu des racailles.
« Seul on va vite, ensemble on va loin ». Trois cadres supérieurs du groupe SODIAT, à savoir Razakasolo Herisoa, directeur de coordination, Rabemanantsoa Hanitrinionja Laingompitia Rasoanaivo, directeur administratif et financier ainsi que Razafindrakoto Andrianarisoa, responsable administratif et financier (RAF), viennent de bénéficier d’une formation de trois mois sur le leadership, dispensée par l’Institut malagasy de leadership (IML). Ce dernier étant constitué par l’Institut d’études politiques (IEP), le Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS Madagascar) et des dirigeants formateurs en leadership. Issus de la deuxième promotion « Miara-dia », les trois représentants dudit groupe avec dix autres participants ont été amenés à sortir leur aptitude afin d’assurer la réussite de leur environnement professionnel et social.
La forte tempête tropicale Belna a finalement atteint le stade de cyclone tropical. D’après le dernier bulletin communiqué par la Direction générale de la Météorologie (DGM), hier à 15 heures locales, le centre du cyclone est positionné à 240 km au Nord-ouest de Nosy Be et se déplace vers le Sud-sud-ouest à une vitesse de 11 km/h. Cette forte tempête apporte avec elle du vent de 130 km/h avec des rafales pouvant atteindre les 180 km/h. Ce rythme d’intensification est prévu se poursuivre dans les prochaines 24 heures, ce qui va l’amener au stade de cyclone tropical intense.
La chaleur aux températures caniculaires, au propre comme au figuré, frappe. Après avoir « douché » par un climat de fraicheur de moins de 20°C le pays la semaine passée, on subit l'escalade des températures près de 30°C le week-end dernier. Des chaleurs ambiantes suffocantes et cruelles surtout pour les enfants en bas âge, et les personnes âgées. Dérèglement climatique impose ! Madagasikara, de par sa situation géographique, s'expose frontalement aux aléas nuisibles du réchauffement climatique. Les caprices du phénomène naturel El Nino sévissent de plein fouet. Il appartient aux gouvernants, les responsables de l'environnement, de dicter les mesures et les comportements à suivre de telle manière que chacun respecte la sauvegarde du domaine environnemental.
L’Aviation civile de Madagascar (ACM) a organisé samedi dernier un salon des métiers de l’aviation au Canal Olympia Andohatapenaka. L’objectif consiste surtout à sensibiliser la nouvelle génération aux métiers de l’aviation. En effet, Madagascar a décidé d’ouvrir son ciel aux compagnies aériennes venant des quatre coins du monde. Cette initiative requiert alors la formation des relèves pour les années à venir. « L’Open Sky favorise l’arrivée des 500 000 touristes dans notre pays. Il est alors important de préparer des relèves dans le domaine de l’aviation.
Une vidéo à consonance politique est devenue virale ce week end. Une vidéo montrant une poignée d'individus, des Malagasy, se réunissant la nuit dans un appartement parisien. On y voit clairement les Fanirisoa Erinaivo et Fleury Rakotomalala entre autres, et des citoyens malagasy dirigeants des associations politiques rattachées au TIM et au HVM. A tour de rôle, ils ont pris la parole en axant leurs propos sur la politique, la situation politique, économique et sociale du pays.
Deux photos prises par des internautes ont fait le buzz sur les réseaux ce week-end. En commun, elles démontrent les bourdes commises par nos dirigeants en matière de gestion des biens publics. La première concerne une voiture administrative utilisée à des fins privées. En effet un véhicule haut de gamme, Audi A6, flanqué d'une plaque rouge 7….TBD indiquant qu'il appartient à l'Etat malagasy, a servi de tête de cortège d'un mariage. La voiture payée par les contribuables et destinée en principe à des services de l'administration ou à l'utilisation exclusive d'un haut fonctionnaire de l'Etat se rivalise avec celle des agences de location.