Des coups de feu ont à la fois secoué et terrorisé les riverains lundi après-midi à Ambohidroa Ambohimanarina. Un gang composé de 5 individus armés, a pris pour cible une échoppe du coin. Les malfrats se sont par la suite sauvés avec le coffre fort appartenant à la famille. L’objet ne fut retrouvé qu’hier matin dans l’autre localité voisine d’Antsahavahiny. Lorsque les policiers l’ont retrouvé, le coffre était déjà éventré et évidemment vide de son contenu. Bien que la police ne se soit prononcée, l’on soupçonne qu’il y avait une somme numéraire, des documents sinon des objets de valeur à l’intérieur. A part cela, ils ont également emporté la recette de la journée, soit 600 000 ar au total.
Réunie en séance privée dans la matinée du mercredi 13 février 2019, la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) déclara conforme à la Constitution la loi 2019-001 autorisant le président de la République à légiférer en lieu et place du Parlement, et pour cela, dans un cadre bien déterminé pour un temps limité. Rappel, le nouveau Chef d’Etat Rajoelina Andry Nirina, évitant tout risque d’un vide institutionnel pouvant bloquer les actions d’urgence du Gouvernement, soumit au Parlement une loi l’autorisant à légiférer par ordonnance en l’absence du parlement.
Au final, les deux chambres ont voté la loi 2019-001 soumise par l’Exécutif. En effet, le 1 er février, l’Assemblée Nationale l’adopta par une large majorité. Tandis que, le Sénat fit de même le 5 février. Ainsi, sollicitée par le président, pour le besoin du contrôle de constitutionnalité, la HCC décida la conformité de la loi votée et prit le soin de délimiter le cadre précis au-delà duquel l’Exécutif ne pourra, en aucun cas, dépasser.
Si l’on s’en tient aux déclarations du Directeur des services extérieurs des douanes, lors d’une conférence de presse tenue avant-hier, les accusations portées par les facebookers à l’encontre des agents officiant à l’aéroport international d’Ivato seraient abusives. Il met les dénonciations véhiculées par les plaignants sur le compte de la méconnaissance par ces derniers des procédures et tarifs appliqués par la Douane.
A l’appui, il a été cité le cas récent d’un passager qui a voulu faire passer 7 bouteilles de whisky alors que selon la loi en vigueur, il n’a le droit d’importer que 2 litres d’alcool, le surplus étant frappé de plusieurs droits et taxe. Il faut savoir cependant que les cas signalés par les victimes allégués ne découlent pas seulement de simples incompréhensions entre préposés en douane et usagers pour relever dans beaucoup de cas des graves malversations, s’agissant ni plus ni moins de racket et de corruption.
La jeune fille de 16ans, Pâquerette Rasoarimalala qui a fait le buzz sur Facebook la semaine dernière a été reçue par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto. A part les cadeaux qu’elle a recus, des promesses lui ont été faites par le ministre afin qu’elle puisse s’épanouir et briller dans la vie. Pour revenir en arrière, Pâquerette est une jeune athlète qui vient de se révéler au championnat régional de cross-country dans la ligue d’Itasy. Elle a entendu les annonces à la radio que le futur champion de la course organisée par la ligue Itasy participera au championnat de Madagascar qui s’est tenu le samedi 16 février à Fianarantsoa. Ainsi, Pâquerette, plus connue sous le diminutif de Pa, a décidé de participer à la course et s’est inscrite. Sans entrainement ni préparation, à la surprise générale, elle a gagné la course de cross-country laissant loin derrière elle ses adversaires sans être essoufflée à l’arrivée.
Satisfaisant ! C’est ainsi que le Directeur Général du la société SMMC ou Société de manutention des marchandises conventionnelles et son équipe résument son bilan à la tête de cette société d’Etat. Nommé depuis le mois d’août 2018 et succédant à l’ancien DG Jean Berthin, Tsirenge Niriko Rosalien tiens à défendre son bilan pendant ces quelques mois d’exercice. Parmi les réformes qu’il a apportées figurent l’amélioration de la gestion de la société, la considération de la condition sociale des employés en vue de les motiver. 07 sur les 15 salariés congédiés par l’ex – Dg ont également été réembauchés.
Rappelons que la SMMC, est une société d’Etat spécialisé dans le chargement de marchandises (hors conteneurs) dédiées à l’importation et l’exportation à bord des bateaux au Port de Toamasina. Elle emploie 532 salariés et est sous la tutelle du ministère des Transports. Depuis le début de l’année 2018 jusqu’en janvier 2019, les recettes de la société s’élève à près de 27 Milliards d’Ariary, d’après les informations émanant des dirigeants de l’entreprise.
Lors de la première mission du nouveau Président malagasy à l’extérieur, au 32 ème Sommet de l’UA, Rajoelina Andry Nirina profitait de l’occasion pour tisser le maximum de liens au nom de l’intérêt supérieur de la Nation. En effet, la quête des intérêts des 25 millions de Malagasy dictait les mobiles des contacts dans la capitale éthiopienne. L’audience accordée à Akinwmi, Dg de la Banque africaine de développement (BAD), sortit du lot. Les problèmes récurrents de la JIRAMA figuraient au centre de l’entrevue. Le Président malagasy soumet à son interlocuteur la possibilité pour la JIRAMA d’importer directement du fuel lourd de l’extérieur, et cela, afin de pouvoir réduire à la baisse le coût du carburant faisant tourner les machines de la société nationale. Par voie de conséquence, on pourrait envisager l’opportunité, à la fois d’augmenter la production d’énergie et au même moment, réduire la facture à payer. Un double avantage qui correspond aux objectifs de l’IEM et qui, en même temps, répond aux attentes de la population.
Un des rares havres de paix de la Capitale va disparaitre. Il s’agit du jardin d’Antaninarenina qui relève du domaine public depuis les années 30 mais qui risque de ne plus l’être suite à la vente réalisée par la Commune urbaine d’Antananarivo. Bien que les biens du domaine public, selon la loi, soient insaisissables, imprescriptibles et inaliénables des autorités communales ont fait fi en la vendant à une particulière. Et là, tout le monde se laisse faire. Le dossier est porté depuis peu par une des futures victimes de l’expulsion devant le Tribunal, le verdict est attendu pour aujourd’hui.
Le plus étonnant dans cette affaire, c’est l’inertie de l’équipe actuelle de la Commune urbaine dirigée par Lalao Ravalomanana. D’après leurs aveux déguisés rapportés par un quotidien de la place, c’est seulement à l’issue d’une enquête interne diligentée certainement après la révélation faite il y a un mois par notre journal que la CUA a su que le jardin d’Antaninarenina est « bel et bien vendu ». De la pure aberration tout de même étant donné que l’actuel président du conseil municipal, Andriambahoaka Rabetokotany Jean Faustin, a signé une attestation administrative datée du mois de septembre 2017 reconnaissant la vente du jardin d’Antaninarenina. Ainsi depuis cette date, la CUA s’est laissé faire en abandonnant cette partie de son patrimoine comme tant d’autres cédés ou vendus auparavant. Sauf erreur, il y a quelque part dans la mairie d’Antananarivo, un niveau de commandement qui fait de la rétention d’information, voulue ou involontairement.
Bien que la situation parait scandaleuse, la complicité de certains éléments des Forces de l’ordre est bien une réalité pour expliquer cette soudaine recrudescence de l’insécurité, aussi bien dans la capitale que dans les régions. La gendarmerie nationale n’échappe pas à cette règle. En deux semaines où les choses vont de mal en pis sur le terrain, 10 gendarmes avaient été arrêtés et certains d’entre-eux placés sous mandat de dépôt, depuis. Le Seg, le général Richard Ravalomanana regrette la situation où toutes ces arrestations ou autres emprisonnements surviennent peu de temps après sa nomination mais il se félicité de la collaboration des médias locaux pour informer les Forces de l’ordre.
Une situation qui ne concerne pas directement Madagascar, enfin pour le moment, mais qui devrait quand-même alerté l’Etat malgache et les ministères concernés même à en prendre des précautions rapides. En effet, selon les informations recueillies, la grippe mortelle H1N1 frappe de nouveau à Maurice, une île qui se situe pas loin de Madagascar et dont les habitants font des vas et viens dans notre territoire. Plusieurs cas ont effet été enregistrés la fin de semaine dernière, plus précisément onze ouvriers Bangladais malades et testés positifs, 90 placés en quarantaine, une fillette de 4 ans suivie d’un trentenaire en voyage à Pune en Inde décédés. Un cas inquiétant puisque dans le journal l’Express Maurice, Ram Nowzadick, président de la Nursing Association affirme que : « Nous sommes en pleine recrudescence, surtout auprès des enfants. Récemment, il y a eu une remontée de cette grippe avec des travailleurs étrangers. Ils l’ont contractée à cause des conditions d’hygiène. La contamination se fait comme ils bougent dans la communauté ». De son côté, le Dr Mike Sooknundun, directeur de la Clinique du Nord, constate même une augmentation variant entre 5 à 8 % des infections par voie respiratoire dans le secteur privé : «On note la hausse des infections des voies respiratoires ces jours-ci ainsi que la fièvre, la toux, les courbatures ». Selon le ministère de la Santé Mauricien, 4 619 infections aigues des voies respiratoires ont été recensées la semaine dernière. Comparativement, ce taux était de 4 385 la semaine précédente. En fait, la grippe H1N1 en est une infection contagieuse. Toutefois, sollicitée sur les statistiques détaillées sur la grippe H1N1.