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Le quartier des 67 ha, un champ de cannabis. C’est la totalité de la superficie  de la plantation de chanvre malagasy découverte par la Gendarmerie nationale dans la partie Nord de la Grande île. C’est dans le cadre de l’opération « Jamala » effectuée durant ce mois d’octobre que les Forces de l’ordre ont pu faire main basse sur cette « affaire juteuse » connue de tous à Analabe Ambanja Sambirano (DIANA).  Bien que cette plantation soit camouflée dans la forêt, il est insensé de croire que personne n’est au courant de son existence. Equivalente de 60 terrains de football, la superficie totale où est cultivé le chanvre pourrait bien être visible en hauteur. Mais, personne n’a pipé mot et tout le monde n’a vu que du feu sinon comment expliquer la quiétude des planteurs et des collecteurs en faisant  leurs sales besognes durant ces années. Pareillement pour le transport des produits dont la récolte avoisine 60 tonnes à chaque période de « cueillette » et empaquetée dans des sacs jutes avant d’être transbordée dans d’autres lieux.

Lors de la séance plénière du sommet Russie- Afrique, qui s’est tenu à Sotchi du 23 au 24 octobre derniers, Vladimir Poutine, Président de la Russie, a décrété un effacement de la dette des pays africains à hauteur de plus de 20 milliards de dollars. Moscou a annulé plus de 20 milliards de dollars de dettes accumulées par les pays africains à l'époque soviétique, a annoncé mercredi le Président russe Vladimir Poutine. "Ce n'était pas seulement un acte de générosité, mais aussi une manifestation de pragmatisme, car de nombreux États africains n'étaient pas en mesure de payer les intérêts sur ces emprunts", avait déclaré Poutine à TASS à la veille du sommet. S'adressant au forum Russie-Afrique à Sotchi, il a appelé à un doublement du commerce entre la Russie et les pays africains au cours des quatre à cinq prochaines années. Poutine a également déclaré que la Russie avait l'intention d'accroître sa présence en Afrique au niveau des Etats. Remerciant son homologue russe, le Président Andry Rajoelina, à la tête de la délégation malagasy à ce sommet, a souligné que l’effacement de ces dettes permettra aux pays africains d’investir dans des projets sociaux dans le domaine de l’énergie, de l’éducation, de la santé, des infrastructures et du transport.

Le Chef de l’Etat s’est fendu d’une sévère mise au point, vis-à-vis des pétroliers. Andry Rajoelina est apparu remonté. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la colère du Président de la République c’est la pénurie de carburants dans les stations-service du pays ces derniers jours.  De retour de son voyage à Sotchi, en Russie, le Président de la République de Madagascar a convoqué, hier après-midi, au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra les membres du Groupement pétrolier de Madagascar, à savoir Galana, Vivo, Jovena, Total, Logistique pétrolière S.A.  Une rencontre à huis clos d’une cinquantaine de minutes pour voir de près les problèmes liés à l’approvisionnement en carburant de ces derniers jours. Le constat du Président est sans équivoque, il y a eu une défaillance ou pire une négligence de la part des compagnies pétrolières. Le numéro Un du pays soutient que les pétroliers n’ont pas respecté le cahier des charges pour la constitution d'un stock de sécurité de 21 jours en cas de problème ou éventuels soucis du marché. « Ils ne disposaient que de 5 jours à 10 jours maximum de stock de sécurité pour faire face aux besoins de la population ces derniers jours. Les conséquences, les usagers ont souffert pendant près d'une semaine et la psychose s'était installée vite auprès des consommateurs à cause de ce manquement aux obligations légales des pétroliers », précise le Président Andry Rajoelina.  Il a vivement critiqué les compagnies pétrolières et leur a rappelé la loi en vigueur en cas de non-respect des stocks de sécurité, telle que mise en demeure et une suspension du permis et de la licence d’exploitation des hydrocarbures.

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La une du 26 octobre 2019

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La carte de l’apaisement

Le régime joue la carte de l’apaisement. Sur les cinq personnes arrêtées et placées en détention provisoire, deux ont bénéficié d’une LP (liberté provisoire) tandis que trois autres mises sous contrôle judiciaire. Visiblement, la Justice aurait pris, dans la discrétion, faudrait-on le souligner, cette décision pour ne pas envenimer la situation, encore tendue. Le gendarme stagiaire durement touché lors des échauffourées se bat encore contre la mort. Des suites des coups violents encaissés, il a dû subir des interventions chirurgicales au niveau de la tête. Entre la vie et la mort, il suit toujours des soins intensifs au service de la  réanimation. Le haut commandement de la Gendarmerie décida de lui octroyer des gratifications dont entre autres l’avancement en classe. Le débat sur cette triste « affaire », ayant défrayé les chroniques, reste toujours ouvert. Certes, l’Etat joue l’apaisement mais d’autres  paramètres sont à considérer. Rajoelina Andry qui mise sur la sagesse de nos Ancêtres basée sur le « Fihavanana » écarte toute option priorisant ou préconisant le forcing. Avec ou sans les gestes de bons offices de certains, offre de médiation des uns ou invitation au dialogue des autres, le Président Rajoelina comptait déjà rétablir le contact. La preuve, il a dépêché sur place des hommes et des femmes de confiance, de hauts responsables auprès de la Présidence. Leur mission consiste à écouter les paysans « victimes » et surtout leur faire part de long et en large des tenants et aboutissants du Projet présidentiel autour de la ville nouvelle « Tana-Masoandro ». On doit parvenir, par tous les moyens, à calmer l’atmosphère et à dépassionner la question. Vraiment, on est loin, très loin, du mode opératoire du genre fasciste d’un certain Ravalo ou de Rajao qui mettait toujours en avant l’usage de la force sinon privilégiait la confrontation. Les « affaires » d’Andohatapenaka et de Soamahamanina n’ont rien à voir avec Ambohitrimanjaka. Il ne faut pas oublier que des contacts ont été déjà effectués par les responsables directs des Départements chargés de la réalisation du Projet présidentiel auprès des paysans concernés directement. Des accords furent déjà établis. Seulement la réalité sur terrain est une chose et le micmac politique au sein de certain état-major en est une autre. Des observateurs avertis de la vie politique nationale s’interrogent sur quelques points saillants : « y a-t-il des limites à observer dans ce processus de dialogue ? » ou bien « à quel moment du débat doit-on faire valoir la primauté des intérêts du plus grand nombre ? ». C’est bien beau de dialoguer mais il faut admettre que l’intérêt supérieur de la Nation prime sur celui de la minorité. La démocratie passe par là ! Sinon, il n’y a pas eu des digues, de routes nationales, d’aéroports, de By-Pass ou d’Avenue de l’Europe et on en passe ! Evidemment, tout doit se faire dans le respect de la dignité humaine. L’Etat joue la carte de l’apaisement. Néanmoins, le développement soutenu du pays et l’amélioration de la qualité de vie chacun exigent des actions de grande envergure dans le cadre de la bonne gouvernance de la part des dirigeants mais aussi des actes de sacrifice et de dévouement de la part des concitoyens et le tout dans l’intérêt général.

Récemment, la brigade des stupéfiants de la Police a pris un revendeur d’héroïne dans ses filets à Anosy. Une récente information provenant de la Police a avancé que le concerné avait été placé sous mandat de dépôt, et ce,  avant son  jugement prévu le 25 novembre prochain. La source policière apporte également une précision sur la quantité réelle d’héroïne trouvée sur le concerné. En réalité, il a transporté en tout et pour tout 349 grammes et non 49g de cette drogue comme on l’a annoncé au début. Notons que la Police a monté un piège dans lequel le revendeur est tombé facilement à l’issue d’une fausse promesse de transaction avec lui.

 

Une première fois. L’Assemblée nationale a ouvert la porte à l’UNICEF, hier à Tsimbazaza. A l’ordre du jour figurait la présentation de la situation des enfants à Madagascar ainsi que les analyses budgétaires des secteurs sociaux clés pour l’enfant. L’objectif étant d’expliquer aux députés nouvellement élus les défis en faveur des enfants dans le pays ainsi que de les indiquer les voies à suivre pour améliorer leurs situations. Outre la malnutrition chronique qui touche un enfant âgé de moins de 5 ans sur 2, l’accès à l’éducation et le maintien scolaire font partie des défis à lever. A cela s’ajoute l’accès aux soins de santé des enfants.

 

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Fausse pénurie, fausse panique

La cybercriminalité sévit encore et toujours. Des gens mal barrés, fidèles serviteurs du mal, balancèrent impunément sur les réseaux sociaux, le week-end dernier, des informations gratuites sur le risque imminent de la pénurie de stock de carburants dans la Capitale. La « fumée »  fit le tour de la Toile et déclencha la panique ! Le comportement des consommateurs sur les stations-service ne se fait attendre. Le mauvais réflexe de la période de soudure du régime socialiste resurgit, à savoir « faire le maximum de réserve ». Du coup, les cuves des stations-service sont à sec. Prises d'assaut, elles sont débordées. Les longues files de voitures en témoignent. Les « lanceurs de bombe » sur les réseaux sociaux ont réussi leur coup. La machination atteignit la cible. La psychose assaillit les consommateurs.

 

Parmi les dix candidats sélectionnés, une seule personne représente la gent masculine. Il faut dire que les femmes s’investissent de plus en plus dans le domaine de l’entrepreneuriat. Le service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade de France à Madagascar a présenté, hier, les pépites d’or qu’ils ont trouvées parmi les 144 candidatures reçues au départ. L’événement a été honorée par la présence du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala, l’ambassadeur de France à Madagascar, Christophe Bouchard, ainsi que Valérie Zafindravonona, secrétaire exécutif du programme « Fihariana ».

La 6ème édition du Salon de la créativité « Voatra » a ouvert ses portes, hier au Jardin emblématique d’Anosy. Cette année, en axant cette édition sur le thème de « la transformation rurale, créatrice de chaîne de valeur vers la compétitivité », la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA), organisateur de l’événement, s’est alors focalisée sur le monde rural. « Jusqu’à maintenant, la question de la recherche de débouchés demeure le principal problème des paysans, plus particulièrement aux environs de la Capitale. Pourtant, les besoins du marché sont bien présents. Ils rencontrent en effet des difficultés à trouver les bons partenaires de commerce.

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Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

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