Fondée officiellement en 2008. La société IEMédical se spécialise dans la fabrication et la distribution d'équipements médicaux et de laboratoires. Puisque le moins cher peut devenir très cher s'il n'est pas durable, le défi de ladite société de distribution étant de fournir des produits de marque, ayant obtenu des certifications. Elle se positionne toutefois comme la référence qualité-prix. « Percher sur le marché malagasy s'avère encore difficile, avec le pullulement des produits chinois. Les petits laboratoires préfèrent par exemple acheter ces produits moins chers, sans garantie, en se référant aux moyens de leurs clients et cibles.
Barea avec un score honorable de 2 à 2 face à la Guinée se trouve sur la bonne voie. Un match nul que les poulains de Dupuis vont capitaliser pour défier d'autres prétendants censés être favoris. Outsider et n'a pas honte de l'être, les sociétaires du Barea foncent. Pour une toute première participation aux joutes footballistiques continentales, les éléments de Faneva Ima impressionnent. Evidemment, l'équipe nationale guinéenne avec qui Barea devait rencontrer, en Groupe B, pour le premier match, relève d'un niveau technique assez abordable par rapport aux grandes équipes africaines mais la prestation de notre onze national n'a point démérité. A en suivre de près le match de samedi, il fallait quand même reconnaître que Barea sut déjouer les pièges de l'adversaire dont certains parmi les joueurs évoluent dans des équipes de prestige telles le Liverpool.
Tous les rêves sont permis. Après une belle entrée en la matière à sa toute première participation à la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), en tenant en échec samedi la Guinée (2-2), l'équipe nationale malagasy a cimenté son lien avec le peuple malagasy. C'est dans la joie, dans leur for intérieur, que les amoureux ou non du ballon rond ont accueilli ce résultat, synonyme d'une demi-victoire pour une formation néophyte.
Samedi, le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina est descendu au Stade de Betongolo, où se tient une kermesse militaire dans le cadre de la célébration du cinquante neuvième anniversaire du retour de l'indépendance de Madagascar. Une vingtaine de stands de divertissements et d'expositions sont dressées sur le terrain de Betongolo jusqu'à demain. Une descente au cours de laquelle le Président Andry Rajoelina s'est mêlé à la foule. Il a festoyé avec la population sur place et participé aux différentes activités et animations.
La Capitale se mobilise pour la célébration de la fête de l’indépendance. Cette année, la célébration est placée sous le thème « Malagasy aho. Tia fandrosoana. Tia ny tanindrazako » (Je suis malagasy, féru du développement. J’aime mon pays). Outre la grande parade militaire qui se tiendra le 26 juin au stade de Mahamasina, les podiums sont devenus un lieu de rendez-vous incontournable pour les Tananariviens. Ils ont commencé depuis hier dans divers endroits de la Capitale dont Analakely, les différents Arrondissement, ou encore à Betongolo. Un culte musulman a ouvert la célébration hier à la mosquée d’Ankorondrano, suivi ce jour par un culte œcuménique à l’Eglise adventiste de Soamanandrariny et le dimanche 23 juin à la cathédrale d’Analakely. Dans le cadre des activités culturelles, une exposition de photos, organisée par « Madagasikara Mahaleo tena » se tient au jardin d’Andohalo à partir de ce jour jusqu’au 24 juin prochain. En ce qui concerne les podiums, un spectacle de rock et de « heavy metal » a ouvert le bal. Cet après-midi, à partir de 17 heures, les artistes qui véhiculent la musique tropicale donneront rendez-vous au public à la place Jean Ralaimongo sise à Analakely, où se tiendront tous les podiums du centre-ville. Le dimanche, un spectacle de chant gospel se déroulera au Palais des sports et de la culture, Mahamasina à partir de 14h, suivi par un podium à la place Jean Ralaimongo. Plusieurs artistes y seront attendus. Le lundi et mardi, le spectacle commencera respectivement à partir de 17h et 20h 30. Et enfin, le mercredi, après la parade militaire qui aura lieu à partir de 14h, un grand podium se tiendra au stade de Mahamasina, suivi par un bal populaire.
Les Barea de Madagascar sont prêts pour disputer le premier match de leur histoire dans une Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qui se déroule en Egypte du 21 juin au 19 juillet. Pour l’attaquant des Barea, l’équipe est bel et bien disposée pour le match de ce soir contre la Guinée-Conakry, pour le compte du groupe B, à Alexandrie, 22h, heures
locales. « Le stage s’est bien déroulé ici. Les conditions de travail sont très bonnes. Et il y a une bonne ambiance», a confié le joueur parisien au micro de Fécafoot TV. Avant de rajouter, « C’est normal qu’il y a une certaine pression mais on doit la gérer. Madagascar fait maintenant partie d’une grande nation de football en Afrique. Dans le football d’aujourd’hui, il n’y a plus de grande ni de petite équipe. Aucune équipe n’est à l’abri de la défaite. Et nous restons concentrer sur nous-mêmes. Je pense que nous sommes prêts pour la CAN.»
EF
Enfin ! Tout le monde peut maintenant découvrir ou redécouvrir les collections royales du Palais de la Reine, exposées au musée du Palais d’Andafiavaratra. « Le patrimoine est le bien le plus précieux pour un pays. Il rapproche les citoyens entre eux, mais aussi avec leur pays. Notre pays a besoin de son patrimoine pour pouvoir se mettre en valeur et s’identifier, d’où la grande importance de la réouverture de ce musée. Il nous appartient de s’en occuper et de s’en préoccuper », a défendu Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, ministre de la Communication et de la Culture, hier, lors du vernissage de cette exposition. Effectivement, dans le cadre du projet de « conservation préventive et valorisation des collections du Palais de Manjakamiadana au Palais d’Andafiavaratra », les collections royales sont mises en vedette à travers le thème « Le Rova d’Antananarivo revit son patrimoine ». Ce projet a notamment vu le jour grâce aux financements du Gouvernement japonais ainsi que l’appui de l’UNESCO et du ministère de la Communication et de la Culture, en collaboration avec le Comité national du Conseil international des musées (ICOM) et le Centre d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM).
L’Etat malagasy avait, mercredi dernier, trouvé un consensus avec les opérateurs pétroliers pour une baisse du carburant. La question des dettes de l’Etat envers les pétroliers a été solutionnée durant les trois jours de négociation. « La baisse des prix du carburant à la pompe grâce à la structure des prix a permis l’apurement des 170 milliards d’ariary ». C’est ce qu’a confirmé le Premier ministre Christian Ntsay, au cours d’une interview, en marge de l’inauguration du nouveau siège du Bureau indépendant anti-corruption, à Ambohibao. Une information déjà annoncée par le porte-parole du Gouvernement, et non moins ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, la veille sur les ondes de radios privées de la Capitale. Selon le PM, sans l’apurement de ces arriérés, la baisse du carburant aurait pu être plus importante. Il faut savoir que les prix appliqués à la pompe ont toujours été imposés par l’Etat, depuis le régime Rajaonarimampianina. Le prix du carburant distribué au niveau des stations-service a ainsi toujours été en-dessous du « prix de référence calculé » (PRC) issu de la structure de prix, qui comprendrait selon les explications, les cours du baril, les marges, les taxes, le cours de l’ariary. C’est la non- application de ce prix de référence calculé qui a causé un passif de l’Etat envers les entreprises du secteur pétrolier. Selon les derniers chiffres communiqués, ces dettes auraient atteint les 170 milliards d’ariary. La révision de la structure de prix annoncée mercredi dernier aurait donc permis de résorber ce passif. Selon une source contactée, cette nouvelle structure des prix comprendrait une réduction des marges des fournisseurs, avec un effet rétroactif à partir du 1er janvier 2019, ce qui devrait apurer les dettes de l’Etat malagasy envers les pétroliers.
La Rédaction
Le vin est tiré, il faut le boire. C’est tout un peuple qui est derrière la sélection nationale malagasy en lice, aujourd’hui à ses premiers pas, à une phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Une qualification obtenue haut la main avec une seconde place de son groupe derrière le grand favori, le Sénégal. Trois victoires, un match nul et deux défaites, c’est le bilan présenté par les Barea à la phase éliminatoire de la CAN 2019. C’est à Alexandrie que les Barea de Madagascar entament leur toute première participation à ce rendez –vous biennal des meilleures nations footballistiques du continent et ce, face à la Guinée. Considérés, à raison, par les observateurs comme le petit poucet de la compétition, les Barea foulent ainsi la pelouse du grand port d’Alexandrie sans le moindre complexe. Derrière eux, une population malagasy de 25 millions d’âmes les pousseront à aller jusqu’au bout. D’ailleurs, de leur statut, ils n’ont rien à perdre mais tout à gagner. Avant même que la compétition débute, la bande à Faneva Ima a déjà remporté une victoire en réalisant le rêve de tous les Malagasy de voir leur équipe nationale à une phase finale de la CAN en 59 ans d’indépendance. Une belle prouesse saluée à sa juste valeur par les dirigeants du pays qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour que ces pupilles de la Nation abordent dans la sérénité l’épreuve. Une somme, jugée astronomique par certains mais peu pour d’autres, a été allouée par l’Etat malagasy afin de rendre agréable le séjour des Barea en Egypte et permettre à la population restée sur place de suivre en direct sur la télévision nationale leur prestation à la CAN. 1 milliard 700 millions Ar, c’est la totalité du budget débloqué à ces deux chapitres. Le secteur privé n’est pas également resté de marbre en créant le club des partenaires du football malagasy dans l’unique but de soutenir la sélection nationale.